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Kabylie

VIP-Blog de kabylie
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  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

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    La femme algérienne enfante moins et se marie tard

    11/12/2006 03:05



    Nouvelle enquête sur la grande tendance du célibat en Algérie  par Nassima Oulebsir


    La femme algérienne enfante moins et se marie tard

    La femme algérienne enfante moins qu’il y a 36 ans et se marie le plus tard possible, selon les données dévoilées jeudi dernier par le ministère de la Santé et le CNES. Près de la moitié des femmes en âge de se marier restent célibataires, contre 25 % seulement dans les années 1960.

    Selon le ministère, la moyenne de procréation chez la femme algérienne est passée de 8 enfants en 1970 à seulement 2,1 en 2006. L’alphabétisation, le changement des habitudes sociales et l’extraordinaire avancée de l’utilisation des moyens contraceptifs, surtout en milieu urbain, sont à l’origine de cette importante baisse.

    60 % des Algériennes utilisent actuellement la pilule, contre 10 % dans les années 1960, a déclaré le Dr Fatima Abadlia, médecin conseiller de l’Association algérienne pour la planification familiale (AAPF). Mais si les femmes décident d’enfanter moins aujourd’hui, pour pouvoir maintenir un bon niveau de vie à la famille, d’autres, par contre, ont du mal à se marier.

    Une nouvelle enquête du ministère de la Santé, en collaboration avec l’Unicef, dont la teneur n’a pas encore été révélée, prouverait que plus de la moitie des femmes algériennes en âge de procréation sont toujours célibataires. Selon une source proche du ministère de la Santé, les résultats de la nouvelle enquête se rapprochent de ceux réalisés en 2002.

    Près de 55 % des femmes âgées de 15 à 49 ans sont toujours célibataires. La proportion des femmes non mariées, dont la tranche d’âge est comprise entre 25 et 33 ans, représente, quant à elle, plus de 52 %. Pour Mme Keddad de la direction de la population au ministère de la Santé, l’évolution est inquiétante puisque dans les années 1960, le taux des célibataires n’était que de 25 %.

    L’âge moyen du mariage chez les femmes, selon la même source, n’a pas changé et avoisine 31 ans. Toutefois, Mme Keddad insiste sur le fait que le célibat définitif est de seulement 3,4 % chez les femmes. Elles finissent par trouver un mari, même si elles dépassent l’âge de 33 ans.

    Pour M. Benzine du Conseil national économique et social (CNES), le mariage tardif s’explique par le nombre de femmes de plus en plus décidées à tenir leur destin en main. Avec leur présence en force dans le monde de l’éducation, les femmes investissent de plus en plus dans le savoir et la promotion sociale.

    Elles sont majoritaires dans l’éducation et l’enseignement supérieur : 57 % des étudiants et élèves sont des filles. Mais d’autres spécialistes estiment que le recul de l’âge du mariage, pas uniquement chez la femme, est dû plutôt à la rareté du logement et à la cherté de la vie.

    Revenant sur les récents amendements du code de la famille qui exige le certificat médical avant la conclusion du mariage, le médecin conseiller de l’AAPF a plaidé en faveur d’un bilan médical prénuptial complet des futurs mariés, au lieu d’un simple certificat médical, souvent assimilé par les familles à une attestation de virginité de la candidate au mariage.

    «Un bilan médical complet doit être exigé des futurs mariés pour éviter toutes complications sanitaires pour le couple et sa progéniture», a souligné le Dr Abdalia. Elle a estimé que le certificat médical, obligatoire actuellement avant l’établissement de tout acte de mariage, ne renseigne pas sur les éventuelles maladies congénitales ou sur les infections.

    Le Dr Abadlia a estimé, par ailleurs, que les futurs parents doivent être mieux informés sur les maladies sexuellement transmissibles, car la moitié des infections de VIH (sida) se produisent avant 25 ans, et le risque de mortalité maternelle est plus importante chez les adolescentes.

    «La mortalité infantile en Algérie a baissé de 380 décès pour 100 000 naissances vivantes dans les années 1980 à 98 pour 100 000 actuellement», a encore indiqué le Dr Abadlia.





    Après une si longue absence…L’idole de toute une jeunesse va enfin fouler le village d’origine de ses parents, à savoir Aguemoune.

    10/12/2006 16:47

    Après une si longue absence…L’idole de toute une jeunesse va enfin fouler le village d’origine de ses parents, à savoir Aguemoune.


