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VIP-Blog de kabylie
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  • 33 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal
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    Yemma Yemma Izarfen nnegh

    04/03/2012 03:26

    Yemma Yemma Izarfen nnegh


    La célébration de la journée internationale de la femme doit être perçue comme un rappel de tous les combats qu'avaient menés les femmes du monde entier pour arracher des droits. Ces derniers, même s'ils sont consacrées dans plusieurs pays, les plus développés et démocratiques, demeurent malmenés voire éradiqués dans certaines contrées. Celles continuent avec arrogance  à étouffer la voix de leurs femmes au su et au vu de la communauté internationale. En effet, des millions de femmes  démunies subissent au quotidien les folies de  l'extrémisme religieux, de l'incohérence des mentalités rétrogrades et surtout de la tyrannie des régimes totalitaires.

    En Algérie, le statut de la femme demeure mineure et ce malgré sa contribution dans le combat de libération de son pays. Les lueurs d'espoir  quant la reconnaissance institutionnelle de ses mérites et de ses droits ont été assassinées dans l'œuf par les parlementaires des années 1980 avec la promulgation du code de la famille et l'acharnement des islamistes depuis les années 1990 à nos jours à confiner dans le rôle de la ménagère soumise.

    Les valeurs qui faisaient la force de  notre  société  et qui étaient portées justement par les femmes ne cessent de s'effriter au grand bonheur de ces pseudo-cultures importées de l'Orient notamment. La cause est due au fait qu'on ait ciblé cette garante de notre héritage  millénaire en l'exposant à tout ce qui vient d'ailleurs. En effet, si Yemma et Yaya (ma mère et ma grand-mère) étaient les miroirs vivants de notre civilisation millénaire, les nouvelles générations de femmes ne peuvent malheureusement pas assurer la relève et ou se targuer d'être les dignes descendantes de Dyhia ou de Fadma N soumer.

    La modernité n'a pas été utilisée pour renforcer la dynamique identitaire et culturelle de  notre société. Elle a été, au contraire, absorbée dans une approche de rejet de ce qu'on est. Pis encore, l'ouverture sur le monde n'a pas  exporté ce que nous sommes, mais elle a  importé ce que sont les autres au détriment de qu'on a hérité de nos ancêtres depuis des millénaires. Les exemples ne manquent pas pour illustrer cet horrible constat. La mariée par exemple à côté des tenues traditionnelles qui font notre fierté et notre identité, dépense un argent fou pour se déguiser en Indienne pendant le plus beau jour de sa vie. La mariée indienne porterait-elle une tenue traditionnelle berbère ou algérienne le jour de son mariage? La réponse est non. C'est dans ce genre de moments qu'elle affichera fièrement et dignement son identité et ses traditions. Cela ne veut pas dire que cette femme indienne n'est pas ouverte sur le monde. Elle est ouverte sur les autres tout en demeurant elle-même, solide et digne descendante de Gandhi.

    Seul un sociologue pourrait analyser ce délabrement culturel qui a éventré l'ADN de l'Algérienne, de la Berbère. Sérieusement, nos femmes manqueraient-elles de référents ou de repères?  N'auraient-elles pas assez de modèles féminins extraordinaires qui ont écrit les plus belles pages de notre histoire? Les valeurs de leurs mères et de leurs grand-mères seraient-elles devenues une tare ou un fardeau dont il faut se débarrasser?  

    La femme a été chantée pour sa beauté, mais surtout pour sa mission de transmission de la langue, de la civilisation à travers les âges dans toutes les sociétés. Certes, elle a des droits qu'elle doit défendre et revendiquer, mais aussi des devoirs qu'elle doit assumer. Ce constat ne concerne pas seulement ou uniquement la femme. Il touche également l'homme qui vénère sa mère, mais n'hésitera pas à se fondre dans la culture de l'autre dès qu'il pense avoir un certain degré d'instruction ou et surtout lorsqu'il côtoie les autres cultures du monde. Un diplomate algérien disait fièrement dans les coulisses que chez lui, il vit en berbère avec sa mère. On déduit, à travers cette confidence bizarroïde, qu'il cachait sa mère parce qu'il était complexé de montrer  au monde  son identité.

    Ceci étant dit, d'autres gestes posés nous permettent de garder espoir et de croire en l'avenir. Il y a encore des femmes qui continuent à se battre contre les injustices et l'obscurantisme et des hommes authentiques  qui soutiennent leurs revendications et qui s'affichent fièrement auprès de leurs mères, de leurs femmes, de leurs sœurs et de leurs filles. L'une des plus belles images que notre mémoire collective ait gardée est celle de la mère du boxeur Hamani. Habillée en robe kabyle, elle l'accompagnait partout. Elle était rayonnante et fière de son fils. Et ce dernier le lui rendait d'une façon admirable et enviable.

