Durant le passage de Hannachi sur les plateaux de la chaîne communautaire Berbère TV, il est certain que ceux qui aiment la JSK n’ont pas particulièrement apprécié sa prestation face à Lounis Timzi qui l’interviewait.
Nous ne citerons que les moments où l’incongruité régnait en maître.
A la question de savoir pourquoi, ces dernières années, les dirigeants de la JSK avantageaient les recrues venues d’ailleurs au détriment des jeunes joueurs " autochtones ", Hannachi, toute honte bue, justifie cet état de fait par l’inexistence de talents dans la région, se permettant de lancer un défi au journaliste de lui trouver ces " oiseaux rares ", avec comme argumentaire l’absence de terrains dans cette wilaya.
Du n’importe quoi quand on sait que des milliers de joueurs, enfants du club, qui ont fait toutes leurs classes en jaune et vert ont été contraints de faire leur valises une fois arrivés en seniors.
Et pour ne pas attiser les soupçons sur cette politique machiavélique, voulue et orchestrée par on ne sait qui, les Zafour, Hamlaoui, Gaouaoui ont eu cette chance de faire l’exception juste pour …confirmer la règle.
De plus, cette façon de procéder qui répond plus à une stratégie qu’à une quelconque ambition de prendre les meilleurs, a fait tache d’huile au point de concerner même les entraîneurs des gardiens Izri Lyes, que d’aucuns estiment avoir fait un excellent travail, a failli, n’était-ce l’intervention du comité des supporters dont le chef de file, Kader Lazri, a failli perdre sa place au bénéfice de Liamine Boughrara.
Lui qui a conditionné son arrivée chez les Canaris par la mise à sa disposition d’un appartement et d’un salaire conséquent.
Et les exemples sont légion à telle enseigne que le boss de la JSK devra bien un jour se repentir, une fois que les ardeurs seront refroidies et les directives d’Alger devenir autres.
Ce qui nous tient à cœur est de savoir pourquoi, deux joueurs, l’un issu de la région et ayant fait toutes ses classes à la JSK, et l’autre qui ne connaît de la JSK que la fiche de paie et l’hôtel Amraoua où il réside, ont connu des retombées différentes pour avoir commis le même impair.
L’un se nomme Rahim Meftah et l’autre Nabil Hemani. Si pour le premier, son destin est d’aller chercher pitance ailleurs, pour le second, on a préféré passer l’éponge.
Une bonne nouvelle, tout de même : l’interviewé, sentant certainement l’opposition à ses méthodes et à ses desseins prendre du poil de la bête, a annoncé son probable départ à la fin de son mandat l’année prochaine, mettant en avant son âge avancé et le souci de s’occuper de sa famille.
Pour une fois que Hannachi a une bonne idée, nous l’applaudissons très fort.
Par Yannis Zafane
Source : http://www.depechedekabylie.com/point.php?id=MTU2OA==