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Kabylie

VIP-Blog de kabylie
a111@sympatico.ca

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  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal
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    Zidane en Algérie : Tamurt accueille triomphalement son fils

    18/12/2006 01:29



    Par : F. A-S.   vendredi 15 décembre 2006
     
    Alors qu’il était supposé, par certains, qu’elle serait une étape tout juste symbolique du séjour de Zinédine Zidane en Algérie, la visite des hôpitaux de Béjaïa jeudi matin a donné lieu à une ferveur populaire particulière. Les Béjaouis ont réservé un accueil de héros à l’ancien joueur français, se massant par centaines, voire par milliers sur les trottoirs, les terrasses ou les terre-pleins surplombant les sites visités. En quelque sorte, ils voulaient se réapproprier un enfant de la région qui a indirectement fait leur fierté. Partout, des banderoles de bienvenue étaient accrochées. A l’hôpital, ils étaient nombreux à investir les abords tôt le matin, attendant aux sons de deux troupes de idebalen présentes sur place. Côté travailleurs de l’hôpital, non seulement le taux d’absentéisme était non seulement infime, mais il y en a eu même qui ont rusé en se débrouillant une blouse blanche pour entrer dans le bâtiment. Si l’arrivée était plus ou moins facile pour le cortège, le départ a été moins aisé, la foule devenant compacte à mesure que la voiture transportant Zidane s’avançait vers la ville.
    La voiture a dû rouler… au pas
    La deuxième et dernière étape de la virée bougiote s’est révélée très problématique : l’avenue de la Liberté, principale artère de la ville de Béjaïa, était tout simplement bondée de monde. Le véhicule transportant Zidane attirait la foule comme un aimant. Aux cris de «Allez Zizou !" et "One, two, three ! Viva l’Algérie !», des jeunes et des moins jeunes, téméraires, se mettaient au travers de la route, tapant sur les vitres ou sur le capot. Arrivé au niveau de la cité CNS, le cortège ne pouvait plus avancer. Les membres de la sécurité rapprochée, aidés tant bien que mal par les forces de l’ordre, sont descendus de leurs voitures pour éloigner fermement les «assaillants» et dégager la voie, sans trop d’efficacité. Résultat : la voiture de Zidane s’est résignée à rouler… au pas. C’est mètre par mètre qu’elle avançait, protégée par les membres de sécurité rapprochée qui marchaient accrochés aux portières, pendant que Zizou, à travers la vitre, saluait la foule en transe. Cette «parade» a continué jusqu’au début de l’avenue Amirouche qui mène vers la vieille ville. Ce n’est qu’au deuxième virage, là où la chaussée et les trottoirs se rétrécissent, que le cortège a réussi à s’extirper de la foule pour foncer vers l’hôpital Frantz-Fanon, situé sur les hauteurs de la vieille ville. Sur place, les mêmes scènes : des gens (lycéens pour la plupart) massés aux alentours, attendant la star, qui pour l’applaudir, qui pour tenter d’arracher une photo ou un autographe (les deux en même temps, si possible), qui juste pour avoir le privilège de le voir ou même l’apercevoir en chair et en os. Compte tenu de cette effervescence populaire, la visite du centre d’hémodialyse de l’hôpital a été brève. Zidane, en saluant ses admirateurs, a été acheminé tant bien que mal vers la sortie de la ville, les fans étant encore nombreux sur l’itinéraire. La visite de la ville de Béjaïa, qui n’aura duré qu’une heure un  quart en raison d’un programme chargé, aura tout de même été chargée d’une grande intensité. La région a réussi à se réapproprier son «fils».


