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Kabylie

VIP-Blog de kabylie
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  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

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    Sans faire de bruit, la JSK a finalement terminé la phase aller sur le podium

    21/12/2009 22:17

    Sans faire de bruit, la JSK a finalement terminé la phase aller sur le podium


    Décidément, qu’il vente, qu’il neige ou qu’il tonne, la JS Kabylie reste toujours accrochée aux cimes de la hiérarchie nationale.

    Sinon, comment expliquer que les Canaris ont fini par se frayer une belle place sur le podium du championnat sans trop appuyer sur le champignon, eux qui, à la manière de la fable de l’escargot, auront longuement traîné en cours de route pour franchir furtivement quelques obstacles de cette fin de mi-parcours et se hisser à cette surprenante seconde place qui aura étonné plus d’un.
    Non pas que la formation kabyle ne mérite pas de figurer dans le peloton de tête, elle qui est souvent habituée à se maintenir aux premières loges et à côtoyer allègrement du beau monde dans les hautes sphères du football algérien, mais force est d’admettre que le nouveau cru amazigh ne fut pas des meilleurs cette année, à un tel point que des remous ont surgi ici et là dans la maison kabyle.
    Faut-il rappeler, en fait, que le coach français Jean-Christian Lang, qui avait défrayé la chronique de fort belle manière la saison dernière, a finalement été victime du fatidique siège éjectable à la fin du mois d’octobre.
    Les dirigeants kabyles ont été contraints de faire appel à deux “enfants du club”, en l’occurrence Mourad Karouf et Arezki Amrouche, pour assurer un intérim qui dure et qui dure encore, tant il est vrai que les résultats ont quelque peu suivi jusque-là même si la manière a laissé quelque peu à désirer. Il est vrai que le recrutement opéré par les dirigeants kabyles, durant l’intersaison, a été diversement apprécié par les supporters kabyles, et ce, pour diverses raisons. D’un côté, il y a les ultras qui sont habitués à l’opulence et qui exigent bon an, mal an des résultats et des titres, et ceux-là estiment que l’effectif de cette année a été fortement rajeuni et que, partant de là, la JSK n’avait pas les moyens de lutter avec les grosses cylindrées du présent exercice. De l’autre côté, il y a les sages et les modérés qui estiment, à juste titre d’ailleurs, que cette nouvelle génération de Canaris avait plutôt belle allure et que l’avenir lui appartient certainement à plus ou moyen terme.

    Vingt-cinq points à domicile et… trois seulement à l’extérieur

     Résultat des courses, la JSK a accompli une trajectoire des plus déroutantes car faisant pratiquement le plein à domicile, mais faisant preuve d’une grande fragilité en déplacement. Ce constat est palpable à l’œil nu du fait que l’équipe chère aux “Imazighen” a quand même récolté la bagatelle de vingt-cinq points à domicile pour seulement… trois points misérables à l’extérieur. 
    Au stade du 1er-Novembre, sur neuf matchs disputés durant cette phase-aller, les  Kabyles ont quand même remporté huit victoires pour ne concéder qu’un seul match nul face au Mouloudia d’Oran (0-0).
    Mieux encore, l’attaque kabyle a souvent bien carburé à domicile, comme en témoignent les scores éloquents enregistrés par exemple face à l’AS Khroub (3-0), devant le Widad de Tlemcen (3-1), l’USM Annaba (4-0) ou encore face au CA Batna (3-1). Mais, là encore, si la JSK a bel et bien inscrit la bagatelle de 18 buts à “la maison” pour 3 encaissés, il n’en demeure pas moins que les camarades de Yahia-Chérif n’ont inscrit que… trois buts à l’extérieur, soit un but au stade Zioui d’Hussein Dey face au NAHD (1-1), un second au stade Omar-Hamadi de Bologhine face à l’USM Alger, puis à Blida face à l’USMB pratiquement sur le même score de un but partout.
    Et sur huit matchs disputés à l’extérieur, la JSK a concédé cinq défaites dont quatre sur un score étriqué et très frustrant de
    1-0, soit à Bordj Bou-Arréridj, à Rouiba face au MCA, à Béjaïa dans le derby kabyle face à la JSMB, puis au stade du 20-Août devant le CRB pour une seule défaite de deux buts d’écart concédée à Sétif face à l’Entente
    (2-0). Et là que le bât blesse, c’est que la JSK n’a réussi donc à inscrire que trois “petits buts”, ce qui prouve que les Kabyles voyagent très mal cette saison puisqu’ils n’ont pas décroché le moindre succès hors de leurs bases durant toute cette phase aller. En fait, un tel tableau de bord donne quelque peu raison à tous ceux qui estiment que cette “nouvelle JSK” manque souvent de fragilité en déplacement, et cela est dû à la jeunesse de son effectif et à l’inexpérience de certains joueurs venus de divisions inférieures.
     À cela, il fallait bien ajouter les nombreuses blessures de Maroci, de Aoudia, Yahia-Chérif, Coulibaly et Belkalem, pour ne citer que ceux-là, alors que les lourdes sanctions disciplinaires infligées à l’avant-centre Hamiti puis au stoppeur Belkalem, tous deux suspendus pour sept matchs chacun.

