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Printemps berbère
17/04/2009 23:54
29 ans après, que reste-t-il de ce mouvement populaire bien ou mal pris en charge par les partis politiques après 1989, année de l’ouverture du pluralisme politique ?
La revendication identitaire amazigh, hier combattue et ses initiateurs mis à l’index, a été parmi les thèmes débattus par les candidats à la dernière élection présidentielle. À chacun de tirer les marrons du feu en faisant dans la surenchère. Le fait et la vérité historique reviennent à son précurseur : l’écrivain Mouloud Mammeri interdit de donner une conférence sur la poésie populaire dans une enceinte qui porte aujourd’hui son nom. C’est dire qu’il est dangereux d’insulter l’avenir car l’histoire finit, dans la plupart des cas, par avoir le dernier mot. Depuis 1980, le combat a été long, très long. Ses leaders ont connu la prison et les difficiles conditions de détention, mais à chaque étape de ce cheminement, le mouvement avait pris de l’ancrage auprès de la population qui a fini par y faire corps, parce que convaincue de la justesse et de la légitimité de la revendication. D’abord, l’enseignement de tamazight à l’école et ensuite, en 2001, la reconnaissance officielle par l’état de cette langue. La victoire, à chaque étape, a été arrachée, mais au prix d’un lourd sacrifice en vies humaines. Et comme les symboles ne meurent jamais, le Président, lors de son dernier passage à Tizi Ouzou, a promis d’accorder aux victimes le statut de martyrs. Pouvait-il en faire autrement puisqu’ils le sont déjà dans les cœurs et dans l’histoire à écrire ? 29 ans après, que reste-t-il de ce mouvement populaire bien ou mal pris en charge par les partis politiques après 1989, année de l’ouverture du pluralisme politique ? Certains ont continué la lutte qu’ils avaient entamée encore étudiants en lui donnant la force qui lui manquait dans un cadre organisé, d’autres s’en sont servi comme d’un fonds de commerce à chaque échéance électorale. Le mouvement des arouchs, spontané à ses débuts, a fini par sombrer dans des palabres de commissions toujours ouvertes, et sans résultats probants. Le mouvement a 29 ans aujourd’hui, et il faut dire qu’il a pu arracher le primordial : l’enseignement de tamazight à l’école, puis le statut de tamazight comme langue nationale et, dernièrement, l’ouverture d’une chaîne de télévision thématique. Que l’on se souvienne : le sommeil du juste porte toujours ses fruits, surtout quand ce sont ceux du mois d’avril.
Par :Outoudert Abrous
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Tiddukla Asurif récompensera l'auteur de la première bande dessinée en kabyle
06/04/2009 18:57
La nouvelle association Asurif de Montréal (Québec, Canada) s'est défini comme objectif de stimuler et encourager la création et la production culturelle de qualité en langue kabyle en Kabylie.
Comme première action concrète, le prix Asurif de 1000 $ canadiens récompensera l'auteur de la première bande dessinée en kabyle.
L'association limite les manuscrits aux dessinateurs et scénaristes résidant en Algérie. Elle exige aussi que les textes soient écrits en caractères latins en usage dans les écoles de Kabylie.
La première BD récompensée contiendra au moins 32 pages et devra déjà être éditée et posséder son numéro ISBN.
Pour les détails visitez le lien : http://sites.google.com/site/asurif/
Source : http://www.kabyle.com/tiddukla-asurif-recompensera-lauteur-de-la-premiere-bande-dessinee-en-kabyle-2172-040409
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Prière.... Par www.passeportsante.net
03/04/2009 03:27
Présentation:
On peut affirmer au moins deux choses sur la prière, lorsqu'on la considère comme une « modalité thérapeutique » :
- Elle a des effets positifs observables et mesurables sur la santé.
- On ne comprend pas bien quels sont les mécanismes qui entraînent ces effets.
Bien sûr, ces affirmations exigent certaines nuances. Les études sur les effets spécifiques de la prière sont relativement peu nombreuses, mais certaines ont démontré des résultats positifs. Les données actuelles semblent donc prometteuses et justifient la poursuite des recherches. Mais elles ne sont toutefois pas suffisamment concluantes pour faire accéder la prière au rang de « traitement médical »1-6.