     






    JSK : Hannachi agressé par Ferradji

    18/12/2006 01:25



    Par : LE BUTEUR   vendredi 15 décembre 2006
     
    Si sur le terrain la rencontre OMR-JSK s’est déroulée dans un fair-play total,  malheureusement après le match, on a assisté à un geste des plus regrettables. En effet, le gardien de l’OMR, Mohamed Seghir Ferradji, a tout simplement agressé physiquement le président de la JSK, Moh Chérif Hannachi. Ce dernier se dirigeait tranquillement vers les vestiaires en compagnie du président du CRB, Hassani, quand tout à coup il a été fauché par Ferradji qui était dans son dos. Ce dernier ne s’arrêtera pas là puisqu’il asséna plusieurs coups de pied au visage du président kabyle qui était à terre. Le président kabyle a été transporté à l’intérieur du vestiaire kabyle où il reçu des soins au niveau du visage qui présentait plusieurs hématomes. Selon nos informations, des points de suture lui ont été posés au niveau de la tête.


     

     





    Le Centre Amazigh de Montréal à la Fête des Enfants de Montréal

    15/12/2006 21:20

    Le Centre Amazigh de Montréal à la Fête des Enfants de Montréal


     Voir l'Album photos  : http://www.berberes.com/album_photo/album_cam06/index.html





    Zizou en video

    15/12/2006 03:00



    Vidéo

    Zizou face caméra propos recueillis par Besma Lahouri

    Troisième journée intense pour Zinédine Zidane en Algérie. Reçu hier, avec ses parents, par le président Abdelaziz Bouteflika au palais d’Al Mouradia à Alger, il a été décoré de la médaille du mérite national, la plus haute distinction du pays. Il s’est confié à notre envoyée spéciale Besma Lahouri

       

    +d'informations

    Nos dossiers
    avec L'express


     Source ; http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=7789





    «Je resterai un éternel opposant jusqu'à ce que la JSK retrouve son lustre d'antan»

    12/12/2006 06:12

    «Je resterai un éternel opposant jusqu'à ce que la JSK retrouve son lustre d'antan»


    Entretien exclusif avec Mouloud Iboud, ancien capitaine de la JSK : «Je resterai un éternel opposant jusqu'à ce que la JSK retrouve son lustre d'antan»

    Il est né le 27 février 1953 au village d'Ath Bouyahia dans la commune d'Ait Douala, une localité située à une vingtaine de kms du chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Cette figure emblématique du football national des années 70 à 80 a fait les beaux jours de la JSK et de l'équipe nationale aux cotés des Dali, Djebbar, Cerbah, Hafaf, Larbes, Menguelti, Bencheikh et tant d'autres grandes stars du football Algérien. Il s'agit de Mouloud IBOUD connu sous le sobriquet du «petit Brésilien» qui a débuté sa carrière en 1964. A l'âge de 17 ans, alors junior, il ést promu en équipe fanion sous la houlette de l'entraîneur Français Lemaître. A 20 ans, Iboud devient international sous la direction du sélectionneur Roumain Makri. Il a gagné sept fois le championnat national (72, 73, 74, 76, 77, 78, 80 et 81), un doublé en 1977, une coupe d'Afrique des clubs champions en 1981 et une super coupe d'Afrique en 1982. Iboud a également occupé le poste d'entraîneur des espoirs en 1984, entraîneur adjoint de Zivotco et Khalef en 1986, vice président de la JSK de 1989 jusqu'à 1991. Il est ensuite élu président du club en 1993 et démissionne une année après. Capitaine d'équipe des jaune et vert durant huit ans, il a joué avec trois générations (les Kolli, Karamani, Tahir), (Dali, Djebbar, Cerbah, Baris) et ensuite (Adghigh, Sadmi, Hafaf, Larbes). Il a mis fin à 20 ans de carrière de footballeur en 1986. Mouloud Iboud reste un modèle de toute une génération qui a marqué les années fastes de la JSK et de la Jumbo-JET.

    Aujourd'hui, il est candidat officiel à la présidence de son club de toujours la JSK. Dans cet entretien qu'il nous a aimablement accordé, l'ex-capitaine des canaris revient sur la crise que vit la JSK depuis quelque temps et nous livre à cœur ouvert ses impressions sur sa candidature à la présidence.