    La JSK actuelle pourrait-elle jouer le titre ?

    “C’est une équipe très jeune, et il ne faut pas trop s’attendre à un parcours exceptionnel pour la présente saison. Par contre, il faudra la préserver et surtout l’aguerrir pour l’année prochaine”, avait déclaré en début de saison l’ancien coach français Jean-Christian Lang avant d’être démis de ses fonctions pour les raisons  que l’on sait déjà.
    “Non, non et non ! Nous avons une très bonne équipe cette saison et nous pouvons rivaliser avec les meilleurs en championnat, tout en visant gros en Ligue des champions africaine”, avait rétorqué le président Mohand-Chérif Hannachi qui ne veut pas jouer les seconds rôles sur le double plan national et international. Or, la réalité du terrain est plutôt amère car une équipe qui veut postuler au titre doit impérativement gagner à l’extérieur, ce qui n’est malheureusement pas le cas pour le moment. C’est que la JSK a chuté devant deux adversaires qui comptent jouer les premiers rôles cette saison, en l’occurrence le Mouloudia d’Alger (1-0), actuel leader du championnat et nouveau postulant pour le “scudetto”, cette saison, et à Sétif face à l’ESS, le tenant du titre et grand favori cette année encore pour la couronne, ne serait-ce que pour la richesse de son effectif.
    Et s’il faut rappeler que les Kabyles ont laissé filer stupidement des victoires qui leur tendaient allègrement les bras à Hussein-Dey (1-1) et à Blida (1-1), voire même contre le MCO à Tizi Ouzou (0-0), il faut bien admettre que la JSK n’évolue pas pour le moment avec l’étoffe d’un champion.
    Et le seul point positif dans cette équation est que le public kabyle – ou du moins une grande partie – a pris la défense de cette jeune formation en devenir et semble la cajoler comme il ne l’a jamais fait auparavant. C’est qu’à Tizi Ouzou et un peu partout en Kabylie, la tendance est au rajeunissement de l’effectif et au travail de longue haleine pour tourner le dos au vedettariat et au “mercenariat” de tout bord.
    “La JSK  a ramené des joueurs presque inconnus ces dernières années pour en faire des vedettes, qui lui ont malheureusement tourné le dos pour aller monnayer leur talent ailleurs. C’est de l’ingratitude pure et simple de la part de tous ces chasseurs de primes. Alors, autant bâtir sur du solide et des joueurs de confiance qui mouillent le maillot pour l’intérêt suprême de la JSK et de la Kabylie”, nous dira un supporter acharné des Vert et Jaune qui ne fait que refléter, en fait, la pensée unanime de nombreux autres fans kabyles.
    “Ne vous en faites pas ! La JSK est toujours sous la bénédiction de Sidi Belloua, le saint marabout qui trône au-dessus de la ville des Genêts”, comme pour paraphraser tous ceux qui estiment que malgré des résultats en dents de scie et une trajectoire en demi-teinte, la JSK a réussi à se hisser clopin-clopant à la… seconde place du championnat, et ce, en attendant mieux et, pourquoi pas, surtout que l’arrivée de ce mercato pourrait permettre à la formation kabyle de se relooker et de recharger ses batteries.
    “En plus de Driss Echergui qui sera donc qualifié pour cette phase retour et qui apportera certainement un plus à notre attaque, surtout dans l’animation offensive, il nous restera à recruter un seul joueur qui nous viendra aussi de France parmi la communauté émigrée, comme il peut être un joueur qui évolue actuellement en championnat national”, nous dira le président de la JSK Mohand-Chérif Hannachi sans pour autant révéler le nom de cette perle rare que convoite le club kabyle, même si l’on croit savoir que la JSK s’intéresse de plus en plus aux deux Sétifiens Djediat et Seguer.