    Bref, un 8 mars demeure un symbole du courage de toutes les femmes du monde qui se sont  sacrifiées pour que d'autres femmes accèdent à l'instruction et aient le pouvoir de disposer d'elles-mêmes. Aussi, il nous rappelle que dans plusieurs pays, des milliers de femmes n'ont aucun acquis et que nous devons les aider et les soutenir dans leurs combats pour mener une vie digne et humaine

    Écrit par Djamila Addar  

    Source : http://berberes.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3353:yemma-yemma-izarfen-nnegh&catid=36:rubriques&Itemid=58






    TIMECHRET à Tassaft Ouguemoune/ plus qu'une simple tradition ,une identité .

    14/01/2012 14:19

    TIMECHRET à Tassaft Ouguemoune/ plus qu'une simple tradition ,une identité .


    Évènement : Timechret .

    Lieu : Tassaft Ouguemoune (Kabylie) Algérie.

    Date : vendredi 13 janvier 2012.

    Ce rite séculaire, symbolisant les rapports humains chaleureux, la bonté, le partage et toutes les bonnes valeurs traditionnelles sont organisées pour des raisons multiples, entre autre et c'est la principale, la célébration du début de la saison agraire.


    Et pour invoquer, très souvent, la puissance divine de nous gratifier d'un hiver pluvieux.


    Timechret est un évènement fédérateur des citoyens de notre village qui permet de raffermir les liens ; elle est même l'essence de la justice sociale vue qu'elle implique un partage égalitaire sans distinction d'âge ,de sexe, de résidence de niveau social .

    Timechret véhicule le sens de solidarité, où chaque citoyen du village ,contribue en fonction de ses moyens et de ces dispositions .

    Timechret et un évènement festif qui fait appel à la générosité de tous les enfants du village pour égayer une journée et que chaque famille partage le même repas, quel que soit le rang social .


    Dans la coutume quand l'évènement si attendu arrive, tous le village se réunis même les gens partis ailleurs, ne ratent pas l'occasion de venir retrouver l'ambiance du village .

    Timechret a au moins le mérite de ressembler tous les enfants du village où qu'ils soient .

    Elle est aussi l'occasion de se retrouver et de discuter sur plusieurs thèmes.

    Un grand bravo aux initiateurs et un grand merci à l'Hussine At Wares pour les photos et le suivi de l’évènement.

    Inchallah l'année prochaine on va pas rater ça!

    Arezki Ait Ouahioune de Montréal.






    Bonne et Heureuse Année 2012!

    01/01/2012 01:21

    Bonne et Heureuse Année 2012!


    Assegwass ameggaz ay imeddukal !
    Mennegh awen Ayen ilhan i tudert nwen.
    Bonne année mes chers amis, je vous souhaite le meilleur pour 2012.

    Arezki Ait Ouahioune de Montréal.

     






    Mohya : le fils du peuple...La culture ne s'achète pas.

    12/12/2011 05:12

    Mohya : le fils du peuple...La culture ne s'achète pas.


    Le Centre Amazigh de Montréal (C.A.M)  a  rendu un vibrant hommage au dramaturge et poète kabyle Mohya ce samedi 10 décembre 2011 au centre Africa de Montréal. Au programme, un documentaire réalisé et commenté par Hace Mess et des chants interprétés  par un groupe de musiciens kabyles de Montréal.

    Le documentaire a retracé l'œuvre riche et unique en son genre du feu Mohya. Hace Mess a également abreuvé l'assistance avec beaucoup d'intensité et de fougue  de lectures des meilleures pièces du défunt l'artiste.

    Mohya est né en 1950 en Kabylie, la veille d'une révolution. Les sons des combats et des grands sacrifices ont habité son enfance. Les chants de l'indépendance ont forgé son adolescence et sa  personnalité. Le déni identitaire a, quant à lui, tracé la trajectoire de sa vie. Il faut dire qu'il avait amplement de bagage intellectuel  pour briller dans les sciences exactes, mais il a choisi un autre domaine tripant et  plein d'embuches et de tracas. D'ailleurs, dans son style satirique et sarcastique parfois, il l'a souligné : "  J'aurais pu me construire autrement pour être parmi les meilleurs. " Cependant, les critères que pourrait avoir le profil des meilleurs, selon lui, sont aux antipodes de ceux de la majorité de ses compatriotes. En effet, toute son œuvre dénonce l'opulence, l'arrivisme, l'hypocrisie, le clientélisme, les trahisons multiples et  le populisme politique.