Beaucoup de chercheurs sceptiques affirmaient toutefois jusqu'à tout récemment qu'en l'absence d'explication rationnelle permettant de comprendre comment agirait la prière, on avait affaire au mieux à des effets placebos, au pire à des fraudes7. Ce point de vue prévaut toutefois de moins en moins. En effet, plusieurs hypothèses sont désormais étudiées sérieusement; elles vont de la théorie quantique à la psychoneuroimmunologie (approches corps-esprit) en passant par la réponse de relaxation et même l'intervention « d'entités spirituelles » (voir plus loin). Les scientifiques sont toutefois peu enclins à envisager des explications qui fassent appel à des notions comme la spiritualité ou la transcendance. Sans nier l'existence de tels phénomènes, ni même leur influence réelle sur la santé, ils préfèrent généralement exclure ces notions de leurs champs d'investigation.
En ce qui concerne la pratique religieuse, les données sont plus concluantes. De nombreuses synthèses d'études et des méta-analyses établissent un lien clair entre la pratique religieuse et la santé. Cela a d'ailleurs mené à la création d'un nouveau champ d'étude, l'épidémiologie de la religion. Ainsi, deux études8,9 ayant porté sur des dizaines de milliers d'Américains ont établi un lien clair entre la pratique religieuse et l'espérance de vie. Les chercheurs ont constaté que les gens qui ne s'adonnaient à aucune pratique religieuse avaient presque deux fois plus de risques de mourir dans les huit prochaines années que ceux qui pratiquaient plus d'une fois par semaine. Et l'espérance de vie à l'âge de 20 ans de ces pratiquants était supérieure de sept ans et demi à celle des non-pratiquants.
Les chercheurs se demandent toutefois dans quelle mesure ces bénéfices sont attribuables à la pratique religieuse comme telle, ou au mode de vie « santé » qui y est généralement associé10. En effet, les personnes qui ont une vie religieuse active auraient plus tendance à manger des fruits et des légumes, à bien déjeuner, à faire de l'exercice, à dormir au moins sept heures par nuit et à porter la ceinture de sécurité11. Ils auraient aussi moins de comportements à risque en ce qui concerne le tabagisme, la consommation d'alcool et la sexualité, par exemple12. De plus, la pratique religieuse permet souvent de nourrir des relations sociales, ce qui est un facteur propice à la santé. Enfin, certains chercheurs ont émis l'hypothèse que la religion et la spiritualité, en donnant un sens à la vie et en procurant un sentiment de maîtrise accru, permettraient d'affronter plus efficacement le stress, la maladie et les difficultés13,14.
De quoi parle-t-on
La prière - et tout ce qui touche à la spiritualité - sont des sujets délicats où se mêlent des éléments culturels et sociaux, moraux et éthiques, aussi bien que religieux et scientifiques. Dans ce contexte, il peut être utile de préciser le sens de quelques termes.
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La prière. Elle peut se définir comme une communication ou une ouverture au sacré ou à la transcendance : l'aspect non matériel ou universel de l'être, qui dépasse l'existence individuelle. La prière peut se pratiquer à l'intérieur d'un cadre religieux ou non. On distingue deux catégories principales de prière. La première consiste à réciter des prières ou à diriger des paroles ou des pensées (de paix ou de guérison, par exemple) vers soi-même ou vers d'autres personnes; on peut la qualifier de prière personnelle. La seconde, la prière par intercession, fait spécifiquement appel à une puissance extérieure - Dieu, Bouddha, l'Univers - qu'on prie d'intervenir.
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La spiritualité. Elle implique la croyance en une force plus grande que soi, active dans tout l'Univers, ainsi que l'intuition d'une unité et d'une interdépendance avec tout ce qui existe. Elle débouche souvent sur le développement de valeurs personnelles comme la compassion, l'altruisme et la paix intérieure. Tout comme la prière, la spiritualité peut être associée ou non à une pratique religieuse15.
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La religiosité. Elle consiste à adhérer aux croyances et aux pratiques d'une religion organisée tandis que la spiritualité est plutôt une quête de sens ou d'une relation personnelle avec une puissance supérieure. La plupart des études scientifiques portant sur la guérison « spirituelle » étudient les liens entre la santé et la pratique religieuse (la fréquence de la prière, la participation aux offices religieux, etc.) parce que la religiosité est plus facile à mesurer objectivement que la spiritualité2.