    Racines-Izuran : Que devient Iboud ?

    Je suis transitaire et je m'occupe de ma petite famille comme tous les citoyens Algériens.

    Vous êtes candidat officiel à la présidence de la JSK, n'est ce pas ?

    Entretien exclusif avec Mouloud Iboud, ancien capitaine de la JSK : «Je resterai un éternel opposant jusqu'à ce que la JSK retrouve son lustre d'antan»
    Je vous le confirme, je suis officiellement candidat.

    La JSK vit une crise sans précédent ces dernières années, qu'en dites vous ?

    Ce n'est pas une crise, cette situation je l'ai prédite, parce qu'au départ, le choix des hommes et de la politique ne convient pas à la JSK, ça n'engage que moi. Les gens qui ont travaillé avec le président actuel de la JSK et qui ont tendance à nous qualifier d'opposition, alors que nous sommes une force de proposition, avec le temps, ils se sont rendus compte qu'effectivement la gestion de ce dernier n'est pas à la mesure d'un club comme la JSK. Il faut se référer à ce qui se passe avec son entourage et ce qui se dit dans la presse.

    Peut-on vous qualifier d'un ternel opposant ?

    Oui je suis et je resterai un éternel opposant jusqu'à ce que la JSK retrouve son lustre d'antan.

    Vous avez demandé un face à face avec le président Moh Cherif Hannachi, vous le maintenez ?

    Oui, je le maintiens et je l'exige.

    La majorité des membres du bureau rejette l'Assemblée général ordinaire (AGO), ils interpellent la DJS d'annuler cette A.G qu'ils qualifient d'illégale, qu'en pensez-vous ?

    Les membres de l'AGO n'ont pas demandé l'annulation de l'AG. Certaines personnes ont pris la liste des membres de l'assemblée qui ont émargé pour leur présence. Cette même liste a été envoyée à toute la presse nationale en la faisant passer pour une pétition pour l'annulation de l'AG, je possède des preuves. Les membres de cette assemblée contactés par un journal sportif ont démenti catégoriquement avoir signé une quelconque pétition.

    Si vous êtes élu président, quel serait votre premier objectif ?

    Entretien exclusif avec Mouloud Iboud, ancien capitaine de la JSK : «Je resterai un éternel opposant jusqu'à ce que la JSK retrouve son lustre d'antan»
    Réconcilier la JSK avec elle-même, c'est-à-dire rassembler toute la famille du club (dirigeants, supporters, et anciens joueurs), doter la JSK de structures et infrastructures digne d'un grand club professionnel, établir un organigramme pour chaque membre qui fera partie et qui aura une mission bien définie, installer un conseil d'administration composé essentiellement des représentants de chaque sponsor pour pouvoir suivre les dépenses du club, placer un directoire composé de personnalités ayant un niveau requis pour un club professionnel et penser à mettre la JSK en SPA (société par action) à moyen terme, mettre fin au recrutement anarchique de joueurs qui n'ont pas la dimension à la JSK, ouvrir un centre de formation pour les jeunes de 16 à 18 ans issus de la région pour préparer une équipe d'avenir, relancer d'autres disciplines à l'exemple du judo et de la natation qui ont fait la fierté de la JSK. Et enfin, prévoir également l'installation d'un comité de supporters à travers toutes les régions d'Algérie. Le président qui sera élu lors de cette assemblée du Comité de supporters aura un droit de regard sur le fonctionnement du club.

    D'où ramènerez-vous l'argent ?

    La JSK a besoin de beaucoup d'argent, un minimum de 200 millions de Dinars pour le budget de fonctionnement. En premier lieu, il faut ouvrir un compte bancaire pour le club et demander à tous les algériens qui aiment la JSK de verser 1000 DA ; si nous arrivons à 500 000 personnes, nous aurons 50 milliards de centimes. Cet argent passera par les banques et pas dans les sacs et c'est ça la transparence. En plus, bien sur, de la contribution des sponsors.