     Place à la Coupe d’Algérie
    Si les joueurs de la JSK ont eu droit à trois jours de congé tout à fait mérité au lendemain de leur dernière victoire face au CA Batna, ils devaient finalement reprendre le chemin de l’entraînement dès hier après-midi au stade du 1er-Novembre, et ce, afin de préparer tel qu’il se doit le match des 32es de finale de la Coupe d’Algérie, prévu ce vendredi au stade Opow d’El-Khemis face à l’USMM Hadjout.
    C’est que même s’ils accordent une certaine priorité au championnat où ils ont toujours fait bonne figure, les Canaris ne veulent guère négliger Dame Coupe car ils estiment que  cette épreuve populaire a un charme particulier et comme la JSK n’a pas goûté aux délices et aux caprices de la Coupe d’Algérie depuis belle lurette, ils comptent s’investir totalement dans cette compétition même s’ils considèrent que l’adversaire de ce vendredi, en l’occurrence l’USMM Hadjout qui évolue en Nationale 2, ne doit pas être négligé.
    “Il ne faut jamais mésestimer un adversaire en Coupe d’Algérie où la hiérarchie n’est jamais respectée. C’est pour cela que nous préparons sérieusement ce match face à Hadjout, qui est une formation coriace et qui ne nous fera donc aucun cadeau. Et comme nous tenons à vivre cette année une belle aventure en Coupe d’Algérie, je vous prie de croire que nous ne négligerons aucun match ni aucun adversaire quel qu’il soit”, nous dira Mourad Karouf qui, comme son complice de l’actuel staff technique Arezki Amrouche, aura déjà goûté aux délices de Dame Coupe du temps du regretté Djaffar Harouni, il est clair que le parfum particulier de la Coupe d’Algérie semble embaumer déjà les vestiaires kabyles. 

    Par : Mohamed Haouchine .

    Source :http://www.liberte-algerie.com/foot/edit.php?id=69631






    ANZAR TV: web TV n imesdurar

    21/12/2009 20:03

    ANZAR TV: web TV n imesdurar


    http://www.anzartv.com

     






    Notre mémoire » Histoire et Identité : Les Arabes ont-ils conquis l’Algérie?

    21/12/2009 01:33

     Notre mémoire » Histoire et Identité : Les Arabes ont-ils conquis l’Algérie?


    image

    Le débat secouant la société algérienne sur la question cruciale de l’identité arabe ou berbère de l’Algérie nécessite un retour à la source de ce clivage. L’origine en est, bien entendu, l’expansion arabe en Afrique du nord. Certains affirment que les Arabes n’ont jamais conquis l’Algérie, d’autres se revendiquent une origine arabe justifiant ainsi l’identité arabe de l’Algérie. Qu’en est-il en réalité? Afin de répondre à cette question, deux périodes, marquées  par deux mouvements d’expansion majeurs,  doivent être prises en considération : La période de la première expansion et celle ayant trait à la seconde, celle les Béni-hillals