    La visite de Zidane très attendue par les Algériens
    Après une si longue absence…
    El WATAN 10/12/2006
    L’idole des milliers de jeunes, et moins jeunes algériens arrive demain. Ce qui n’était qu’un rêve devient enfin une réalité. Un rêve que les jeunes de la localité de Boukhelifa veulent concrétiser d’une manière grandiose en réservant un accueil particulier à celui qui reste une fierté pour les Algériens.

     

    L’idole de toute une jeunesse va enfin fouler le village d’origine de ses parents, à savoir Aguemoune. Ce village de la wilaya de Béjaïa qui sort de l’anonymat grâce aux prouesses d’un Zizou qui aura l’occasion de revoir la terre de ses parents, et ce, à partir de demain pour une durée d’une semaine. En effet, à l’instar de la capitale où les préparatifs vont bon train pour accueillir l’ancienne star de l’équipe de France, Aguemoune se prépare à son tour à réserver un accueil chaleureux à son enfant prodige bien qu’il n’ait pas beaucoup côtoyé les habitants. Néanmoins, personne n’a oublié que Zizou demeure le cousin, le voisin, le frère, l’enfant de la région. Une région qui a suivi toutes les péripéties de ce footballeur à travers ses sorties avec l’équipe de France, la Juventus de Turin ou le Real Madrid.

    D’ailleurs, beaucoup d’Algériens sont devenus des fans de ces équipes pour le seul motif que Zidane y jouait. L’amour porté à Zizou est resté dans les esprits malgré le fait que très rares ont été ses déplacements vers le village durant sa tendre enfance et qu’il n’ait effectué aucun déplacement vers son pays au moment de sa gloire. Qu’à cela ne tienne. Zinedine a eu à s’imposer. Les Algériens ont vu en lui une fierté et un digne représentant. Ainsi, depuis l’annonce de sa visite par les hautes autorités du pays, l’actualité des gens au niveau de la commune d’origine de Zidane, en l’occurrence Boukhelifa, se focalise autour de cet événement très attendu par les gens de la région. Une région qui se vêt de ses plus beaux atours pour faire de cette visite une grande fête. Dans cette région montagneuse de la wilaya de Béjaïa, les débats dans les cafés, les restaurants, les maisons et les rues n’ont qu’un seul objet : la mobilisation générale pour que cette visite reste gravée dans les mémoires. Et pour ce faire, il ne faut rien laisser au hasard. « Cela fait 30 ans que Zidane n’a pas mis les pieds ici, alors ce retour doit être à la hauteur de l’évènement », diront en chœur de nombreux jeunes.

    Le village tout entier est mobilisé pour que la fête soit digne « sachant aussi que plusieurs personnalités et médias seront du voyage », diront d’autres personnes qui ne manqueront pas d’ajouter que « Zidane n’aura pas à rougir de son village d’origine auprès de ses invités ». Les accros du football, venus d’autres régions pour ne rien rater à l’évènement de cette fin d’année, diront : « Nous allons lui réserver un accueil chaleureux car, il nous a honorés durant plusieurs années à travers ses sorties avec les clubs de Real Madrid, la Juventus et surtout l’équipe de France. C’est un homme qui mérite beaucoup de respect, beaucoup de bien du moment qu’il est resté attaché à ses racines algériennes. » D’autres jeunes diront de cette visite : « Nous voulons le voir pour une fois chez nous et entre nous pour passer des moments et prendre quelques photos-souvenirs avec lui. » « Nous espérons qu’il ramènera avec lui une grosse surprise pour les jeunes de notre commune et les habitants de toute la région », a souhaité un groupe de jeunes de son village situé sur les hauteurs de la commune de Boukhelifa.

    Pour sa part, un homme de plus de 60 ans, habitant Aguemoune, nous fait cette précision : « On a l’habitude de le suivre sur les écrans de la télévision. Cette fois-ci, nous allons l’accueillir sur ce lieu, le lieu natal de ses parents et ancêtres. On le verra de plus près et il sera chez lui. » « Je crois que ce sera des moments d’émotion et de retrouvailles que nous n’allons pas oublier. On a toujours rêvé de voir cet enfant issu de notre localité devant nous », dira une vieille dame qui connaît bien les Zidane. Pour leur part, les autorités locales de la commune de Boukhelifa estiment que la visite que Zinedine Zidane effectuera à Aguemoune est, avant tout, un honneur pour la commune et ses habitants qui ont toujours souhaité voir leur idole de toujours devant eux.