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Quelques chiffres révélateurs (dans la population américaine)16-20
- 82 % des personnes croient aux vertus thérapeutiques de la prière.
- 73 % croient que de prier pour les autres peut avoir un effet guérisseur.
- 69 % des personnes qui prient à cause d'un problème médical spécifique estiment que la prière est très efficace.
- 64 % croient que les médecins devraient prier pour les patients qui le leur demandent.
- 45 % ont eu recours à la prière quand ils ont connu des problèmes de santé en 2002, contre 35 % en 1997, et 25 % en 1991.
- 45 % disent que la religion influencerait leurs décisions médicales en cas de maladie sérieuse.
- 94 % estiment que les médecins devraient discuter des croyances religieuses de leurs patients gravement malades, ce qui, en pratique, est bien loin d'être le cas.
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Les effets observables de la prière
Plusieurs synthèses de recherches et méta-analyses2,7,21 ainsi que deux études épidémiologiques portant chacune sur près de 4 000 personnes sur une période de six ans28,51 tendent à démontrer un lien direct entre la pratique spirituelle (personnelle ou dans un cadre formel) d'une part, et une meilleure santé ou une plus grande longévité d'autre part.
Selon le Dr Larry Dossey, un des chercheurs les plus réputés du domaine, les conclusions des recherches ne font aucun doute : la religion et la spiritualité sont excellentes autant pour la santé en général que pour des problèmes particuliers comme les troubles cardiaques, l'hypertension, le cancer, les problèmes digestifs, etc.1
En ce qui concerne les vertus de la prière en particulier, plusieurs synthèses d'études2-4,7,22,23 concluent que, malgré beaucoup d'imperfections méthodologiques, elles tendraient à démontrer les effets bénéfiques de la prière pour certaines maladies6, dont les problèmes cardiaques (voir Applications thérapeutiques).
Beaucoup d'experts demeurent sceptiques devant ces résultats. C'est notamment le cas du Dr Richard Sloan24, psychiatre et professeur à l'Université Columbia de New York. Selon lui, les études sur la prière par intercession manquent de rigueur et présentent d'importantes lacunes méthodologiques. De plus, il considère que la médecine outrepasse sa sphère d'activité quand elle se mêle de spiritualité. Même s'il admet que, pour beaucoup de personnes, la religion apporte un réconfort quand la maladie frappe, cela ne signifie pas pour autant que la médecine devrait considérer les pratiques religieuses comme un traitement complémentaire25.
C'est également l'avis du professeur en philosophie Derek Turner, pour qui le fait d'étudier la prière à distance, comme s'il s'agissait d'un médicament, est un non-sens éthique et méthodologique26. Il déplore que plusieurs études sur le sujet aient été conduites sans l'obtention du consentement éclairé des participants faisant ainsi abstraction du droit fondamental des gens de se retirer de tels projets. Cet auteur soulève également de nombreuses questions comme le fait que rien n'empêche les participants de recevoir des prières de leurs proches ou que les groupes de prière ne décident de prier également pour les participants du groupe contrôle. Il termine en mentionnant que les études portant sur la prière à distance ne font, finalement, que reproduirent les tensions ancestrales entre science et religion.
De possibles effets négatifs
La pratique de la religion pourrait aussi avoir des effets pervers. Voici quelques-unes des conclusions auxquelles en sont venus des chercheurs, après avoir recensé les études à ce sujet27.
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La culpabilité vis-à-vis de la religion, l'incapacité de se conformer à ce qu'elle demande ou les peurs qu'elle suscite parfois peuvent contribuer à la maladie.
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La guérison « par la foi », si elle cause le rejet des traitements médicaux, peut entraîner de graves conséquences allant jusqu'à la mort.
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Des problèmes de dépression ont été associés à une pratique religieuse extrinsèque (lorsque la religion est surtout considérée comme utilitaire et comporte un Dieu extérieur à la fois tout puissant, mais aussi despotique, ou qu'on peut blâmer dans l'adversité).
