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Kabylie

VIP-Blog de kabylie
a111@sympatico.ca

  • 40 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
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    Commémoration du 15e anniversaire de la disparition de Mustapha Bacha :Un homme, un militant... un repère

    10/08/2009 01:05

    Commémoration du 15e anniversaire de la disparition de Mustapha Bacha :Un homme, un militant... un repère


    La région des Iboudrarène, sur les hauteurs de la daïra des Ath Yanni, se rappelle aujourd’hui le souvenir de Mustapha Bacha, son enfant prodige qui s’est donné corps et âme pour faire vivre le combat identitaire dans les cœurs de la génération de son époque.

    Ce grand homme politique dont la simple évocation du nom provoque chez “certains” le sentiment de peur...; des frissons qui montrent toute l’appréhension qui les envahit. Sa mort n’a pas suffi à ces “politiques” pour se libérer de leurs complexe vis-à-vis de l’homme ambitieux que fut Mustapha. Il a été ravi à l’Algérie un certain 8 août 1994 des suites d’un arrêt cardiaque à l’âge de 40 ans laissant derrière lui ses amis, les vrais, endeuillés. Mustapha Bacha s’est consacré entièrement au combat identitaire, à la lutte pour la démocratie et les droits de l’homme. Son passage à la Fac centrale d’Alger (Ben Aknoun) dans les années 1976-1977 a été celui de l’affirmation du militant comme catalyseur des forces existantes déjà. Il contribuera à l’émergence d’une véritable élite qui a pris sur elle le devoir d’organiser, de structurer la lutte dont la finalité n’était que d’amorcer une dynamique au sein de la société qui aboutira au déclenchement des premiers évènements de 1980, annonciateurs d’un changement de fond dans le cheminement du combat.

    Epris de justice avec bon nombre de ses camarades, il participera à la marche du 7 avril 1980 à Alger, quelques jours seulement avant le déclenchement des évènements du Printemps berbère à Tizi-Ouzou. Il sera arrêté et jeté, en compagnie de vingt-trois de ses camarades, à la prison de Berrouaghia. Ils ne seront libérés qu’en août 1980. Militant actif, Mustapha Bacha continuera à animer le combat  en assurant la coordination entre les sections d’Alger et Tizi-Ouzou.

    Branché sur la culture, puisqu’il était proche de Kateb Yacine et du groupe Debza, il participera à la rédaction d’un dossier culturel, peaufiné lors du séminaire de Yakouren du Mouvement culturel berbère (MCB) avec le reste des participants audit séminaire. L’enfant des Iboudrarène intégrera par la suite l’Organisation révolutionnaire des travailleurs (ORT ) qui activait sous l’égide de l’Internationale Socialiste.

    A l’ouverture politique de 1989, il annoncera le 10 février la naissance du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), en assurant la fonction de secrétaire national à la formation. En fin animateur, il animait des conférences et meetings et menait une lutte infatigable contre l’intégrisme et le système.

    Cependant, comme il est de coutume chez les “castes” politiques algériennes, l’émergence des compétence est vue comme menace contre “le chef”. Mustapha Bacha sera isolé, victime de la lutte de clans, des arrivistes de tous bords, au sein d’un parti auquel il a pourtant tout donné. Son cœur ne pouvait plus résister, il craquera un certain 8 août 1994. Sa famille lance un appel contre l’oubli.

    “On commence à comprendre que la mort de notre frère a fait les affaires de certains, il dérangeait beaucoup d’intérêt. La Kabylie ne doit pas oublier les sacrifices de Mustapha, on ne doit pas être amnésique”, nous dit Ali, le jeune frère de Mustapha Bacha.

    Par A.Z.

     Source :http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=74333&ed=MjE5MA==







    Matoub Lounès, le sacrifié. Assa nella, azeka wissen

    27/06/2009 21:06

    Matoub Lounès, le sacrifié. Assa nella, azeka wissen


    Image : par Muhand Saïd

    Azul a Lounès Matoub. Le serment de continuer ton combat, notre combat est toujours vivant en nous. Tamazight est et sera toujours la priorité de nos vies.


