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Zizou ,Comme dans un rêve
28/10/2006 03:31
Zinedine ZIDANE , sur le maillot bleu ,au-dessus du coq , brille une étoile , celle des champions du monde.
Cette étoile a guidé Zinedine Zidane , de Marseille à Madrid en passant par Cannes , Bordeaux , Turin , le S t a d e d e F r a n c e . . .
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La J.S.K gagne avec Yacef Tricité
28/10/2006 01:56
D1/10e J : La JSK gagne enfin ! (Chlef de plus en plus solide)
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Dixième journée de championnat... et la lumière jaillit enfin pour les supporters kabyles, des pieds de Yacef Tricité, auteur de l'unique but qui a consacré la première victoire de la JS Kabylie cette saison. En s'imposant (1-0) face à l'USM Alger, les Canaris ont vaincu le signe indien et chassé le doute, chose que ne parvient pas à faire l'ASM Oran, contraint au match nul (1-1) par le Paradou AC, les asémites enregistrent leur huitième partage en 10 journées, un record! l'ASO Chlef profite du match nul de la JSM Béjaia (1-1) face au CR Belouizdad, pour s'emparer du fauteuil de dauphin, après sa victoire (1-0) face au CA Batna. L'USM Blida est venue à bout du WA Tlemcen (1-0) et engrange sa seconde victoire de la saison grâce à laquelle, les blidéens se positionnent dans le ventre mou du championnat, à 1 point du NA Hussein Dey victorieux (3-2) du MC Oran, des oranais bien loin de leur belle forme affichée en début de compétition. Le classement reste dominé par l'ES Sétif, qui concéde le match nul vierge sur son terrain face à l'OMR.(Toufik)
source : http://www.dzfoot.com/
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Feu Saïd Ouahioune
27/10/2006 05:39
Les actus en France et diaspora dans le monde
Saïd OUAHIOUNE, pour tes quarante jours je n’y étais pas, mais je sais que tu as ressuscité
Feu Saïd Ouahioune, est un militant culturel berbère, ami de Ali Sayad qui est décédé le 1er mars 2004 à Longwy (Lorraine).
« Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a... Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles... Tu auras envie de rire avec moi. A. de SAINT-EXUPERY, Le Petit Prince.
Ça fait plus de quarante jours que tu es parti. Tu t’en es allé lundi 1er mars à 18 heures 30. Trois quarts d’heure avant, tu me téléphonais au bureau depuis ton portable, tu me disais : « Ali, je ne me sens pas bien. Peux-tu venir ? » Le temps d’éteindre mon ordinateur et de monter à Longwy-Haut où je venais d’emménager. J’errais à travers les pièces, vides de toi, pour te trouver. Je t’appelais en vain. Seule ma voix me répondait en écho. Je vais chez Mastan, mon fils, croyant que tu t’y es rendu. Hélas ! tu n’y étais pas. Je retournais chez moi pour t’attendre. En chemin, sur le trottoir longeant l’avenue André Malraux, côté parc, à hauteur du Centre des impôts, des curieux essayaient de savoir l’identité de la personne allongée devant l’ambulance du Samu. Ma gorge sèche pressentait déjà le malheur. Je garais ma vieille Opel plus bas pour ne pas gêner la circulation. Un officier de police, une jeune femme, venait à ma rencontre pour me dire : « - Ce n’est pas un spectacle, monsieur, circulez ! « - C’est peut-être mon ami. Il m’a téléphoné il y a un peut plus d’un quart d’heure pour me dire qu’il se sentait mal, lui répondis-je. « - Il s’appelle comment votre ami ? « - Ouahioune. Saïd Ouahioune. « - C’est lui. Pouvez-vous le reconnaître de loin pour ne pas gêner les réanimateurs ? » Je m’approchais, je reconnaissais Saïd, mais pour mieux m’approcher je répondis : « - D’ici, je ne saurai le reconnaître. » J’avançais à hauteur du véhicule des pompiers qui, avec le médecin du SAMU, tentaient en vain de te ramener à la vie : on a exploré toutes les techniques de réanimation. Dernière tentative, le simulateur cardiaque. Une décharge électrique. Un sursaut. Comme pour me faire, une dernière fois, tes adieux. Puis, plus rien tu t’es raidi à jamais. On m’a laissé t’approcher, te toucher, te fermer les yeux et la bouche. On t’a recouvert d’un drap, on t’a chargé dans le fourgon. Je ne te revoyais que le surlendemain au moment de ta toilette.