    Première vague: Période 700-973

    Les Arabes, après avoir imposé leur dominations sur La Tripolitaine (Libye) et l’Ifrikiya (Tunisie) s’imposeront face aux  Berbères (698) dirigés par Tarik Ibn-Ziad, les intègrent  à leur armée et continuent leur expansion vers l’Ouest en suivant l’axe Biskra-Tlemcen et Tanger pour finalement conquérir l’Andalousie (711). Dans  le cadre algérien, seul le Constantinois fera l’objet, de leur part d’une présence de type militaire, caractérisée, par ailleurs,  par une forte méfiance vis-à-vis des populations locales. En effet, la région  voit l’installation, sur son sol, de forteresses dans le Hodna et le Mzab qui montaient la garde face à l’Aurès et d’autres dans la région de Annaba  contre  la Kabylie, renforçant par là même l’enracinement des populations berbères dans les montagnes. Les Arabes établiront avec les Berbères des relations distantes, marquées surtout par le désir de soumettre les habitants au payement de l’impôt (villes) ou du tribut (campagnes). Cette politique déclenchera de la part des communautés Berbères de nombreuses insurrections qui s’étaleront durant tout le 8ème siècle et créeront un contexte approprié à la naissance d’un mouvement d’opposition non- arabe: il s’agit du kharidjisme (700-799),  qui est le premier mouvement de remise en cause de  la présence ethno-arabe en Afrique du nord. Les révoltés berbères adhèrent, en effet, à ce mouvement, de type islamique, et l’utilisent comme idéologie de contestation et de mobilisation face au pouvoir arabe. Il se localisera  dans le Mzab, et  mènera, sous la direction de Ibn Rustum, émir de Tahart, la  guerre contre les troupes arabes mais il ne réussira pas à s’étendre en dehors des régions sahariennes. Les troupes arabes, dirigées par le gouverneur du Mzab, Aghlab vaincront  les Kharidjites, et les obligeront à s’engager à vivre dans leurs cités du Mzab. Les Aghlab bénéficient, pour cette victoire du pouvoir au Maghreb. En effet en 800, le premier Aghlab obtient  le titre Émir et il le lèguera à ses héritiers. La dynastie aghlabide règnera sur le Maghreb pendant tout le 9ème siècle (800-900). Elle  concentra ses actions sur la Tunisie et le Maroc, régions riches et prospères et sources d’impôts et de tribut. Les Aghalabides ne s’intéressèrent pas au territoire proprement algérien car celui-ci n’offrait aucun intérêt économique. Même le Constantinois, proche du centre du pouvoir (Kairouan) est ignoré, car il brille, comparativement à la Tunisie, par sa pauvreté. Pauvre, la région est délaissée à elle-même, de sorte que les Aghlabides n’entreprirent aucune campagne pouvant aboutir à l’installation d’une population arabe dans cette contrée. Plus encore, ils établirent avec les populations un rapport basé sur la force et la distance, rapport symbolisé  par les forteresses, comme mentionnées ci-haut. Cette marginalisation, dont étaient victimes les Berbères, en fera un terrain fertile pour les ennemis des Aghlabides, à savoir, Les Fatimides. Alliés du mouvement abbaside, les aghlabides vont, en effet, être la cible d’un deuxième mouvement de remise en cause de leur présence en Afrique du nord, entre 900 et 976. Il s’agit du chiisme. Adeptes de l’imam Ali, les chiites ou Fatimides, se posèrent en adversaires des Abbassides au pouvoir en Orient et au Maghreb. La contreverse portait sur la succession du prophète de l’Islam. Une guerre entre les deux camps s’en suivit et le conflit se transposa au Maghreb. Les dirigeants arabes du mouvement, réussirent à convaincre certaines tribus berbères du Sud-constantinois de se joindre à leur lutte. Ces Berbères vont constituer la force de frappe de l’armée fatimide et participer aux assauts contre le pouvoir arabe en Afrique du nord. La guerre entre les deux tendances (Abbassides et Fatimides) s’est étalée  de 902 à 946  pour finalement se conclure par la victoire des fatimides. Ce mouvement, dirigé par des Arabes avec des groupes berbères, comme supports, qui a eu comme champs d’action  l’axe Tunisie-Sahara-Maroc mais  non pas l’Algérie-nord (constantinois, Kabylie, Algérois, Oranie), n’eût pratiquement aucun impact  sur la composition ethno-berbère de la population algérienne. Bien plus encore, sa victoire sur les Aghlabides donna lieu à un événement majeur qui allait faire chuter la présence arabe en Algérie au point zéro. Il s’agit de la décision du calife fatimide Al-Mu’izz, dernier suzerain arabe au Maghreb (Tunisie), de conquérir l’Égypte. Cette action entreprise, avec l’aide d’une armée composée de 100 000 cavaliers Berbères (Kotamas,Sanhadjas), originaires en majorité du sud-constantinois, vit le départ des populations arabes d’Afrique du nord et la transmission du pouvoir à des Berbères islamisés(Zirides). Cette évolution aboutit à une disparition totale de l’élément arabe en Algérie de sorte qu’on peut dire que la première vague arabe ayant établi sa domination sur l’Afrique du nord, ne fut pas, dans l’espace algérien, une colonisation de peuplement. La présence arabe se localisa, en effet, en Tunisie, au Maroc et en Andalousie, en raison de leur potentiel dans les domaines agricole et abricole. L’Algérie fut essentiellement une zone de passage suivant l’axe Sud-constantinois-Biskra-Tahert-Tlemcen. Qu’en sera-t-il avec la deuxième vague, celle des Béni-hillal (1051) ? Sera-t-elle une colonisation de peuplement, ou bien un mouvement passager sans aucun effet sur le caractère berbère de l’Algérie ?