    Que c’est dur de porter la cause de son peuple et de l’assumer jusqu’au bout comme tu l’as fait. Tout comme toi, des hommes et des femmes ont donné leur vie pour que Tamazight soit rehaussée. Malheureusement, d’autres hommes et d’autres femmes de ce même peuple t’ont trahi et ont tendance à oublier très vite qu’il y a une cause à défendre et des sacrifices à honorer. Pis encore, ils et elles remettent en cause les acquis d’une grande lutte. Ils et elles banalisent le combat, le folklorisent et le vendent au plus offrant.

    Aujourd’hui, 11 ans après ton assassinat, toi chantre de la chanson berbère engagée,  certains Kabyles se rappellent de toi le temps d’un hommage. Ils se rappellent qu’ils ont perdu l’un des piliers de leur cause, mais juste après, ils oublient ton beau rêve. Ils ferment les yeux sur la catastrophe qui s’abat sur notre culture, notre identité et surtout sur l’avenir et la mémoire des générations futures. Matoub, je sais que tu nous observes et que tu aimerais qu’on continue le chemin tracé par nos aînés comme Mammeri et Yacine pour nous affranchir de nos égoïsmes, de nos archaïsmes et aller de l’avant dans le respect de nous-mêmes certes, mais aussi de ce que sont les autres.

    Une décennie passée depuis que tu nous été arraché par les forces du mal. Devrions-nous pour autant devenir aussi cruels que les ennemis de notre identité ? Non et mille fois non !  Nous avons tellement été brimés dans ce que nous avons de plus cher que nous avons tendance être intolérants et fermés sur nous-mêmes,  à oublier qu’un artiste de ta trempe est par définition ouvert d’esprit et respectueux du génie de tous les peuples et de toutes les différences.

    Donc, la meilleure façon de te rendre hommage en ce 2009 est sans aucun doute de cesser d’entretenir l’intolérance et la haine gratuites et d’être à la hauteur de ces grands sacrifices. Il est temps pour nous démener pour bâtir l’avenir de notre peuple en encourageant les hommes et les femmes qui entretiennent notre héritage et notre mémoire millénaire.  À défaut, il ne restera rien de nous dans quelques années. Et ce que tu as toujours redouté Lounès !
     

    Djamila Addar
    Montréal, 25 juin 2009

    Source : http://www.ksari.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1031:matoub-lounes-le-sacrifie-assa-nella-azeka-wissen&catid=822:opinion



    Commentaire de myparadise (02/07/2009 19:43) :

    ♥╣██╠♥ je viens de parcourir votre site, je le trouve vraiment bien conçu, il est très agréable à parcourir, bonne journée Mille bravo AMITIÉE PIERRETTE ♥╣██╠♥ merci de ta visite sur mon blog très gentil.

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    Printemps berbère

    17/04/2009 23:54

    Printemps berbère


    29 ans après, que reste-t-il de ce mouvement populaire bien ou mal pris en charge par les partis politiques après 1989, année de l’ouverture du pluralisme politique ?

    La revendication identitaire amazigh, hier combattue et ses initiateurs mis à l’index, a été parmi les thèmes débattus par les candidats à la dernière élection présidentielle. À chacun de tirer les marrons du feu en faisant dans la surenchère. Le fait et la vérité historique reviennent à son précurseur : l’écrivain Mouloud Mammeri interdit de donner une conférence sur la poésie populaire dans une enceinte qui porte aujourd’hui son nom. C’est dire qu’il est dangereux d’insulter l’avenir car l’histoire finit, dans la plupart des cas, par avoir le dernier mot.
    Depuis 1980, le combat a été long, très long. Ses leaders ont connu la prison et les difficiles conditions de détention, mais à chaque étape de ce cheminement, le mouvement avait pris de l’ancrage auprès de la population qui a fini par y faire corps, parce que convaincue de la justesse et de la légitimité de la revendication. D’abord, l’enseignement de tamazight à l’école et ensuite, en 2001, la reconnaissance officielle par l’état de cette langue. La victoire, à chaque étape, a été arrachée, mais au prix d’un lourd sacrifice en vies humaines. Et comme les symboles ne meurent jamais, le Président, lors de son dernier passage à Tizi Ouzou, a promis d’accorder aux victimes le statut de martyrs. Pouvait-il en faire autrement puisqu’ils le sont déjà dans les cœurs et dans l’histoire à écrire ?
    29 ans après, que reste-t-il de ce mouvement populaire bien ou mal pris en charge par les partis politiques après 1989, année de l’ouverture du pluralisme politique ? Certains ont continué la lutte qu’ils avaient entamée encore étudiants en lui donnant la force qui lui manquait dans un cadre organisé, d’autres s’en sont servi comme d’un fonds de commerce à chaque échéance électorale. Le mouvement des arouchs, spontané à ses débuts, a fini par sombrer dans des palabres de commissions toujours ouvertes, et sans résultats probants. Le mouvement a 29 ans aujourd’hui, et il faut dire qu’il a pu arracher le primordial : l’enseignement de tamazight à l’école, puis le statut de tamazight comme langue nationale et, dernièrement, l’ouverture d’une chaîne de télévision thématique. Que l’on se souvienne : le sommeil du juste porte toujours ses fruits, surtout quand ce sont ceux du mois d’avril.