Depuis le 22 février, en visite chez moi, nous avons vécu ensemble, intensément. On ne se quittait que pour aller dormir. Ce lundi, tu ne te plaignais de rien. A midi, nous avions déjeuné ensemble, quiche lorraine, rosbif avec des légumes, une tarte. Le tout sobrement arrosé d’une bouteille de bordeaux rouge. Puis, à Auchan, nous avons déambulé entre les rayons jusqu’à trois heures pour trouver un cordon pour le téléviseur. Pendant que nous flânions, tu faisais le tour de nos amis. Madjid Bali avec qui tu animais des émissions radiophoniques sur la chaîne II. Un jour, vous aviez même joué une farce au poète Mohammed Ben Hanafi et pour finir vous l’enleviez pour un restaurant à Blida. Tu passais en revue nos conférences de presse clandestines en 1969 lors du Festival Panafricain, quand le Pouvoir d’alors frappait d’interdit la culture amazighe et refusait la présence de Taos Amrouche dans ce symposium. Pourtant, on lui avait donné un billet de voyage pour y participer. De connivence avec Saïd Sadi et les étudiants bérbérisants, nous lui organisions un mini festival à la Cité universitaire de Ben Aknoun, loin du Pouvoir et de ses courtisans.
Elle était belle notre Taos. Malgré sa petite taille, ce petit bout de femme occupait toute la scène. Elle avait beaucoup de présence Taos ennegh. Sa voix inégalable, montait jusqu’à l’ut dièse et descendait jusqu’au fa. Chérif Kheddam, dans une improvisation, était le seul à pouvoir donner la réplique en faisant vibrer le bendir, seul instrument capable de révéler les temps et les soupirs, donner un effet de souffle à la voix explosive de Taos qui déchirait le silence d’une salle en recueillement. L’amphi débordait de monde. Ce jour-là, tout le monde avait déserté le festival pour Ben-Ak... Ils étaient tous là Mouloud Mammeri, Youcef Nacib, Mahfoud Keddache, Laceb, Lahlou, Saâdi Fernane, Ben Mohamed, Arezki Si Mohammed, Saïd et Hand Sadi, Saïd Khellil, Madjid Bali, Youcef Sadeg, Amar Zentar, Mustapha Benkhemou... et d’autres... et d’autres... que ma mémoire ne peut retenir et cet espace ne peut contenir. Les ovations, longuement entretenues, étaient notre récompense pour remercier Taos du don qu’elle nous faisait.
Nos week-end à Tala Guilef, Tigjda, Assouel, le lac de Goulmim, Tamgout, Tipaza, l’Akfadou, Tichi, Arris ou la pentapole mozabite. Nous remplissions deux à trois cars pour nos excursions. Dans ces errances, nous poursuivions les cours de berbères que nous dispensait Dda Lmouloud, aussi des nôtres dans ces sorties. Ben Hanafi récitait ses poèmes, Mhenni chantait son succès « Jeğiga tajeğğigt g-gires » ou nous narrait « Ddunit », une épopée lyrique. Tu te rappelles nos tournées théâtrales aux Ouadhias et aux Aït-Yenni avec les jeunes scouts touaregs, les récitals avec Chérif Kheddam, Idir dans ses débuts, Meziane Rachid, Nouara, Aït-Menguellat, Ben Mohamed... Tu as compris que la culture se nourrit de culture. Madjid Bali était, dans ces moments, la mémoire visuelle avec son appareil photo. Quand en décembre passé à Alger, bien plus de trente ans après, il nous montrait ses clichés souvenirs, tu te rappelais les instants et les lieux que tu faisais habiter de personnages et d’anecdotes rattachées à chacun.
Dans la contrée kabyle, un village s’est érigé autour d’un chêne au sommet d’une colline, d’où son nom Tassaft Ugemmoun. C’est là que tu naquis, Saïd Ouahioune, un 26 novembre 1946. Après l’olivier et le figuier, c’est sous le chêne qu’on se réfugie dans les moments ultimes, le dernier bastion autour duquel on se défend contre l’adversité. Il est nourricier, il donne des bellut, les glands doux. Symbole de l’honneur, un poète le chanta : « W’ ibγan lherma ad tagwar, ad yali s adrar, ad yečč abellud bu tcaccit ». Qui revendique une dignité tenace, se retire en montagne, se nourrisse de glands à cupule. Tu n’aimes pas la facilité que procure la plaine. Bâti comme un chêne, tu ne te plaignais jamais, aucun mal ne t’atteignait, pas la moindre migraine. C’est du moins notre impression, car la nature aime à se cacher. Tu regardes naïvement en toi et autour de toi, tu vois le monde comme si tu le voyais pour la première fois. C’est là, peut être, que réside ta force. Contre vents et tempêtes, tu parais insensible, impassible, stoïque. Tous nos amis ont changé, muté, se sont métamorphosés. Toi tu restes inflexible, permanent, force tranquille qui réconforte.