    Nous avons lu dans la presse que Iboud promet de ramener 30 milliards de centimes pour la gestion du club, une fois élu président, est ce vrai ?

    Non je n'ai pas déclaré cela, je tiens à démentir formellement cette information.

    Des voix s'élèvent pour exiger le départ des membres de la DJS du bureau actuel pour cumul de fonctions, qu'en pensez-vous ?

    La DJS est une institution de l'Etat, cette même institution est sensée contrôler et suivre tous les sports de la Wilaya ; des fonctionnaires de la DJS qui se retrouvent comme dirigeants à la JSK, cumulent deux fonctions, ce qui est illégal, comment voulez-vous qu'ils se contrôlent eux-mêmes, la preuve est que lors de l'AGO, il n'y avait même pas la présence d'un membre de la DJS.

    Vous avez déclaré que si le dossier de candidature du président actuel, Moh Cherif Hannachi est retenu par la commission de candidature, vous retirerez le votre. Est-ce vrai ?

    Je le confirme, je retirerais mon dossier parce qu'il n'a pas le droit de se représenter à la mi-mandat, c'est le règlement qui le dit.

    Vous avez demandé que la composante de l'Assemblée générale soit revue, pourquoi ?

    Effectivement, j'ai demandé de revoir la composante de l'AG à l'exemple de ce qui s'est fait au CRB et au MCA pour associer les anciens joueurs du club. Je le précise, ce n'est pas pour écarter les gens. C'est seulement une proposition que je trouve nécessaire.

    Que pensez-vous des recrutements massifs des joueurs Africains en Algérie ?

    Je suis pour le recrutement des joueurs de qualité et de haut niveau mais je ne crois pas que des grands joueurs puissent accepter de jouer en Algérie.

    Si vous êtes président de la JSK, feriez-vous appel à un entraîneur étranger ?

    Je pense qu'un entraîneur étranger apportera un plus sur le plan technique et professionnel au club, mais en lui plaçant à ses côtés un algérien pour travailler ensemble. L'exemple du couple Khalef-Zivotco qui a fait les beaux jours de la Jumbo-Jet est à méditer.

    Les clubs ne forment pas de grands joueurs contrairement à votre époque ?

    A notre époque, il n'y avait pas d'argent mais il y avait de grands joueurs, par contre, aujourd'hui, il y a beaucoup d'argent mais pas de grands joueurs.

    Que pensez-vous de l'insécurité qui règne à travers les stades ?

    L'Etat doit mettre un terme à ce fléau qui est devenu un danger permanent et prendre des sanctions sévères à l'encontre de certains perturbateurs et autres délinquants qui imposent leur loi par la violence.

    Quel est le joueur que vous appréciez le plus ?

    En Algérie Lalmas et à l'étranger Pelé.

    L'entraîneur qui vous a le plus marqué ?

    Incontestablement, le polonais Zivotco.

    Le joueur que vous redoutiez le plus lorsque vous étiez joueur ?

    L'avant-centre du MCA Abdesslam Bousri.

    A quel âge aviez-vous arrêté votre carrière de footballeur ?

    A l'âge de 31 ans.

    Votre meilleur souvenir…

    La finale de la coupe d'Algérie en 1977.

    Le mauvais…

    L'élimination en coupe d'Afrique à Tizi Ouzou contre une équipe soudanaise sur penalty en 1982.

    Vos loisirs ?

    Les entraînements.

    Quelle est la force de la JSK selon vous ?

    La motivation, la solidarité ainsi que l'identité.

    Pourquoi vous a-t-on surnommé le petit Brésilien ?

    A cause de mon teint.

    Aux yeux des fans des lions du Djurdjura, vous êtes toujours un joueur célèbre et populaire, quel est votre sentiment ?

