C'est peut-être se répéter que de dire que nos jeunes ne connaissent pas l'histoire de leur pays et que celle-ci est, de toute façon, tronquée dans son écriture et son enseignement.
Le constat fait par des historiens sur l’enseignement de l’histoire de l’Algérie dans nos établissements scolaires est ce qu'il y a de plus inquiétant.
Il est plus que jamais temps de combler le déficit de mémoire qui conduira inéluctablement le pays vers le chaos.
Pour les historiens, ce qui est essentiel ce sont les faits qu’il faut rétablir, enregistrer, inscrire, étudier et transmettre. Pourtant, la chose est facile.
Il suffit d’une volonté politique pour le faire. Aujourd’hui, notre passé est effacé !
La question de la mémoire se pose même chez ceux qui diffusent et informent. Il suffit de faire un tour aux Archives nationales pour voir de quelle manière la mémoire algérienne est gérée. Demandez un document, essayez d’obtenir sa reproduction pour un travail : le résultat est vite connu.
Les archives n’existent pas.
Dahou Djerbal affirme qu’il y a incurie ou incapacité à faire face à une demande sociale.
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