Géologue au courant des secrets de la terre, tu sais le langage des pierres, mettre en évidence les plus précieuses. Tu agis de même avec les humains, et tu sais dégager de la foule l’insolite, la perle rare. Tu as l’art de faire rencontrer les hommes porteurs d’idéaux, de concilier les complémentarités, les intelligences. N’est-ce pas toi qui as présenté à Saïd Sadi les Madjid Yousfi, Mustapha et Ahmed Bacha, Noredine Aït-Hamouda ainsi que d’autres bonnes recrues du RCD. Quand Sadi t’appela pour t’occuper de l’administration de son parti, tu n’as pas fui, mais discret, tu es resté l’homme des coulisses. Très au courant des arcanes de la politique, tu restes le plus écouté, l’homme sage. Sans verser dans les cachotteries tu sais délier les nœuds, tu sais ce que parler veut dire. Ce n’est pas sans raison qu’on t’appelle `ami Saïd ou dda Saïd. Tu demeures le partisan fidèle, sans l’esprit partisan où l’on vient avec des idées préconçues, tu restes pragmatique, pratique, concret et fonctionnel. Aux titres et aux honneurs du devant de la scène − tu n’as pas le tempérament du carriériste −, tu leur préfères le militant de base. Tu aurais pu devenir député RCD, avoir une bonne retraite, tu le méritais pourtant bien. Militant dans l’ombre ne signifie pas effacé, car tu n’es pas quelconque. Chaque jour tu défiais la mort pour sauver la vie des autres. Tu donnais le sens à la vie où l’on apprend à mourir sans crainte. Remède à toute pensée mortifère, tu étais le chêne enraciné, inébranlable jusqu’à ce premier du mois de mars.
Yamina, ta mère, trouvera en moi l’ami de toujours de son fils ; Ouerdia, ton épouse, l’ami fidèle et respectueux de son mari ; Madjid, Salim, Ahcène et Djouhra, tes enfants, l’ami attentif et constant de leur père ; Chabane, Farid, Ouali, Hamid et Djamal, tes frères, l’ami dévoué de leur aîné.
Sur la terre, une étincelle s’est éteinte à jamais. Dans le firmament une étoile s’est allumée pour l’éternité. Eveille encore, Saïd mon ami, nos facultés créatrices et inspire nos actes.
Ad ruḥeγ ad kem ğğeγ a yemma Je dois te quitter mère Γas berra ijeddeb waḍu Même si dehors le vent hurle Ad ruḥeγ ad kwen ğğeγ a yatma Je dois vous quitter frères Ad rzeγ lhib’ i wsalu Même si dehors la neige est épaisse Ad ruḥeγ ad-kem ğğeγ a tala Je dois te quitter fontaine Ma neswa kra ad-d inulfu. Amar MEZDAD Je te lègue ma vertu à ruisseler
Ali SAYAD, Anthropologue, Longwy (France).
Mis en ligne par Stéphane ARRAMI
Forum
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> Saïd OUAHIOUNE, pour tes quarante jours je n’y étais pas, mais je sais que tu as ressuscité
16 avril 2004, par mouloud ait amer
avant toutes choses,mes condoléances les plus sincères à toute la famille ouahioune d’une part et au villahe de tassaft ouguemoune d’autre part,plus spécialement à sa mère,sa femme,ses enfants et ses frères,ouali,hamid,chavane,djamal et farid. merci mille fois ali sayad pour ce que tu as fais,tu me diras certainement lemzegaw puisque c’est un ami à toi de longue date,je crois que said ne s’est pas trompé en parlant de toi à chaque fois que je le voyais à paris,maintenant je comprend son attachement pour toi et d’autres amis tel que madjid bali,belkacem,mohamed guerfi et plein d’autres (surtout les anciens de la chaine 2). la seule chose qui m’a chagriné c’est le fait que sa mort je l’ai découvert avec ton article,sans cet article je ne le saurai peut être que bien plus tard. je tiens à dire désolé et mille fois désolé à toute sa famille pour mes condoléances en retard,je n’avais auun moyen de le savoir si non j’assisterai au moins à son départ définitif à partir d’orly. repose en paix said,saches que l’on est fier de toi comme on est fier de djaffar ouahioune(le rebel). lmulud ath amer
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> Saïd OUAHIOUNE, pour tes quarante jours je n’y étais pas, mais je sais que tu as ressuscité
15 avril 2004, par Salem OUAHIOUNE
Bonjour à tous !