    Tout simplement, je suis un montagnard et j'en suis fier. En plus, et en toute modestie, j'ai fait une carrière exemplaire, je suis communicatif avec les gens et je ne suis qu'un joueur qui a fait son devoir.

    Votre niveau d'études ?

    Universitaire (informaticien)

    Votre situation familiale ?

    Père de trois enfants dont un est footballeur en 2ème année junior au MCA (il a fait toutes ses classes à la JSK avant de rejoindre le Mouloudia).

    Votre chanteur préféré ?

    Slimane Azem et Cheikh Mohammed El Anka.

    Que détestez vous ?

    L'hypocrisie.

    Ce que vous aimez ?

    La reconnaissance : le meilleur mot de la lange française.

    Vos qualités ?

    Simplicité et modestie.

    Vos défauts ?

    Trop franc.

    Une anecdote à nous raconter ?

    En 1984 lors du match ASMO – JSK au stade du 19 juin où la JSK avait gagné 3-2, j'étais entraîneur des espoirs, comme on a joué en ouverture, à la fin du match je suis monté à la tribune pour suivre le match des seniors, il y avait un supporter oranais qui traitait de tous les noms les joueurs de la JSK en les insultant. Et puis, je l'endentait parler tout seul en disant : «waarine ya el khawa, waarine…».

    Votre dernier mot ?

    Je lance un appel aux supporters de la JSK : continuez toujours à être derrière votre club quelque soit son président.
     





    Zidane :”Je suis fier d’être Algérien”

    12/12/2006 03:57

    Zidane :”Je suis fier d’être Algérien”


    Photo prise le 11 décembre 2006/REUTERS/Zohra Bensemra

    Embrassades, bousculade, passion…

    La folle journée de zineddine zidane
    LIBERTE 12/12/2006
    De l’aéroport à Béni Amrane en passant par Sidi-Daoud, le champion du monde a suscité un climat d’effervescence auprès des populations de ces localités de Boumerdès, notamment auprès des jeunes qui n’ont pas cessé de scander son nom, brandissant ses différents portraits. Timide et réservé, Zidane discute souvent avec son frère, comme pour lui dire qu’ils sont aujourd’hui chez eux. La visite de Zizou est aussi un hommage pour ses parents qui sont restés toujours liés à leurs origines.

     

    Dans un avion spécial algérien, pour une visite de cinq jours en Algérie, l'ancien capitaine des Bleus est arrivé hier matin à Alger. Avec sa simplicité habituelle et une modestie que tout le monde lui reconnaît, l’invité exceptionnel du président de la République a eu droit à un accueil digne des VIP. Pour sa deuxième visite en Algérie, Zinedine Zidane a créé l’événement. La star du football mondial s'était rendue une première fois à l'âge de 15 ans en Kabylie, en compagnie de ses parents. Cette fois-ci, c'est la première visite en Algérie en qualité de star planétaire. Depuis hier à Alger, c’est la ”zizoumania”, car même les vitrines des magasins sont remplies de posters du joueur.

    Le stratège des Bleus a été accueilli à l'aéroport international d'Alger par le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, entouré de plusieurs hauts responsables des sports.

