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Que l'année 2010 soit une année poétique pour vous et vos proches...Bonne et Heureuse Année 2010!
30/12/2009 05:59
Traduction de Bonne Année dans tous les langues...
Publié par Hamoudi .
Bonne Année en ALLEMAND ein gutes neues Jahr / prost Neujahr Bonne Année en ALSACIEN e glëckliches nëies / güets nëies johr Bonne Année en ANGLAIS happy new year Bonne Année en ARABE aam saiid / sana saiida Bonne Année en BAMBARA bonne année Bonne Année en BASQUE urte berri on Bonne Année en BERBÈRE asgwas amegas Bonne Année en BETI mbembe mbu Bonne Année en BIÉLORUSSE Z novym hodam Bonne Année en BOSNIAQUE sretna nova godina Bonne Année en BRETON bloavez mat Bonne Année en BULGARE chestita nova godina Bonne Année en CANTONAIS kung hé fat tsoi Bonne Année en CATALAN bon any nou Bonne Année en CHINOIS xin nièn kuai le / xin nièn hao Bonne Année en CORÉEN seh heh bok mani bat uh seyo Bonne Année en CORSE pace e salute Bonne Année en CRÉOLE ANTILLAIS bon lanné Bonne Année en CRÉOLE GUADELOUPÉEN bonne année Bonne Année en CRÉOLE GUYANAIS bon nannen / bon lannen Bonne Année en CRÉOLE HAITIEN bònn ané Bonne Année en CRÉOLE MARTINIQUAIS bon lanné / bonanné Bonne Année en CRÉOLE MAURICIEN mo swet zot la banané Bonne Année en CRÉOLE RÉUNIONNAIS bone-érèz ané Bonne Année en CROATE sretna nova godina Bonne Année en DANOIS godt nytår Bonne Année en ESPAGNOL feliz año nuevo Bonne Année en ESTONIEN head uut aastat Bonne Année en FINNOIS onnellista uutta vuotta Bonne Année en FLAMAND gelukkig Nieuwjaar Bonne Année en GALLOIS blwyddyn newydd dda Bonne Année en GREC kali chronia / kali xronia eutichismenos o Bonne Année en kainourgios chronos Bonne Année en HÉBREU shana tova Bonne Année en HONGROIS boldog új évet Bonne Année en ISLANDAIS farsælt komandi ár Bonne Année en ITALIEN felice anno nuovo, buon anno Bonne Année en JAPONAIS akemashite omedetô Bonne Année en KABYLE asseguèsse-ameguèsse Bonne Année en LANGUEDOCIEN (OCCITAN) bona annada Bonne Année en LETTON laimigo Jauno gadu Bonne Année en LITUANIEN laimingu Naujuju Metu Bonne Année en MACÉDONIEN srekna nova godina Bonne Année en MAORI kia hari te tau hou Bonne Année en NÉERLANDAIS gelukkig Nieuwjaar Bonne Année en NORVÉGIEN godt nytt år Bonne Année en OCCITAN bona annada Bonne Année en POLONAIS szczesliwego nowego roku Bonne Année en PORTUGAIS feliz ano novo Bonne Année en PROVENÇAL bòna annada / bono annado (provençal rhodanien) Bonne Année en ROUMAIN un an nou fericit / la multi ani Bonne Année en RUSSE S novim godom Bonne Année en SERBE srecna nova godina Bonne Année en SLOVAQUE stastlivy novy rok Bonne Année en SLOVÈNE srecno novo leto Bonne Année en SUÉDOIS gott nytt år Bonne Année en SWAHILI mwaka mzuri Bonne Année en TAHITIEN ia ora te matahiti api Bonne Année en TCHÈQUE štastný nový rok Bonne Année en TURC yeni yiliniz kutlu olsun Bonne Année en UKRAINIEN Z novym rokom Bonne Année en WALLON (orthographe à betchfessîs) bone annéye / bone annéye èt bone santéye
Traductions de bonne année dans toutes les langues du monde entier. Savoir comme on présente ses voeux dans tous les pays et nationnalités. L'expression Bonne Année traduite dans tous les continents et religions.
Toute l'équipe du site Poésie des Poèmes vous souhaite une Bonne et Heureuse Année 2010 et vous présente ses voeux de bonheur et de santé...
Que l'année 2010 soit une année poétique pour vous et vos proches...
Modèles de beaux poèmes pour souhaiter une bonne année. Tendres Messages en poésie pour présenter ses voeux de fin d'année. Exemples de textes poétiques pour la nouvelle année.
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Bonne Année 2010
30/12/2009 05:39
Mes meilleurs voeux !
Santé ,Bonheur ,Prospérité...très joyeuses et heureuses fêtes ...et une très bonne année 2010 !
Arezki 
Commentaire de mourad itim (30/12/2009 16:10) :
AZUL,
ILMEDAD USGGAS AGI AMAYNUT 2010, BYIY AWEN, AKK AYEN YELHAN DI
DDUNIT.NNIYA, TAGMAT D U3AFFER, AKEN ADAWDEN
IDAREN NNEY ANDA BYAT ADAWDET TIKTIWIN NNEY AKKEN ADNEGK ALMENDAD I TMURT
NNEY, TAMURT N LQBAYEL.
À L'OCCASION DE LA NOUVELLE ANNÉE 2010, JE VOUS SOUHAITE MES MEILLEURS
VOEUX DE BOHNEUR, DE SANTÉ ET DE PROSPÉRITÉ.
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Commentaire de Arezki (30/12/2009 20:22) :
Tannemirt a Mourad ...a mon tour de te présenter mes meilleurs voeux de
bonheur ,joie ,santé et prospérité.
Bonne et Heureuse Année 2010 a toi et tous ceux qui t'aiment...
Encore merci et a la prochaine.
A r tufat
http://kabylie.mon-vip.com
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Commentaire de Tiziri Taqvaylith (31/12/2009 20:18) :
"Bonne et heureuse annee 2010. merci pour toutes les photos sur la
kabylie, et esperant qu'en 2010, ce blog atteindra le sommet de
visites et de photos sur notre belle et rebelle Kabylie"
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Commentaire de Lila (31/12/2009 21:00) :
Bonne et heureuse année 2010, je vous souhaite à tous et à toutes plein de
bonnes choses...:)

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Commentaire de boudj ao (31/12/2009 21:15) :
Assegas Amegaz 2010! Bonne et heurese année 2010 ! à toi ,à ta femme et à
ta fille Ania... Nos meilleurs voeux de kouba ...a r tufat
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Commentaire de Arezki AO de Montréal (01/01/2010 01:18) :
A l’occasion de la nouvelle année 2010, je présente aux internautes du
monde entier mes meilleurs vœux de bonheur et de prospérité. Bonne année et
bonne santé pour tous. Merci encore pour vos visites sur mon blog et vos
commentaires et vos encouragements....Au plaisir de lire vos commentaires
....bisous!
http://kabylie.mon-vip.com
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L'actualité Autrement Vue » Les médiocres n'ont ni mémoire ni dignité: A propos du match Algérie-Egypte
30/12/2009 01:07
Le match de football entre l'Algérie et l'Egypte et les conséquences qui en ont suivi ont révélé beaucoup de choses dont nous n'avions pas conscience. Nous avons découvert une Egypte inamicale et haineuse et une jeunesse algérienne aussi patriote, sinon plus, que les générations précédentes.