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Les relations interpersonnelles négatives et les critiques subies dans un cadre religieux accroîtraient aussi les risques de dépression.
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Chez les personnes âgées ou gravement malades, les doutes et les conflits intérieurs au sujet de la foi sont liés à une augmentation significative du risque de mortalité.
Les mécanismes d'explication
Des facteurs psychosociaux ou l'effet placebo peuvent expliquer certains des effets de la pratique religieuse. Ce n'est toutefois pas le cas pour la prière par intercession. Selon le Dr Dale Matthews3, dans le cas des études à double insu sur la prière à distance, même quand on élimine toutes les variables confondantes (l'âge, l'état de santé préalable, les facteurs sociaux, etc.), les conclusions demeurent, et ne peuvent être expliquées que par la science conventionnelle. Rien dans la science médicale actuelle ne peut expliquer pourquoi des gens pour qui on a prié obtiendraient des résultats différents des autres. Ces différences ne pourraient être attribuables qu'à une force « surnaturelle » ou alors à un type « d'énergie » dont on ne connaît pas encore la nature.
Le Dr Harold Koenig, qui a publié plusieurs études sur la prière et la religiosité10,12,21,28, admet qu'on peut être tenté de croire que leurs conséquences sur la santé ne dépendent pas que du soutien social, du mode de vie ou de l'effet méditatif. Il y aurait « autre chose ». Les croyants diront que c'est l'intervention de Dieu. Les scientifiques diront qu'il s'agit de quelque chose qu'on ne peut pas expliquer pour le moment2. Voici certaines des hypothèses qui se profilent à l'horizon.
La psychoneuroimmunologie. Cette science, qui a vu le jour il y a tout juste 25 ans, (voir la fiche Approches corps-esprit) étudie l'interdépendance entre le corps et l'esprit, entre la biologie et les pensées... Dans une étude publiée en 200029, des chercheurs affirment, à partir d'une recension de recherches expérimentales et cliniques, qu'il est désormais indéniable que le corps et l'esprit s'influencent mutuellement que ce soit pour tendre vers la santé ou la maladie. D'autre part, il est reconnu scientifiquement qu'en dirigeant des pensées avec une intention précise, on peut affecter des systèmes aléatoires simples, même si les effets mesurés sont très faibles22.
Selon certains chercheurs, si on pouvait démontrer que des pensées dirigées intentionnellement - peu importe la distance - avaient une influence sur la guérison, cela impliquerait que les êtres humains sont beaucoup plus reliés entre eux et responsables les uns des autres qu'on ne l'aurait cru jusqu'à présent. Si ces liens existent, proviennent-ils de Dieu, de la conscience, de l'amour, des électrons ou d'une combinaison de tout cela? Des recherches futures y répondront peut-être...30
La physique quantique. La physique moderne explique que tout objet - un crayon ou une maison - peut être vu comme un amas de particules en mouvement contenant en réalité une infime quantité de « matière ». Ce qui donne leur forme, leur « matérialité », aux objets provient bien plus du mouvement rapide de leurs particules – de leur « énergie » - que de leur « matière ». La médecine moderne commence à imaginer qu'il puisse en être de même des organismes vivants qu'on pourrait décrire en tant qu'entités énergétiques.
De plus, la physique quantique a constaté que des particules subatomiques qui ont été en contact entre elles, et qui sont ensuite séparées, demeurent « en lien ». Un changement dans une particule est instantanément reproduit dans l'autre particule, même si elle se trouve à des milliers de kilomètres. C'est ce qu'on appelle la non-localité.
Se pourrait-il qu'un phénomène semblable se produise dans la pensée et explique le fonctionnement de la prière à distance? C'est la question sur laquelle se penchent actuellement certains scientifiques1,31,32.
L'effet méditatif et la réponse de relaxation. Une synthèse de recherches15 a confirmé que le fait de réciter des prières ou de s'adonner à des pratiques spirituelles induit un état de relaxation semblable à celui qui est procuré par la méditation. Cela stimule les fonctions neurologiques, endocrines, immunitaires et cardiovasculaires.
