Ce qu’on a vu se dérouler en terre tunisienne ne peut laisser indifférent.
Et c’est pourquoi, il convient de dire que l'une des équipes dont se sont toujours flattées la Kabylie et l’Algérie est en danger !
Tiraillée entre des responsables incompétents et non appliqués et le silence complice de l’entourage, le club phare du Djurdjura est déchiré entre le passé élogieux des Kouffi, Annane et Dali et le présent peu glorieux des joueurs tout peu glorieux.
On connaissait la JSK qui faisait tonner la poudre dans les arènes d’Algérie, celle qui, même lorsqu’elle perdait, ne se faisait pas humilier; mais celle qu’on a vu se produire à Sousse est la résultante d’un travail de sape, sciemment ou non accompli, pour en arriver à ce stade.
Il y a urgence à faire le diagnostic du mal qui ronge cette équipe de la JSK, car il n’est permis à personne de piétiner l’incommensurable œuvre réalisée, à coup de sang et de larmes, par les valeureux hommes qui ont consenti des sacrifices immenses.
Nous avons en mémoire l’énorme travail fait sans contrepartie par les Khalef, Benkaci et autres Hadj Oumnia, tout comme nous n’oublierons jamais l’apport des supporters sincères qui l’ont portée à bras-le-corps.
Rien ne peut justifier l’état de rapetissement que nous observons, inertes, aujourd’hui.
Le déclin de ce club, porte-flambeau de plusieurs générations et étendard de toute la Kabylie, n’a jamais été aussi vertigineux.
Pour les " pique-assiettes " qui trouveront matière à polémiquer, en rappelant une deuxième place au championnat, une demi-finale de Coupe d’Algérie et une qualification aux poules de cette Champion’s League africaine, ils doivent savoir que cette équipe symbole ne peut se permettre de se contenter d’un classement honorable ou d’une participation juste pour participer.
Si le problème réside dans la mauvaise gestion , que ces gestionnaires partent sans se retourner ! Nous ne citerons pas de noms pour les avoir tant et tant de fois évoqués.
Si personne ne comprend cette débâcle, tout le monde en revanche, sait qui en est à l’origine.
Ceux qui se croient irremplaçables, malgré la petitesse de leur personne, doivent, aujourd’hui, s’il leur reste un soupçon d’amour pour ce club, lui foutre la paix.
Qu’ils aillent faire du bricolage dans leurs garages privés.
Car, quand on passe son temps à faire et à défaire les staffs techniques, quand on libère des bijoux comme Marek pour dérouler le tapis rouge à un tout petit joueur comme Hemani, à coup de millions, il s’agit bien de bricolage.
Il est plus que jamais l’heure de se mobiliser pour arracher la JSK des griffes de ses faussoyeurs.
C’est une question de nif.
Par Yannis Zafane
Source : http://www.depechedekabylie.com/point.php?id=MTU2Mw==