La première conclusion qui s'impose est que le monde arabe, d'une manière générale, est dans un état déplorable. Donner à une manifestation sportive cette dimension politique illustre à quel point le régime égyptien est dans le désarroi. Il n'avait rien à offrir à son peuple, sinon une victoire de football. C'est pourquoi la défaite fut amère. Ce n'est plus l'éthique du sport qui est mise en avant ; c'est la crédibilité d'un régime qui est en jeu, un régime qui dépend de la mendicité internationale et des touristes étrangers qui visitent un pays conquis. D'où le besoin de détourner les sentiments nationalistes des Egyptiens qui n'ont rien à voir avec les opportunistes de médias manipulés par les ‘moukhabarat'.
Le peuple égyptien est pacifique, et toute son histoire a montré qu'il est hospitalier au point où nombre de ses dirigeants et de son élite sont issus de différentes parties du monde musulman. Le grand quotidien Al Ahram a été fondé en 1880 par des Syro-Libanais qui avaient trouvé refuge au Caire. Sati El Husri (1882-1968), d'origine syrienne, avait aussi choisi Le Caire où il vécut de 1942 à sa mort. Pour lui, l'unité arabe devait se faire autour de l'Egypte qu'il comparait à la Prusse qui avait unifié l'Allemagne au XIXème siècle. Les Maghrébins aussi ont contribué à la vie culturelle, religieuse et politique de l'Egypte. Le quartier des Maghrébins au Caire atteste de leur présence et des liens avec l'Afrique du Nord. L'un des grands dirigeants de l'organisation des Frères musulmans, décédé il y a quelques années, porte de nom de Omar Tlemçani.
Jusqu'à l'avènement du parti unique en 1952, l'Egypte avait par ailleurs une élite intellectuelle (Lutfi Sayyed, Taha Hussein, Ali Abderrazak, Ahmed Amine...), politique (les cadres du parti Wafd) et artistique qui a rayonné dans tout le monde arabe. Elle promettait des perspectives d'Etat de droit et de démocratie qui à l'époque étaient contrariées par la monarchie inféodée aux Britanniques. Le régime autoritaire de Nasser qui à l'origine avait suscité de l'espoir, a détruit la monarchie mais aussi la société civile, affichant un mépris hautain pour le débat démocratique, étouffant dans l'oeuf l'expérience de la société civile égyptienne. A la faveur du discours démagogique panarabiste et soi-disant socialiste, le régime a favorisé les opportunistes et les médiocres en chassant vers l'exil intérieur des penseurs comme Taha Hussein.
Le régime égyptien a mis en place, dès les années 1950, un système de parti unique qui aspirait vers le haut les médiocres et les corrompus. Ce sont eux, et ceux qu'ils ont formés, qui insultent l'Algérie, un pays qui a avec l'Egypte des liens historiques et culturels plus forts qu'ils n'imaginent. Savent-ils au moins que c'est une tribu de la Petite Kabylie - les Kotama - qui, après avoir accueilli et protégé Obeidallah, un descendant de Fatima, fille du Prophète, ont marché vers le Moyen-Orient pour renverser les Abbassides et pour proclamer Obeidallah calife à Baghdad. Les Kotama se sont arrêtés en Egypte, ont créé Al Kahira (la Victorieuse) et ont fondé la dynastie Fatimide qui avait égalé en splendeur celle des Abbassides. Les Fatimides ont créé l'université Al Azhar, la plus ancienne université au monde, antérieure à celle de Bologne. Se rappellent-ils ces médiocres de la presse que ce sont le Président Boumédiène et le Roi Fayçal qui ont financé l'armement dont l'Egypte a eu besoin pour libérer le Sinaï en 1973 ? On raconte que Boumédiène et Fayçal étaient fous de rage lorsque Sadate avait signé l'accord de cessez-le-feu au kilomètre 101. Boumédiène voulait que l'armée israélienne entre au Caire où elle aurait été défaite par la guérilla urbaine. La nomenklatura du Caire tenait trop à son confort pour laisser le peuple égyptien affronter l'armée sioniste. La médiocrité n'a pas de mémoire, ni de dignité. Ce sont là les conséquences désastreuses du système du parti unique qui a écarté les Egyptiens de valeur et mis à leur place les domestiques des ‘moukhabarat'.
Il y a un lourd contentieux entre les peuples musulmans, qui se sentent trahis, et le régime égyptien qui a accepté en 1979, pour quelques centaines de millions de dollars, d'ouvrir une ambassade de l'Etat hébreu au Caire, sans que Israël n'accepte un Etat palestinien avec Jérusalem comme capitale. C'est le minimum que les musulmans puissent accepter d'Israël et de l'Occident. Les jeunes supporters algériens, et cela a été dit et redit, n'ont pas accepté que leur équipe de football, symbole du drapeau national, soit agressée dans un pays qu'ils considéraient comme le leur. C'est évident, mais ce qu'ils n'acceptaient pas au fond, c'est que le régime égyptien soit insensible au sort des Palestiniens en général et de Gaza en particulier. « Qu'ils aident Gaza et nous leur donnerons le match », m'avait dit un jeune de banlieue en France. Le match Algérie-Egypte a révélé ce contentieux entre l'Egypte et le monde arabe. Soudanais, Marocains, Syriens... ont soutenu l'équipe algérienne parce qu'ils considèrent que Hosni Moubarak porte une responsabilité personnelle dans le meurtre de centaines de Palestiniens en décembre 2008 et janvier 2009.
