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  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

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    Retour fracassant des Abranis à l'Auditorium Aïssa Messaoudi

    31/03/2007 15:33

    Retour fracassant des Abranis à l'Auditorium Aïssa Messaoudi


    Qui l’eût cru ? Le groupe Les Abranis, que d’aucuns disent être le précurseur du genre rock-pop en Algérie, retrouve la scène à la faveur de l’émission diffusée sur la radio Chaîne II : « Ighzif Ayidh ». Celle-ci, à en croire des échos, semble se bonifier avec le temps qui passe.

    Karim Abranis, de son vrai nom Sid Mohand, fondateur attitré du groupe, saura épater les mélomanes présents.

    Rejetant d’une idée selon laquelle le nom du groupe vient de « burnous », celui qui a assuré avoir acheté sa première guitare en 1964 révèle que « Abranis » vient du nom d’une tribu berbère qui existait au temps de Kouceïla.

    Les pouvoirs de l’époque s’en sont-ils offusqués outre mesure ? Nullement.

     La connotation arabophone du nom les a prémunis contre la censure qui n’a jamais manqué de s’abattre sur tous ceux portant des noms à consonance berbérophone.

    Karim ne s’est pas départi de son bagout.

     L’homme aux cheveux plus poivre que sel, dont on ne soupçonnait pas les penchants soixante-huitards, est resté sur ses goûts d’avant. S’est-il assagi ? Il l’était depuis toujours, vous rétorqueront ses fans, toujours aussi obstinés à faire ses éloges.

    Le fait insoupçonnable qu’il ait battu le pavé lors des événements de mai 1968 avec les étudiants parisiens donnera au personnage quelque chose d’irréel.

     Evoquant son retour au pays, Sid Mohand Tahar dira qu’il lui est toujours « formidable de respirer à plein poumon l’air du terroir ». S’agissant de son absence prolongée sur la scène artistique locale, l’enfant prodigue de Tifilkut à Ililten assure que des raisons techniques et des exigences, autrement plus personnelles, peuvent être mises en avant.

    Les circonstances qu’a connues le pays en est l’autre raison avancée.

    Celui qui assure s’être frotté, tôt, à la musique rock, saura faire sortir avec ses compères, la chanson kabyle du « refrain et d’un certain folklore », comme le soutient un présent.

    Les Abranis deviendront, pour cela, les idoles de toute une jeunesse longtemps gavée de cet « égyptiannisme » de mauvais aloi, qui leur fut imposé par les décideurs de l’époque.

     Tout en prenant à bras-le-corps la rythmique moderne, le groupe qui s’est constitué en 1967 ne saura oublier le terroir dont il puise ses textes.

    Preuve en est, assure Karim, les poèmes de Si Muhand U M’hand, autre pourfendeur des princes du moment qui émaillent les chansons du groupe lequel saura se faire l’interprète d’une génération.

    Karim ne se fera pas prier pour tomber à bras raccourcis sur ces « artistes » qui font dans la redondance, sans toujours s’essayer à d’autres genres musicaux. « La rythmique n’y est pas », tonne-t-il, dépité par l’image qu’offre la scène artistique locale.

    Faisant une entrée fracassante sur scène, son groupe tranchera d’avec les émissions plus portées sur des musiques traditionnelles.

     Le groupe fera un retour en arrière avec Chennough le blues, sorti en 1977 qui mettra le public en transe, et il n’est pas étranger de voir des personnes d’un certain âge faire des déhanchés sur ces airs endiablés.

    Le répertoire n’a pas pris une ride. Itri Lefdjer Linda, tiré de leur premier 33 tours, est également chanté avec la même fougue qu’avant.

     Linda fera rappeler à certains, des temps révolus pour toujours.

    Seule ombre au tableau : les sorties fracassantes de cette autre icône du groupe, organiste Chemini Abdelkader (connu sous le nom de Chamy).

    Karim n’y vas pas par quatre chemins en disant que le « pourfendeur » est un farceur qui « fait de l’intox ». « Cet homme, qui ne s’est pas assagi malgré son âge, veut semer le trouble », insiste-t-il en faisant remarquer qu’il est le dépositaire légal du nom de Abranis à l’ONDA et autres organismes.

    De nouvelles figures rejoindront le groupe, comme ce maire breton Yanick Guillo ou encore le guitariste de Khaled.

    Les enfants de Karim feront leur apparition sous l’œil attentif du patriarche. Lequel atteste que la relève est assurée à travers son fils Belaïd, dont la manière de chanter reste proche de celle du père.

     Yuba, jeune lycéen, pince lui aussi de la guitare électrique.

    La tribu Karim, comme l’a rappelé à raison Arezki Baroudi, s’est constituée.

    Une grande tournée sera organisée à travers le territoire national à la fin de l’année.

    Un album composé de 12 titres, tous inédits, sortira. « 24 chansons sont dans le magnétophone, et on essayera d’en tirer les meilleures », révèle Karim en disant que ce tube sera tout compte fait dans la droite ligne de ses chansons à succès.

    Nadir Iddir

    Source : http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=64452



    Commentaire de eric / casanova (31/03/2007 16:43) :

    Image hébérgée
par hiboox.comazul c'es le week-end je vous souhaite bonne soirée





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