    9h, Zizou descend de l’avion accompagné outre de ses parents, de son frère et de son ami qui n’est autre que le chanteur kabyle, Idir. Parmi les accompagnateurs, on retrouve aussi le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, Djamel Ould-Abbès, qui ne l’a pas quitté d’une semelle. De l’aéroport à Béni Amrane en passant par Sidi Daoud, le champion du monde a suscité un climat d’effervescence auprès des populations de ces localités de Boumerdès, notamment auprès des jeunes qui n’ont pas cessé de scander son nom brandissant ses différents portraits. Timide et réservé, Zidane discute souvent avec son frère, comme pour lui dire qu’ils sont aujourd’hui chez eux. La visite de Zizou est aussi un hommage pour ses parents qui sont restés toujours liés à leurs origines. Comme leur fils, les parents Zidane ont été eux aussi traités comme des stars, eux qui ont donné naissance au prodige. Coïncidence, c’est aujourd’hui l’anniversaire du 11 Décembre 1961, et l’Algérie le célèbre avec Zidane. À noter que sa visite en Algérie s'étendra jusqu'au 15 décembre où il se rendra dans d’autres localités d’Alger. Zidane, pour clore son séjour, se rendra dans son village Aguemoun, à Béjaïa, d’où sont originaires ses parents avant de repartir en France. À Alger, Zidane a passé une journée que lui aussi n’oubliera jamais, pleine d’émotions et de sensations nouvelles. L’homme au “fameux” coup de tête a fait connaissance avec ceux qui l’ont toujours considéré des leurs. Cela s’est confirmé, hier.

    “C’est lui, il est venu, il est là”, c’est la phrase qui sort de la bouche de tous les amoureux du joueur français d’origine algérienne. L’ex-capitaine des Bleus a ravi les villageois de Sidi-Daoud et de Béni Amrane dont certains n’ont tout simplement pas cru leurs yeux.

    ”Merci Zizou !”

    Isolés du “reste du monde”, les villageois de Sidi-Daoud, qui ont souffert le martyre lors de la décennie noire et ont été terriblement touchés, en 2003, par le séisme qui a frappé toute la wilaya de Boumerdès, ont eu une belle surprise qu’ils ne risquent peut-être jamais d’oublier. Le footballeur le plus populaire au monde vient de leur rendre visite, les saluer et leur montrer tout son soutien. À ces enfants d’Algérie, Zidane leur a réchauffé le cœur. Les écoliers du primaire de Sidi-Daoud étaient tous au rendez-vous ; pas question pour eux de rater un tel événement. Dans un ordre bienveillant et habillé de leurs meilleurs habits, ils étaient là pour dire “merci à Zizou”. Ils n’ont pas arrêté de scander son nom avec entre les mains le drapeau national. Sorti de la classe où il a apposé sa signature sur un registre, Zidane s’est directement dirigé vers ces enfants qu’il a tenu à saluer. Dans les rues, c’est un vrai embouteillage. Dès son arrivée, Zidane a eu droit à un accueil digne de chefs d’État ; impossible de l’approcher ni de parler avec lui, la sécurité mise à son service ne laissait personne s’approcher de lui, sauf ses invités. Cette situation n’a pas été pour arranger les choses puisque à chaque escale, c’est un vrai casse-tête. D’ailleurs, une grande bousculade a eu lieu entre photographes lors de l'apparition de la vedette accompagnée de sa mère, son père, son frère et son ami Idir. Il a été ensuite poussé, en compagnie de ses parents, dans une voiture banalisée sans adresser un mot à la presse ; impossible de le faire.

    La cérémonie protocolaire au cours de laquelle deux fillettes en costume traditionnel algérien devaient offrir à Zidane un bouquet de fleurs pour lui souhaiter la bienvenue a été carrément supprimée du programme. Une quinzaine d'adolescents en survêtement aux couleurs du drapeau national ont quitté l'aéroport, frustrés, eux qui voulaient tant rencontrer Zidane.

    Aborder l’ancien numéro 10 des Bleus est un vrai concours, devant les photographes qui ont souvent réussi à déjouer la vigilance des services de sécurité. D’ailleurs, ces derniers souvent bien embusqués ont à chaque fois créé une confusion. Ceci sans parler de la population qui faisait tout pour l’approcher, semant ainsi le désordre. Les personnalités, qui ont été du voyage, ont eu une dure journée, puisque certaines d’entre elles ont failli être écrasées dans ce gigantesque rassemblement. Il aura fallu même l’intervention du ministre Djamel Ould-Abbès pour remettre de l’ordre. Ce dernier n’a pas manqué de crier sur la foule excitée, demandant plus d’espace. “Laissez-lui le passage !” criait-il. Ceci malgré la présence impressionnante des forces de sécurité où l’on retrouve une garde rapprochée de policiers en tenue et en civil, des gendarmes presque dépassés par l’ampleur de l’événement et du personnage. C’est toutefois grâce à eux que l’invité du Président a été soustrait aux dizaines de cameramen et photographes par le service chargé de l’ordre, et mis en sécurité à chaque escale.