Sur un autre plan, les jeunes Algériens ont montré qu'ils sont attachés à leur pays et à ses symboles. Ils n'acceptent pas qu'on touche au drapeau et à ce qu'il symbolise. Les jeunes Algériens ont tous les défauts du monde, et ils sont les premiers à le dire, mais il faut leur reconnaître une qualité: l'attachement à la dignité et à la justice. Malgré tous ses problèmes sociaux, culturels et politiques, l'Algérie a un atout extraordinaire: sa jeunesse et sa soif de vivre dans la dignité. Si l'Etat mettait à sa disposition un enseignement de culture scientifique, elle traduirait dans les actes les aspirations de la génération de Novembre 1954.
par: Lahouari Addi
Source : http://www.lequotidien-oran.com/?news=5131370
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Halliche, roi d'Ighil Imoula
24/12/2009 21:51
S’il y a un joueur qui a brillé, ces derniers temps, en sélection, c’est bien Rafik Halliche. L’ex-défenseur du NAHD a réussi, en un laps de temps très court, à s’imposer en élément clé dans l’échiquier de Rabah Saâdane.
Réalisé par : |
Abdellah Haddad |
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Déjà avant le match du Caire, Halliche était un titulaire indiscutable, un joueur pétri de qualités et un élément adulé par les supporters des Verts et tous les Algériens. Cependant, l’agression dont il a été victime au Caire a fait augmenter sa popularité en flèche. Halliche est devenu aujourd’hui une super star, là où il passe dans le pays, on pose avec lui, on lui demande un autographe ou dans les pires des cas, on lui glisse un compliment. Hier, on avait l’occasion de le vérifier. Sa visite au village de ses parents n’est pas passé inaperçue, les performances de Rafik avec les Verts ont fait de lui un roi chez lui. Il ne pouvait pas marcher à pied, ni rouler en voiture. L’enfant d’Ighil Imoula n’est pas seulement star à Ighil Imoula, c’est toute la Kabylie, c’est toute l’Algérie qui aiment le sympathique Rafik.
Un moment fort dans sa vie, un tournant dans sa carrière Ce qu’a vécu Rafik, hier, restera gravé dans sa mémoire. C’est un moment très fort dans sa vie. Il a été accueilli comme un héros chez lui. Cela donnera sûrement des idées à l’ex- capitaine des Sang et Or, car avec son jeune âge, ses qualités techniques, physiques ainsi que morales, ses ambitions et sa volonté, Rafik pourra jouer dans le haut niveau, il pourra par exemple revenir à son club employeur, le Benfica, en l’occurrence, et donner une autre dimension à sa carrière. Une dimension plus grande et plus prestigieuse.
Tout le monde voulait le toucher, l’embrasser, l’approcher… La présence de Rafik Halliche dans son village natal a créé un grand événement chez les habitants du village. Tout le monde était à l’accueil du Guerrier, tout le monde l’a accompagné et l’a remercié. Mieux encore, tous les présents voulaient le toucher, lui parler, poser avec lui ou bien l’approcher. La modestie de Rafik est, sans aucun doute, derrière ce grand amour des citoyens d’Ighil Imoula qui sont fiers de leur enfant. Abdellah Haddad
Tizi Ntlata en effervescence, Ighil Imoula n’oubliera jamais… Hier, mardi, la commune de Tizi Ntlata, qui se trouve à 5 kilomètres des Ouadhias, sortit de sa torpeur. D’habitude, le calme caractérise la vie quotidienne des citoyens. Or, la présence de Rafik Halliche a fait sortir cette commune de ses habitudes, le calme a été remplacé par l’effervescence. Les citoyens et les habitants de la commune ont laissé tomber leurs boulots et leurs affaires rien que pour venir, voir, saluer et féliciter celui qui leur a donné une grande joie le 18 novembre dernier, celui qui est leur fierté. En résumé, la venue de Halliche a créé un grand événement dans la commune de Tizi Ntlata. Par ailleurs, Ighil Imoula, un village de la commune de Tizi Ntlata, a vécu hier l’un des moments les plus forts de son histoire. Tout le village était à l’accueil de son enfant, tout le monde était content, tout le monde a apprécié ces moments, tout le monde est fier de Rafik. Le petit village d’Ighil Imoula n’oubliera jamais cette journée du 23 décembre 2009. A. H.
Rafik Halliche : «Tellement je suis ému et content, je ne trouve pas les mots…» Dans le bureau du maire, devant la stèle du 1er-Novembre du village Ighil Imoula, dans la Maison de la culture, à l’école du village, Rafik a déclaré toujours la même chose : «Je suis très content d’être aujourd’hui là avec vous, content d’être avec les miens, vous ne pouvez pas imaginer ma joie, d’ailleurs, je ne trouve pas les mots pour exprimer tout ça».
«Le meilleur est à venir» Dans ses déclarations, Rafik Halliche revenait sur l’exploit des Verts : «On a fait de notre mieux pour donner de la joie au peuple algérien, Dieu merci, on est au Mondial. Toutefois, on ne va pas s’arrêter en si bon chemin, le meilleur est à venir.»
«Vive la Kabylie et vive l’Algérie» Connu pour son grand amour au pays et pour son attachement à sa région, Halliche criait fort lors de ses déclarations : «Vive la Kabylie et vive l’Algérie.» «Merci ay araw n thmourthiw» A chaque fois qu’il termine son discours, Halliche remercie les présents. D’ailleurs, il a déclaré en kabyle : «Merci ay araw n thmourthiw». Abdellah Haddad
Souam (président de l’APC de Tizi Ntlata) : «Halliche est notre fierté» «On est contents de la qualification de notre EN au Mondial, et on est aussi très contents par la présence de notre enfant parmi les Verts. Halliche est notre fierté, c’est la fierté de toute la région et de toute la Kabylie. On est là derrière lui pour plus de succès et d’exploits, on le félicite et on le remercie.»
Le père de Halliche : «La discipline, le travail et le sérieux sont les clés de sa réussite» «Je suis content d’être avec vous aujourd’hui en compagnie de mon fils. Rafik a fait honneur à la région, je profite de cette occasion pour passer un message à nos jeunes, celui qui veut réussir n’a qu’à travailler et travailler avec beaucoup de sérieux. Je me souviens bien des sacrifices que mon fils a faits. Il était tout le temps sérieux et discipliné et aujourd’hui, il récolte les fruits de son dur travail. Merci à vous tous et à d’autres exploits.» A. H.
Mis à part sa maman, toute la famille l’a accompagné Hier, Rafik Halliche n’était pas seul à faire le déplacement dans son village natal. En plus de son père, son frère et ses deux sœurs l’ont accompagné, il ne manquait que la maman pour que toute la famille soit présente.
Une équipe de l’ENTV spécialement pour lui La Télévision algérienne a délégué toute une équipe pour couvrir l’événement. Ladite équipe a suivi pas par pas le programme du joueur kabyle de l’EN.