    Par :Outoudert Abrous






    Jugurtha...Un aguellid berbère contre Rome

    08/06/2008 06:47

    Jugurtha...Un aguellid berbère contre Rome


    La figure de Jugurtha rappelle à tout Africain la lutte d'un chef numide contre la pénétration romaine à la fin du IIe siècle avant l'ère chrétienne. Mais qu'est-ce que l'Afrique pour Rome, à cette période ? S'il est assez facile de parler de Rome à la fin du IIe siècle avant Jésus-Christ, il est beaucoup plus compliqué, en revanche, de fournir des renseignements sur l'Afrique où pourtant Rome avait eu des visées expansionnistes dès le début de cette guerre de cent ans de l'Antiquité, plus connue sous le nom des « trois Guerres puniques  ».
    Entre la date de 146 avant Jésus-Christ qui marque la fin de Carthage et les différents épisodes de la guerre dite de Jugurtha, entre 111 et 105 avant Jésus-Christ, s'ouvre une nouvelle phase de l'histoire de l'Afrique où la figure dominante, succédant au célèbre Massinissa, est sans conteste celle de Jugurtha.
    Pourtant, et comme pour une grande partie de l'histoire de cette période, les données manquent et si ce n'était l'œuvre de l'historien latin Salluste [1], connue sous le nom de Guerre de Jugurtha, nous n'aurions que très peu de choses à en dire. Les sources de notre connaissance du personnage sont en effet très limitées. L'œuvre maîtresse dans laquelle tous les historiens puisent des renseignements sur Jugurtha reste donc le  Bellum Jugurthinum. A côté de cet ouvrage ne subsistent que quelques fragments, notamment dans Diodore de Sicile ou dans l'Histoire romaine de Tite-Live, dans laquelle les événements ayant trait à la guerre de Jugurtha se trouvent réduits à de simples et brèves mentions.
    Salluste a écrit la Guerre de Jugurtha vers les années 42-40 avant Jésus Christ, alors qu'il était âgé de quarante-six ans environ et qu'il s'était retiré de la vie politique après son dernier poste de proconsul dans la toute dernière province que Rome venait d'annexer : l'Africa Nova [2].
    Les limites du nouveau territoire, dont la capitale était soit Zama, soit Cirta Nova Sicca (Le Kef), demeuraient imprécises au sud. Du côté est, la limite suivait la frontière de l'Africa Vetus, le fossé de Scipion ou Fossa Regia, depuis l'Oued-el-Kebir, près de Tabarka, jusqu'à l'entrée de la petite Syrte, à côté de la ville de Thaenae (Henchir Thyna près de Sfax).
     Du côté occidental la nouvelle province était bordée par un territoire donné à Sittius, un lieutenant de César. Il semble que la limite entre l'Africa Nova et le territoire de Sittius partait d'un point situé sur la côte entre Hippo Regius (Annaba) et Rusicade (Skikda), passait à l'ouest de Calama (Guelma) et se poursuivait vers le sud-ouest.
     Salluste a donc eu à exercer une responsabilité sur ce territoire pendant plus d'un an et demi. Lorsqu'il en parle, à propos de la guerre de Jugurtha, on peut supposer qu'il a une certaine familiarité avec le pays, même si ça et là on note quelques erreurs. Cependant, un certain nombre de questions se posent à propos du sujet qu'il a choisi de traiter alors que près de soixante-dix ans s'étaient écoulés depuis la fin de la guerre et qu'il n'a pu, par conséquent, utiliser des témoignages oraux. L'auteur a-t-il étudié consciencieusement son sujet, a-t-il su et voulu dire la vérité ? Pour répondre, il faudrait savoir où Salluste a puisé ses sources et dans quel esprit il a mis en oeuvre les renseignements qu'il avait recueillis.
     En ce qui concerne les sources utilisées, Salluste rapporte lui-même qu'il s'était fait traduire les livres du roi numide Hiempsal écrits en punique [3]. Pour les sources grecques ou latines de Salluste, nous n'avons aucune indication. On suppose seulement qu'il a pu s'inspirer de certains annalistes, tels Sempronius Asellio, d'historiens latins, comme Cornelius Sisenna, ou encore d'historiens grecs, tel le célèbre Posidonius d'Apamée.
