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Tassaft Ouguemoune...Taddartiw...
20/05/2014 19:45
Taddart (pluriel tuddar), le village kabyle, est généralement placé sur une crête (tawrirt) ou un plateau élevé (agwni), emplacement dont souvent son nom rend compte.
Les maisons sont étroitement regroupées de façon à ce que l'ensemble vu de l'extérieur forme un bloc unique.
Cette répartition est sensiblement identique à celle des casbahs.
En élévation, les maisons paraîtront se chevaucher, chaque pignon dépassant le pignon voisin en montant vers le sommet.
Pressées les unes à la suite des autres au long des lignes du relief, elles forment de véritables agglomérations descendant rarement en dessous de cinq cents habitants.
Ce type de village répondait aussi à des préoccupations défensives, avant l'apparition de l'artillerie.
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20 avril 1980-20 avril 2013 : Requiem pour un combat perdu en cours de route...
20/04/2013 23:08
33 ans après, le legs laissé aux générations d’aujourd’hui est peu reluisant. Une revendication travestie, un combat vidé de son contenu et une région qu’on veu...t normaliser.
20 avril 1980. Une halte importante dans le processus historique de l’Algérie indépendante qui marque le début de la lézarde du régime du parti unique et de la chape de répression qui pesait sur la société algérienne. Mais aussi, le point de départ d’un long combat pour le recouvrement d’une identité séculaire longtemps reniée et occultée. Un combat doublé d’une profonde quête de liberté, de démocratie et de dignité, qui, comme toutes les luttes, allait connaître des hauts et des bas. Ses heures de mobilisation et ses heures de vaches maigres. Ses grands hommes et ses lumpens. Un combat qui, malgré les tentatives de son confinement dans sa dimension géographique à une région rude et frondeuse, a pu rayonner sur les esprits, bien au-delà, dans l’espace et dans le temps. Un rayonnement qui se traduisait à travers ses revendications qui exprimaient, en fait, la quête profonde de millions d’Algériens, mais également par son ouverture sur l’ensemble des composantes de la société algérienne et sa portée politique qui lui a attiré la sympathie et l’adhésion de militants et d’intellectuels des quatre coins du pays.
Le MCB, une bannière de la diversité
Le Mouvement culturel berbère, MCB, qui était le cadre d’expression de cette révolte et dont le premier séminaire tenu l’été de la même année à Yakouren définissait les grandes lignes, a réussi à réunir en son sein toutes les sensibilités politiques et idéologiques qui traversaient la société algérienne. Aux côtés de la question identitaire figuraient la revendication d’un vrai socialisme et d’une véritable justice sociale, mais aussi, la reconnaissance et la promotion des autres spécificités culturelles et linguistiques de toute l’Algérie, notamment l’arabe algérien. Durant les premières années de sa constitution, il fut le fer de lance et le pourvoyeur de militants pour toutes les luttes qu’avait connues l’Algérie durant ces années-là. Création de la ligue des droits de l’Homme, manifestations de Sétif, Constantine et La Casbah en 1986, grèves estudiantines de 1987 et jusqu’aux évènements d’Octobre 1988. Cependant, cet élan et cette convergence, qui avaient caractérisé le mouvement à ses débuts, n’ont pu durer trop longtemps et ont vite succombé au coup de poignard qui lui a été porté un certain février 1989, à l’occasion du deuxième séminaire du mouvement.
Depuis, le mouvement a été pris en otage et transformé en simple « comité de soutien » épousant les contours des positions des uns et des autres, des forces antagoniques le constituant, notamment les deux formations implantées dans la région, le FFS et le RCD. Les premières divergences apparaissent, les premières désillusions aussi. La lassitude des populations et le dépit des militants sont consommés. Confiné, par ses acteurs même, dans les commémorations folkloriques et devenant objet de marchandages, le combat commençait à perdre de sa superbe et à devenir une action de volontariat.