    D’ailleurs, le visiteur, qui s’est rendu ces jours-ci dans cette région, remarquera qu’un événement exceptionnel se prépare, et ce, à travers les photos de Zidane placardées dans les cafés et autres espaces de la localité. Une façon de souhaiter la bienvenue à Zizou. En attendant, les habitants de la commune et ceux d’Aguemoune préparent déjà la fête pour leur enfant prodige. En outre, cette visite est attendue par des milliers de gens et même ceux des wilayas limitrophes qui vont venir en masse assister à cette tournée de Zinedine Zidane. Les médias, eux-mêmes, ont déjà commencé à préparer cette visite à travers les reportages que Canal Algérie et Berbère Télévision ont réalisés le week-end écoulé dans la commune où ils ont pris des photos et les impressions des habitants.  

    par L. Hama





    La JSK renoue difficilement avec le succès :Tant qu’il y aura Dabo !

    09/12/2006 03:06



    http://www.liberte-algerie.com/foot/edit.php?id=57738

    Stade du 1er-Novembre : temps gris, tartan bien arrosé, affluence moyenne, arbitrage du trio Rahnine-Abdouni-Hadj Ali.
    Avertissements : Djouder (90’), Moudani (77’) et Daoud B. (87’).
    Buts : Benkrama (78’), Dabo (79’) et Hamlaoui (87’).
    JSK : Chaouchi, Djouder, Douicher, Daoud, Meftah Rahim, Abdeslam, Hamlaoui, Wassiou (Hemani 39’), Boudjakdji (Oussalah 75’), Dabo et Yacef (Athmani 70’).
    Entraîneur : Aït Djoudi.
    MCO : Acimi, Boukessassa, Fosto (Moudani), Hamidi, Binya, Berradja, Rekkab, Feham, Moumen (Chérif El Ouazani 88’), Benkrama et Daoud B.
    Entraîneur : Lekkak.


    Face à un MCO très entreprenant mais pas suffisamment audacieux en attaque, la JSK aura joué dangereusement avec le feu et il aura fallu faire appel au pompier de service habituel, le Malien, Cheikh Omar Dabo, pour échapper miraculeusement à un sinistre certain qui aurait pu causer bien des ravages à une formation kabyle, pourtant condamnée à un nouveau sursaut d’orgueil.
    Et pour cause, après un match plutôt terne et maussade, comme ce temps de grisaille qui aura enfin planté son décor ce week-end en Kabylie, l’on se dirigeait clopin-clopant vers un score blanc tout à fait logique (0-0) tant la JSK et le MCO se sont livrés, en fait, à une partie de pousse-ballon, où les quelques tentatives esquissées de part et d’autre n’auront pas tellement inquiété les deux gardiens, Acimi et Chaouchi.
    Puis vint alors cette fin de match tout simplement déroutante qui vit l’avant-centre, Benkrama, réussir une chevauchée fantastique et battre, d’un tir canon des 25 mètres, Chaouchi, surpris par autant de puissance et surtout de soudaineté (78’). Il ne restait que douze minutes à jouer et la JSK était groggy au moment même où les gars d’El Hamri fêtaient gaiement ce véritable coup de théâtre.
    Le scénario-catastrophe de 2002 et ce but assassin de Daoud Bouabdellah — faut-il le rappeler — auront jeté la consternation et l’émoi dans un stade du 1er-Novembre soudainement confiné dans un silence de cimetière.
    Mais voilà que sur la remise en jeu de la JSK, ce diable de Dabo s’en allait profiter d’une déviation de Athmani pour fusiller littéralement Acimi (79’). À peine vingt secondes de doute pour les Canaris mais surtout un tout petit moment d’allégresse et d’égarement pour les Oranais qui finiront par le payer cher au moment où ils caressaient le rêve fou d’un nouvel exploit en terre kabyle.
    En effet, après que Hemani faillit doubler la mise d’un coup franc bien enveloppé au second poteau (83’), l’omniprésent Hamlaoui allait profiter de cette euphorie de fin de match et, surtout, d’un tir rageur du défenseur libyen, Daoud Omar, pour dévier de la tête la balle en pleine lucarne (87’). Les Oranais contestèrent longuement la validité de ce second but kabyle, mais l’arbitre de la rencontre, M. Rahnine, fut intransigeant et, à défaut de subir le syndrome de… 2002, la JSK réussit finalement le remake de… 2003 sous l’ère d’un certain Aït Djoudi, où le MCO ouvrit le score par Daoud Bouabdellah avant que la JSK ne l’emporte (2-1) sur un but décisif de Zafour. Comme quoi, l’histoire fabuleuse du football est toujours imprévisible, mais surtout fascinante pour tous ces épisodes mémorables, car souvent agrémentés de retournements de situation les plus imprévisibles.