Merçi ALI pour ton évocation de mon plus proche cousin SAÏD, mon ami d’enfance , mon ami de l’adolécence, ami de l’âge de raison et de la déraison, ami de tous les instants, joyeux et tristes, ami des périodes troubles et des périodes de paix..
Oui, tu dis vrai, en évocant son côté "artisant" des rencontres, des événements et des décisions qui comptent...
Oui, tu dis vrai, en souligniant son engagement discrét mais néanmoins, réel, profond et désinteressé au service de la grande cause de l’identité et de la culture...
Pour ma part, à 58 ans, je me sens orphelin au plus profond de mon être...
Merci SAÏD, ton "passage parmi les vivants" n’a pas été vain. Ton action participera encore longtemps au combat que tu as choisi , il y a plus de trente cinq ans, et qui reste toujours la cause juste...
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Merci à Ali Sayad pour cet émouvant témoignage sur Feu Said Ouahioune, que Dieu ait son âme. Il était de mon village, malheureusement, je n’ai pas eu l’honneur de le connaître :nefreq am iwaouene af ellouh ! C’est une grande perte pour notre culture.
Mes sincères condoléances à sa famille.
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Cher regretté Saïd Ouahioune, on sait connu à peine, te voilà parti !
Sa mort à Longwy m’a boulversé quand Ali Sayad me l’avait fait savoir par téléphone, une voix irritée par l’émotion. Alors que je l’avais vu trois jours avant, quand je dédicaçais mon ouvrage à la bibliothéque Mont Saint Martin. Saïd y était venu avec Ali. Il a aimé mon ouvrage, et mes peintures. Au cours d’une soirée chez Jacques Peiffer (céramiste et artiste plasticien longovicien), j’ai eu l’occasion de le voir pour la première fois. Le sujet de la soirée s’est orienté vers le Tasili, le Hoggar où Saïd était géologue à la SONAREM. J’ai beaucoup appris par ses dires sur la vie des Berbères de cette contrée. Saïd est d’une grande sensiblité. Sa mort nous a dressé les cheveux pour toute la communauté Berbère vivant dans le Pays-Haut de Lorraine. La compagnie avec lui était agréable, surtout lorsque la converstaion traite du monde Amazigh. Saïd était venu mourir à Longwy, à la rue Malraux. A la cérémonie de son recueillement avant de l’embarquer sur Alger via Paris, ils étaient nombreux à y assister. Ils étaient venus de Paris, de Bruxelles, des villes environnantes, ses frères et soeurs de combat étaient à ses cotés. Ali Sayad son ami de tourjours était là à régler le moindre détail des formalités administratives et funéraires. Saïd est tombé à la rue Malraux comme un cédre de Numidie, la mort était au rendez-vous. Néanmoins, il est mort entouré par l’affection de la communauté berbère. Et toute Longwy pleure son absence.
Mes hommages endeuillés pour l’homme du Djrdjura que tu es et que tu seras dans une autre vie.
Nacer Boudjou Journaliste-Artiste Plasticien
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> Saïd OUAHIOUNE, pour tes quarante jours je n’y étais pas, mais je sais que tu as ressuscité
15 avril 2004, par Azdukli
Azul à ALI SAYAD ! Tout d’abord on vous remerciez Mass SAYAD pour Votre fameux témoignage pour un militant que nous avons perdu ; Un militant des causes juste (Tamazight, Démocratie.............) Je profite de cette Occasion pour témoigner moi aussi pour cet homme qui as beaucoups de Qualités par apport à d’autres militants engagés de Notre village TASSAFT UGMOUNE à l’exemple de Mustapha BACHA , .Djaffer OUAHIOUNE .... . Said est militant loin de toutes lumières ; Car c’est un militant même si on partage pas avec lui certaines idées politique (comme la plupart des jeunes de mon village) mais on le dois beaucoups beaucoups de respects , je vous assure que c’est un militant Humaniste (avec un grand H) ; On se rappelles tous lors d’une réunion de famille (Angema B’adhrum ) il a étais le premier à proposer à aider les pauvres de Village avec toute modesté et courage..... Je vous assure que c’est un militant qui aime ses racines , fière de ses origines "DANIFI" dans tous les sens. J’ai à lui dire "Da- Said ’’ repose en paix car il existes derrière toi des hommes (Krimo , Belaid, Khelifa, Qadi,............) qui continuent sur tes traces et ton courage. N-B : Le drapeau de TAMAZGHA que tu as offre à SAID il accompagne meme dans son dernier abri étrenel. . Tanmirt-ik à mass SAYAD nous les jeunes de Tassaft ,on trouveras en toi , l’Ami de Said At Ouarab !