Des autographes même pour… les vieilles Les enfants demandaient des autographes à Rafik, quelques instants plus tard, c’est au tour des jeunes de faire la même chose. Présentes devant lui, trois vieilles n’ont pas hésité à demander des… autographes à Rafik.
Les enfants, les femmes, les vieux, les vieilles, tout le monde est là ! Hier, au village d’Ighil Imoula, il n’y avait pas de différence entre les femmes et les hommes, entre les enfants et les adultes, entre les vieux et les vieilles. Tout le monde était là pour accueillir et voir Rafik.
Les cadres pleuvaient de partout A chaque station, Rafik recevait des cadeaux de la population, les cadres pleuvaient de partout… Les cadeaux de Halliche à la région Le père de Rafik a offert deux cadres, l’un de l’EN et l’autre de son fils ainsi que quatre ballons signés par son fils à l’APC de Tizi Ntlata
Source :http://www.competition.dz/article.php?art=6991
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Commentaire de sheirine (30/12/2009 04:28) :
Arezki, bonjour
je vous présente mes meilleurs voeux à l'aube de l'année
nouvelle.
Je vous souhaite la concrétisation de vos souhaits, beaucoup de santé, de
joies multiples !
Merci pour ce blog où l'on découvre culture, actualités, et traditions
Amazigh.
Cordialement.
http://sheirine-sophia.vip-blog.com
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Commentaire de Arezki (06/01/2010 11:46) :
Merci bcp sheirine pour ton commentaire et tes voeux ...Bonne et heurese
année 2010 à toi aussi et bonne continuation!
http://kabylie.mon-vip.com
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Sans faire de bruit, la JSK a finalement terminé la phase aller sur le podium
21/12/2009 22:17
Décidément, qu’il vente, qu’il neige ou qu’il tonne, la JS Kabylie reste toujours accrochée aux cimes de la hiérarchie nationale.
Sinon, comment expliquer que les Canaris ont fini par se frayer une belle place sur le podium du championnat sans trop appuyer sur le champignon, eux qui, à la manière de la fable de l’escargot, auront longuement traîné en cours de route pour franchir furtivement quelques obstacles de cette fin de mi-parcours et se hisser à cette surprenante seconde place qui aura étonné plus d’un. Non pas que la formation kabyle ne mérite pas de figurer dans le peloton de tête, elle qui est souvent habituée à se maintenir aux premières loges et à côtoyer allègrement du beau monde dans les hautes sphères du football algérien, mais force est d’admettre que le nouveau cru amazigh ne fut pas des meilleurs cette année, à un tel point que des remous ont surgi ici et là dans la maison kabyle. Faut-il rappeler, en fait, que le coach français Jean-Christian Lang, qui avait défrayé la chronique de fort belle manière la saison dernière, a finalement été victime du fatidique siège éjectable à la fin du mois d’octobre. Les dirigeants kabyles ont été contraints de faire appel à deux “enfants du club”, en l’occurrence Mourad Karouf et Arezki Amrouche, pour assurer un intérim qui dure et qui dure encore, tant il est vrai que les résultats ont quelque peu suivi jusque-là même si la manière a laissé quelque peu à désirer. Il est vrai que le recrutement opéré par les dirigeants kabyles, durant l’intersaison, a été diversement apprécié par les supporters kabyles, et ce, pour diverses raisons. D’un côté, il y a les ultras qui sont habitués à l’opulence et qui exigent bon an, mal an des résultats et des titres, et ceux-là estiment que l’effectif de cette année a été fortement rajeuni et que, partant de là, la JSK n’avait pas les moyens de lutter avec les grosses cylindrées du présent exercice. De l’autre côté, il y a les sages et les modérés qui estiment, à juste titre d’ailleurs, que cette nouvelle génération de Canaris avait plutôt belle allure et que l’avenir lui appartient certainement à plus ou moyen terme.
Vingt-cinq points à domicile et… trois seulement à l’extérieur
Résultat des courses, la JSK a accompli une trajectoire des plus déroutantes car faisant pratiquement le plein à domicile, mais faisant preuve d’une grande fragilité en déplacement. Ce constat est palpable à l’œil nu du fait que l’équipe chère aux “Imazighen” a quand même récolté la bagatelle de vingt-cinq points à domicile pour seulement… trois points misérables à l’extérieur. Au stade du 1er-Novembre, sur neuf matchs disputés durant cette phase-aller, les Kabyles ont quand même remporté huit victoires pour ne concéder qu’un seul match nul face au Mouloudia d’Oran (0-0). Mieux encore, l’attaque kabyle a souvent bien carburé à domicile, comme en témoignent les scores éloquents enregistrés par exemple face à l’AS Khroub (3-0), devant le Widad de Tlemcen (3-1), l’USM Annaba (4-0) ou encore face au CA Batna (3-1). Mais, là encore, si la JSK a bel et bien inscrit la bagatelle de 18 buts à “la maison” pour 3 encaissés, il n’en demeure pas moins que les camarades de Yahia-Chérif n’ont inscrit que… trois buts à l’extérieur, soit un but au stade Zioui d’Hussein Dey face au NAHD (1-1), un second au stade Omar-Hamadi de Bologhine face à l’USM Alger, puis à Blida face à l’USMB pratiquement sur le même score de un but partout. Et sur huit matchs disputés à l’extérieur, la JSK a concédé cinq défaites dont quatre sur un score étriqué et très frustrant de 1-0, soit à Bordj Bou-Arréridj, à Rouiba face au MCA, à Béjaïa dans le derby kabyle face à la JSMB, puis au stade du 20-Août devant le CRB pour une seule défaite de deux buts d’écart concédée à Sétif face à l’Entente (2-0). Et là que le bât blesse, c’est que la JSK n’a réussi donc à inscrire que trois “petits buts”, ce qui prouve que les Kabyles voyagent très mal cette saison puisqu’ils n’ont pas décroché le moindre succès hors de leurs bases durant toute cette phase aller. En fait, un tel tableau de bord donne quelque peu raison à tous ceux qui estiment que cette “nouvelle JSK” manque souvent de fragilité en déplacement, et cela est dû à la jeunesse de son effectif et à l’inexpérience de certains joueurs venus de divisions inférieures. À cela, il fallait bien ajouter les nombreuses blessures de Maroci, de Aoudia, Yahia-Chérif, Coulibaly et Belkalem, pour ne citer que ceux-là, alors que les lourdes sanctions disciplinaires infligées à l’avant-centre Hamiti puis au stoppeur Belkalem, tous deux suspendus pour sept matchs chacun.