    Le problème, on le voit, est assez complexe quand il s'agit d'étudier un personnage aussi important à son époque que fut Jugurtha, avec pratiquement une seule et unique source. Il est alors permis de se demander quel degré de confiance l'on peut accorder au récit de Salluste sur les événements au cours desquels s'est illustré Jugurtha.
    Jugurtha, petit-fils
    de Massinissa
     Salluste entreprend son récit, comme dans une pièce dramatique, en nous présentant les personnages et les protagonistes du drame qui va se jouer en grande partie sur la terre africaine. Il met l'accent, dès le départ, sur le problème fondamental qui est, à ses yeux, la trahison du parti de la noblesse à Rome, qui n'a que « mépris pour la vertu et la chose publique ». Avant d'en arriver au personnage qui s'opposera à Rome, entre 118 et 105 avant Jésus-Christ, Salluste fait un bref rappel de la situation antérieure :
     «J'entreprends d'écrire l'histoire de la guerre que le peuple romain a faite à Jugurtha, roi des Numides. D'abord, parce qu'elle a été cruelle, sanglante, marquée par bien des vicissitudes. Ensuite parce qu'elle est devenue le point de départ de la lutte contre la tyrannie des nobles, lutte qui a bouleversé toutes choses divines et humaines et mis un tel délire dans les esprits que seuls la guerre et le ravage de toute l'Italie ont pu mettre fin à ces fureurs civiles. Mais avant d'en aborder le récit, je résumerai en quelques mots les faits antérieurs pour rendre cette histoire plus claire.
     Lors de la seconde Guerre punique, dans laquelle le chef des Carthaginois, Hannibal, avait porté à l'Italie le plus rude des coups qu'elle avait eu à subir depuis l'établissement de la puissance romaine, Massinissa, roi des Numides, admis à notre alliance par Publius Scipion que ses exploits avaient fait surnommer l'Africain, s'était signalé par des faits d'armes multiples et brillants. Le peuple romain l'en récompensa après la défaite des Carthaginois et la capture de Syphax, souverain d'un vaste et puissant empire africain, en lui faisant don de toutes les villes et de toutes les terres qu'il avait conquises. Aussi, Massinissa nous garda-t-il toujours une amitié fidèle et indéfectible. Mais son règne finit avec sa vie. Son fils Micipsa fut seul à lui succéder, la maladie ayant emporté ses frères Mastanabal et Gulussa. Micipsa fut père d'Adherbal et de Hiempsal. Il recueillit dans son palais le fils de son frère Mastanabal, Jugurtha, laissé par Massinissa dans une condition inférieure parce qu'il était né d'une concubine, et lui donna la même éducation qu'à ses propres enfants.»  En aidant à la reconstitution du grand royaume de Numidie (fig. 2), Scipion l'Africain désirait non seulement récompenser Massinissa pour l'aide qu'il avait apportée à Rome dans sa lutte contre Carthage, mais encore l'entraîner dans une situation de vassalité qu'il lui aurait été difficile de secouer. Massinissa termine sa vie [4] par une sorte d'aveu d'impuissance puisqu'en 148 il fait appeler, pour régler sa succession, le petit-fils adoptif de Scipion l'Africain qui conduit le siège devant Carthage.
     Les attributions royales furent partagées entre ses trois fils légitimes : Micipsa reçut l'administration du royaume, Gulussa l'armée, et Mastanabal la justice. Notons à ce sujet qu'une stèle punique datant de 148, découverte à Constantine, dans le quartier d'EI-Hofra, mentionne les trois rois sans différence dans les prérogatives.
