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MATOUB LOUNES 14 ANS APRÈS...
15/06/2012 18:16
Le Centre Amazigh de Montréal (CAM) commémore le 14è anniversaire de l’assassinat de Matoub Lounes le samedi 23 Juin 2012 à partir de 18h au centre Afrika sis au 1644 St Hubert Montréal, QC H2L 3Z3
Programme :
- Projection de la pièce de théâtre Tacvaylit de Muhya produite par la troupe Imsevriden
- Débat sur la vie du dramaturge Muhya et le chanteur Matoub Lounes
- Chants de Matoub Lounes en continu
- Avec Nasser Djennadi et moh Laid
Site web: http://www.amazigh-montreal.org
Contact: (514) 973-7453
Source :http://www.amazigh-montreal.org/?p=1176
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Amenzu N'Tefsut (Le premier jour du printemps) en Kabylie...
16/03/2012 04:22
Plusieurs localités de Kabylie célèbrent Amenzu N'Tefsut (Le premier jour du printemps), une fête traditionnelles plusieurs fois millénaires.
La belle saison qui, selon le calendrier grégorien commence le 28 février, est tant appréciée en Kabylie qu'on la personnifie dans l'expression toute faite « mmager tafsut » qui signifie « aller à la rencontre du printemps ». Cela va de soi quand on sait que la saison hivernale a souvent été rigoureuse en Kabylie, ce qui rend les conditions de vie difficiles dans cette région montagneuse. Le début du printemps se présente alors comme une sorte de délivrance.
La nature en fête !
Au début du printemps, le temps se radoucit, les plantes bourgeonnent et fleurissent, les animaux hibernants se réveillent, les oiseaux migrateurs retournent d'où ils viennent. C'est la saison qui « fait la pluie et le beau temps ». L'eau produit par la fonte des neiges alimentent les petits ruisseaux qui, à leur retour, font les grandes rivières.
L'éclatante blancheur de la neige s'éclipse peu à peu pour être remplacée par la blancheur des abondantes fleurs d'amandiers. La nature se réveille. Les pluies fréquentes et le soleil font revivre les arbres dépouillés de leurs feuilles au cours de l'automne. La sève descendue dans le tronc des arbres remonte et les bourgeons, fermés durant tout l'hiver, s'ouvrent et de nouvelles feuilles d'un vert tendre font leur apparition, grandissent et s'élargissent jusqu'à atteindre leur taille normale selon l'espèce.
Les paysages sont recouverts d'arbres d'oliviers, de pins, de châtaigniers et d'un tapis de verdure parsemé de fleurs sauvages de toutes les couleurs (jaune, blanc, rouge...). Il est important de signaler également le retour en grand nombre, ces dernières années, des papillons. Le printemps n'aurait vraiment pas de sens sans ces magnifiques fleurs volantes de diverses formes et couleurs. A cela s'ajoute les chants d'oiseaux en parade, les diverses odeurs suaves que la nature libère, etc.
Les nuits sont glaciales à cause du verglas mais les journées sont de plus en plus chaude, comme l'illustre bien cet adage : « Itij n meghres yessebrak ighes » (Traduction littérale : Le soleil de mars noircit même les os).
Le repas, symbolique de l'abondance
Le jour de la fête du premier jour du printemps, au petit matin, les femmes préparent le repas traditionnel de la circonstance. On l'appelle « tchiwtchiw », « ameqful » ou encore « aderyis », c'est selon les localités ; c'est un plat dépuratif et revigorant constitué de couscous et de légumes cuits à la vapeur, le tout mélangé après cuisson. En général, on préfère cueillir ces légumes dans la nature, donnant ainsi à ce mets une saveur qui rappelle bien cette fête. Ce repas est également agrémenté de viande séchée, d'œufs cuits à l'eau, ainsi que de graines de fèves, de maïs, de blé et d'autres céréales cuits également à l'eau. Ces derniers, notamment le blé, symbolise l'abondance. Ce plat est servi au cours de la promenade en forêt, on le mange en famille.