La JSK actuelle pourrait-elle jouer le titre ?
“C’est une équipe très jeune, et il ne faut pas trop s’attendre à un parcours exceptionnel pour la présente saison. Par contre, il faudra la préserver et surtout l’aguerrir pour l’année prochaine”, avait déclaré en début de saison l’ancien coach français Jean-Christian Lang avant d’être démis de ses fonctions pour les raisons que l’on sait déjà. “Non, non et non ! Nous avons une très bonne équipe cette saison et nous pouvons rivaliser avec les meilleurs en championnat, tout en visant gros en Ligue des champions africaine”, avait rétorqué le président Mohand-Chérif Hannachi qui ne veut pas jouer les seconds rôles sur le double plan national et international. Or, la réalité du terrain est plutôt amère car une équipe qui veut postuler au titre doit impérativement gagner à l’extérieur, ce qui n’est malheureusement pas le cas pour le moment. C’est que la JSK a chuté devant deux adversaires qui comptent jouer les premiers rôles cette saison, en l’occurrence le Mouloudia d’Alger (1-0), actuel leader du championnat et nouveau postulant pour le “scudetto”, cette saison, et à Sétif face à l’ESS, le tenant du titre et grand favori cette année encore pour la couronne, ne serait-ce que pour la richesse de son effectif. Et s’il faut rappeler que les Kabyles ont laissé filer stupidement des victoires qui leur tendaient allègrement les bras à Hussein-Dey (1-1) et à Blida (1-1), voire même contre le MCO à Tizi Ouzou (0-0), il faut bien admettre que la JSK n’évolue pas pour le moment avec l’étoffe d’un champion. Et le seul point positif dans cette équation est que le public kabyle – ou du moins une grande partie – a pris la défense de cette jeune formation en devenir et semble la cajoler comme il ne l’a jamais fait auparavant. C’est qu’à Tizi Ouzou et un peu partout en Kabylie, la tendance est au rajeunissement de l’effectif et au travail de longue haleine pour tourner le dos au vedettariat et au “mercenariat” de tout bord. “La JSK a ramené des joueurs presque inconnus ces dernières années pour en faire des vedettes, qui lui ont malheureusement tourné le dos pour aller monnayer leur talent ailleurs. C’est de l’ingratitude pure et simple de la part de tous ces chasseurs de primes. Alors, autant bâtir sur du solide et des joueurs de confiance qui mouillent le maillot pour l’intérêt suprême de la JSK et de la Kabylie”, nous dira un supporter acharné des Vert et Jaune qui ne fait que refléter, en fait, la pensée unanime de nombreux autres fans kabyles. “Ne vous en faites pas ! La JSK est toujours sous la bénédiction de Sidi Belloua, le saint marabout qui trône au-dessus de la ville des Genêts”, comme pour paraphraser tous ceux qui estiment que malgré des résultats en dents de scie et une trajectoire en demi-teinte, la JSK a réussi à se hisser clopin-clopant à la… seconde place du championnat, et ce, en attendant mieux et, pourquoi pas, surtout que l’arrivée de ce mercato pourrait permettre à la formation kabyle de se relooker et de recharger ses batteries. “En plus de Driss Echergui qui sera donc qualifié pour cette phase retour et qui apportera certainement un plus à notre attaque, surtout dans l’animation offensive, il nous restera à recruter un seul joueur qui nous viendra aussi de France parmi la communauté émigrée, comme il peut être un joueur qui évolue actuellement en championnat national”, nous dira le président de la JSK Mohand-Chérif Hannachi sans pour autant révéler le nom de cette perle rare que convoite le club kabyle, même si l’on croit savoir que la JSK s’intéresse de plus en plus aux deux Sétifiens Djediat et Seguer.
Place à la Coupe d’Algérie Si les joueurs de la JSK ont eu droit à trois jours de congé tout à fait mérité au lendemain de leur dernière victoire face au CA Batna, ils devaient finalement reprendre le chemin de l’entraînement dès hier après-midi au stade du 1er-Novembre, et ce, afin de préparer tel qu’il se doit le match des 32es de finale de la Coupe d’Algérie, prévu ce vendredi au stade Opow d’El-Khemis face à l’USMM Hadjout. C’est que même s’ils accordent une certaine priorité au championnat où ils ont toujours fait bonne figure, les Canaris ne veulent guère négliger Dame Coupe car ils estiment que cette épreuve populaire a un charme particulier et comme la JSK n’a pas goûté aux délices et aux caprices de la Coupe d’Algérie depuis belle lurette, ils comptent s’investir totalement dans cette compétition même s’ils considèrent que l’adversaire de ce vendredi, en l’occurrence l’USMM Hadjout qui évolue en Nationale 2, ne doit pas être négligé. “Il ne faut jamais mésestimer un adversaire en Coupe d’Algérie où la hiérarchie n’est jamais respectée. C’est pour cela que nous préparons sérieusement ce match face à Hadjout, qui est une formation coriace et qui ne nous fera donc aucun cadeau. Et comme nous tenons à vivre cette année une belle aventure en Coupe d’Algérie, je vous prie de croire que nous ne négligerons aucun match ni aucun adversaire quel qu’il soit”, nous dira Mourad Karouf qui, comme son complice de l’actuel staff technique Arezki Amrouche, aura déjà goûté aux délices de Dame Coupe du temps du regretté Djaffar Harouni, il est clair que le parfum particulier de la Coupe d’Algérie semble embaumer déjà les vestiaires kabyles.
Par : Mohamed Haouchine .
Source :http://www.liberte-algerie.com/foot/edit.php?id=69631
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Notre mémoire » Histoire et Identité : Les Arabes ont-ils conquis l’Algérie?
