| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://kabylie.vip-blog.com


Kabylie
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Kabylie

VIP-Blog de kabylie
a111@sympatico.ca

  • 979 articles publiés
  • 1125 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ Sports/Kabylie ] [ Photos ] [ Famille ] [ Sports/Algérie ] [ Liens/clips/videos ] [ Histoire/Autres ] [ Poésie/Social ] [ Divers ] [ Musique ] [ Culture ] [ Evenements ]

    Mouloud Mammeri, un anthropologue méconnu.

    21/11/2007 04:17

    Mouloud Mammeri, un anthropologue méconnu.


    Le professeur Ali Sayad présente le chercheur
    dont il a été l’élève et le collaborateur.
    Mouloud Mammeri a été non seulement un grand chercheur, mais aussi un véritable animateur, organisateur et dirigeant. En plus de la création de la revue Libyca qui publiait des «travaux originaux» en préhistoire et en anthropologie socioculturelle, M. Mammeri a entrepris de faire du CRAPE, dont il a été le directeur de 1969 à 1979, un véritable pôle de la recherche scientifique

    Mardi 21 Novembre 2007

    Par Reda Cadi

    «Mouloud Mammeri, le défricheur de savoirs.» C’est le titre qu’a choisi le professeur Ali Sayad pour sa conférence, lundi dernier à la médiathèque Bachir Mentouri, sur les travaux et l’apport du défunt écrivain et chercheur Mouloud Mammeri. «On connaît beaucoup le côté écrivain de Mouloud Mammeri, mais le côté anthropologue a été très peu développé», dira d’emblée le conférencier, qui a été l’élève de Mammeri avant de devenir son collaborateur au Centre de recherches anthropologique, préhistorique et ethnographique (CRAPE), aujourd’hui Centre national de recherches préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH). «Le travail anthropologique de Mammeri, qui a sillonné l’Algérie de long en large, porte sur la littérature orale du Gourara, la poésie berbère et les poèmes de Si Mohand», dira l’universitaire qui précisera que Mammeri «a été le premier, le défricheur qui a ouvert la voie de la littérature orale». «A l’ancienne ethnographie, il lui substituait de manière claire et définitive la terminologie anglo-américaine d’anthropologie sociale et culturelle sans délaisser le volet préhistorique, qu’il renforçait par ailleurs», ajoutera M. Sayad. De plus, Mouloud Mammeri a été un véritable animateur, organisateur et dirigeant. Outre la création de la revue Libyca qui publiait des «travaux originaux» en préhistoire et en anthropologie socioculturelle, ainsi que la bibliographie «systématique» et par rubriques scientifique du Maghreb, M. Mammeri a entrepris de faire du CRAPE, dont il a été le directeur de 1969 à 1979, un véritable pôle de la recherche scientifique. Durant ces dix années, il a réussi à faire du centre un creuset du savoir et un «lieu de convergence» pour les préhistoriens, anthropologues, sociologues, linguistes, géographes et historiens algériens et étrangers. Il a ainsi institué la tradition des rencontres scientifiques au sein du CRAPE en organisant des séminaires ; certains étaient exclusifs et réservés uniquement aux chercheurs du CRAPE auxquels ils permettaient, en plus des échanges enrichissants, de renforcer le travail d’équipe et d’autres étaient ouverts à tous les chercheurs extérieurs aussi bien algériens qu’étrangers. Lors de ces séminaires, les participants débattaient des «problèmes afférents à la validité épistémologique ainsi qu’aux présupposés idéologiques de l’anthropologie classique, avec comme perspective plus lointaine la définition d’une anthropologie dont les pays du tiers-monde ne seraient plus seulement les sujets mais les acteurs», expliquera le professeur. En dehors de ces rencontres scientifiques, le CRAPE s’ouvrait également aux étudiants et à leurs professeurs qu’il accueillait à l’occasion de portes ouvertes ainsi qu’aux citoyens qui pouvaient rencontrer aussi bien les chercheurs que le directeur du CRAPE. «Da l’Mouloud les recevait et leur ouvrait la bibliothèque du Centre», dira l’anthropologue. On se souvient de cette époque où une visite au CRAPE était un véritable cours. L’idée d’aller au Centre était très contagieuse. Un étudiant disant à ses potes qu’il y allait s’entendait souvent répondre : «Attends, on vient avec toi.»
    Car chaque étudiant savait qu’il était non seulement le bienvenu au centre mais qu’il y apprendrait certainement quelque chose. Et cet engouement était principalement dû à la disponibilité de tous les chercheurs du CRAPE, à leur tête Mouloud Mammeri dont la modestie n’avait d’égale que son respect pour l’homme, quel qu’il soit. 
    R. C.

                                           Source : http://www.latribune-online.com/2111/culture.htm

    Copyright © 2000 Omnium Maghrébin de Presse - La Tribune . All Rights Reserved.






    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact kabylie ]

    © VIP Blog - Signaler un abus