Yiwen B-azdukli si TASSAFT OUGUEMOUNE
Commentaire de Arezki (28/10/2006 03:09) :
Repose en paix cher oncle -Ak yerhem rebbi- On t'oublieras jamais.
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05 octobre 1988 , l’aboutissement d’un long parcours de luttes pour la démocratie et les libertés
27/10/2006 05:15
Octobre 88 : le débat n’est toujours pas clos
Dix-huit ans après les tragiques évènements d’Octobre 88, le débat sur cette période charnière de l’histoire de l’Algérie indépendante n’est jamais clos. Et un diagnostic objectif et global reste à faire. Trop de zones d’ombre entourent encore cet épisode, alors que toutes les lectures auxquelles nous avons eu droit sur ce sujet privilégiaient des analyses politiciennes, souvent manichéennes, se nourrissant des idées reçues.
Nous avons eu droit jusqu’ici à deux lectures dominantes : l’une présentant cette explosion populaire comme un acte immature, un «chahut de gamins», pour reprendre l’expression en vogue à l’époque, et l’autre y voyant l’aboutissement d’un long parcours de luttes pour la démocratie et les libertés. Puis, une troisième théorie est apparue. Ses partisans, parmi lesquels l’actuel chef de l’Etat, estiment que tout aurait été manigancé par le pouvoir en place, pour les besoins de recomposition clanique, et qu’il faudrait par conséquent parler plutôt d’une «révolution de palais». Les mêmes schémas et mêmes stéréotypes resurgissent à chaque occasion, à chaque explosion populaire, à l’exemple des évènements de Kabylie de 2001 dont les acteurs aimaient s’identifier à l’esprit d’octobre 1988, et où l’on retrouve parfois le même sentiment de désillusion. Le constat que tout le monde fait aujourd’hui, c’est que les libertés démocratiques reculent, que l’esprit de lutte chez les Algériens n’est plus ce qu’il était au début des années 1990, que les idéaux pour lesquels des générations entières s’étaient sacrifiées sont galvaudés. Mais au-delà de toutes ces constations, il faut dire que ce qui a vraiment «tué» l’esprit octobre, c’est la barbarie terroriste. Une tragédie qui aura tout chamboulé et mis un frein au processus démocratique qui était si prometteur au début. Les islamistes qui avaient tenté de «récupérer» les évènements d’octobre, sont revenus pour tenter une OPA sur le projet de réconciliation nationale et se posent comme les vrais dépositaires de la légitimité démocratique, au détriment de ceux qui en avaient payé le prix fort et n’ont encore, eux, à ce jour, aucun statut, contrairement aux autres. De quoi être révolté.
05-10-2006 Mussa Acherchour
source : http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?ida=43337&idc=126&refresh=1
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20 avril 1980 Le printemps berbère
27/10/2006 05:05
Dossier : Révolte en Kabylie, révolte en Algérie
Aux origines du 20 Avril
Le 10 mars 1980, l’université de Tizi Ouzou a invité l’écrivain Mouloud Mammeri à tenir une conférence sur la poésie kabyle ancienne. Le FLN interdit cette conférence.
Le lendemain une manifestation est organisée pour dire non à l’arbitraire, première du genre de l’histoire de l’Algérie indépendante. Le pouvoir laisse faire. Cette effervescence à Tizi Ouzou est au centre de tous les débats et de toutes les discussions dans les universités du pays. Les étudiants de l’Institut National des Hydrocarbures (INH) près d’Alger diffusent une déclaration de soutien à la marche de Tizi Ouzou.
Le 20 mars, Kamel Belkacem alors rédacteur en chef à El Moudjahid, le quotidien du FLN, déclare : « Le développement de la culture berbère est incompatible avec les valeurs arabo-islamiques et l’indépendance culturelle ».