21/12/2009 01:33
Le débat secouant la société algérienne sur la question cruciale de l’identité arabe ou berbère de l’Algérie nécessite un retour à la source de ce clivage. L’origine en est, bien entendu, l’expansion arabe en Afrique du nord. Certains affirment que les Arabes n’ont jamais conquis l’Algérie, d’autres se revendiquent une origine arabe justifiant ainsi l’identité arabe de l’Algérie. Qu’en est-il en réalité? Afin de répondre à cette question, deux périodes, marquées par deux mouvements d’expansion majeurs, doivent être prises en considération : La période de la première expansion et celle ayant trait à la seconde, celle les Béni-hillals
Première vague: Période 700-973
Les Arabes, après avoir imposé leur dominations sur La Tripolitaine (Libye) et l’Ifrikiya (Tunisie) s’imposeront face aux Berbères (698) dirigés par Tarik Ibn-Ziad, les intègrent à leur armée et continuent leur expansion vers l’Ouest en suivant l’axe Biskra-Tlemcen et Tanger pour finalement conquérir l’Andalousie (711). Dans le cadre algérien, seul le Constantinois fera l’objet, de leur part d’une présence de type militaire, caractérisée, par ailleurs, par une forte méfiance vis-à-vis des populations locales. En effet, la région voit l’installation, sur son sol, de forteresses dans le Hodna et le Mzab qui montaient la garde face à l’Aurès et d’autres dans la région de Annaba contre la Kabylie, renforçant par là même l’enracinement des populations berbères dans les montagnes. Les Arabes établiront avec les Berbères des relations distantes, marquées surtout par le désir de soumettre les habitants au payement de l’impôt (villes) ou du tribut (campagnes). Cette politique déclenchera de la part des communautés Berbères de nombreuses insurrections qui s’étaleront durant tout le 8ème siècle et créeront un contexte approprié à la naissance d’un mouvement d’opposition non- arabe: il s’agit du kharidjisme (700-799), qui est le premier mouvement de remise en cause de la présence ethno-arabe en Afrique du nord. Les révoltés berbères adhèrent, en effet, à ce mouvement, de type islamique, et l’utilisent comme idéologie de contestation et de mobilisation face au pouvoir arabe. Il se localisera dans le Mzab, et mènera, sous la direction de Ibn Rustum, émir de Tahart, la guerre contre les troupes arabes mais il ne réussira pas à s’étendre en dehors des régions sahariennes. Les troupes arabes, dirigées par le gouverneur du Mzab, Aghlab vaincront les Kharidjites, et les obligeront à s’engager à vivre dans leurs cités du Mzab. Les Aghlab bénéficient, pour cette victoire du pouvoir au Maghreb. En effet en 800, le premier Aghlab obtient le titre Émir et il le lèguera à ses héritiers. La dynastie aghlabide règnera sur le Maghreb pendant tout le 9ème siècle (800-900). Elle concentra ses actions sur la Tunisie et le Maroc, régions riches et prospères et sources d’impôts et de tribut. Les Aghalabides ne s’intéressèrent pas au territoire proprement algérien car celui-ci n’offrait aucun intérêt économique. Même le Constantinois, proche du centre du pouvoir (Kairouan) est ignoré, car il brille, comparativement à la Tunisie, par sa pauvreté. Pauvre, la région est délaissée à elle-même, de sorte que les Aghlabides n’entreprirent aucune campagne pouvant aboutir à l’installation d’une population arabe dans cette contrée. Plus encore, ils établirent avec les populations un rapport basé sur la force et la distance, rapport symbolisé par les forteresses, comme mentionnées ci-haut. Cette marginalisation, dont étaient victimes les Berbères, en fera un terrain fertile pour les ennemis des Aghlabides, à savoir, Les Fatimides. Alliés du mouvement abbaside, les aghlabides vont, en effet, être la cible d’un deuxième mouvement de remise en cause de leur présence en Afrique du nord, entre 900 et 976. Il s’agit du chiisme. Adeptes de l’imam Ali, les chiites ou Fatimides, se posèrent en adversaires des Abbassides au pouvoir en Orient et au Maghreb. La contreverse portait sur la succession du prophète de l’Islam. Une guerre entre les deux camps s’en suivit et le conflit se transposa au Maghreb. Les dirigeants arabes du mouvement, réussirent à convaincre certaines tribus berbères du Sud-constantinois de se joindre à leur lutte. Ces Berbères vont constituer la force de frappe de l’armée fatimide et participer aux assauts contre le pouvoir arabe en Afrique du nord. La guerre entre les deux tendances (Abbassides et Fatimides) s’est étalée de 902 à 946 pour finalement se conclure par la victoire des fatimides. Ce mouvement, dirigé par des Arabes avec des groupes berbères, comme supports, qui a eu comme champs d’action l’axe Tunisie-Sahara-Maroc mais non pas l’Algérie-nord (constantinois, Kabylie, Algérois, Oranie), n’eût pratiquement aucun impact sur la composition ethno-berbère de la population algérienne. Bien plus encore, sa victoire sur les Aghlabides donna lieu à un événement majeur qui allait faire chuter la présence arabe en Algérie au point zéro. Il s’agit de la décision du calife fatimide Al-Mu’izz, dernier suzerain arabe au Maghreb (Tunisie), de conquérir l’Égypte. Cette action entreprise, avec l’aide d’une armée composée de 100 000 cavaliers Berbères (Kotamas,Sanhadjas), originaires en majorité du sud-constantinois, vit le départ des populations arabes d’Afrique du nord et la transmission du pouvoir à des Berbères islamisés(Zirides). Cette évolution aboutit à une disparition totale de l’élément arabe en Algérie de sorte qu’on peut dire que la première vague arabe ayant établi sa domination sur l’Afrique du nord, ne fut pas, dans l’espace algérien, une colonisation de peuplement. La présence arabe se localisa, en effet, en Tunisie, au Maroc et en Andalousie, en raison de leur potentiel dans les domaines agricole et abricole. L’Algérie fut essentiellement une zone de passage suivant l’axe Sud-constantinois-Biskra-Tahert-Tlemcen. Qu’en sera-t-il avec la deuxième vague, celle des Béni-hillal (1051) ? Sera-t-elle une colonisation de peuplement, ou bien un mouvement passager sans aucun effet sur le caractère berbère de l’Algérie ?
