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  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

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    L’AVANT-PREMIÈRE AURA LIEU LE 25 JUIN PROCHAIN : Un film sur Matoub Lounès

    23/06/2007 01:52



    Un travail cinématographique impressionnant vient d’être finalisé en l’honneur de l’auteur de la célèbre chanson Aghuru.

    Pour immortaliser le parcours et l’oeuvre du chantre kabyle, Matoub Lounès, des initiatives émergent par-ci, par-là, afin de ressusciter l’artiste.

    En effet, un travail cinématographique impressionnant vient d’être finalisé en l’honneur de l’auteur de la célèbre chanson Aghuru.

    Il s’agit d’un film intitulé Le Rebelle et l’ironie du sort réalisé par le jeune scénariste Mokrane Hammar qui a mis en relief la vie et l’itinéraire de Matoub.


    «
    Le feu a failli ravager tout le village, l’artisan n’était autre qu’un enfant de cinq ans.

    Le feu fût éteint, c’est le cessez-le-feu mais la guerre froide congèle les frontières algéro-marocaines où se trouvait le rebelle qui refusait toute soumission.


    Il laissait libre cours à sa voix, son unique arme, ses propos n’ont épargné personne, encore moins les gens de la nomenklatura.

    Il disait tout haut ce que les autres pensaient tout bas.

    L’Algérie à feu et à sang.


    L’étincelle a atteint tout le monde et le peuple souffrait en silence.

    La voix du rebelle fut éteinte pendant quinze jours car il a été kidnappé et ses ravisseurs laissaient entendre qu’ils allaient l’exécuter avant de le libérer, enfin. Des frères allument le feu.

    Une grosse fumée s’y dégage.


    Le monde entier observe ces frères qui se brûlent sans souffler mot.

    Le pays est assis sur un brasier. La maison Algérie brûle.


    Le rebelle prend sa revanche sur la situation et appelle au secours.

    Il accuse, il pleure l’Algérie, il crie...le rebelle fut assassiné», peut-on lire dans le synopsis qui résume le contenu de ce long métrage de 65 minutes qui a été tourné en Kabylie, à Alger et en France sous l’égide de l’association Amezgoun N’djerdjer et avec une contribution financière du Haut commissariat à l’amazighité. », peut-on lire dans le synopsis qui résume le contenu de ce long métrage de 65 minutes qui a été tourné en Kabylie, à Alger et en France sous l’égide de l’association Amezgoun N’djerdjer et avec une contribution financière du Haut commissariat à l’amazighité.

    », peut-on lire dans le synopsis qui résume le contenu de ce long métrage de 65 minutes qui a été tourné en Kabylie, à Alger et en France sous l’égide de l’association Amezgoun N’djerdjer et avec une contribution financière du Haut commissariat à l’amazighité.

    «La rigueur et l’exactitude font de ce film une oeuvre beaucoup plus proche du document historique que de la fiction».


    L’autobiographie de Lounès Matoub, tient dans cette oeuvre, le rôle de la référence majeure.


    «Une autre référence et non des moindres est la présence récurrente, tout au long du film, de Na Aldjia, la mère de Matoub, qui intervient souvent pour, parfois authentifier, parfois apporter l’éclairage nécessaire à la bonne compréhension de la complexe personnalité de son fils», nous explique le réalisateur qui précise, en outre, que le film commence par «l’enfance tumultueuse durant la guerre d’Algérie et les précoces démêlés de Lounès avec la justice puis se déroule la suite des événements: le Service national avec déjà le refus d’obéir à l’ordre de combattre nos frères marocains, la prison en France, les blessures physiques et morales qui sont restées ancrées en lui jusqu’à sa mort.»


    En somme, ajoute le réalisateur, «le film montre, à travers, la vie de Lounès, la complexité de la société kabyle, ses tiraillements et pourtant il y a la possibilité d’union».