« Boycott scolaire », le tournant décisif
Le coup fatal n’allait pas tarder à venir. La grève du cartable, « Boycott scolaire » durant l’année 1994-1995, a été, en effet, le coup de grâce pour la détermination des plus engagés. Toute une région, avec ses hommes, ses femmes, ses enfants et ses adultes étaient mobilisés, durant toute une année pour la bonne cause, mais leur mobilisation a fini en queue de poisson. Un marchandage ignoble pour un acquis des plus négligeables. Un Haut Commissariat à l’amazighité. « Tamazight dhi lakoul, imazighen dhi l’alcool » (tamazight, revendication populaire, est jetée dans un commissariat. Et les Imazighen ont déserté l’école pour sombrer dans l’alcool !), cette expression populaire apparue à l’époque caricature cette situation. Et des milliers d’écoliers et d’étudiants, dont c’était le baptême du feu avec la contestation, en gardent aujourd’hui un souvenir amer.
Les principaux acteurs imposèrent une mainmise inébranlable et une paternité possessive et excessive sur tout un combat. Leurs divergences ont fait le reste. MCB commissions nationales, MCB coordination nationale, MCB rassemblement national… les sigles pullulaient et prenaient le dessus sur la détermination des populations. Les échecs répétés enfouis au fin fond de l’inconscient collectif des masses remontent à la surface. Faisant le deuil des discours et des professions de foi creuses, ils éclatèrent en expression de violence un certain… avril 2001. Résultat des courses : 126 personnes ont perdu la vie, des centaines de blessés, dont certains en gardent encore les séquelles et certainement à vie.
Forces des uns et faiblesses des autres
Les aârouch, organisation mise sur pied dans la foulée des évènements d’avril 2001 pour prendre en charge la nouvelle révolte, se sont vite avérés incapables de mener à bien leur mission. Car, contrairement au cadre large qu’était le MCB historique, qui était un mouvement rassembleur, l’organisation des aârouch, qui avait pris en charge le mouvement de contestation, était un mouvement d’exclusion. Dès les premiers mois de la révolte, ils ont procédé à l’exclusion de leurs rangs de toutes les catégories socioprofessionnelles, étudiants, travailleurs, femmes, avant de finir par s’exclure eux-mêmes et de rompre avec les populations qui ont fini par les montrer du doigt. La somme des revendications contenues dans une plate-forme, élaborée à Béjaïa, mais vite retoquée à El Kseur, dont il ne reste aujourd’hui que le souvenir, exprimait mal les revendications profondes de changement des populations qui se sont soulevées.
Réduites au départ à quelques unités de gendarmerie, quelques indemnités pécuniaires et d’autres revendications formelles, dont l’explication ultérieure, faite lors d’un «conclave » à Larba Nath Iraten, était aux antipodes de leur énonciation initiale, elles ont fini par être diluées dans d’interminables rounds de dialogue. L’échec de cette nouvelle révolte, l’absence d’acquis palpables et son dévoiement par ses acteurs ont fini par consumer la détermination des plus coriaces et asseoir une régression terrible dans la région, dont l’expression visible est celle d’une excroissance revendiquant son autonomie sur une base ethnique. Source:http://www.reporters.dz/index.php?option=com_content&view=article&id=10452%3A20-avril-1980-20-avril-2013-requiem-pour-un-combat-perdu-en-cours-de-route&catid=14%3Athema-ouverture&Itemid=9
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Azul
03/04/2013 06:41
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Pétition pour introduire Berbère Télévision dans le Bouquet de Bell Téle-Fibe.
01/06/2012 03:03
Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Les cultures et langues minoritaires peinent de plus en plus à se faire une place et à se rendre visibles dans les sociétés où celles de majorité s'imposent dans les médias notamment. Le maintien et la transmission de génération à génération de ces cultures et langues deviennent difficiles d'autant en l'absence d'organes (associatifs, médiatiques...) qui contribueront à leur diffusion et, partant, à leur sauvegarde.