C'est aussi la fête des enfants
La fête du printemps bien qu'elle soit traditionnellement celle des femmes, elle profite aussi et surtout aux enfants. « Quand nous étions enfants, Amenzu N'Tefsut était l'une des plus importantes fêtes traditionnelles pour nous. La joie que nous ressentions ce jour-là est plus intense que celles des autres cérémonies, telles que Yennayer et Anzar. Les friandises que nos parents nous offraient à cette occasion avaient une saveur unique en son genre. Au cours de la traditionnelle promenade, nous nous roulions dans l'herbe à la gloire des divinités de la nature, nous nous livrions à toutes sortes de jeux, nous dansions, etc. c'était exceptionnel. Nous nous préparions plusieurs jours à l'avance pour cette cérémonie », raconte une vieille dame des Ath Abbes.
En effet, les enfants accordent une importance capitale à cette fête. A cette occasion, ils mettent leurs beaux habits et sortent à la rencontre du printemps avec en main des petites corbeilles en roseau, en osier ou tout simplement en plastique, pleines de bonbons de formes et goûts variés. par karim kherbouche
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Yemma Yemma Izarfen nnegh
04/03/2012 03:26
La célébration de la journée internationale de la femme doit être perçue comme un rappel de tous les combats qu'avaient menés les femmes du monde entier pour arracher des droits. Ces derniers, même s'ils sont consacrées dans plusieurs pays, les plus développés et démocratiques, demeurent malmenés voire éradiqués dans certaines contrées. Celles continuent avec arrogance à étouffer la voix de leurs femmes au su et au vu de la communauté internationale. En effet, des millions de femmes démunies subissent au quotidien les folies de l'extrémisme religieux, de l'incohérence des mentalités rétrogrades et surtout de la tyrannie des régimes totalitaires.
En Algérie, le statut de la femme demeure mineure et ce malgré sa contribution dans le combat de libération de son pays. Les lueurs d'espoir quant la reconnaissance institutionnelle de ses mérites et de ses droits ont été assassinées dans l'œuf par les parlementaires des années 1980 avec la promulgation du code de la famille et l'acharnement des islamistes depuis les années 1990 à nos jours à confiner dans le rôle de la ménagère soumise.
Les valeurs qui faisaient la force de notre société et qui étaient portées justement par les femmes ne cessent de s'effriter au grand bonheur de ces pseudo-cultures importées de l'Orient notamment. La cause est due au fait qu'on ait ciblé cette garante de notre héritage millénaire en l'exposant à tout ce qui vient d'ailleurs. En effet, si Yemma et Yaya (ma mère et ma grand-mère) étaient les miroirs vivants de notre civilisation millénaire, les nouvelles générations de femmes ne peuvent malheureusement pas assurer la relève et ou se targuer d'être les dignes descendantes de Dyhia ou de Fadma N soumer.
La modernité n'a pas été utilisée pour renforcer la dynamique identitaire et culturelle de notre société. Elle a été, au contraire, absorbée dans une approche de rejet de ce qu'on est. Pis encore, l'ouverture sur le monde n'a pas exporté ce que nous sommes, mais elle a importé ce que sont les autres au détriment de qu'on a hérité de nos ancêtres depuis des millénaires. Les exemples ne manquent pas pour illustrer cet horrible constat. La mariée par exemple à côté des tenues traditionnelles qui font notre fierté et notre identité, dépense un argent fou pour se déguiser en Indienne pendant le plus beau jour de sa vie. La mariée indienne porterait-elle une tenue traditionnelle berbère ou algérienne le jour de son mariage? La réponse est non. C'est dans ce genre de moments qu'elle affichera fièrement et dignement son identité et ses traditions. Cela ne veut pas dire que cette femme indienne n'est pas ouverte sur le monde. Elle est ouverte sur les autres tout en demeurant elle-même, solide et digne descendante de Gandhi.
Seul un sociologue pourrait analyser ce délabrement culturel qui a éventré l'ADN de l'Algérienne, de la Berbère. Sérieusement, nos femmes manqueraient-elles de référents ou de repères? N'auraient-elles pas assez de modèles féminins extraordinaires qui ont écrit les plus belles pages de notre histoire? Les valeurs de leurs mères et de leurs grand-mères seraient-elles devenues une tare ou un fardeau dont il faut se débarrasser?
La femme a été chantée pour sa beauté, mais surtout pour sa mission de transmission de la langue, de la civilisation à travers les âges dans toutes les sociétés. Certes, elle a des droits qu'elle doit défendre et revendiquer, mais aussi des devoirs qu'elle doit assumer. Ce constat ne concerne pas seulement ou uniquement la femme. Il touche également l'homme qui vénère sa mère, mais n'hésitera pas à se fondre dans la culture de l'autre dès qu'il pense avoir un certain degré d'instruction ou et surtout lorsqu'il côtoie les autres cultures du monde. Un diplomate algérien disait fièrement dans les coulisses que chez lui, il vit en berbère avec sa mère. On déduit, à travers cette confidence bizarroïde, qu'il cachait sa mère parce qu'il était complexé de montrer au monde son identité.
