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JSKabylie ...saison 2010/2011
12/07/2010 14:38
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Rendez-vous en 2014 !
01/07/2010 23:25
«Le conducteur se gare mal dans cet Alger vidé de ses défilés et de ses illusions. Ce ne sont plus les fumigènes qui éclairent les rues mais une pâle lune presque pleine dont la fadeur se solidarise avec le baromètre du moral de la ville blanche qui, ce soir, flanche. De la voiture jaillissent trois superbes brunes : tee-shirts aux couleurs des Verts, chapeaux rouge et vert, drapeaux à la main, l'âme taillée en pièce. Elles claquent les portières et le conducteur, jeune gaillard joufflu, en fait de même à faire trembler la petite carrosserie coréenne. Tout a pourtant été bien planifié par les quatre Algérois pour préparer la fête, même le parcours du défilé. Ils ont vu le match dans un fast-food branché sur les hauteurs clinquantes d'Alger avec un groupe d'amis et regagnent maintenant leur domicile en perdant la foi...» Coupeeeeeeez !
C'est à ce lyrisme larmoyant que vous venez d'échapper : le soir même du match Algérie-USA (0-1) qui a mis fin à l'aventure sud-africaine des Verts, l'esprit de la chronique était mélancolique ! Mais dès le lendemain, après la gueule de bois, je recouvre la vue ! Ouf ! Pas de larmes, plus de regrets, retour à la normale nord-africaine avec juste une pensée forte pour le Ghana et l'Argentine, nouveaux chouchous de la rue algéroise. Retour à la normale, donc. Le Mondial ? Pas grave, la vraie victoire était celle du 18 novembre face à l'Egypte ! Le départ de l'entraîneur ? La réforme du championnat ? La professionnalisation des clubs ? Bof ! Repassez un autre jour.
Place au réel, à la sueur, au saint triptyque été-attentats-émeutes ! On remballe les maillots rouge et vert, les faux vuvuzelas fabriqués localement et on sort les shorts et les chapeaux de paille. La chaleur écrase Alger, les embouteillages diminuent, tout le monde doit partir vite en vacances vu que le Ramadhan tombe en plein cagnard d'août. Une catastrophe pour l'économie du tourisme qui existe à peine en Algérie. On tente de revendre la télé écran plasma. On reprogramme les dates de mariages. Alors, le football, là, sous le soleil et à l'ombre du retour des attentats, on n'en parle plus trop. «Ouf! lance un journaliste, on va enfin parler d'autre chose dans le journal.» «Ouf! soufflent les syndicalistes, on va enfin parler d'autre chose après des mois de chimériques débats autour du Mondial!»
Les seuls à ne pas pousser ce «Ouf !» ce sont, bien évidement, nos très chères autorités ! Parce que là, y'a plus de quoi amuser le p'tit peuple ! Les gladiateurs du ballon rond s'en sont allés vers leur club européen, redeviennent étrangers. Le cirque s'est vidé. La scène déserte, le régime ne trouve aucun exutoire ! En à peine quelques jours après la disqualification des Fennecs, la Une de l'actualité se transfigure : émeutes à l'Est et au Centre, mitraillage terroriste d'un mariage, premières noyades, ultimes grèves, avec en bonus le feuilleton de l'été : la rocambolesque enquête sur l'assassinat en février du patron de la police algérienne ! Du coup, le régime d'Alger pense fort à 2014 : pour la Coupe du monde au Brésil et pour une hasardeuse élection présidentielle. Par : Adlen Meddi
Source: MEDIAPART.FR
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Le rebelle...