    Seconde Vague : Les Béni-hillals (1051-1163)

    Ces tribus arabes, ont  migré en Afrique du nord en 1051. Leurs mouvements se sont inscrits par rapport à trois axes. En premier la Tunisie. Les tribus arabes renversent le pouvoir central des Zirides et imposent leur domination. Chaque chef de tribu accapare une principauté, impose son autorité, soumet les habitants des villes à payer une redevance et  les cultivateurs et arboriculteurs à donner une partie de leurs récoltes de blé, de dattes, et d’olive (un tribut), se charge du commerce ou bien le contrôle. En deuxième, le Maroc. Leur avancée, dans un premier temps vers l’Ouest est stoppée nette par des tribus berbères (Zénètes), fidèles au pouvoir marocain, de sorte qu’ils ne conquérront pas le Maroc. Ils rebrousseront chemin vers la Tunisie, ou bien s’adonneront à la razzia, soit des villes limitrophes des hauts plateaux, provoquant ainsi la ruine de Tahert, soit à l’encontre des caravanes commerciales allant de l’Est à l’ouest entraînant ainsi un déplacement des routes commerciales traditionnelles vers l’intérieur du Sahara. En troisième lieu, le Sahara:Une partie des tribus se retrouvent intégrées avec le temps dans le commerce transaharien sillonnant les régions sahariennes. Un commerce surtout autour de  Sidjilmassa, zone ou les nomades allaient échanger la poudre d’or contre le sel, pour passer ensuite par vingt quatre oasis-escales, lieu de chargement des dattes et finalement pour se diriger vers l’Orient, l’Andalousie ou bien, le Maroc ou la Tunisie, une région qui par ailleurs a reçu le plus grand nombre de nomades arabes. Qu’en est-il, sur ce point de l’Algérie, en d’autres mots, les nomades arabes se sont-ils établis dans l’espace formant aujourd’hui l’Algérie ? Quatre zones, pouvant permettre de répondre à cette question, sont à distinguer : Le Constantinois, la Kabylie/Aurès, l’Algérois et l’Oranie. S’agissant du Constantinois, exposé à la Tunisie, il est marqué par une paix relative entre Arabes et Berbères  pendant les cinquante premières années. Néanmoins, par la suite les Arabes poussèrent leurs incursions et les razzias vers cette région restée sous l’autorité des Hammadides, dynastie berbère. L’émir An-nasir, chef  de cette dynastie, ébranlé par les attaques arabes évacua la région et reflua vers l’ouest, au-delà des montagnes de la petite Kabylie. Il fonda An-nasiriya (bédjaia), un lieu choisit car les montagnes, inaccessibles aux chameaux, moyen de déplacement des nomades, offraient une protection certaine contre les attaques arabes. L évacuation par l’émir du constantinois créa un champ libre pour les troupes arabes. Vont-elles l’occuper comme dans le cas de la Tunisie ? Le Constantinois qui donnait sur la Tunisie se composait, schématiquement, de trois régions: a)- la plaine d’Annaba qui n’offrait pas de point d’ancrage, c'est-à-dire une économie agricole, en d’autres mots une paysannerie pouvant, comme dans le cas de la Tunisie, fournir un tribut ou un impôt. C’est une région parcourue par des éleveurs de moutons, vivant à la limite de la survie, refusant de payer des impôts ou un tribut. Les montagnes environnantes constituaient pour eux un refuge sûr face aux incursions arabes. De fait, la plaine d’Annaba ne constituait pas un fort attrait pour les nomades arabes. Ces derniers ne s’établirent pas dans cette région. b)- Axe plaine