    Par ailleurs, Mokrane Hammar estime que «le film gagne beaucoup artistiquement» du fait qu’il s’agit de l’adaptation d’une pièce théâtrale maintes fois présentée, et qui rend les dialogues plus fluides.

    Enfin, notons que l’avant-première de ce long métrage sera projetée à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, le 25 juin, date du 9e anniversaire de l’assassinat de Matoub Lounès.


    Hafid AZZOUZI

    Source : http://www.lexpressiondz.com/T20070619/ZA5-13.htm



    Commentaire de Arezki de Montréal (25/08/2007 01:05) :

    « Tisedhsa n zman » Avant-première de « Le rebelle et l’ironie du sort » à Tizi Ouzou 25 juin 2007 Comme annoncé dans nos précédentes éditions, la projection, en avant-première, du film censé porté sur les écrans la vie de Lounès MATOUB a bien eu lieu à Tizi Ouzou, dans le cadre du programme de commémoration mis sur pied par la Fondation Lounès MATOUB au niveau de la Maison de la Culture Mouloud MAMMERI de Tizi Ouzou, lors de la journée du lundi 25 juin 2007. Bien des choses ont été dites sur les forums de Kabyle.com, à propos de ce film, depuis la publication de deux articles le concernant (Voir : « Le rebelle et l’ironie du sort », première fiction sur la vie de Lounès MATOUB et L’interview du réalisateur : Hammar Mokrane), afin de clore définitivement le sujet, nous avons jugé utile d’apporter notre appréciation de l’œuvre tout en mettant à la disposition de nos lecteurs un extrait avec, bien sûr, l’autorisation du réalisateur. De retour du recueillement à Taourirt Moussa (At Mahmoud, At Douala), nous nous dirigeâmes directement à la Maison de la Culture Mouloud MAMMERI de Tizi Ouzou où un public assez nombreux est venu visiter l’exposition dédiée à la mémoire du grand absent de la journée, Lounès MATOUB en l’occurrence, et s’enquérir, par la même occasion du moyen d’obtenir une invitation - pas nécessaire selon la rumeur - afin d’assister à l’avant-première du film qui lui est consacré programmé à 14 heures. La rumeur s’avéra fausse, l’entrée de la grande salle de la Maison de la Culture est filtrée par les agents qui demandaient systématiquement la présentation d’une invitation afin d’y accéder. Ayant eu notre invitation en main, nous avons quand même pu franchir ce point de contrôle sans aucune autre forme de procès. Arrivés à l’intérieur, il a fallu patienter une bonne demi-heure afin que la projection débute, un autre film du même réalisateur, « Ddigh d yir arfiq », est projeté afin de faire patienter l’assistance assez nombreuse. Aux premières images du film, l’on commence déjà à douter qu’il s’agisse d’une fiction, pourquoi ? L’image montre le réalisateur travaillant sur un ordinateur et feuilletant le livre écrit par Lounès MATOUB : « Le Rebelle ». Quelques instants plus tard, le même personnage est montré arrivant au domicile du chanteur, frappant sur sa porte d’entrée et reçu par sa mère avec laquelle il aura une discussion. Les premiers mots de Nna Aldjia se rapportent au fait divers raconté par Lounès lui-même au début de son livre, il s’agit, bien sûr, du jour où il a été à l’origine du départ d’un feu qui a embrasé une partie des vergers de son village lors de la guerre de Libération (54-62). Toute de suite après, place à une reconstitution à la limite du caricatural : La mère de Lounès (Dans le film) est montrée en train de travailler dans son verger, s’apercevant du départ du feu, elle dit tout de suite que c’est son fils qui en est à l’origine. Elle part à sa recherche et la retrouve chez sa tante. Convoqués à l’assemblée du village, où les attendaient les membres de celle-ci en discutant de leur cas, ceux-ci se dispersent sans prendre le soin de parler à leurs vis-à-vis en parfaite