O cœur qui soupire comme le vent,
Dure est l’épreuve des pays autres !
Même en ce jour de fête commune,
Ils répugnent à te saluer !...
Coeur qui te nourris d’amertume,
Patiente, tant que manque la bonne étoile !...
Les amis auxquels dire me manque,
La source vers laquelle j’allais est trouble
Et son eau limpide fait défaut,
Celui que j’interpelle me boude
Et si je me confiais à lui ,
Il me répond de travers...
O cœur oppressé en chas d’aiguille,
Tu n’admets plus que passe le fil !...
Mais c’est vrai qu’une fois la nuit venue,
La compagnie se fait rare...
Celui-là tenté par la voie droite
L’abandonne.
C’est ainsi, fais-en ton deuil !...
Je te répète, pauvre cœur,
Menteur qui nie l’évidence !
Je te répète : fais-toi oiseau,
Qui éclôt de l’œuf indigène...
L’épreuve endurée passée
Se rappelle celle qui la suit...
txt adaptation : Abranis
Traduction : Ramdane Sadi
Source : http://abranis.com/site/index.php/textes-et-tablatures.html