À la fin des années 1960, le Dr Herbert Benson, directeur émérite du Benson-Henry Institute for Mind Body Medicine, a constaté que la répétition de mouvements, de sons, de phrases ou de mots (comme dans le cas de la prière) crée un ensemble de réactions métaboliques et émotives, comme l'activation de certaines zones du cerveau, la diminution du rythme cardiaque et de la pression sanguine, et une quiétude généralisée33. Il a nommé ce phénomène la réponse de relaxation en opposition à la « réponse au stress », mieux connue (augmentation du rythme cardiaque, montée d'adrénaline, tension musculaire, etc.). Cela pourrait expliquer en partie les bienfaits de la prière sur la santé. Selon le Dr Benson, l'état de bien-être et « d'unité » qui résulte d'une séance de prière pourra être interprété, encore une fois, comme une connexion divine par les croyants, et comme un simple attribut du cerveau par les non-croyants.
Mentionnons également qu'une autre étude34 a permis de constater que la récitation traditionnelle du rosaire (le Ave Maria en latin) et du mantra yogique om-mani-padme-om entraînent tous deux un ajustement de la respiration à six cycles par minute. Des chercheurs ont constaté que ce rythme est particulièrement bénéfique pour les fonctions cardiovasculaires et respiratoires, l'oxygénation du sang et la résistance à l'effort. Ils émettent l'hypothèse que les rythmes des prières et des mantras ont été choisis parce qu'ils permettaient de se synchroniser avec certains rythmes bienfaisants inhérents à la physiologie humaine.
Et Dieu dans tout ça?
En 2001, par l'intermédiaire de la revue Archives of Internal Medicine de l'American Medical Association, plusieurs spécialistes se sont penchés sur l'opportunité de tenir compte d'une dimension « divine » dans les recherches scientifiques sur la prière35. Certains considèrent que la prière implique une relation directe entre les humains et une réalité transcendante, hors du cadre de la nature, et que, par conséquent, la science - qui étudie la nature - ne devrait pas s'en préoccuper. D'autres affirment que, si la prière fait intervenir un élément « divin », doté de sa sagesse et de ses intentions propres, la science, ne pouvant contrôler cette « variable », devrait se retirer de ce champ d'investigation. Un autre point de vue est qu'il serait souhaitable que la science et la médecine reconnaissent beaucoup plus l'importance de la religion et de la spiritualité sur la santé, même si elles ne peuvent appliquer la méthode scientifique aux recherches sur la prière.
Différentes traditions spirituelles, comme le bouddhisme et l'anthroposophie (voir la fiche Médecine anthroposophique), proposent un tout autre point de vue. Selon elles, on devrait inclure la science matérielle, telle que nous la connaissons actuellement, à l'intérieur du domaine plus vaste d'une véritable « science spirituelle ». Cette science inclusive serait dotée d'outils de mesure allant au-delà de nos cinq sens, de façon à inclure les phénomènes de l'esprit dans ses recherches.
Les médecins devraient-ils parler de spiritualité avec leurs patients?
Même si, selon des sondages américains, plus de 80 % des gens croient que la prière ou un contact avec Dieu peut avoir un effet thérapeutique, et que près de 70 % des médecins disent que les patients leur font des demandes de nature religieuse en phase terminale, seulement 10 % des médecins s'informent des pratiques ou des croyances spirituelles de leurs patients1.
À cet égard, une étude conclut qu'en fonction des données scientifiques qui établissent un lien entre la pratique religieuse et la santé, et du besoin d'établir un contact plus humain entre les médecins et leurs patients, il est impératif pour les praticiens de la santé d'aborder les questions de religion et de spiritualité avec leurs patients de façon respectueuse, avec intégrité et dignité3. C'est d'ailleurs ce que réclament de plus en plus les patients, qui y voient entre autres une façon d'humaniser les soins.
Un chercheur australien, après s'être penché à fond sur la question en 200736, a conclu que :
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Les plus récentes études démontrent l'importance d'inclure dans la pratique clinique les préoccupations spirituelles et religieuses des patients. Sinon, on risque de passer à côté d'éléments déterminants pour leur guérison et leur bien-être.
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Quand ils se préoccupent de la dimension spirituelle de leur patient, les intervenants de la santé démontrent leur intérêt pour la personne toute entière. Cela peut améliorer la relation patient-intervenant et ainsi accroître l'effet des traitements.