d’Annaba-Sud constantinois. Cette zone qui allait de la plaine d’Annaba au sud-constantinois était une région boisée parcourue aussi par des éleveurs berbères, relativement pauvres, et qui, en cas d'attaques nomades, se réfugiaient dans les montagnes. Ils le firent d’ailleurs, fuyant les razzias arabes, donnant lieu ainsi à la naissance de villages encore présents aujourd’hui. Comme dans le cas précédent, les Arabes, impuissants à obliger les Berbères de cette région à leur fournir des moyens de subsistance, ne s’y établirent pas. c)- La troisième région est le sud de Constantine, une région marquée par deux éléments ayant suscités la convoitise des tribus arabes (Athbej) : une activité agricole autour de la production de céréales qui soumit les paysans au harcèlement et aux razzias ainsi qu’une route empruntée par des caravanes venant du Sahara et se dirigeant vers le port de Bédjaia ou la Tunisie. Cette région qui était sous contrôle des hammadites devint le théâtre de batailles fréquentes entre les nomades arabes qui contrôlaient une bonne partie de la Tunisie et les Berbères. Les nomades cherchaient à imposer leur domination aux paysans ainsi que leur contrôle sur cette nouvelle route caravanière allant du Sahara à Bédjaia, devenue port d’exportation. L’issue du conflit entre les deux groupes semblait incertaine quand une élément extérieur à la région allait précipiter les événements : La montée en puissance des Mouahidines (Almohades) au Maroc. Abdelmoumem, l’émir de cette dynastie, décida, en effet, d’organiser une expédition militaire  afin d’imposer son autorité sur l’Ifrikiya ou les Hillaliens disposaient du pouvoir. Une bataille qui dura quatre jours eût lieu en 1151 à Sétif. L’armée almohade  fit face aux Hillaliens, les écrasa et les entraîna à fuir la région vers le désert tunisien et libyen. Les troupes almohades poursuivirent leur déploiement vers la Tunisie, dans le but de mettre fin définitivement au pouvoir des Béni-hillals : Début 1159, Tunis fut conquise, Mahdiya prise, ainsi que Sfax, Sousse, Gabès et Tripoli. Défaits et définitivement terrassés, les Arabes disparaîtront totalement comme pouvoir de l’ensemble de l’Afrique du nord. Ils se disperseront au point ou peut-être beaucoup d’entre eux retourneront vers l’Orient. On n’entendra parler d’eux par la suite, dans les écrits de Ibn-khaldoun, que comme individus enrôlés comme soldats-mercenaires dans les armées marocaines. En ce qui a trait à l’Algérie, la plus grande des conséquences de cette victoire  fût la disparition de l’ethnie arabe du Constantinois. Une disparition qui évita à cette région la même évolution que la Tunisie. Une situation que la Kabylie et les Aurès ont pu aussi éviter en raison de la topographie. Les montagnes furent en effet, une forteresse à laquelle les Arabes évitèrent de s’attaquer. En effet, ils n’y mirent jamais les pieds. Et pour cause, les nomades, ne sont à l’aise que dans le désert ou bien dans les plaines. Des régions qui ne les attirent que dans un cas: la présence d’une paysannerie qu’ils peuvent soumettre et exploiter à outrance. Une situation qui n’existe, par ailleurs, ni dans l’Algérois, ni dans l’Oranie et qui explique que ces deux régions n’aient pas été investi par les nomades arabes, n’aient pas connu de présence ou de conquête arabe. L’Algérois, région boisée, ne fut pas aussi une zone attractive. Les plaines