    ”Je suis fier d’être Algérien”

    Après Sidi-Daoud, et sans trop attendre, Zidane est monté dans la voiture pour prendre la direction, à la tête d’un long cortège, vers Béni Amrane. Cette localité de la wilaya de Boumerdès qui n’a pas échappé au violent séisme qui avait fait 2 300 morts et plus de 11 000 blessés, le 21 mai 2003, a eu elle aussi droit au privilège “Zizou”. Zidane a inauguré une cantine scolaire et une unité de soins pour enfants inadaptés. Mais contrairement à Sidi-Daoud, Zidane a rencontré une foule de fans beaucoup plus impressionnante massés le long du trottoir et d’autres perchés sur les balcons de toutes les habitations qui entourent la clinique, et qui n’ont pas cessé de scander son nom dès qu’il a été aperçu. “Zizou, Zizou, Zizou” ; “One two, three, viva l’Algérie” ; “Imazighen”, des refrains que la population de Béni Amrane n’a pas arrêté de fredonner, jusqu’au départ de l’ancien capitaine. Sur place, Zidane parle. Entouré d’un groupe de journalistes de différents organes nationaux et internationaux, Zidane dira : “Je suis très content de me retrouver en Algérie. C’est le pays de mes parents et je suis fier d’être un Algérien. Je suis très heureux d’être ici parmi tout le monde.” Visiblement très ému, Zidane n’a pas trouvé autre chose à dire, se contentant d’un sourire à l’endroit des journalistes qui le harcelaient pour un éventuel entretien.

    Présent parmi les invités d’honneur du champion du monde, le chanteur kabyle Idir a dit être très heureux d’être parmi cette délégation qui a apporté beaucoup de bonheur aujourd’hui. “Sincèrement, je suis ravi de venir en Algérie, mais moi, contrairement à mon ami Zidane, je le fais plus souvent. D’ailleurs, je ne suis ici qu’à titre amical, Zinedine m’a demandé de l’accompagner et je n’ai pu décliner son invitation. C’est un garçon très gentil et simple ; cela dit, je comprends tout l’engouement que suscite sa visite, c’est l’un des hommes les plus convoités et les plus polis de la planète. Aujourd’hui, il retrouve ses origines et je suis très content pour lui.” Pour l’auteur de A vava I nouva, si Zidane est resté quinze ans sans faire un tour chez lui, c’est à cause de son agenda tout le temps chargé.

    Pour sa part, le père de Zizou, tout ému comme son fils, dira dans une phrase qui va dans le sens de la réconciliation nationale : “Je suis content d’accompagner mon fils ; ce que je souhaite, c’est que notre pays retrouve encore plus de sérénité et de paix.” À l’image du père, la mère de Zidane a déclaré à son tour aux nombreux journalistes qui l’ont sollicitée. “Je suis heureuse de venir avec mon fils, mais je dois vous dire que j’ai encore de la peine et du chagrin pour les victimes du séisme, c’est terrible ce qui est arrivé. C’est aussi pour eux que nous et mon fils sommes là”, s’est contentée de dire Maman Zidane.

    Zidane doit enfin donner jeudi le coup d'envoi au stade du 5-Juillet de la rencontre entre l’USM Alger la JSM Béjaïa. Vendredi, Zizou se rendra à Aguemoun pour un déjeuner offert en son honneur par les habitants de son village.