    Tamazight langue officielle de Kabylie ?

    07/12/2006 04:54



    La Dépêche de Kabylie 07/12/2006
    Le Colloque international sur l’aménagement linguistique de tamazight et auquel des “berbérisants-militants” n’ont pas franchement adhéré, a le mérite d’avoir levé le voile et mis en exergue deux points de vue qui se sont entrechoqués au sujet de “tamazight di lakul et tamazight langue nationale et officielle”.

    Il s’agit en gros de cette dualité opposant la volonté de l’institution de domestiquer tamazight et le combat mené par le mouvement politico-associatif. Caricaturer les deux points de vue était justifié, jusqu’à, il n’y a pas si longtemps, par cette volonté débile de vouloir arabiser tamazight, d’un côté, et de l’autre, de s’entêter à fabriquer une langue étrangère.

    Chadli n’avait-il pas dit au lendemain des évènements du Printemps berbère qu’il était d’accord pour l’enseignement de tamazight, “à condition qu’il soit écrit en caractère arabe”. Même “chantage” de l’autre côté des islamistes. S’agissant des militants de tamazight, n’avions-nous pas assisté aux ébauches de la création d’une tamazight que personne ne comprenait ? Et, comble du ridicule, c’était moins on comprenait, plus on pensait s’approprier tamazight.

    Aujourd’hui, l’institution et l’environnement politico-associatif campent — cette fois-ci, intelligemment — sur leurs positions désuètes, seulement, ils essaient un forcing au moyen de la science, un alibi dont personne ne pourrait faire fi. Ceci dit, on est loin, très loin du temps où même l’épicier du coin avait un avis sur la graphie, la néologie et autre syntagme amazighes.

    La graphie, ce sujet de polémique, n’a en fait été évoquée lors du colloque tenu à l’hôtel El Riadh qu’au passage. Dans un entretien accordé à un confrère de la radio, Dourari, le responsable du CNPLET affirmait la fonctionnalité de la graphie arabe et latine, mais il ne comprenait pas pourquoi l’on focalisait sur cette question. “Le caractère latin est de toute façon là”, disait-il en aparté à un confrère. Oui, le latin est là, depuis plus d’un siècle, et il est stupide de feindre ne pas le voir. En plus, cela serait stupide de ne pas le reconnaître, rien n’a été produit en caractères arabes, ou encore moins, en tifinagh par ces partisans de tamazight apprivoisée.

    Il est donc logique et temps que l’aménagement ne s’intéresse qu’à la seule réalité linguistique du terrain.

    En fait, la grande question sur laquelle devraient se pencher les futurs chercheurs du CNPLET (car il s’agit jusque-là d’un centre virtuel dont le statut est en inadéquation avec ses ambitions) est de savoir quelle langue aménager. Car, et cela a été dit, tamazight est plurielle. Il a été souligné que tamazight est langue mère pour une seule partie d’Algériens et est langue étrangère pour les autres. Outre le problème de didactique que ce rappel soulève, il lève le voile sans hypocrisie et en filigrane sur la non-adhésion de tous les Algériens à l’aménagement de tamazight.

    Il a même été souligné que tamazight est quasiment le souci d’une seule région, c’est-à-dire la Kabylie. Donc, une dimension territoriale est associée à la revendication de tamazight. Rappelons cela, on reconnaît implicitement que les usagers sont une partie prenante dans la prise de telle ou telle direction. Autrement dit, il est suicidaire d’envisager quoi que ce soit en dehors de la dynamique linguistique du terrain. En d’autres termes, tamazight ne peut se fabriquer dans les laboratoires hermétiques de l’Etat et ne peut s’accommoder des états d’âmes politico-militantistes. Les concepts (région, territoire, usager) et les interrogations (quelle langue ? Pourquoi faire ?) répétés lors du colloque du CNPLET impliquent que tamazight est l’affaire des Kabyles et que si jamais elle serait un jour langue officielle elle ne le serait qu’en Kabylie. Et comment la politique linguistique intégrera une langue revendiquée pratiquement par une seule région ? Dans le cadre de la régionalisation, du fédéralisme...  