de l’Algérois étaient, en effet, boisées, non cultivées, relativement désertes. Il n’existait pas dans cette région, comme dans le cas de la Tunisie, une paysannerie pouvant susciter la convoitise des Arabes. L’Oranie offrait le même visage que l’Algérois. Plus encore, elle était non seulement boisée mais aussi couverte de marécages. Cela dit, si pour la Kabylie et les Aurès, le désintérêt des Arabes pour ces régions est évident du fait de leur inaccessibilité aux chameaux, leur principal moyen de déplacement, dont ils ne se séparent jamais, s’agissant de l’Algérois et de l’Oranie, les nomades auraient pu, dirait-on, occuper le sol et travailler la terre ou bien devenir éleveurs de bétails. La réponse est non car une telle situation est inimaginable et  impossible et elle s’explique par la sociologie des nomades. En effet les nomades ne se voient que dans le nomadisme qu’il pratique dans le désert à travers le convoyage des caravanes, le transport des marchandises, les razzias et l’élevage des chameaux. Activité noble par excellence. En dessous, vient la catégorie élevant le mouton, une situation dégradante. En dessous de ce dernier, l’éleveur de bœufs ou de buffles relève de la dernière catégorie, celle des affreux sédentaires. Le travail de la terre est étranger à la vie du nomade, une activité méprisante et dégradante, car le nomade rejette la sédentarisation. Il est toujours en mouvement. Le seul compromis pour lui de se stabiliser dans un environnement précis est la possibilité, comme dans le cas de la Tunisie, de soumettre au servage une population paysanne, population qu’il exploite à fonds, poussant, par inconscience, les paysans à la ruine et à la fuite. Une situation, le ramenant à la vie d’éleveur et de nouveau au départ vers d’autres cieux. Un cycle signalé par Abdellah Laroui, dans son livre, Histoire du Maghreb. Une telle situation ne pouvait se réaliser dans  l’Algérois et dans l’Oranie étant donné l’absence d’une économie agricole et arboricole (arbres fruitiers). Un cas de figure qui explique pourquoi les tribus arabes n’ont pas imposé leur domination sur l’Algérie. La présence arabe a été restreinte dans l’espace algérien, au Sahara (Mzab) t elle finira aussi par disparaître. En effet, le déclin du commerce transaharien autour de l’or de sidjilmassa, voies détournées par les Portugais arrivés par l'Océan, mettra fin à leur présence dans cette région. Tous ces faits expliquent pourquoi le phénomène de la migration des tribus arabes en Afrique du nord n’a pas abouti à leur installation dans l’espace algérien. L’analyse de cet aspect sous l’aspect de la sociologie des nomades et de leur philosophie de la vie (nomadisme et mépris de la sédentarisation), la topographie algérienne (montagnes-forteresses), l’économie pratiquée (éleveurs de bétails dans le constantinois, absence de paysans), la géographie (plaines marécageuses et boisées), l’attrait du Maroc et la Tunisie, régions très prospères sur le plan économique et dirigées par des pouvoirs, notamment le Maroc, grands recruteurs, après 1151 (bataille de Sétif) de  Hilaliens, comme mercenaires,  permet de comprendre pourquoi l’Algérie n’a pas subi  de conquête ou de colonie de peuplement arabe, et que, les Algériens, même ceux  parlant l’arabe algérien ( en réalité un mélange de l’arabe classique et du berbère), sont dans leur totalité des Berbères.