Ceci étant dit, d'autres gestes posés nous permettent de garder espoir et de croire en l'avenir. Il y a encore des femmes qui continuent à se battre contre les injustices et l'obscurantisme et des hommes authentiques qui soutiennent leurs revendications et qui s'affichent fièrement auprès de leurs mères, de leurs femmes, de leurs sœurs et de leurs filles. L'une des plus belles images que notre mémoire collective ait gardée est celle de la mère du boxeur Hamani. Habillée en robe kabyle, elle l'accompagnait partout. Elle était rayonnante et fière de son fils. Et ce dernier le lui rendait d'une façon admirable et enviable.
Bref, un 8 mars demeure un symbole du courage de toutes les femmes du monde qui se sont sacrifiées pour que d'autres femmes accèdent à l'instruction et aient le pouvoir de disposer d'elles-mêmes. Aussi, il nous rappelle que dans plusieurs pays, des milliers de femmes n'ont aucun acquis et que nous devons les aider et les soutenir dans leurs combats pour mener une vie digne et humaine
Écrit par Djamila Addar
Source : http://berberes.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3353:yemma-yemma-izarfen-nnegh&catid=36:rubriques&Itemid=58
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TIMECHRET à Tassaft Ouguemoune/ plus qu'une simple tradition ,une identité .
14/01/2012 14:19
Évènement : Timechret .
Lieu : Tassaft Ouguemoune (Kabylie) Algérie.
Date : vendredi 13 janvier 2012.
Ce rite séculaire, symbolisant les rapports humains chaleureux, la bonté, le partage et toutes les bonnes valeurs traditionnelles sont organisées pour des raisons multiples, entre autre et c'est la principale, la célébration du début de la saison agraire.
Et pour invoquer, très souvent, la puissance divine de nous gratifier d'un hiver pluvieux.
Timechret est un évènement fédérateur des citoyens de notre village qui permet de raffermir les liens ; elle est même l'essence de la justice sociale vue qu'elle implique un partage égalitaire sans distinction d'âge ,de sexe, de résidence de niveau social .
Timechret véhicule le sens de solidarité, où chaque citoyen du village ,contribue en fonction de ses moyens et de ces dispositions .
Timechret et un évènement festif qui fait appel à la générosité de tous les enfants du village pour égayer une journée et que chaque famille partage le même repas, quel que soit le rang social .
Dans la coutume quand l'évènement si attendu arrive, tous le village se réunis même les gens partis ailleurs, ne ratent pas l'occasion de venir retrouver l'ambiance du village .
Timechret a au moins le mérite de ressembler tous les enfants du village où qu'ils soient .
Elle est aussi l'occasion de se retrouver et de discuter sur plusieurs thèmes.
Un grand bravo aux initiateurs et un grand merci à l'Hussine At Wares pour les photos et le suivi de l’évènement.
Inchallah l'année prochaine on va pas rater ça!
Arezki Ait Ouahioune de Montréal.
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Bonne et Heureuse Année 2012!
01/01/2012 01:21
Assegwass ameggaz ay imeddukal !
Mennegh awen Ayen ilhan i tudert nwen.
Bonne année mes chers amis, je vous souhaite le meilleur pour 2012.
Arezki Ait Ouahioune de Montréal.
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Mohya : le fils du peuple...La culture ne s'achète pas.
12/12/2011 05:12
Le Centre Amazigh de Montréal (C.A.M) a rendu un vibrant hommage au dramaturge et poète kabyle Mohya ce samedi 10 décembre 2011 au centre Africa de Montréal. Au programme, un documentaire réalisé et commenté par Hace Mess et des chants interprétés par un groupe de musiciens kabyles de Montréal.
Le documentaire a retracé l'œuvre riche et unique en son genre du feu Mohya. Hace Mess a également abreuvé l'assistance avec beaucoup d'intensité et de fougue de lectures des meilleures pièces du défunt l'artiste.