    Sa première journée à Alger a été sous le signe de l’émotion, mais cela n’a pas empêché tout le monde de sourire et de partager la joie de Zidane. Des retrouvailles inédites entre Zidane et son algérianité qui semble ne l’avoir jamais quitté malgré son ascension.  

    par Cherif M





    La JSK est une nouvelle fois sortie vainqueur chez elle mais encore fois elle l’a fait au forceps.

    12/12/2006 03:53



    JSK 2-1 ASO
    Tizi Ouzou - Stade du 1er-Novembre 10 000 spectateurs.
    Tartan en mauvais état
    Arbitrage de Abid Charef, Sedrati, Saâdi
    Les Equipes :
    JSK
    ASO
    Chaouchi - M. Meftah (Djouder 82'), R. Meftah, O. Daoud, Oussalah - Hamlaoui, Abdeslam, Douicher - Athmani (Yacef 64'), Dabo, Hemani (Wassiou 64').
    Entraîneur : Aït Djoudi.
    Mouyet - Kechamli, Zaoui, Ziane, Megouas - Abed Meraïem (Badni 85'), Abbou, Zaouche - Aïssaoui (Soudani 54'), N'Diaye, Tamoura.
    Entraîneur : Amrani.

    Buts :
     
    Oussalah (42'), Dabo (68' s.p)
    Soudani (77')
    Avertissements :
     
    Mouyet (67'), Soudani (86')
    La JSK est une nouvelle fois sortie vainqueur chez elle mais encore fois elle l’a fait au forceps. Face à une équipe de l’ASO très bien en place, les locaux ont eu de la peine à trouver la faille dans le dispositif adverse. Aït Djoudi a laissé sur le banc, tenez-vous bien Yacef, Boudjakdji, Wassiou et Djouder jusque-là titulaires à part entière pour confier le poste de latéral gauche à… Oussalah et décaler Douicher dans l’entre-jeu. Un dispositif qui laissera d’emblée perplexes les plus avertis des observateurs tant Oussalah, qui a toujours été attaquant, s’était retrouvé défenseur. Comme ce fut le cas pour Hemani avec le Brésilien Da Cunha. Cette approche d’Aït Djoudi était difficilement compréhensible mais a été tout de même payante puisque c’est en fait Oussalah qui réussit à mettre sur orbite la victoire de son équipe. Bien lancé sur son flanc droit par Abdeslam, Oussalah tel un boulet qui venait de sortir de son canon s’est propulsé devant les buts de Mouyet qu’il fusillera à bout portant. Une ouverture du score qui intervenait à 5 minutes de la pause. Au retour des vestiaires, l’ASO piquée au vif s’était mise à poser le ballon et se porter résolument à l’attaque pour tenter de refaire son retard. Le coaching d’Aït Djoudi a une nouvelle fois porté ses fruits avec cette incorporation de Yacef qui, après avoir été sollicité pour un une-deux, Yacef s’était retrouvé seul face à Mouyet qui n’avait d’autres choix que de faire faute dans sa surface sur l’attaquant kabyle. Le penalty sera exécuté par Dabo qui est allé trouer la toile d’araignée de la lucarne chélifienne (67’). A 2-0, chacun pensait que la messe était dite pour les hommes de Amrani. C’était compter sans leur farouche détermination qui sera payante à la 77’ lorsque Soudani, qui était rentré 20 mn plus tôt, est parvenu à reprendre au milieu de la défense kabyle un centre de Zaouche et installer ainsi le doute dans l’esprit des camarades de Hamlaoui. Ces derniers se sont alors contentés de gérer la fin du match en monopolisant le ballon. Par cette victoire, la JSK se pointe dans le haut du classement où elle a dépassé son malheureux adversaire du jour qui n’a pas réussi la performance de l’an dernier en repartant de Tizi Ouzou avec les trois points de la victoire.

    El Watan






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