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Les médecins pourraient inclure, dans le bilan de santé de leurs patients, des questions pour connaître leur histoire « spirituelle ». Voici les quatre questions proposées par un comité de l'American College of Physicians (le Collège des médecins américain). - Est-ce que la foi, la religion ou la spiritualité sont importantes pour vous? - Ont-elles été importantes à d'autres moments de votre vie? - Y a-t-il quelqu'un avec qui vous pouvez parler de ces questions? - Aimeriez-vous aborder ces questions avec quelqu'un?
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Les professionnels de la santé ne devraient toutefois pas « prescrire » de pratiques religieuses ou faire la promotion de leurs propres croyances. Pour des consultations en profondeur, ils devraient pouvoir diriger leurs patients vers les personnes-ressources appropriées.
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Ces Algériens qui rentrent au pays après une expérience canadienne : témoignages sur Facebook
28/03/2009 15:08
Ces Algériens qui rentrent au pays après une expérience canadienne : témoignages sur Facebook.
Chaque année, ils sont des milliers d'Algériens à traverser l'océan Atlantique pour poser leurs valises au Canada, avec la promesse d'une vie meilleure. Sur Facebook, au sein du groupe « Alger-Montréal », quelques uns parmi eux partagent leurs vécus et débattent du nouveau sujet d'actualité : revenir au pays après une expérience canadienne. Le débat est intéressant dans un contexte où en Algérie, c'est la tendance inverse qui domine depuis de nombreux mois : par centaines, des jeunes harragas tentent quotidiennement, souvent au péril de leur vie, d'immigrer vers l'Europe où les conditions d'accueil et de séjour des étrangers sont de plus en plus dures.
Pourquoi en effet un Algérien, parti quelques années auparavant, voudrait-il délaisser aujourd'hui « l'eldorado canadien » pour revenir au pays ? Autres interrogations sur ce phénomène difficile à quantifier : s'agit-il de décisions isolées ou d'une tendance significative et durable? Ces retours sont-ils liés à la crise économique mondiale qui touche de plein fouet les pays industrialisés d'Europe et d'Amérique du Nord et jette des millions personnes au chômage? « Les perspectives de carrière en Algérie sont-elles devenues plus intéressantes ou celle du Canada moins ? », se demande un membre du groupe. Ni l'un ni l'autre, répondent beaucoup de participants. En réalité, les choix de chacun semblent motivés par des considérations personnelles.
Exemple : Il y a quelques années, « Skander » décide de retourner en Algérie pour savoir « ce que c'est que de vivre en Algérie en dehors des vacances d'été ». Mais au bout de deux ans de vie en Algérie et malgré un « excellent souvenir humain », il déchante coté professionnel et part vivre à Marseille, en France. Sa conclusion : il est toujours préférable d'avoir le choix de rebrousser chemin, notamment lorsqu'on a une famille et des enfants auxquels on voudrait assurer un avenir stable.
Curieusement, ce sont justement ses enfants qui poussent « Angelo » à songer à un retour au bled. Explication : cet Algérien vivant au Canada ne souhaite pas qu'ils « grandissent avec les valeurs que prône la société québécoise ».
Autre sujet abordé dans les discussions : comment sont perçus ces Algériens, rentrés au pays après l'expérience canadienne ? Ils sont vus comme « des gens aimant leur pays et qui reviennent pour y contribuent ...! » ou « des fous », pense Katia. Cette dernière n'envisage pas de revenir en Algérie.
Alors, sont-ils si nombreux, ces Algériens installés au Canada à faire le chemin inverse ? Tendance éphémère ou phénomène en devenir? Qu'est-ce qui pousse réellement un Algérien qui aura passé des années dans un pays qui est souvent au sommet des classements des pays où il fait bon vivre à revenir au pays ? En attendant des statistiques et des données fiables, chacun peut toujours donner son avis sur Facebook.
Par Nesrine Sellal , le 28/03/2009 .