     Gulussa et Mastanabal moururent peu de temps après leur père et Micipsa resta seul roi (en libyque, on disait aguellid). Son long règne (148-118) ne fut pas marqué par d'importants événements. À l'égard de Rome, il se conduisit en fidèle allié, mettant à sa disposition une aide humaine et matérielle chaque fois qu'elle était demandée, notamment en Espagne contre Viriathe et les Lusitaniens et durant le siège de Numance par Scipion Émilien en 134. Il ne posait donc aucun problème aux Romains qui s'étaient installés, après la destruction de Carthage en 146, sur le territoire de l'ancienne puissance voisine de la Numidie (voir carte).
     Il semble même avoir facilité l'implantation de commerçants, mais aussi de trafiquants romains à Cirta (Constantine) et dans la Numidie. À la fin de sa vie, et comme lors de la succession de Massinissa, probablement sous l'influence romaine, il a dû penser à celui qui prendrait la relève et assumerait le pouvoir, tout en restant en bons termes avec les Romains qui administraient la province Africa .
    Micipsa avait deux fils légitimes, Adherbal et Hiempsal, à qui il aurait souhaité réserver la succession tout entière, écartant ainsi les autres prétendants de la famille de Massinissa. Mais il dut prendre une autre décision.
     Son frère Mastanabal avait eu également deux enfants, Gauda, né d'une épouse légitime, et Jugurtha, issu d'une concubine et normalement «non qualifié pour accéder au trône». Gauda ne semble avoir été retenu qu'en seconde position pour la succession car «c'était, selon Saluste, un homme rongé de maladies qui avaient quelque peu diminué son intelligence » [6]. Il n'en régna pas moins à partir de 105 avant Jésus-Christ.
    Salluste à tenté d'expliquer alors les raisons qui amenèrent Micipsa à adopter Jugurtha. Il lui fait dire, en effet, sur son lit de mort : «Tu n'étais qu'un petit enfant, Jugurtha ; ton père était mort, et t'avait laissé sans avenir et sans ressource. Alors moi, je t'ai reçu dans la famille royale ; j'ai fait cela dans la pensée que ces bienfaits me voudraient de ta part une affection égale à celle qu'auraient pour moi mes propres enfants, si je venais à en avoir».
     Cette légitimation a dû intervenir alors que Jugurtha n'avait qu'une dizaine d'années, vers 143 avant Jésus-Christ, avant même que naissent Adherbal et Hiempsal.
     Par quelques phrases suggestives, Salluste nous a dépeint la jeunesse de Jugurtha, et sa rapide ascension au milieu de son entourage. Ses qualités physiques et sa personnalité rappellent celles de son grand-père Massinissa.
     «Des sa première jeunesse, Jugurtha s'était fait remarquer par sa vigueur, par sa belle prestance et, surtout, par son intelligence. Il ne se laissait pas corrompre par le luxe et par l'oisiveté, mais comme c'est l'usage dans son pays, montait à cheval, lançait le javelot, disputait le prix de la course aux garçons de son âge et, tout en se montrant supérieur à tous, se faisait aimer de tous. Il consacrait, en outre, une grande partie de son temps à la chasse et était toujours le premier, ou parmi les premiers, à s'attaquer à des lions et autres bêtes féroces. Nul n'agissait plus que lui et nul ne parlait moins de ses propres actions.».
     Il devint populaire parmi les tribus numides ce qui ne manqua pas d'inquiéter le vieux roi Micipsa, enfin père de deux garçons. «Mais n'osant pas le faire périr, par crainte d'une révolte de ses sujets, il l'aurait envoyé devant Numance, avec l'espoir qu'il s'y ferait tuer, victime de sa bravoure.»    Jugurtha a donc quitté la capitale, Cirta, au cours de l'année 134 et s'est rendu en Espagne, à la tête de cavaliers numides, pour aider les troupes romaines qui assiégeaient Numance [9]. Il se fit remarquer aussi bien par les Romains que par les troupes adverses. Salluste lui-même reconnaît «qu'il était à la fois intrépide dans les combats et sage dans le conseil, qualités qui vont rarement de pair... Il en résulta que Scipion prit l'habitude de charger Jugurtha de toutes les entreprises dangereuses»
    (A suivre)
     Mounir Bouchenaki
     Conservateur en chef
    au service des Antiquités,
    Tipasa (Algérie)