Au Canada, malgré les avancées consenties pour l'élargissement et l'émancipation des culture et langue amazigh (berbères), il demeure qu'elles manquent cruellement d'espace de diffusion comparées aux autres langues et cultures de minorités coexistantes. Pour cela, nous, signataires de cette pétition, souhaitons introduire la chaîne de télévision franco-berbère "Berbère télévision" dans le bouquet BELL afin de la rendre accessible notamment dans nos foyers, et demandons aux autorités compétentes d'entamer les démarches nécessaires pour la réalisation de ce projet.
Cette pétition est adressée conjointement à messieurs:
- le responsable du CRTC;
- le responsable de Bell;
- le responsable de Berbère TV;
Nom, prénom Code postal, Ville Numéro téléphone
Veuillez envoyer votre confirmation (nom prénom, CP et numéro de tétéphone) à l'adresse suivante brtvcanada@yahoo.ca Cette adresse e-mail est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Initiateurs: les techniciens de Bell-Solutions-techniques (BST) Khelifa Hareb. Mourad Benarab. Said Salmi. Mourad Medjber. Abderhmane Djennadi.Omar Arabi. Djamel Berboucha. Yacine Mecherbet. Lounis bessaa. Malik Arkoub. Amer Saidi. Djamel Benkaid. Said Laouari. Ali Deriouche. Abadou Hamid. Abdelhamid Benali. Ould Saada Salem. Raab Makhlouf. Benbessi said. Arezki Smail. Ouziyine Bahloul.
Source :Ksari Webmaster ( http://www.ksari.com/)
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Si jeunesse savait ,si vieillesse pouvait !
17/04/2010 00:06
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Mode> Miss kabylie 2010: Lidya Allouche, l’heureuse élue...
17/01/2010 00:07
Devant les 19 autres candidates qui étaient en lice, Lidya Allouche, 22 ans, originaire de la région de Sidi Aïch et étudiante en 2e année de droit à l’université de Béjaïa, a été couronnée, mardi dernier, lors du concours de Miss Kabylie 2010.
Ainsi, dans une atmosphère conviviale et bon enfant, la nouvelle reine de la Kabylie a été élue à l’issue de trois heures de défilé durant lequel les candidats ont fait plusieurs démonstrations afin de « séduire » les membres du jury, parmi lesquels figure le chanteur kabyle Massi. Après la phase des présélections, la finale de cette cinquième édition de Miss Kabylie, qui coïncide avec le nouvel an berbère, a eu lieu au niveau du parc Thamaghra (Kaîma) de la Nouvelle-Ville de Tizi Ouzou. La nouvelle ambassadrice du Djurdjura a été élue parmi les candidates en lice, dont deux concurrentes ont réussi à décrocher les seconde et troisième loges du podium. Il s’agit, en fait, de Neila Megharbi, de Mekla, Tizi Ouzou, 18 ans, lycéenne et Anissa Kechadi, 22 ans, étudiante au département de langue amazighe, originaire de Rafour (Bouira), qui ont été désignées première et deuxième dauphines du concours. A peine élue, la nouvelle reine de la Kabylie, a déclaré, très émue : « Je suis très heureuse aujourd’hui d’avoir arraché la première place de ce concours. Je dédie cette consécration à ma famille, mes amies et à tous mes proches ainsi qu’aux organisateurs de l’édition Miss Kabylie », dira-t-elle devant une assistance nombreuse composée essentiellement de familles. Notons également que cette cinquième édition de Miss Kabylie, organisée à l’initiative de Mme Feriel et Mourad Ait Ahmed, a été rehaussée, entre autres, par la présence de MM. Mohamed Ikherbane, El Hadi Ould Ali, respectivement sénateur de la région et directeur de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Entre les phases de sélection, l’on a aussi assisté à une animation envoûtante dans la mesure où les présents se sont régalés des airs de musique diversifiés. Il y avait beaucoup de jeunes talents qui se sont produits au grand bonheur du public. Outre Massi qui a ouvert le bal avec quelques chansons, Mourad Naâr a pris le relais quelques temps plus tard avant que Hassiba Abderaouf ne monte sur scène pour subjuguer l’assistance par une chanson rythmée. Il faut préciser aussi que les candidates ont défilé avec des habits artisanaux de la région confectionnés par la boutique Thafsuth de Madame Achab. Par ailleurs, puisque l’occasion coïncide avec la journée de l’an berbère, l’ambiance de Yennayer a régné jusqu’à la fin du concours. Madame Feriel estime, enfin, que « cet événement s’est déroulé dans de bonnes conditions d’autant plus que le défilé a vraiment fasciné les présents. Les membres du jury ont eu à choisir en toute transparence Miss Kabylie 2010. Je remercie tous ceux qui nous ont aidés de près ou de loin à la réussite de cette édition. Je lance un appel à la ministre de la Culture pour soutenir ce genre d’activités », a-t-elle laissé entendre à la fin de la rencontre. Il est utile de souligner que, selon les initiateurs de ce concours, la prochaine édition de Miss Kabylie sera organisée dans la wilaya de Béjaïa.
