C’est un hommage à la hauteur de l’homme qui sera rendu le mois de juin prochain au village Tiguersifth, à Ath Djenad, au cardinal de la chanson chaâbi Hadj M’hamed El-Anka.
Né le 20 mai 1907 à la Vieille Casbah d’Alger, celui qui a porté le chaâbi au sommet de la chanson algérienne sera ressuscité en Kabylie en présence de plusieurs artistes de renom qui viendront des quatre coins du pays, notamment de l’Algérois, pour témoigner de la considération à l’homme qui a porté le flambeau du noble style pendant plusieurs années.
Un programme aussi riche que varié est déjà en voie de préparation à Tiguersifth, ce beau village de Kabylie qui promet une fête grandiose. Un détail, la famille du cheikh s’est installée à La Casbah d’Alger suite à la mort du père qui était un compagnon de Arezki El-Bachir, un résistant dans les années trente tué par l’armée française. Pour fuir la répression de l’armée française, la mère d’El-Anka viendra trouver refuge à La Casbah.
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