    par Tahar Ould Amar





    L’expérimenté gardien menacé ? ...Lounès Gaouaoui (JSK)

    06/12/2006 01:48



    EN : Interview de Lounés Gaouaoui
    (L’expérimenté gardien menacé ?)
      05/12 (02:24)

    A 29 ans, Lounes Gaouaoui est une des figures de la JS Kabylie de ce XXIe siècle. Arrivé au club en 1999, Gaouaoui a pris la relève du gardien Boughrara et est titulaire à la JSK depuis octobre 2001. Il est aujourd’hui un des rares joueurs encore présent et qui ont fait parti de l’épopée canarie vainqueur de trois coupes de la confédération africaine consécutivement (2000, 2001 et 2002). Champion d’Algérie en 2004 et 2006, le Kabyle né à Tizi Ouzou s’est même imposé avec l’Equipe Nationale. Avec une première sélection à Dakar en amical face au Sénégal (défaite 1-0) en 2001, Lounes compte aujourd’hui 23 sélections. Gardien de l’EN à la CAN 2002 au Mali et à la CAN 2004 en Tunisie, il est toujours titulaire avec les Verts aujourd’hui.

    Un riche palmarès, un poste dans l’un des plus grands clubs du pays et cerise sur le gâteau, le même poste dans la vitrine du football algérien avec l’Equipe Nationale. Mais c’est trop beau pour que cela soit aussi calme, un orage est venu changer la donne. En effet, depuis cette saison Lounes Gaouaoui n’est plus assuré de garder son poste de titulaire chez les champions en titre. Le jeune Fawzi Chaouchi, arrivé cette saison à la JSK en provenance de la JS Bordj Menaïl, représente pour beaucoup la relève dans les buts kabyles.

    Depuis plusieurs journées, Gaouaoui est relégué, pour la première fois depuis 5 ans, sur le banc des remplaçants. Chaouchi en a profité pour réaliser des performances intéressantes. Très ambitieux, le jeune gardien fougueux âgé 22 ans montre clairement les dents longues notamment lors de plusieurs déclarations tapageuses dans la presse nationale, ce qui lui vaut déjà une réputation de « grande gueule ».

    Quant à Gaouaoui, les supporters lui reprochent un nombre croissant de buts « casquette » encaissés depuis quelques temps déjà et un début de saison moyen. La fin de carrière au club de son prédécesseur Boughrera avait été marquée par la même raison. Revit-on une autre fin d’époque ? Pas de chance pour Lounes, la JSK avait mal commencé la saison quand il jouait. Alors que depuis que Chaouchi est titulaire, les Canaris remontent au classement. Y a-t-il un lien de corrélation ? Lounes Gaouaoui n’a pas dit son dernier mot. Aït Djoudi, le énième entraîneur de la JSK cette saison, fait jouer la concurrence à ce poste. L’international algérien se battra jusqu’au bout pour récupérer sa place de titulaire.

    Farid Taleb
    DZfoot.com

    Source : http://www.dzfoot.com/articles/article.php?article_id=1010





    DZFOOT D'OR 2006

    03/12/2006 01:20



    DZFOOT D'OR 2006

    Comme chaque fin d'année, voici venu le temps de récompenser le meilleur joueur algérien de l'année.

    La rédaction de DZfoot.com a selectionné 10 joueurs parmi les algériens évoluant aussi bien dans le championnat national qu'à l'étranger.

    Vous avez jusqu'au dimanche 10 décembre pour voter en toute objectivité, et choisir le joueur qui aura marqué l'année et qui mérite selon vous de remporter le DZfoot d'Or 2006.

    Bonne chance à tous les joueurs !

    L'équipe DZfoot.com

    Source : http://www.dzfoot.com/dzfootor.php?hot_id=2068






    Le Buteur s’invite chez les Zidane

    03/12/2006 01:13



    LE BUTEUR 02/12/2006
    Smaïl Zidane, le parcours d’un fils du pauvre
    Alors que Zinédine Zidane s’apprête à venir en Algérie en compagnie de son père, nous avons cru bon de brosser le tableau de ce dernier, émigré algérien emporté par la vague de l’exil durant les années de faim et de pauvreté. Nous avons rencontré Smaïl Zidane à la nouvelle maison familiale où il nous a reçus avec humilité et courtoisie. Le verbe posé, le ton bas, l’émotion à fleur de peau, il a raconté son parcours par des mots simples, agrémentant son récit par des citations du terroir.

