Le Djurdjura a déjà mis son manteau blanc. Du côté des montagnards, on appréhende une saison difficile. Si dans certaines régions le gaz naturel est arrivé, il n’en est pas de même dans les zones montagneuses.
Là, les habitants ont déjà fait leurs provisions notamment en bois sec. “Nous sommes habitués à ces situations. Nous commençons à emmagasiner le bois en été. Chez nous, on se prépare à l’avance.
Ceux qui ont les moyens financiers font toutes les provisions nécessaires. Nous gardons tous en mémoire l’hiver 2005 quand il avait neigé près de quinze jours si bien que nous nous nous sommes retrouvés isolés. Il avait fallu que l’ANP y intervienne pour ouvrir les accès”, telles sont les paroles recueillies auprès d’un habitant d’Ath Mendès au pied du Djurdjura. Alors que ceux des autres villages du versant donnant sur Bouira, ont été bloqués durant presque un mois. Les services des travaux publics ainsi que les autorités communales ont bien retenu cette leçon. Ils se sont dotés de moyens matériels. D’ailleurs, nous avons appris à ce sujet que les daïras se trouvant dans ces zones montagneuses ont bénéficié de chasse-neige. “Nous avons aussi procédé au curage des avaloirs et des fossés. Comme il est temps d’instaurer un système de solidarité entre communes. Chaque commune doit recourir à l’intercommunalité ouvrir par exemple la route la reliant à la municipalité voisine”, dira un responsable local dans une commune de la vallée sud de la wilaya. De leur côté, les personnes âgées se rappellent des touizas dans de pareilles situations. En définitive, il est temps de prévoir tout pour empêcher que l’hiver ne ramène ses pires catastrophes.
Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=62990&ed=MTk2Nw==