Source : http://www.tsa-algerie.com/Ces-Algeriens-qui-rentrent-au-pays-apres-une-experience-cana_6452.html
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Commentaire de ali sid (10/05/2009 18:22) :
j'ai connu le canada dans les années 70 ;a cette epoque les
canadiens possédaient 3 et parfois 4 jobs;je suis tout etonné de savoir que
des algeriens puissent retourner au pays apres avoir vecu dans l'un
des plus beau pays au monde,pour mériter de vivre dans un pays je pense
qu'il faut un minimum de sacrifice;et considerer le pays
d'accueil comme son propre pays ,et faire des sacrifices et si le
besoin le demande le faire meme au prix de sa vie,je ne sais pas je suis
peut etre un peu chauvin car j'adore le canada,je trouve les canadiens
comme des gens formidables,si un jour l'occasion se presente a nouveau
je n'hesiterai pas un seul instant de retourner dans ce beau pays pour
y vivre a bon entendeur salut
ali.sid@live.fr |
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Ce qu'il faut manger (ou pas) pour prévenir les risques de cancer
07/03/2009 15:20
© Getty Images.
Dans le cadre du Programme national nutrition santé, les autorités sanitaires ont publié la liste des aliments qui protègent ou exposent au cancer.
Bannir l'alcool ou limiter la viande rouge font partie des recommandations.
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Commentaire de Barbara (08/03/2009 23:01) :

Bonsoir...Arezki... A l’occasion de la célébration par le monde Musulman de
l‘anniversaire de la naissance du prophète Mohammed (PBSL) Salla Allahou
Alaihi oua Sallam qui est pour le 09 Mars 2009 Mes meilleurs Vœux pour
cette heureuse occasion et je te souhaite à toi et tes proches à ta famille
que cette joyeuse fête renforce les liens de solidarité dans les familles
et avec les voisins, et qu'elle soit aussi l'occasion de se
réconcilier avec certaines personnes...et en particulier se réconcilier
avec soi même...

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Commentaire de Barbara (08/03/2009 23:04) :
Bonsoir...Arezki je viens te souhaiter une bonne soirée et
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Attention la JSK thughaled !
07/03/2009 00:18
Attention la JSK arrive !
Suite : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=67572&ed=MjA1OA==
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Commentaire de Ali C. (13/06/2009 03:19) :
Il devrait avoir lieu le 24 juillet prochain au stade Vélodrome
Le match JS Kabylie – O. Marseille reporté....
Prévue pour le 24 juillet prochain au stade Vélodrome de Marseille dans le
cadre du tournoi méditerranéen de football, la rencontre JS Kabylie
-Olympique de Marseille, n’aura finalement pas lieu à la date initiale en
raison du désengagement du club phocéen.
http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=71870&ed=MjE0Mg==
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Le 8 mars : Rêves de femmes de l’Algérie d’antan?
06/03/2009 23:57
Il me souvient des 8 mars d’un autre temps, sans doute aux couleurs de mes vingt ans dans cette Algérie naissante. Mais aussi aux couleurs d’une époque riche d’espoir de cette humanité gonflée à bloc par sa jeunesse, folle de liberté et de justice.
Il me souvient d’une anecdote si proche de moi, si complice du rêve de tant de femmes, attirées par un rayon de lumière qui éclaire leur univers le temps d’une célébration. C’était, il y a déjà quelques décennies dans un pays encore vierge de sa tragédie future, l’Algérie d’antan. Celle du 8 mars au symbole si puissant. Celle des roses et des femmes résolument tournées vers l’avenir qui désertaient bureaux et maisons pour remplir et animer les rues principales du centre-ville. Des 8 mars vierges de haine, de violence et de sang. Il me souvient de cette anecdote lourde de sens et de symboles qui a vite fait le tour de la ville, Alger, fière de ses prouesses en ce temps-là. Des prouesses comme celle dont s’est inspirée cette femme qui se trouve au cœur de l’anecdote en question. Une femme qui a bravé l’interdit de son conjoint pour vivre sa journée. C’était écrit partout. Dans les médias et les agendas les plus officiels. Le 8 mars c’est la journée internationale de la femme. Et en Algérie, la femme ne l’aurait manquée pour rien au monde.
Cachée aux regards dans son haïk blanc, elle a traversé son quartier animée par le désir d’être, et de répondre présente à l’appel de cette journée mémorable. C’était sa façon de prendre part à l’histoire en marche de l’Algérie indépendante, tout comme l’avaient fait ses sœurs durant la terrible et longue nuit coloniale.