    D'abord, du point de vue académique, Mohya a été un grand dramaturge, un excellent traducteur et adaptateur,  un poète prolifique et surtout un comédien et interprète génial. Il a magistralement adapté les œuvres des grands artistes et écrivains de la planète comme Beckett, Brassens, Molière, Lu Xun  le Chinois, Serva le Breton et Brecht l'Allemand. Ce dernier l'a particulièrement marqué. Il est tellement fasciné par la qualité de l'œuvre de Brecht qu'il  en parlait à la moindre occasion.  Il a donc intégré à la culture kabyle des œuvres universellement connues et reconnues. Il  leur a donné un cachet tellement kabyle qu'on a du mal à croire que  (Am win yergan rebbi) est le bébé de " En attendant Godot " de Samuel Beckett, que (Tacbaylit) est le fruit de "La jarre" de Luigi Pirandello et que Afrux-nni est  inspiré par le Rossignol du Breton Gilles Serva.  Et pourtant, Mohya qui disait modestement : "  On pique de partout " a réussi son pari de traduire le  mode de vie des autres peuples à celui de son propre peuple.

    Ensuite, du point de vue politique, il a été un militant irréprochable de la cause berbère. La culture et l'identité de son peuple l'ont habité jusqu'à sa mort. Son exil en France n'a aucunement ébranlé sa détermination à produire des pièces de haute facture  dans sa langue et pour sa langue. Ceci étant dit, Moya a été bigrement déçu voire  affecté par l'attitude des siens. D'ailleurs, il leur a collé l'étiquette de  Brobros. Ces derniers ont vendu leur âme berbère pour des miettes. Pour lui, la culture de slogans et de la parlotte est stérile  pour ne pas dire destructrice de ce que Tamazight a de meilleur.  Dans ses œuvres, il a talentueusement représenté cette catégorie de Kabyles de service à travers les ânes, les chameaux  pour ne  citer que ces deux animaux qui ont une connotation péjorative dans la culture populaire des Berbères. Désormais, les textes de Mohya ont ôté la dimension humaine à ces personnes qui ont trahi leur peuple et son combat.

    Enfin, du point de vue culturel, il a été   fidèle à ses racines kabyles et à toutes les nuances de sa langue et de sa culture kabyles. Il suffit de l'écouter lire l'une de ses pièces pour s'en rendre compte. Il incarnait à la fois le vieux, la vieille, la mère, le fils, la femme, l'escroc, le lâche et l'observateur. À travers ses personnages, on reconstitue le village kabyle et son mode de vie. On y découvre les vertus et l'absurde, la beauté et la laideur, la sagesse et la folie, l'amour et la haine, le travail et la paresse, la solidarité et l'égoïsme, l'honnêteté et la ruse.

    En somme, il a vécu simple et honnête et il est parti  en 2004 propre et riche.  Riche par ses œuvres et  la constance de ses positions politiques et humaines. Il a tout donné à la mémoire de son peuple. À l'instar de ceux et celles qui nous ont quittés avant lui, Mohya est inondé d'hommages. À la question d'un animateur qui lui a demandé s'il pouvait le remercier, l'artiste répond avec dérision : " Quand je serai mort, vous pourrez faire mes éloges." Moralité : occupons-nous des artistes en leur vivant !

    Par : Djamila Addar.

    Source : http://www.berberes.com/






    Quand on veut,on peut!

    25/11/2011 00:10

    Quand on veut,on peut!


    <<Chaque problème renferme la semence de sa propre solution>>

    Stanly Arnold(penseur américain).



    Kabylie Commentaire de kabylie (25/11/2011 00:12) :

    La solution se trouve déja au coeur de chaque problème...Quand on veut, on peut!

    http://kabylie.vip-blog.com/




    Bonne fête de l'Aid !Saha laid Nwen!

    06/11/2011 16:16

    Bonne fête de l'Aid !Saha laid Nwen!


    À l'occasion de l'Aïd al-Adha, je souhaite à toutes et à tous , ainsi qu'à tous les êtres qui vous sont chers :santé, paix, joie, bonheur et sérénité...






    Association Sportive de Tassaft Ouguemoune

    29/05/2011 07:23

    Association Sportive de Tassaft Ouguemoune


    Future ASTO inchallah, Association Sportive de Tassaft Ouguemoune, les jeunes initiateurs sont en cours de créer une association, j'espère que tt le monde les soutiens.






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