Par :Hafid Azzouzi
Source : http://elwatan.com/Lidya-Allouche-l-heureuse-elue
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L'actualité Autrement Vue » Les médiocres n'ont ni mémoire ni dignité: A propos du match Algérie-Egypte
30/12/2009 01:07
Le match de football entre l'Algérie et l'Egypte et les conséquences qui en ont suivi ont révélé beaucoup de choses dont nous n'avions pas conscience. Nous avons découvert une Egypte inamicale et haineuse et une jeunesse algérienne aussi patriote, sinon plus, que les générations précédentes.
La première conclusion qui s'impose est que le monde arabe, d'une manière générale, est dans un état déplorable. Donner à une manifestation sportive cette dimension politique illustre à quel point le régime égyptien est dans le désarroi. Il n'avait rien à offrir à son peuple, sinon une victoire de football. C'est pourquoi la défaite fut amère. Ce n'est plus l'éthique du sport qui est mise en avant ; c'est la crédibilité d'un régime qui est en jeu, un régime qui dépend de la mendicité internationale et des touristes étrangers qui visitent un pays conquis. D'où le besoin de détourner les sentiments nationalistes des Egyptiens qui n'ont rien à voir avec les opportunistes de médias manipulés par les ‘moukhabarat'.
Le peuple égyptien est pacifique, et toute son histoire a montré qu'il est hospitalier au point où nombre de ses dirigeants et de son élite sont issus de différentes parties du monde musulman. Le grand quotidien Al Ahram a été fondé en 1880 par des Syro-Libanais qui avaient trouvé refuge au Caire. Sati El Husri (1882-1968), d'origine syrienne, avait aussi choisi Le Caire où il vécut de 1942 à sa mort. Pour lui, l'unité arabe devait se faire autour de l'Egypte qu'il comparait à la Prusse qui avait unifié l'Allemagne au XIXème siècle. Les Maghrébins aussi ont contribué à la vie culturelle, religieuse et politique de l'Egypte. Le quartier des Maghrébins au Caire atteste de leur présence et des liens avec l'Afrique du Nord. L'un des grands dirigeants de l'organisation des Frères musulmans, décédé il y a quelques années, porte de nom de Omar Tlemçani.
Jusqu'à l'avènement du parti unique en 1952, l'Egypte avait par ailleurs une élite intellectuelle (Lutfi Sayyed, Taha Hussein, Ali Abderrazak, Ahmed Amine...), politique (les cadres du parti Wafd) et artistique qui a rayonné dans tout le monde arabe. Elle promettait des perspectives d'Etat de droit et de démocratie qui à l'époque étaient contrariées par la monarchie inféodée aux Britanniques. Le régime autoritaire de Nasser qui à l'origine avait suscité de l'espoir, a détruit la monarchie mais aussi la société civile, affichant un mépris hautain pour le débat démocratique, étouffant dans l'oeuf l'expérience de la société civile égyptienne. A la faveur du discours démagogique panarabiste et soi-disant socialiste, le régime a favorisé les opportunistes et les médiocres en chassant vers l'exil intérieur des penseurs comme Taha Hussein.