Mohya est né en 1950 en Kabylie, la veille d'une révolution. Les sons des combats et des grands sacrifices ont habité son enfance. Les chants de l'indépendance ont forgé son adolescence et sa personnalité. Le déni identitaire a, quant à lui, tracé la trajectoire de sa vie. Il faut dire qu'il avait amplement de bagage intellectuel pour briller dans les sciences exactes, mais il a choisi un autre domaine tripant et plein d'embuches et de tracas. D'ailleurs, dans son style satirique et sarcastique parfois, il l'a souligné : " J'aurais pu me construire autrement pour être parmi les meilleurs. " Cependant, les critères que pourrait avoir le profil des meilleurs, selon lui, sont aux antipodes de ceux de la majorité de ses compatriotes. En effet, toute son œuvre dénonce l'opulence, l'arrivisme, l'hypocrisie, le clientélisme, les trahisons multiples et le populisme politique.
D'abord, du point de vue académique, Mohya a été un grand dramaturge, un excellent traducteur et adaptateur, un poète prolifique et surtout un comédien et interprète génial. Il a magistralement adapté les œuvres des grands artistes et écrivains de la planète comme Beckett, Brassens, Molière, Lu Xun le Chinois, Serva le Breton et Brecht l'Allemand. Ce dernier l'a particulièrement marqué. Il est tellement fasciné par la qualité de l'œuvre de Brecht qu'il en parlait à la moindre occasion. Il a donc intégré à la culture kabyle des œuvres universellement connues et reconnues. Il leur a donné un cachet tellement kabyle qu'on a du mal à croire que (Am win yergan rebbi) est le bébé de " En attendant Godot " de Samuel Beckett, que (Tacbaylit) est le fruit de "La jarre" de Luigi Pirandello et que Afrux-nni est inspiré par le Rossignol du Breton Gilles Serva. Et pourtant, Mohya qui disait modestement : " On pique de partout " a réussi son pari de traduire le mode de vie des autres peuples à celui de son propre peuple.
Ensuite, du point de vue politique, il a été un militant irréprochable de la cause berbère. La culture et l'identité de son peuple l'ont habité jusqu'à sa mort. Son exil en France n'a aucunement ébranlé sa détermination à produire des pièces de haute facture dans sa langue et pour sa langue. Ceci étant dit, Moya a été bigrement déçu voire affecté par l'attitude des siens. D'ailleurs, il leur a collé l'étiquette de Brobros. Ces derniers ont vendu leur âme berbère pour des miettes. Pour lui, la culture de slogans et de la parlotte est stérile pour ne pas dire destructrice de ce que Tamazight a de meilleur. Dans ses œuvres, il a talentueusement représenté cette catégorie de Kabyles de service à travers les ânes, les chameaux pour ne citer que ces deux animaux qui ont une connotation péjorative dans la culture populaire des Berbères. Désormais, les textes de Mohya ont ôté la dimension humaine à ces personnes qui ont trahi leur peuple et son combat.
Enfin, du point de vue culturel, il a été fidèle à ses racines kabyles et à toutes les nuances de sa langue et de sa culture kabyles. Il suffit de l'écouter lire l'une de ses pièces pour s'en rendre compte. Il incarnait à la fois le vieux, la vieille, la mère, le fils, la femme, l'escroc, le lâche et l'observateur. À travers ses personnages, on reconstitue le village kabyle et son mode de vie. On y découvre les vertus et l'absurde, la beauté et la laideur, la sagesse et la folie, l'amour et la haine, le travail et la paresse, la solidarité et l'égoïsme, l'honnêteté et la ruse.
En somme, il a vécu simple et honnête et il est parti en 2004 propre et riche. Riche par ses œuvres et la constance de ses positions politiques et humaines. Il a tout donné à la mémoire de son peuple. À l'instar de ceux et celles qui nous ont quittés avant lui, Mohya est inondé d'hommages. À la question d'un animateur qui lui a demandé s'il pouvait le remercier, l'artiste répond avec dérision : " Quand je serai mort, vous pourrez faire mes éloges." Moralité : occupons-nous des artistes en leur vivant !
Par : Djamila Addar.
Source : http://www.berberes.com/
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Quand on veut,on peut!
25/11/2011 00:10
<<Chaque problème renferme la semence de sa propre solution>>
Stanly Arnold(penseur américain).
Commentaire de kabylie (25/11/2011 00:12) :
La solution se trouve déja au coeur de chaque problème...Quand on veut, on
peut!
http://kabylie.vip-blog.com/
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