    Source : http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?ida=64916&idc=29&date_insert=20080607






    Drapeau berbère de Tamazgha (Afrique du Nord)

    24/04/2008 02:36

    Drapeau berbère de Tamazgha (Afrique du Nord)


                                                 Création infographie Kabyle.com - Droits réservés

    Provenance:

    Le symbole aza, aussi lettre yaz [z] de l’alphabet berbère est depuis la préhistoire le symbole des Imazighen.

    C’est à Tenerife (aux Canaries) en 1998, que le Congrès Mondial Amazigh présente le premier drapeau berbère.

    On prête au berbériste Mohand Aarav Bessaoud de l'Académie Berbère la création du premier drapeau de l'Afrique du Nord jaune et bleu aujourd'hui attribué à la Kabylie ainsi que la pérennité du drapeau actuel de la Tamazgha.

    Les couleurs:

    Du Nord au Sud (de haut en bas)

    Le bleu : la mer Méditerranée et océan Atlantique

    Le vert : la nature et les montagnes verdoyantes

    Le jaune : le sable du désert du Sahara

    Où trouver le drapeau berbère ?

    Sur la boutique de Kabyle.com

    www.boutique-berbere.com

    Marché Porte de Clignancourt - Paris

    Associations kabyles et berbères

    Télécharger le logo au format vectoriel imprimerie:

    (le premier drapeau grand format numérique et vectoriel diffusé sur internet a été réalisé en 2001 par Kabyle.com)

    http://www.kabyle.com/forums/showthread.php?t=22960&highlight=drapeau+vectoriel

    http://www.kabyle.com/spip/spip.php?article2047

    Fichier attachéTaille
    drapeau.zip 347.4 Ko
    drapeau_berbere.ai 167 Ko
    drapeau_berbere.svg 2.11 Ko
    drapeau_berbere.gif 9.52 Ko

    Source : http://www.kabyle.com/drapeau-berbere-de-tamazgha-afrique-du-nord-1115-220308

     



    Commentaire de labelleeve (05/06/2008 02:24) :

    Comment vas-tu Areski, mon ami Berbère?J'espère que ça roule pour toi. Je vois que tu as mis le drapeau avec l'Iamzériane: très joli symbole. Mes enfants et petits enfants en ont une en pendentif, ils en sont très fiers. Mes 2 fils, la leur vient d'Agérie, elles sont en argent, celle de ma fille, je l'ai faite faire en France et mes deux-petits fils l'ont eue en cadeau par leur grand-père qui leur a ramené d'Algérie aussi, mais il a pris de l'or français. Ton blog me rappellent de très bons souvenirs: les fêtes, les repas ...Super. Je te souhaite une bonne journée et te fais des gros gros bisouxxx. A bientôt.