    Alternant le français et le kabyle, il ponctuait ses mémoires par de longs silences durant lesquels son regard se perdait, sûrement plongé dans des souvenirs convoqués non sans nostalgie. Pieux, Dda Smaïl a souvent évoqué Dieu. «Tout ce que Dieu nous apporte est le bienvenu», a-t-il souvent répété. Récit du destin d’un père aujourd’hui comblé.

    Etre enfant dans la montagne, en période coloniale, sixième d’une famille nombreuse avec un père qui arrive très difficilement à joindre les deux bouts, Smaïl Zidane connaît très bien. Trop bien même. Dans le village Aguemoun haut perché sur la montagne surplombant la corniche bougiote, il souffrait en silence, le cœur laminé de voir ses parents et ses cinq grandes sœurs ne pas toujours trouver à manger. C’était «Le fils du pauvre», comme Mouloud Feraoun, son contemporain, a si bien décrit le vécu des enfants des montagnes dans son célèbre roman autobiographique. La période de l’adolescence n’est guère meilleure. A une époque où les vicissitudes de la vie faisaient devenir adulte à un âge précoce, il prend le parti de travailler afin d’aider son père. Sixième dans la hiérarchie des enfants, mais premier garçon, c’est à lui que revenait le rôle d’aller au charbon. «J’ai travaillé partout où je le pouvais avec pour seul espoir de ramener de quoi manger à la maison. C’était en général de petits boulots précaires dont le revenu n’était pas à la hauteur de mes attentes. J’ai travaillé en Algérie chez des Algériens, des Français, des Espagnols… Bref, partout où on peut gagner sa croûte. Mais je me suis rendu compte que je travaillais beaucoup pour si peu.»

    C’est alors que l’idée de partir là où il pourrait gagner plus lui taraude l’esprit. Il avait tout juste 15 ans lorsqu’il pense partir en France, un pays où, lui a-t-on dit, il trouvera du travail. En plus de sa motivation d’aider sa famille, un autre paramètre l’encourage à franchir le pas : il a de la famille à Marseille, le port d’attache naturel de ceux qui quittent l’Algérie pour rejoindre l’autre rive de la Méditerranée. Il parvient à sensibiliser sa famille sur la nécessité de le laisser partir. Ses parents finissent par lui donner leur bénédiction.

    1953 : 15 jours à Marseille et une grande désillusion

    Voilà donc Smaïl Zidane débarquant à Marseille, anonyme dans la foule des centaines de voyageurs que déverse "el vavour" comme disent les Kabyles, cette arche de Noé des autochtones pour fuir le déluge de la pauvreté. Au moment où il pose le pied sur le port de Marseille en ce 17 septembre 1953, il était loin, très loin de s’imaginer que quelques décennies plus tard, il en deviendrait l’un des plus illustres résidents et que le nom de sa famille pour laquelle il se trouvait sur cette terre étrangère allait être scandé dans toute la France. Il est d’autant plus loin de l’imaginer que ses premiers jours à Marseille sont une douche froide : il ne trouve pas de travail. La désillusion est terrible. Lui qui a émigré pour aider les siens constate qu’à Marseille, il ne pourrait même pas s’aider lui-même. «Après une quinzaine de jours de recherches vaines, j’ai pris une décision : il fallait que je monte à Paris. Il y avait plus de chances d’y trouver du travail, m’avait-on dit.» Bercé par cet espoir et déterminé à trouver du travail, il quitte Marseille avec amertume avec l’intention de n’y revenir que pour visiter sa famille et débarque à Paris.