contradiction par rapport à ce que dit Lounès dans son livre. Nous citons, en page 15 du même livre : « … Ils sont donc venus chez nous et ont demandé à ma mère de leur livrer le « coupable », dont ils avaient appris le nom, afin de le juger. Ma mère est allée me chercher. Je n’étais pas bien grand et m’a installé sur son dos, comme les femmes le font chez nous. La voyant revenir apparemment seule, les maquisards, un peu énervés, lui ont demandé où était l’auteur du délit. « Là » leur a simplement dit ma mère – et elle m’a désigné du doigt. Ils s’attendaient à voir un adulte, ils ont découvert un petit bonhomme de rien du tout. Pris d’un fou rire, ils ont eu cette réflexion : Des gosses comme ça voudraient-ils incendier des villages ? Ils sont l’innocence même. » Cette scène sera la seule où le concerné sera montré (A travers un personnage bien sûr), tout au long de la suite du film, il ne sera question que de dialogues autour de lui, œuvre de différents personnages qui l’auraient côtoyaient en prison, d’autres qui auraient manifesté pour demander son transfert à l’étranger lorsqu’il fut blessé en 1988, certains qui polémiquaient autour de son enlèvement en 1994 et de simples inconnus qui se chamaillaient au sujet de leurs diverses appréciations du personnage. C’est ainsi que les différentes épreuves qu’a eu à vivre Lounès MATOUB, certaines l’ayant marqué dans sa chaire, se trouvent « survolées » et « discutaient » dans une sorte de flash-back incessants mixant entre images réelles, de Lounès et de sa mère, et images reconstituées par des personnages dont même les éloges laissaient à désirer, ceci, pour ne pas parler des différentes « critiques » souvent gratuites, dont personne ne nie l’existence d’ailleurs, mais qui auraient gagné à être balayées au lieu de leur offrir une seconde vie. La projection du film prendra fin 68 minutes plus tard, l’assistance, qui est restée assez sceptique et partagée sur ce qu’elle venait de voir, se fonda d’applaudissements nourris et « Tighratin » (Youyous) de fuser, une façon de rendre hommage à Lounès MATOUB et de dire « peut mieux faire » aux auteurs du film ainsi qu’aux autres qui voudraient se lancer dans la réalisation d’œuvres sur le même sujet, dommage que le débat qui suit traditionnellement toute avant-première n’ait pas eu lieu, le réalisateur aurait gagné en critiques constructives, car, en Kabyle nous disons : « Hemmalgh ad wtagh gma, karhagh win ara atyewten » (J’aime frappé mon frère, mais je déteste celui qui le frappe), à méditer ! En définitive, il convient de signaler que le titre du film en Kabyle est : « Tisedhsa n zman », contrairement à ce qu’ont pensé plusieurs personnes, le réalisateur a bel et bien pensé à ça. Après visionnage, nous pouvons considérer qu’il ne s’agit pas d’une fiction à proprement dite, nous préférons parler d’une sorte de documentaire doublé d’une reconstitution de faits plus ou moins avérés. Les auteurs du film, qui ont le mérite d’avoir osé entreprendre pareille aventure, gagneraient à considérer positivement les « critiques » qui leur ont été apportées par tout un chacun afin de s’améliorer. En page 100 du Rebelle, Lounès MATOUB écrivait : « … Je n’ai jamais cherché à dissimuler les moments difficiles pour donner de moi une image magnifiée, comme le font certains artistes. Je me présente devant mon public tel que je suis, et tel que j’ai vécu : c’est le minimum de loyauté que je dois aux gens qui m’écoutent. », alors, soyons loyaux envers lui à notre tour. Extrait du film « Tisedhsa n zman » (« Le rebelle et l’ironie du sort ») Pour Kabyle.com : Djamel BEGGAZ http://www.kabyle.com/Avant-premiere-de-Le-rebelle-et-l,12376.html

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