    http://labelleeve.vip-blog.com/




    La jeunesse d'Albert

    20/04/2008 07:33

    La jeunesse d'Albert


    Bonjour ,

    Albert, un Breton du terroir, un fils de paysan, né en 1934 (73 ans), nous
    raconte sa jeunesse, jusqu'à l'âge de 23 ans où il acheva son service
    militaire obligatoire en Petite Kabylie. En 1956 et 1957, cet homme bon et
    sensible participa contre son gré à la guerre dite de « pacification et de
    maintien de l'ordre », un épisode atroce qui cache bien son nom. Il est
    revenu dans sa belle province, la Bretagne, traumatisé par l'expérience
    vécue en Algérie, comme la plupart de ses camarades de régiment.
    Il témoigne, il nous dit ce qu'il a vécu : la dure vie dans le bled, les
    marches forcées sur les djebels, les ratissages du terrain, les contrôles
    des villages : Béni-Ourtilane, El-Maïn, Bouhamza, Freha, Djahnit, Ouled Sidi
    Idir, les combats, les traquenards et les atrocités perpétrées par l'un et
    l'autre camp. Mais aussi, cet homme pacifique, soumis
    aux ordres de ses supérieurs et contraint d'obéir, réprouvait dès le départ
    une guerre qu'il jugeait perdue d'avance - on ne lutte pas contre un peuple
    qui combat pour la liberté et aspire se libérer du joug de la
    colonisation -, et il ne cache pas sa sympathie pour les population kabyles
    victimes de la guerre. A ces « pauvres parmi les pauvres », les soldats
    français, qui avaient souvent faim et soif, prenaient encore leurs maigres
    réserves de nourriture, et augmentaient leur dénuement.
    Pendant qu'il « crapahutait » dans les djebels, et qu'il assistait, contre
    son gré, à des scènes pénibles, Albert fit la promesse de témoigner.
    Quarante huit années après son retour en France, il témoigne, mais, en son
    âme et conscience, il ressent toujours le poids énorme de la barbarie.
    Combien de jeunes du contingent, victimes de la guerre d'Algérie, ont osé
    témoigner ? Presque pas ! Le mal reste tapi au fond de leurs mémoires, plus
    insidieux qu'un serpent. Certains se sont suicidés, la plupart se sont tus,
    renfermant à tout jamais leurs terribles  souvenirs ; ils en souffriront
    jusqu'à la mort.
    A partir du récit d'Albert, j'ai écrit un livre de témoignages Il s'intitule
    : « La Jeunesse d'Albert ».
    Ceux qui ont vu le film « Ennemi intime », apprécieront.
    Ce livre vient d'être édité chez LIV'EDITIONS, au Faouët. (56320) BP 15.

    Site du livre : http://60gp.ovh.net/~livediti/index.php?b=livre_fiche&id=247&PHPSESSID=7ce816ce120bdae70eb81102f5d7a6a6

    Cordialement
    Marcel Gozzi

    http://www.amazon.fr/gp/search/171-9485720-0715458?search-alias=stripbooks&field-author=Gozzi%2C%20Marcel
    http://www.amazon.fr/Souvenirs-Chien-Chien-Goz-Marzic/dp/2748171640/sr=11-1/qid=1167743870/ref=sr_11_1/402-6458333-9224944

    http://www.manuscrit.com/catalogue/textes/fiche_texte.asp?idOuvrage=7579



    Commentaire de Arezki (20/04/2008 07:38) :

    Merci beaucoup pour ce témoignage Monsieur Marcel Gozzi ...voici le lien et le courriel de Mr Gozzi

    http://60gp.ovh.net/~livediti/index.php?b=livre_fiche&id=247&PHPSESSID=7ce816ce120bdae70eb81102f5d7a6a6
    marcel.gozzi@wanadoo.fr

    Commentaire de Soleildevie (10/09/2008 21:58) :

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    KRIM BELKACEM : Le nif et le baroud

    22/03/2008 02:50

    KRIM BELKACEM : Le nif et le baroud


    Il a négocié sans concession l’Indépendance de l’Algérie, qui a mis fin au mythe de l’Algérie française.