    Pari gagné à Paris

    A son grand soulagement, les perspectives de travail sont effectivement plus grandes. Il ne tardera pas à se faire embaucher comme ouvrier manœuvre dans le bâtiment. Il ne gagne pas grand-chose, mais il envoie chaque mois plus de la moitié de sa rémunération à sa famille à Aguemoun. C’est la seule idée qui l’aide à vaincre la nostalgie qui le prend souvent. «Beaucoup de gens croient que l’exil est facile. Ce n’était pas du tout facile pour moi. J’étais loin des miens, de mes repères, de mon village. C’est dur de changer d’environnement sans s’y être préparé.» Après quatre ans comme ouvrier manœuvre, il trouve un travail plus rémunérateur : ouvrier dans une usine de fabrication de fibres de diamants. Il y reste cinq ans, avec toujours la même motivation, les mêmes soucis concernant sa famille, la même nostalgie rejaillit à chaque vague à l’âme… A présent, il n’a qu’un seul désir : rentrer au bled. Son village et sa famille lui manque trop…

    1962 : tout est prêt pour rentrer en Algérie

    Un paramètre, une bonne nouvelle, va l’encourager à vouloir rentrer : l’indépendance de l’Algérie. «A ce moment-là, je me suis dit que j’allais sans doute avoir plus de chances de trouver un travail au bled. C’est le chômage et la pauvreté qui m’avaient poussé à m’exiler et j’ai estimé que, désormais, je pouvais travailler et gagner ma croûte en Algérie.» Il ne met pas beaucoup de temps à prendre sa décision : il va retourner en Algérie. En quelques semaines, il règle ses affaires à Paris, salue toutes ses connaissances et, au mois de novembre 1962, il descend sur Marseille afin de prendre le bateau, cette arche qui, cette fois-ci, va l’aider à fuir l’étouffement de l’exil. Il retrouve ainsi la ville qui l’a accueilli, mais qui lui avait tourné le dos, n’y ayant trouvé aucun travail. Bien sûr, il ne manque pas de faire un crochet au domicile de son oncle installé à Marseille pour le saluer, surtout qu’il l’avait aidé lors de son arrivée à Marseille neuf ans plus tôt. Il arrive pour passer deux ou trois jours chez lui, avant de prendre le large.

    Quand l’amour s’en mêle…

    Ce qui devait être le point final d’un chapitre de la vie de Smaïl Zidane va cependant prendre une tournure insoupçonnée. Venu à la rencontre de sa famille, il rencontre en même temps l’amour. Il fait, en effet, connaissance avec sa cousine. Elle lui plait et il demande sa main pour au moins accompagner son retour au bled d’une bonne nouvelle. La famille de son oncle accepte, mais à une seule condition : que Smaïl reste à Marseille. La perspective de voir la fille aller vivre en Algérie, où elle avait très peu de repères, ne réjouissait pas ses parents. «J’avais quitté Paris avec la perspective réelle de revenir en Algérie. D’ailleurs, je ne pensais qu’à mon village tout au long du voyage. Mais voilà que le destin s’en mêlait. Dieu en a voulu ainsi…» Partagé entre la nostalgie et l’amour, le cœur éploré de l’immigré balance longtemps avant de prendre le parti de l’amour. C’est ainsi que Smaïl Zidane pose ses bagages, cette fois-ci définitivement, à Marseille.

    1963 : un nouveau départ à Marseille

    Cette fois, la ville portuaire ne lui tourne pas le dos. Fort de son expérience de quatre ans acquise à Paris en tant qu’ouvrier manœuvre dans la bâtiment, il ne tarde pas à être embauché en tant qu’ouvrier spécialisé (plus tard, il changera d’activité en travaillant dans les grands magasins d’agroalimentaire Casino. Quelque temps après, on lui attribue un logement dans les HLM de La Castellane, un quartier du 16e arrondissement, au nord de la ville. L’année 1963 a donc constitué pour lui le début d’une vie familiale paisible agrémentée par la naissance de quatre garçons (Djamel, Farid, Noureddine et Zinédine) et d’une fille (Lila). Au souci de subvenir aux besoins de sa famille, il ajoute celui de veiller à leur bonne éducation. «A tous mes enfants, je recommandais de donner une bonne image d’eux-mêmes et de leur famille, de respecter autrui et d’être studieux à l’école. Respect et études, tel était mon credo.» Le fait que Zinédine ait frappé les esprits non seulement par son immense talent de footballeur, mais aussi par son humilité et sa timidité en dehors des terrains le rend fier, même s’il refuse à l’avouer.