21/06/2010 01:10
Assagi lliɣ
Assagi lliɣ azekka wissen Nniɣ-d ayen ẓriɣ D wayen a ttwaliɣ Cfut di targa ma ɣliɣ D anza-w aa wen-d-yessiwlen
Ya lemri fki-ɣ-ak-n udem-iw Tṛeðmeḍ-t-id s ccwami Mi kkerɣ ad qazmeɣ lebɣi-w Iḍelb-iyi-d ayagi D idammen-is neɣ d idammen-iw D netta neɣ d nekkini
Ifer n leḥbeq yugad Yugad taɣert d-ileḥḥun Ul-iw kecment-ett tiqqad T-times i t-id-yettsuḍun Abeḥri n lḥif a yettzad Bɣan awal a ɣ-t-ɣbun
Bɣan a ɣ-ḥeṛṛen s amḍiq Iweryan heggan-aɣ-ten Mi newqeε an-nettijjiq Llazuq ger wafriwen Ajenwi a d-yas s aεenqiq A ɣ-zellun yiwen yiwen
Xas ḥeṛṛen-iyi ṛebεa leḥyuḍ Xas lfinga a tt-waliɣ Xas lḥif a yi-d-isuḍ Xas yecceḍ webrid aa awiɣ Ma nnan-iyi-d s anda tleḥḥuḍ A sen-iniɣ nek d Amaziɣ
Je suis
Aujourd'hui vivant, demain, qui sait ? J'ai dit ce que je sais Et ce que je vois, Il vous en souvienne: si je sombre dans la rigole Mon spectre vous appellera.
Miroir, je t'ai offert mon visage: Tu l'as lapidé de balafres. Me dressant pour affronter mon désir, Il exigea de moi ceci: Mon sang ou le sien; C'était ainsi: c'était lui ou moi.
La feuille de basilic se terrorise, Se terrorise à la sécheresse accourant. Mon coeur est creusé des brûlures, Du feu qui souffle sur lui. Voici que le vent du malheur s'affraîchit, Ils veulent en nous bannir jusqu'à la parole.
Ils ont dessein de nous barrer la route, Les gluaux pour notre capture sont apprêtés. Aux abois nous criaillons, La résine entravant nos ailes. Le poignard s'aiguise à nos cous, Ils nous égorgeront les uns après les autres.
Si quatre murs m'enserrent, Si je ne vois que l'échafaud; Si la misère m'aspire Et si mon chemin est une pente au gouffre; Que l'on me dise: Où crois-tu aller ? Je clamerai: Je suis Amazigh !
Traduction et adaptation par Yalla Seddiki - Mon nom est combat.
Commentaire de Kabylie (09/10/2010 18:04) :
Yiwen yeqqim Ɣef ukersiw yettxemim Ɣef TamaziƔt; wayed
yeqqim Ɣef TamaziƔt yettxemim Ɣef ukersiw ....
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Allez les verts !
18/06/2010 02:10
A contre-courant de tout ce qui se dit et s’écrit sur notre équipe nationale, j’aurais tant aimé avoir un n° de fax et pouvoir leur délivrer un petit message d’encouragements. Mais comme je ne fais pas partie du clan restreint des intimes, je le lance ici comme une bouteille à la mer: Quelques soient les résultats à venir, les Verts, en termes d'image, vous avez déjà gagné ! Sur le terrain, contre la Slovénie, vous étiez beaux comme des Dieux ! Vous étiez beaux comme des gladiateurs rentrés dans l’arène, la gloire dans le cœur, la victoire dans les yeux. Vous étiez beaux comme ces matins d’espoir où dès les premières lueurs de l’aube tout semble désormais possible car les cieux sont radieux. Nous redoutions l’humiliation, seul un coup de malchance, une balle anodine à la trajectoire imprédictible, a eu gain de votre vigilance. Allah Ghaleb ! Nous avions peur de réactions de violence, l’humilité s’est imposée, l'emportant sur l’insolence. Nous redoutions que des débordements de compatriotes gâchent la fête au pays de Mandela; Tous se sont accordés aux rythmes locaux des Vuvulzelas ! (En prime à l’ambiance, cette image invraisemblable et insolite de ce spectateur au sommet d’un pylône exhibant hardiment le drapeau National. Signature de l’insouciance de l’Algérien dans sa quête de braver tous les dangers juste pour étaler au monde sa fierté. « C’est-il » pas beau ça, pour la postérité ?). Même si perdre est triste, savoir perdre est noble. Battez vous ! Faites nous vibrer ! Jouez ! Gagnez ! Transformez la victoire en sacre des Rois ! Si vous perdez, tant pis ! Mais de grâce, jusqu'au bout, restez nobles et gardez votre sang froid ! Pour nous, pour vous, pour les autres, Vous pouvez le faire ! Supporters, l'Algérie entière, tous derrière, tous derrière ! Allez les verts ! Allez nos frères !
Kacem Madani
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