Seconde Vague : Les Béni-hillals (1051-1163)
Ces tribus arabes, ont migré en Afrique du nord en 1051. Leurs mouvements se sont inscrits par rapport à trois axes. En premier la Tunisie. Les tribus arabes renversent le pouvoir central des Zirides et imposent leur domination. Chaque chef de tribu accapare une principauté, impose son autorité, soumet les habitants des villes à payer une redevance et les cultivateurs et arboriculteurs à donner une partie de leurs récoltes de blé, de dattes, et d’olive (un tribut), se charge du commerce ou bien le contrôle. En deuxième, le Maroc. Leur avancée, dans un premier temps vers l’Ouest est stoppée nette par des tribus berbères (Zénètes), fidèles au pouvoir marocain, de sorte qu’ils ne conquérront pas le Maroc. Ils rebrousseront chemin vers la Tunisie, ou bien s’adonneront à la razzia, soit des villes limitrophes des hauts plateaux, provoquant ainsi la ruine de Tahert, soit à l’encontre des caravanes commerciales allant de l’Est à l’ouest entraînant ainsi un déplacement des routes commerciales traditionnelles vers l’intérieur du Sahara. En troisième lieu, le Sahara:Une partie des tribus se retrouvent intégrées avec le temps dans le commerce transaharien sillonnant les régions sahariennes. Un commerce surtout autour de Sidjilmassa, zone ou les nomades allaient échanger la poudre d’or contre le sel, pour passer ensuite par vingt quatre oasis-escales, lieu de chargement des dattes et finalement pour se diriger vers l’Orient, l’Andalousie ou bien, le Maroc ou la Tunisie, une région qui par ailleurs a reçu le plus grand nombre de nomades arabes. Qu’en est-il, sur ce point de l’Algérie, en d’autres mots, les nomades arabes se sont-ils établis dans l’espace formant aujourd’hui l’Algérie ? Quatre zones, pouvant permettre de répondre à cette question, sont à distinguer : Le Constantinois, la Kabylie/Aurès, l’Algérois et l’Oranie. S’agissant du Constantinois, exposé à la Tunisie, il est marqué par une paix relative entre Arabes et Berbères pendant les cinquante premières années. Néanmoins, par la suite les Arabes poussèrent leurs incursions et les razzias vers cette région restée sous l’autorité des Hammadides, dynastie berbère. L’émir An-nasir, chef de cette dynastie, ébranlé par les attaques arabes évacua la région et reflua vers l’ouest, au-delà des montagnes de la petite Kabylie. Il fonda An-nasiriya (bédjaia), un lieu choisit car les montagnes, inaccessibles aux chameaux, moyen de déplacement des nomades, offraient une protection certaine contre les attaques arabes. L évacuation par l’émir du constantinois créa un champ libre pour les troupes arabes. Vont-elles l’occuper comme dans le cas de la Tunisie ? Le Constantinois qui donnait sur la Tunisie se composait, schématiquement, de trois régions: a)- la plaine d’Annaba qui n’offrait pas de point d’ancrage, c'est-à-dire une économie agricole, en d’autres mots une paysannerie pouvant, comme dans le cas de la Tunisie, fournir un tribut ou un impôt. C’est une région parcourue par des éleveurs de moutons, vivant à la limite de la survie, refusant de payer des impôts ou un tribut. Les montagnes environnantes constituaient pour eux un refuge sûr face aux incursions arabes. De fait, la plaine d’Annaba ne constituait pas un fort attrait pour les nomades arabes. Ces derniers ne s’établirent pas dans cette région. b)- Axe plaine d’Annaba-Sud constantinois. Cette zone qui allait de la plaine d’Annaba au sud-constantinois était une région boisée parcourue aussi par des éleveurs berbères, relativement pauvres, et qui, en cas d'attaques nomades, se réfugiaient dans les montagnes. Ils le firent d’ailleurs, fuyant les razzias arabes, donnant lieu ainsi à la naissance de villages encore présents aujourd’hui. Comme dans le cas précédent, les Arabes, impuissants à obliger les Berbères de cette région à leur fournir des moyens de subsistance, ne s’y établirent pas. c)- La troisième région est le sud de Constantine, une région marquée par deux éléments ayant suscités la convoitise des tribus arabes (Athbej) : une activité agricole autour de la production de céréales qui soumit les paysans au harcèlement et aux razzias ainsi qu’une route empruntée par des caravanes venant du Sahara et se dirigeant vers le port de Bédjaia ou la Tunisie. Cette région qui était sous contrôle des hammadites devint le théâtre de batailles fréquentes entre les nomades arabes qui contrôlaient une bonne partie de la Tunisie et les Berbères. Les nomades cherchaient à imposer leur domination aux paysans ainsi que leur contrôle sur cette nouvelle route caravanière allant du Sahara à Bédjaia, devenue port d’exportation. L’issue du conflit entre les deux groupes semblait incertaine quand une élément extérieur à la région allait précipiter les événements : La montée en puissance des Mouahidines (Almohades) au Maroc. Abdelmoumem, l’émir de cette dynastie, décida, en effet, d’organiser une expédition militaire afin d’imposer son autorité sur l’Ifrikiya ou les Hillaliens disposaient du pouvoir. Une bataille qui dura quatre jours eût lieu en 1151 à Sétif. L’armée almohade fit face aux Hillaliens, les écrasa et les entraîna à fuir la région vers le désert tunisien et libyen. Les troupes almohades poursuivirent leur déploiement vers la Tunisie, dans le but de mettre fin définitivement au pouvoir des Béni-hillals : Début 1159, Tunis fut conquise, Mahdiya prise, ainsi que Sfax, Sousse, Gabès et Tripoli. Défaits et définitivement terrassés, les Arabes disparaîtront totalement comme pouvoir de l’ensemble de l’Afrique du nord. Ils se disperseront au point ou peut-être beaucoup d’entre eux retourneront vers l’Orient. On n’entendra parler d’eux par la suite, dans les écrits de Ibn-khaldoun, que comme individus enrôlés comme soldats-mercenaires dans les armées marocaines. En ce qui a trait à l’Algérie, la plus grande des conséquences de cette victoire fût la disparition de l’ethnie arabe du Constantinois. Une disparition qui évita à cette région la même évolution que la Tunisie. Une situation que la Kabylie et les Aurès ont pu aussi éviter en raison de la topographie. Les montagnes furent en effet, une forteresse à laquelle les Arabes évitèrent de s’attaquer. En effet, ils n’y mirent jamais les pieds. Et pour cause, les nomades, ne sont à l’aise que dans le désert ou bien dans les plaines. Des régions qui ne les attirent que dans un cas: la présence d’une paysannerie qu’ils peuvent soumettre et exploiter à outrance. Une situation qui n’existe, par ailleurs, ni dans l’Algérois, ni dans l’Oranie et qui explique que ces deux régions n’aient pas été investi par les nomades arabes, n’aient pas connu de présence ou de conquête