C'est quoi Yennayer ? Le Nouvel An Berbère ou «Yennayer » correspond au 12 janvier du calendrier julien. Il marque le début de l'année chez les Berbères et consacre le passage de « La Porte de l'année ».Yennayer est fêté traditionnellement dans les pays berbérophones d'Afrique du nord y compris dans l'immigration à l'instar de certaines grandes villes de France où ces populations sont représentées.
Les versions divergent quant à l'origine du nom et de la célébration de cette date. Formé de deux mots, « Yenn » qui veut dire premier et « ayer », mois, soit le premier du mois. Cette date issue du calendrier agraire est utilisée par les Berbères depuis l'Antiquité. Elle est liée au cycle des saisons et célébrée dans une atmosphère de fête qui dure selon les régions de deux à quatre jours.
Axam, la Maison Berbère...Yennayer 2959...Les portes de l'année pour l'identité amazighe.
07/12/2008 21:29
À la veille de chaque nouvelle année, chaque peuple rêve d'entamer une nouvelle ère avec tant d'espoir et d'aspiration. Il est évident que le nouveau n'est pas toujours facile à gérer mais il a ce quelque chose de positif : il lance de nouveaux défis à relever pour asseoir de nouvelles bases capables de jongler avec les nouvelles donnes. Tamazight, notre identité millénaire ne peut pas continuer à vivoter sous les ponts de la mémoire. Elle doit s'épanouir sur les ponts de la vie, au quotidien et partout où vivent ses enfants. Qu'ils soient dans un village perdu, dans les grandes villes d'Afrique du Nord, en Europe ou en Amérique, ses enfants doivent la porter fièrement sur leurs épaules non pas comme un fardeau mais comme un cachet spécifique qui coule dans leur sang depuis la nuit des temps.
Tamazight a certes fait une avancée mais ce n'est pas assez. Ce ne sera jamais assez. Il faut qu'elle ait sa place dans le concert des Nations comme toutes les identités qui ont combattu l'oppresseur. Aucune dictature, aucune religion, aucune ouverture, aucun métissage n'ont le droit de demander aux Berbères d'aujourd'hui de s'effacer, de passer à autre chose. Les Berbères, de leur côté, donc, n'ont pas le droit de passer à côté de cette nouvelle ère qui fait danser le monde. Mais, aussi, ils doivent se méfier de cette même nouvelle ère qui fait marcher le monde. Les tyrans de cette nouvelle ère ont les moyens d'acheter le silence des millions de citoyens à travers le monde pour qu'ils fassent passer en priorité leurs intérêts, leurs langues, leurs cultures et leurs valeurs.
Notre identité, notre langue, nos intérêts, nos valeurs d'abord !
Que c'est dur de dire et de chanter son identité sans pouvoir la défendre et la nourrir. Que c'est dur de voir l'héritage du 20 avril se faire charcuter en plein cœur de Kabylie pour répandre d'autres cultures et d'autres valeurs que les nôtres pour lesquelles ce sont sacrifiés des milliers de personnes depuis des siècles. Aujourd'hui, nous n'avons pas le droit de faire semblant que tout va bien, que notre identité n'est pas en danger et que nous ne soyons pas responsables de ce désastre, de ce saignement qui vide notre identité et notre mémoire. Il est temps de nous ressaisir pour aller de l'avant. Il est temps de passer ce que nous sommes avant nos petits intérêts personnels, mesquins et égoïstes.
Ensemble, nous sommes capables de rebondir, de conjuguer nos efforts pour protéger notre identité dans le respect de ceux et celles qui la cultivent au quotidien.
Venez à la Maison Berbère pour célébrer cette nouvelle année en famille !
Un proverbe berbère pour la campagne de solidarité "Vague d'Afrique"
24/11/2008 03:08
"Si tu as de nombreuses richesses, DONNE TON BIEN; si tu possèdes peu, DONNE TON COEUR" (Proverbe Berbère).
C'est avec ce beau proverbe faisant honneur à notre culture imprimé sur les chandails de tous les bénévoles de "Vague d'Afrique" (étudiants de l'UQAM) que TAFSUT - Chants et danses de Kabylie et les autres groupes participant ont été accueillis lors de la soirée "Bénéfice pour les enfants d'Afrique".
TAFSUT a entamé sa présentation par un chant berbère ( Urar lxalat) rehaussé par la belle voix de Zahia accompagnée en chorale par tous les membres du groupe.
Plusieurs danses retraçant les us et coutumes kabyles ont suivis allant d'Idebbalen à Thala.
La salle pleine à craquer pour cette noble cause a été séduite par les chants et danses Berbères ainsi que par les couleurs des costumes.
Bravo aux organisateurs pour la réussite de cette soirée.
L’hiver s’annonce rude cette année. En effet, ce début du mois de novembre est marqué par un froid sec surtout durant la semaine passée. Ce week-end a été marqué par des pluies glaciales.
D’ailleurs, les premiers flocons de neige ont fait leur apparition.
Le Djurdjura a déjà mis son manteau blanc. Du côté des montagnards, on appréhende une saison difficile. Si dans certaines régions le gaz naturel est arrivé, il n’en est pas de même dans les zones montagneuses.
Là, les habitants ont déjà fait leurs provisions notamment en bois sec. “Nous sommes habitués à ces situations. Nous commençons à emmagasiner le bois en été. Chez nous, on se prépare à l’avance.
Ceux qui ont les moyens financiers font toutes les provisions nécessaires. Nous gardons tous en mémoire l’hiver 2005 quand il avait neigé près de quinze jours si bien que nous nous nous sommes retrouvés isolés. Il avait fallu que l’ANP y intervienne pour ouvrir les accès”, telles sont les paroles recueillies auprès d’un habitant d’Ath Mendès au pied du Djurdjura. Alors que ceux des autres villages du versant donnant sur Bouira, ont été bloqués durant presque un mois. Les services des travaux publics ainsi que les autorités communales ont bien retenu cette leçon. Ils se sont dotés de moyens matériels. D’ailleurs, nous avons appris à ce sujet que les daïras se trouvant dans ces zones montagneuses ont bénéficié de chasse-neige. “Nous avons aussi procédé au curage des avaloirs et des fossés. Comme il est temps d’instaurer un système de solidarité entre communes. Chaque commune doit recourir à l’intercommunalité ouvrir par exemple la route la reliant à la municipalité voisine”, dira un responsable local dans une commune de la vallée sud de la wilaya. De leur côté, les personnes âgées se rappellent des touizas dans de pareilles situations. En définitive, il est temps de prévoir tout pour empêcher que l’hiver ne ramène ses pires catastrophes.
Saha Rezki ,Un grand bravo pour ton blog et ta fidelite pour la JSK,meme
loin d'Algerie tu es tjs un grand fervent de la JSK ,portes toi bien
et le bonjour a tous les amis de Reghaia a Montreal ,Vive le NARBR et la
JSK ,Bonne annee a toi et a toute ta famille.