Le régime égyptien a mis en place, dès les années 1950, un système de parti unique qui aspirait vers le haut les médiocres et les corrompus. Ce sont eux, et ceux qu'ils ont formés, qui insultent l'Algérie, un pays qui a avec l'Egypte des liens historiques et culturels plus forts qu'ils n'imaginent. Savent-ils au moins que c'est une tribu de la Petite Kabylie - les Kotama - qui, après avoir accueilli et protégé Obeidallah, un descendant de Fatima, fille du Prophète, ont marché vers le Moyen-Orient pour renverser les Abbassides et pour proclamer Obeidallah calife à Baghdad. Les Kotama se sont arrêtés en Egypte, ont créé Al Kahira (la Victorieuse) et ont fondé la dynastie Fatimide qui avait égalé en splendeur celle des Abbassides. Les Fatimides ont créé l'université Al Azhar, la plus ancienne université au monde, antérieure à celle de Bologne. Se rappellent-ils ces médiocres de la presse que ce sont le Président Boumédiène et le Roi Fayçal qui ont financé l'armement dont l'Egypte a eu besoin pour libérer le Sinaï en 1973 ? On raconte que Boumédiène et Fayçal étaient fous de rage lorsque Sadate avait signé l'accord de cessez-le-feu au kilomètre 101. Boumédiène voulait que l'armée israélienne entre au Caire où elle aurait été défaite par la guérilla urbaine. La nomenklatura du Caire tenait trop à son confort pour laisser le peuple égyptien affronter l'armée sioniste. La médiocrité n'a pas de mémoire, ni de dignité. Ce sont là les conséquences désastreuses du système du parti unique qui a écarté les Egyptiens de valeur et mis à leur place les domestiques des ‘moukhabarat'.
Il y a un lourd contentieux entre les peuples musulmans, qui se sentent trahis, et le régime égyptien qui a accepté en 1979, pour quelques centaines de millions de dollars, d'ouvrir une ambassade de l'Etat hébreu au Caire, sans que Israël n'accepte un Etat palestinien avec Jérusalem comme capitale. C'est le minimum que les musulmans puissent accepter d'Israël et de l'Occident. Les jeunes supporters algériens, et cela a été dit et redit, n'ont pas accepté que leur équipe de football, symbole du drapeau national, soit agressée dans un pays qu'ils considéraient comme le leur. C'est évident, mais ce qu'ils n'acceptaient pas au fond, c'est que le régime égyptien soit insensible au sort des Palestiniens en général et de Gaza en particulier. « Qu'ils aident Gaza et nous leur donnerons le match », m'avait dit un jeune de banlieue en France. Le match Algérie-Egypte a révélé ce contentieux entre l'Egypte et le monde arabe. Soudanais, Marocains, Syriens... ont soutenu l'équipe algérienne parce qu'ils considèrent que Hosni Moubarak porte une responsabilité personnelle dans le meurtre de centaines de Palestiniens en décembre 2008 et janvier 2009.
Sur un autre plan, les jeunes Algériens ont montré qu'ils sont attachés à leur pays et à ses symboles. Ils n'acceptent pas qu'on touche au drapeau et à ce qu'il symbolise. Les jeunes Algériens ont tous les défauts du monde, et ils sont les premiers à le dire, mais il faut leur reconnaître une qualité: l'attachement à la dignité et à la justice. Malgré tous ses problèmes sociaux, culturels et politiques, l'Algérie a un atout extraordinaire: sa jeunesse et sa soif de vivre dans la dignité. Si l'Etat mettait à sa disposition un enseignement de culture scientifique, elle traduirait dans les actes les aspirations de la génération de Novembre 1954.
par: Lahouari Addi
Source : http://www.lequotidien-oran.com/?news=5131370
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