arabe. L’Algérois, région boisée, ne fut pas aussi une zone attractive. Les plaines de l’Algérois étaient, en effet, boisées, non cultivées, relativement désertes. Il n’existait pas dans cette région, comme dans le cas de la Tunisie, une paysannerie pouvant susciter la convoitise des Arabes. L’Oranie offrait le même visage que l’Algérois. Plus encore, elle était non seulement boisée mais aussi couverte de marécages. Cela dit, si pour la Kabylie et les Aurès, le désintérêt des Arabes pour ces régions est évident du fait de leur inaccessibilité aux chameaux, leur principal moyen de déplacement, dont ils ne se séparent jamais, s’agissant de l’Algérois et de l’Oranie, les nomades auraient pu, dirait-on, occuper le sol et travailler la terre ou bien devenir éleveurs de bétails. La réponse est non car une telle situation est inimaginable et impossible et elle s’explique par la sociologie des nomades. En effet les nomades ne se voient que dans le nomadisme qu’il pratique dans le désert à travers le convoyage des caravanes, le transport des marchandises, les razzias et l’élevage des chameaux. Activité noble par excellence. En dessous, vient la catégorie élevant le mouton, une situation dégradante. En dessous de ce dernier, l’éleveur de bœufs ou de buffles relève de la dernière catégorie, celle des affreux sédentaires. Le travail de la terre est étranger à la vie du nomade, une activité méprisante et dégradante, car le nomade rejette la sédentarisation. Il est toujours en mouvement. Le seul compromis pour lui de se stabiliser dans un environnement précis est la possibilité, comme dans le cas de la Tunisie, de soumettre au servage une population paysanne, population qu’il exploite à fonds, poussant, par inconscience, les paysans à la ruine et à la fuite. Une situation, le ramenant à la vie d’éleveur et de nouveau au départ vers d’autres cieux. Un cycle signalé par Abdellah Laroui, dans son livre, Histoire du Maghreb. Une telle situation ne pouvait se réaliser dans l’Algérois et dans l’Oranie étant donné l’absence d’une économie agricole et arboricole (arbres fruitiers). Un cas de figure qui explique pourquoi les tribus arabes n’ont pas imposé leur domination sur l’Algérie. La présence arabe a été restreinte dans l’espace algérien, au Sahara (Mzab) t elle finira aussi par disparaître. En effet, le déclin du commerce transaharien autour de l’or de sidjilmassa, voies détournées par les Portugais arrivés par l'Océan, mettra fin à leur présence dans cette région. Tous ces faits expliquent pourquoi le phénomène de la migration des tribus arabes en Afrique du nord n’a pas abouti à leur installation dans l’espace algérien. L’analyse de cet aspect sous l’aspect de la sociologie des nomades et de leur philosophie de la vie (nomadisme et mépris de la sédentarisation), la topographie algérienne (montagnes-forteresses), l’économie pratiquée (éleveurs de bétails dans le constantinois, absence de paysans), la géographie (plaines marécageuses et boisées), l’attrait du Maroc et la Tunisie, régions très prospères sur le plan économique et dirigées par des pouvoirs, notamment le Maroc, grands recruteurs, après 1151 (bataille de Sétif) de Hilaliens, comme mercenaires, permet de comprendre pourquoi l’Algérie n’a pas subi de conquête ou de colonie de peuplement arabe, et que, les Algériens, même ceux parlant l’arabe algérien ( en réalité un mélange de l’arabe classique et du berbère), sont dans leur totalité des Berbères.
ARISTOTE, (Y.S)
Source : http://www.lematindz.net/news/2897-histoire-et-identite-les-arabes-ont-ils-conquis-lalgerie.html
Commentaire de Aristote(ys) (30/08/2010 16:49) :
Nouvelle étude sur mon site-(texte 9):émigration des nomades,disparition
des derniers groupements arabes de l'Algérie(Période 1921-1954)
site:aristote-algeria.com
http://aristote-algeria.com aristote2010@hotmail.com |
Commentaire de Aristote(ys) (13/10/2010 01:44) :
Nouvelle étude(texte 10) sur mon site-aristote-algeria.com:l'évolution
des tribus arabes Béni-hillal par rapport aux
régions(Constantinois,algérois,Oranie,Sahar,Kabylie)***Bonne
lecture***Aristot(y.s)
http://www.aristote-algeria.com aristote2010@hotmail.com |
Commentaire de Aristote(ys) (18/10/2010 23:58) :
17 oct.2010:NOUVELLE ÉTUDE (texte 11) sur mon
site:aristote-algeria.com.L'ÉVOLUTION DES TRIBUS ARABES BANU-HILLAL
DANS L'ALGÉROIS
http://www.aristote-algeria.com
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Commentaire de Aristote(ys) (25/10/2010 00:28) :
22 octobre 2010:NOUVELLES ÉTUDES sur mon site:aristote-algeria.com
L'évolution des tribus arabes par rapport aux régions:
Texte 11:La KABYLIE
Texte 12:L'ALGÉROIS
http://www.aristote-algeria.com
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Commentaire de Aristote(ys) (06/11/2010 02:43) :
5 novemmbre 2010-NOUVELLE étude sur mon site:aristote-algeria.com
TEXTE 13:CONCLUSION ET ÉVALUATION DU NOMBRE D'ARABES DANS LE
CONSTANTINOIS, LES KABYLIES ET L'ALGÉROIS EN 1852
***Aristote(y.s)
http://aristote-algeria.com
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Commentaire de Aristote(ys) (13/11/2010 14:17) :
13 nov.2010:NOUVEAU sur mon site:aristote-algeria.com,
TEXTE 14:Identité et histoire:''Quand Kateb Yacine contredit son
lointain cousin, le colonel Cherif CAdi, sur l'origine de leur
tribu''.
***Aristote(ys)
http://aristote-algeria.com
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Commentaire de Aristote(ys) (19/11/2010 22:55) :
19 nov.2010:Nouveaux textes sur mon site:aristote-algeria.com
1)-Texte 15:Quand Kateb Yacine contredit son lointain cousin, le colonel
Cherif Cadi,sur les origines de leur tribu***
2)-Texte 16:L'évolution des tribus arabes dans le cadre de
l'Oranie
***Aristote(ys)
http://aristote-algeria.com
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Commentaire de Aristote(ys) (17/12/2010 04:27) :
16 déc.2010
Lire ma nouvelle étude:''Les Arabes n'ont pas conquis
l'Algérie...'' dans le Matindz, 14 déc.2010
Aristote(ys)
http://aristote-algeria.com
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Commentaire de Aristote(ys) (26/02/2011 18:02) :
25 fév.2011.Nouvelles études sur mon site(Période 1962-2011)**
1)-Documents politques et identité nationale
2)-Présidents et identité nationale(Ben
Bella-Boumedienne-Chadli-Bouteflika)
site:Aristote-algeria.com**
Aristote(y.s)
http://aristote-algeria.com aristote2010@hotmail.com |
Commentaire de Aristote(ys) (02/05/2011 04:53) :
2 mai 2011-lire sur mon site,aristote-algeria:Algérie-centre-Le clan
d'Oujda a détaché les kabyles des Algérois.Les Kabyles embouteillés
par Bouteflika et le clan d'Oujda
aristote(ys)
http://aristote-algeria.com
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