Le 24 mars, About Arezki, un syndicaliste et militant de la cause berbère est arrêté. Quatre jours après cette arrestation, le 28 mars les étudiants de l’INH tentent de se rassembler devant le siège du FLN à Alger. Ils sont empêchés par la police. Les universités d’Alger et Tizi Ouzou, les lycées de Kabylie entrent en contestation. Une manifestation est organisée à Alger, le 7 avril. Trois revendications sont avancées : reconnaissance des langues populaires (tamazight mais également arabe populaire opposé à l’arabe classique), libertés démocratiques, vrai socialisme.
Le Printemps Berbère
Face à cette mobilisation, les cellules du FLN lancent des messages de condamnation des manifestants, en demandant des sanctions exemplaires contres les organisateurs des marches. Le 11 avril, un gala de Ferhat M’henni, chanteur et aujourd’hui partisan de l’autonomie kabyle, à Béjaïa est interdit.
Les animateurs du mouvement appellent à une grève générale pour le 16 avril à Tizi Ouzou, Béjaïa et Alger. Ferhat est arrêté le lendemain. Dans la nuit du 19 avril les CRS envahissent la cité universitaire de Tizi-ouzou faisant des centaines de blessés. Toute l’Algérie est sous le choc.
Les 25 et 26 avril, la ville se couvre de barricades, et les symboles du pouvoir comme le siège du parti sont attaqués. L’armée intervient mais le régime est contraint à faire quelques concessions, comme la création de chaires de langue berbère
Depuis chaque année, la Kabylie se mobilise pendant une semaine d’activité (le Printemps Berbère), des pièces de théâtre, sit-in, conférences, meetings, avec un grand gala central la veille du 20 avril à Tizi Ouzou.
L’assassinat du jeune Massinissa le 18 avril dernier, est survenu justement pendant la commémoration de ces événements.
Sources : Azal CRY, 12 juillet 2002, DOSSIER : Révolte en Kabylie, révolte en Algérie par Convergances Révolutionnaires, revue publiée par la fraction Lutte Ouvrière
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Amirouche At Hamuda
27/10/2006 04:10
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Ne le 31 octobre 1926 a Tassaft-Ouguemoune, douar des Ait-Ouacif, petite localité du Djurdjura. Amirouche est issu d' une famille modeste son père qui sympathise avec les idées culturelles et politiques des Oulamas, lui donne une éducation en Arabe. Il monte un petit commerce de bijouterie a Relizane. Adhérant du P.P.A-M.T.L.D en 1947, il quitte Relizane pour Alger ou il travaille un temps au siège de l’organisation nationaliste, place de Chartres. Il entre à l' O.S en 1948. Amirouche est arrête et incarcère en 1950 lorsque la répression s’abat sur les militants de l' O.S. Libère en 1952, interdit de séjour a Alger, surveille de près par la police de Relizane, il décide de se rendre en France. Il milite à Paris dans la Kasma du quinzième arrondissement du M.T.L.D.
qui, après le 1er novembre 1954, sera l' une des premières a adhérer à la fédération de France lorsque celle-ci sera constituée par Terbouche. Rentre en Algérie en décembre 1954, Amirouche prend contact avec les maquis F.L.N de la région d'Ouacif dont il prend la direction après la mort du responsable Cheikh Amar. Sur proposition de Krim Belkacem, il devient responsable du F.L.N de toute la vallée de la Soummam, de Sidi Aich a Bouira. Amirouche engage, en 1955 dans la vallée de la Soummam, le combat contre les maquis M.N.A de Bellounis qu' il réussit à repousser dans le Sud algérien. Il établit son quartier général a l’est du Djurdjura, dans la région des Bibans et se hisse au rang de principal adjoint de Krim Belkacem. Partageant entièrement la vie de ses djounouds, il fait régner une discipline très stricte car préoccupe par les possibilités d’infiltration et de trahison dans ses rangs. Caressant liée de procéder à une refonte de l’organisation qui redonnerait la primauté a l'intérieur sur l'extérieur, il se met en route le 6 mars 1959 pour Tunis, avec Si Haoues. Le 28 mars 1959, entre Djelfa et Bou Saada, au cœur d’un combat qui oppose 40 djounouds a 2500 soldats français, Amirouche est tue avec Si Haoues.
source : http://algerian-history.info/amirouche.htm
Commentaire de Arezki (21/03/2007 16:24) :
Les dernières images du chahid Colonel amirouche...sur youtube...
http://www.youtube.com/watch?v=P5xZVrrYE2I
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Commentaire de samira (13/09/2008 11:21) :
tres bon travail que dieu soit avec vous et bon courage ...samira fidelle
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