    En 1987, il subvient aux besoins de deux familles

    En 1987, un tragique évènement vient bouleverser la vie de Dda Smaïl : son frère, le plus jeune de la famille, décède à Aguemoun, laissant derrière lui une veuve et quatre orphelins. «Nous étions seulement deux garçons dans la famille. Mon frère décédé, c’était à moi de subvenir aux besoins des siens.» Le pari était délicat : subvenir aux besoins de sa propre famille de 7 membres à Marseille et à celle de 5 membres de son frère décédé au bled, en ne comptant que sur son seul salaire. A l’époque, Zinédine avait seulement 15 ans. Il s’en remet à Dieu qu’il implore dans ses prières, fait des sacrifices, se prive de beaucoup de choses pour mener sa mission. Il fallait assurer l’équilibre, prendre souvent des nouvelles de ceux du bled, jouer au père à distance le cas échéant. C’était dur, très dur. «Les gens disent que ma plus grande fierté est de voir Zinédine acquérir une notoriété et une stature mondiales et d’entendre le nom des Zidane sur toutes les lèvres. Certes, c’est une fierté pour moi, mais ma plus grande fierté, celle qui me soulage et qui me fait dire que j’ai accompli une partie de mon devoir ici-bas, c’est d’avoir réussi à élever mes enfants et ceux de mon défunt frère», lâche-t-il les yeux embués et la gorge nouée par l’émotion. C’était son challenge, sa Coupe du monde, et il l’a remportée haut la main.

    Hier comme aujourd’hui, rien n’a changé

    Smaïl Zidane, l’immigré tranquille et discret d’une cité de banlieue, se retrouve ces dix dernières années extirpé de l’anonymat, un peu malgré lui. Le statut de père de star lui a été imposé par les médias alors qu’il n’a rien demandé. Cela ne l’a pas changé pour autant. C’est d’ailleurs à l’image de Zizou : modeste en toutes circonstances. A Marseille, Dda Smaïl continue de mener une vie paisible, remerciant chaque jour Dieu d’être en bonne santé et de manger à sa faim. «C’est l’essentiel. Tout le reste est accessoire car nous ne sommes pas éternels sur Terre.» Il n’a pas changé et ne pense pas changer. Même retraité, il continue à bricoler dans sa maison de Les-Pennes-Mirabeau, par habitude et par conviction. On ne change pas un homme à qui la vie a appris les vertus de l’effort…

    Farid Aït Saâda

    "Ne déracinez jamais un arbre !"

    «Vivez-vous en Algérie ?» C’est ainsi que Smaïl Zidane a entamé la discussion. «Oui.» «Vous avez de la chance, mon garçon. C’est une chance, une grande chance, de vivre et de grandir là où on est né. Je n’ai pas eu cette chance», confie-t-il. «Prenez un arbre. Si on le plante dans un endroit où, en grandissant, il n’aura pas assez d’espace pour se développer, ce serait une erreur de le déraciner pour le replanter ailleurs. Même si on le met dans un plus grand espace, cet arbre perdra de son naturel car il a été arraché de ses racines. Alors, mieux vaut laisser l’arbre là où il était plutôt que de le dénaturer», nous a-t-il expliqué. Même déraciné, Dda Smaïl n’a pas oublié la sagesse du terroir.

    «Slimane Azem m’a profondément marqué»

    Durant les années d’exil, Smaïl Zidane a été rongé par la nostalgie. Débarqué dans un pays qu’il ne connaît pas, il se laisse souvent bercer par le souvenir des oliviers, du relief rocailleux de la montagne et des cours d’eau. Alors, pour replonger dans le bled, il se laissait bercer par les chansons. Il écoutait souvent Taleb Ourabah, mais celui qui l’a marqué -comme des génération de Kabyles émigrés- est le regretté Slimane Azem, celui qui, exilé contre son gré, a chanté le plus et le mieux les souffrances des exilés. «Je l’ai rencontré plusieurs fois : en 1954, en 1956, en 1966… A chaque fois, c’était un vrai plaisir de discuter avec lui. Nous partagions la même souffrance, la même déchirure née de l’éloignement.» Un couplet tiré d’une célèbre chanson troublait particulièrement Dda Smaïl. Dda Slimane y raconte qu’il avait pris le bateau pour rentrer au pays, mais qu’au moment où il allait poser pied à terre, il se réveillait et se rendait compte qu’il s’agissait seulement d’un rêve. «Ce couplet me faisait pleurer à l’époque rien qu’en l’écoutant», se souvient-il. «Incontestablement, Slimane Azem m’a profondément marqué.»  

    par LE BUTEUR





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