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Célébration de Tafsut Imazighen au Centre Amazigh de Montréal (CAM)
03/03/2007 01:38

Chers membres et amis, (es), Azul fellakent, Azul fellawen,
A l’occasion de la célébration de Tafsut Imazighen, le Centre Amazigh de Montréal (CAM), vous invite à venir partager cet événement en famille, dans une ambiance de fête… " Venez nombreux nous rejoindre pour fêter le printemps berbère, il y aura de la danse, de la musique et encore de la musique…. " Amenez votre famille, vos amis (es), vos collègues de travail.
Date : |
Samedi 21 avril 2007 |
Heure : |
19 h 00 |
Endroit : |
Collège Jean de Brébeuf, 3200, Côte Ste-Catherine, face à l’hôpital Ste-Justine. |
Prix : |
Adulte : 10.00 $ - Enfants (moins de 12 ans) : entrée libre |
Programme de la soirée :
19 h 20 : Mot de bienvenue, par Adida 19 h 50 : Dîner (couscous traditionnel, suivi d’un thé ou café et des gâteaux) 20 h 20 : Troupe de danse"Itran n'gerger" les Étoiles du Djurdjura 21 h 00 : Danses sur musiques variées avec votre DJ préféré *LS* REMIX
Activités pour enfants : Peinture et contes amazigh. Parking assuré.
Bienvenue à toutes et à tous.
Source : http://www.amazigh-quebec.org/index.asp
Le conseil d’administration.
Comment s'y rendre :
Commentaire de yahia (03/03/2007 03:27) :
Simplement Bravo!!!
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Commentaire de un fan de Lounès (16/03/2007 01:35) :
«Mais la paix renaîtra un jour et mes chants parmi vous célébreront à
nouveau le printemps si cher à nos cœurs..». L'auteur de ses lignes
s'appellait Lounès Matoub, star de la chanson kabyle et héros dans sa
région natale, la Kabylie.
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Commentaire de massi de montreal (19/03/2007 03:55) :
j'aime bien ton blog , tres riche , continue merci pour les nouvelles
et les spectacles a montreal ....on sera a la soirée du cam pour tafsut
imazighen comme d'habitude .
Voici un lien a voir avec une belle chanson kabyle...
http://www.youtube.com/watch?v=EZ5MA2LtLxs
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Commentaire de Nawal (21/03/2007 02:47) :
C'est aujourd'hui le premier jour du printemps "Tafsut" ,je
souhaite à tous une tres belle saison de printemps avec beaucoup de
soleil.
Sans oublier la soirée du cam "Tafsut Imazighen" qu'il faut pas
oublier et la célébrer chauqe année en hommage à la jeunesse kabyle du 20
avril 1980 .
Bonne célébration et bonne fête !
Amenzu n tafsut anefegh adnawi izedjiguen...
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Commentaire de Kabyle (21/03/2007 04:36) :
Le Printemps noir est le nom donné à la révolte de la Kabylie, aux
violentes émeutes qui y ont éclaté et leurs répressions par l'armée
algérienne entre avril 2001 et avril 2002.
Le 18 avril 2001, un jeune lycéen berbère (Massinissa Guermah) est exécuté
d'une rafale d'arme automatique par les gendarmes dans les locaux
de la gendarmerie de Beni Douala (Grande Kabylie). Cet événement — qui
s'inscrit dans une série de manifestations hostiles à la jeunesse de
la part des forces de l'ordre — sera, de par son extrême gravité,
l'élément déclencheur de l'insurrection kabyle.
Le 22 avril, le ministre de l'intérieur, reprenant les fausses
informations du communiqué rendu public par le commandement de la
gendarmerie nationale sur l'assassinat de Ghermah, déclare que ce
dernier était « un délinquant de 26 ans ». À la suite de cette déclaration,
la presse publie le bulletin de naissance de Massinissa prouvant qu'il
s'agissait au contraire d'« un lycéen de 16 ans ».
Des marches pacifiques sont alors organisées pour dénoncer les injustices
et les abus d'autorité. Ces manifestations sont durement réprimées :
les forces de l'ordre tirent à balles réelles sur les manifestants qui
sont, pour la plupart, des collégiens ou des lycéens. On décompte plus
d'une quarantaine de morts et des centaines de blessés, rien que pour
les journées du 25 au 28 avril 2001.
Durant le mois de mai, la répression est de plus en plus violente :
tortures, pillages de domicile et de magasins, représailles. Les gendarmes
font 15 nouvelles victimes et des dizaines de blessés. Le mouvement
s'organise et crée la « Coordination des âarchs, daïras et communes »
(CADC).
Le 14 juin, une imposante marche pacifique converge vers Alger pour
remettre au président Abdelaziz Bouteflika un texte de revendication : la «
Plate-forme d'El Kseur ». Les manifestants ne sont pas reçus et sont
stoppés par les forces de l'ordre. La répression fait 8 victimes, et
130 personnes sont portées disparues — elles seront soit retrouvées mortes,
soit hospitalisées dans les alentours, soit mises en garde-à-vue. De
nombreux affrontements vont succéder à cette manifestation, entraînant des
dizaines de morts, des centaines de blessés et de multiples arrestations.
Le premier ministre Ali Benflis tente d'ouvrir le dialogue avec les
âarchs, mais sans succès.
Aussi les forces de l'ordre vont-elles mener de féroces représailles
en détruisant des magasins, des hôpitaux, pillant des maisons ou en
organisant des raids nocturnes dans les villages, munis de machettes ou de
poignards.
Au cours du mois de mars 2002, les répressions sont sanglantes. Les
manifestants attaquent les symboles du pouvoir — les mairies, les daïras,
les centres des impôts, les tribunaux, etc. Des assassinats sauvages sont
perpétrés par les forces de l'ordre. Le 12 mars, le président de la
république annonce de nouvelles mesures allant dans le sens de
l'apaisement — dont le statut de « langue nationale », accordé au
tamazight. Mais les affrontements ne cessent pas entre les forces de
l'ordre et les manifestants. Des villes (Azazga par exemple) sont
assiégées par les gendarmes pour y mener des expéditions punitives. De
simples passants sont tabassés. Des opposants politiques et des
journalistes sont maltraités. Des dizaines de responsables de comités de
villages (délégués des âarchs) sont arrêtés. Face à cet impossible
dialogue, la situation semble bloquée.
L'arrivée de Ahmed Ouyahia au poste de premier ministre permet
pourtant la reprise du dialogue : en octobre 2003, le chef du gouvernement
réouvre les discussions avec les âarchs. Une grande partie des
revendications de la « Plate-forme d'El Kseur » est accordée.
La révolte du Printemps noir a fait 132 morts et plus de 5 000 blessés.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Printemps_noir
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