    20 mai 1961, il est près de 11h du matin. Le soleil s’est déjà levé sur la ville d’Evian, en Suisse.
    L’hôtel du Parc reçoit les deux délégations algérienne et française. Il s’agit de mettre fin à une colonisation féroce qui a duré plus de 130 ans. Les négociations peuvent commencer, mais sans témoin. Que veut-on cacher au monde? Cette plaie béante qui s’appelle Algérie, solidement accrochée et tatouée au fronton de la patrie des droits de l’homme? Ou bien, tout simplement, la détermination farouche d’indépendance d’une poignée de jeunes Algériens emmenés par celui que l’on surnomma «le Lion des djebels»? A ce moment-là, personne ne savait que le sort du mythe de l’Algérie française était désormais définitivement scellé.
    L’homme qui préside la délégation algérienne, est entouré de compagnons de lutte, jeunes et brillants. Krim Belkacem et son équipe, composée de Mohamed Seddik Benyahia, Réda Malek, Tayeb Boulahrouf, Ahmed Boumendjel, Saâd Dahlab et Ahmed Francis, ne cèderont pas d’un pouce. Krim Belkacem annonce la couleur, il sera sans concession. Il va en découdre avec l’ennemi, mais en terrain neutre.
    «Le problème pour lequel on est ici réunis est celui de la décolonisation totale de l’Algérie, de la disparition d’un système périmé et de l’accession de notre peuple à l’indépendance.» Le message est clair. Le coup de grâce est annoncé. Krim Belkacem et ses compagnons porteront l’estocade. Le coup de grâce sera donné le 18 mars 1962.
    L’arrêt des combats est ordonné le 19 mars 1962. L’empire colonial français a mis un genou à terre. Il sera définitivement terrassé le 5 juillet 1962.
    Après la proclamation de l’indépendance en Algérie, Krim Belkacem a mené les négociations qui ont abouti aux Accords d’Evian du début jusqu’à la fin. Elles auront duré dix mois presque, jour pour jour, marquant la patience d’un homme qui aura tenu le maquis près de dix ans avant le déclenchement de la guerre de Libération nationale, le 1er Novembre 1954.
    Il aura incarné à lui seul toutes les fièvres et les soubresauts qui auront jalonné le Mouvement de libération nationale, et particulièrement de l’une de ses étapes, la fin du PPA-MTLD et la chute de son chef historique, Messali Hadj. Héros de la guerre de Libération nationale, Krim Belkacem, «Si Rabah», n’en constitue pas moins un des «mythes» de l’un des plus fabuleux combats menés pour la liberté et contre le colonialisme français.
    Il s’est dressé en rempart contre l’humiliation, la spoliation et les crimes commis par l’armée coloniale française. Dans cette fierté et cette dignité qui caractérisent ces hommes des montagnes, ces Amazighs, ces hommes libres. Guerrier infatigable, il était toujours prêt à livrer bataille jusqu’à la dernière goutte de son sang.
    Il était à l’image de ce peuple fier: un descendant direct de Jugurtha. Né à Draâ El Mizan un 14 décembre 1922, il fréquenta l’école Sarrouy à Alger où il décrocha son certificat d’études primaires. Une performance pour un musulman, à l’époque. Krim Belkacem serait cependant cet homme qui a trempé dans la Révolution dans le ventre de sa mère. Il est animé très tôt d’idées révolutionnaires.
    Dès 1945, il adhère au Parti du peuple algérien, le PPA. En 1947, il est convaincu que seule la révolution, la lutte armée peut mener à la liberté. Dès lors, il prendra le maquis où il organise et forme des groupes militaires. Il sera en avance de sept années sur le 1er Novembre 1954. Un chiffre prémonitoire, puisque la guerre de Libération durera sept ans. Il dominera le FLN-ALN en 1958-1959 en tant que ministre des Forces armées.
    Il sera à la tête du ministère des Affaires étrangères et de celui de l’Intérieur au sein du Gpra, le Gouvernement provisoire de la République algérienne, entre 1960 et 1961. Paradoxalement, le rôle prépondérant qu’il joue à l’époque déclinera au moment même où il entamera les négociations d’Evian. Il sera retrouvé assassiné au mois d’octobre 1970 dans une chambre d’hôtel à Francfort.
    Sa vie, à elle seule, est un foisonnement d’espoirs et de désillusions qui ont mené l’Algérie à la liberté. Il aura donné au centuple, à une patrie martyrisée, pour qu’elle retrouve sa dignité. Elle ne le lui a rendu que mesquinement.

    Mohamed TOUATI

    Source : http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-03-20/50956.html






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