Dans une salle comble de femmes, elle a ri aux larmes et applaudi une pléiade d’artistes venus spécialement pour lui rendre hommage. À elle, la femme, et fêter avec elle cette nouvelle ère, toute prometteuse de son indépendance à elle. Sa liberté à elle dans son pays nouvellement libéré. Bientôt, rêvait-elle, le féminin imprègnera la vie de la cité, puis de toute la société. Les discours disaient qu’il y aura des femmes partout : dans les bureaux, les écoles, les hôpitaux, les usines et dans la rue. Le gris des façades cèdera le pas à une nuée de couleurs qui embelliront la ville. La désolation des terrains vagues explosera en oasis invitantes et le langage brut de la rue se diluera au contact du féminin. Ce féminin qui s’affichera dans l’espace public tout en couleur dans les villes et villages, tout en douceur dans les mœurs rigides d’ignorance. Le pays semblait définitivement embarqué dans le train de l’égalité. De quoi réjouir les féministes. De quoi ravir les femmes, tout court. Beaucoup étaient prêtes à saisir ce moment de bonheur furtif qui ne durait que le temps des célébrations. Un éclair de lumière qui les éblouissait, pulvérisant au passage les remparts de cet univers strict et étroit qui balisaient leur vie. Alors, la fête était de rigueur. Un droit et un devoir au regard de l’histoire tourmentée de leur peuple, mais aussi en vertu de ses propres espoirs à elle. Qui avait tant donné. Si peu reçu.
Dans l’allégresse, on ne fait pas d’effort pour oublier les tabous. Ils se dissipent d’eux-mêmes. On les ignore. Tout comme cette femme à qui l’on doit l’anecdote. Et l’interdiction des maris, à propos de la célébration du 8 mars, ne pouvait que passer par-dessus la tête des femmes, tant elle leur semblait absurde. Dans le contexte et dans le fond. Combien étaient-elles dans les salles de fête, dans les rues à l’avoir bravée pour être de la communion? C’est le cœur de l’anecdote dont il me souvient.
Toute la symbolique de l’anecdote était là. Mise à nue, brusquement, par ce mari furieux et menaçant qui se présente à l’entrée de la salle des fêtes pour récupérer sa désobéissante femme. L’accès étant réservée aux femmes, il ordonne qu’on aille chercher la sienne. Mais, le hic, c’est qu’il refuse de s’identifier, question redjla, wahchouma. Alors, il demande qu’on fasse l’annonce suivante dans la salle, sans citer de nom : « Que la femme qui est dans cette salle sans l’autorisation de son époux veuille bien se présenter à l’entrée! »
Un coup de tonnerre que cette phrase! 80 % des femmes présentes se dirigent alors vers la sortie. Toutes avaient spontanément pris la même résolution en cette journée symbolique du 8 mars. Un acte de liberté si naturel, prélude de cet avenir aux couleurs de leurs espoirs dans l’effervescence d’un pays en devenir. Tout était inscrit dans l’air du temps. La modernité passe par l’émancipation de la femme. Et la maison Algérie ne pouvait pas se passer de modernité.
Mais pour paraphraser un chanteur bien connu « je parle d’une époque que les moins de trente ans ne pouvaient pas connaître » En ce temps-là, la violence, le FMI, la banque mondiale, l’OMC et les barons locaux de l’import-export n’avaient pas la main mise sur la maison Algérie. Les gens voulaient s’éduquer, grandir avec leur pays et combler leurs besoins plutôt que d’attendre sur les quais les aliments de leur survie. En ce temps-là, l’Algérie semblait vaste de l’espoir de ses femmes et l’avenir prometteur de ses enfants. Les vannes du terrorisme n’avaient pas encore été actionnées par les faiseurs de deuils et le cœur des femmes pouvait se réjouir et vibrer à la multitude d’images et de sons qui célébraient le 8 mars dans l’Algérie d’antan.
Par : Zehira Houfani Berfas, écrivaine.
Source :http://www.ksari.com/index.php?option=com_content&view=article&id=907:le-8-mars-reves-de-femmes-de-lalgerie-dantan&catid=841:histoitre-a-societe&Itemid=339
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