    ARISTOTE, (Y.S)

    Source : http://www.lematindz.net/news/2897-histoire-et-identite-les-arabes-ont-ils-conquis-lalgerie.html



    Commentaire de Aristote(ys) (30/08/2010 16:49) :

    Nouvelle étude sur mon site-(texte 9):émigration des nomades,disparition des derniers groupements arabes de l'Algérie(Période 1921-1954) site:aristote-algeria.com

    http://aristote-algeria.com
    aristote2010@hotmail.com

    Commentaire de Aristote(ys) (13/10/2010 01:44) :

    Nouvelle étude(texte 10) sur mon site-aristote-algeria.com:l'évolution des tribus arabes Béni-hillal par rapport aux régions(Constantinois,algérois,Oranie,Sahar,Kabylie)***Bonne lecture***Aristot(y.s)

    http://www.aristote-algeria.com
    aristote2010@hotmail.com

    Commentaire de Aristote(ys) (18/10/2010 23:58) :

    17 oct.2010:NOUVELLE ÉTUDE (texte 11) sur mon site:aristote-algeria.com.L'ÉVOLUTION DES TRIBUS ARABES BANU-HILLAL DANS L'ALGÉROIS

    http://www.aristote-algeria.com

    Commentaire de Aristote(ys) (25/10/2010 00:28) :

    22 octobre 2010:NOUVELLES ÉTUDES sur mon site:aristote-algeria.com L'évolution des tribus arabes par rapport aux régions: Texte 11:La KABYLIE Texte 12:L'ALGÉROIS

    http://www.aristote-algeria.com

    Commentaire de Aristote(ys) (06/11/2010 02:43) :

    5 novemmbre 2010-NOUVELLE étude sur mon site:aristote-algeria.com TEXTE 13:CONCLUSION ET ÉVALUATION DU NOMBRE D'ARABES DANS LE CONSTANTINOIS, LES KABYLIES ET L'ALGÉROIS EN 1852 ***Aristote(y.s)

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    Commentaire de Aristote(ys) (13/11/2010 14:17) :

    13 nov.2010:NOUVEAU sur mon site:aristote-algeria.com, TEXTE 14:Identité et histoire:''Quand Kateb Yacine contredit son lointain cousin, le colonel Cherif CAdi, sur l'origine de leur tribu''. ***Aristote(ys)

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    Commentaire de Aristote(ys) (19/11/2010 22:55) :

    19 nov.2010:Nouveaux textes sur mon site:aristote-algeria.com 1)-Texte 15:Quand Kateb Yacine contredit son lointain cousin, le colonel Cherif Cadi,sur les origines de leur tribu*** 2)-Texte 16:L'évolution des tribus arabes dans le cadre de l'Oranie ***Aristote(ys)

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    Commentaire de Aristote(ys) (17/12/2010 04:27) :

    16 déc.2010 Lire ma nouvelle étude:''Les Arabes n'ont pas conquis l'Algérie...'' dans le Matindz, 14 déc.2010 Aristote(ys)

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    Commentaire de Aristote(ys) (26/02/2011 18:02) :

    25 fév.2011.Nouvelles études sur mon site(Période 1962-2011)** 1)-Documents politques et identité nationale 2)-Présidents et identité nationale(Ben Bella-Boumedienne-Chadli-Bouteflika) site:Aristote-algeria.com** Aristote(y.s)

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    aristote2010@hotmail.com

    Commentaire de Aristote(ys) (02/05/2011 04:53) :

    2 mai 2011-lire sur mon site,aristote-algeria:Algérie-centre-Le clan d'Oujda a détaché les kabyles des Algérois.Les Kabyles embouteillés par Bouteflika et le clan d'Oujda aristote(ys)

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    On exige des joueurs de la JSK une meilleure phase retour en championnat ...

    16/12/2009 02:10

    On exige des joueurs de la JSK  une meilleure phase retour en championnat ...







    L'ancienne équipe de Foot-Ball de Tassaft Ouguemoune

    16/12/2009 00:06

    L'ancienne équipe de Foot-Ball de Tassaft Ouguemoune


    Un grand merci a mon frere Rachid qui m'a donné cette ancienne photo de l'équipe de Tassaft Ouguemoune (photo prise au stade n l hed...souk n djemaa)...sur la photo :Ouahioune Mustapha et Ould-Hamouda Abdenour ,Les joueurs : Zeggane Boukhalfa,Ait-Mouloud Madjid,Ouahioune Arezki , Kamel Ouahioune ,Ouahioune Abdesslam ,Ait Hamouda Moumouh , Ould-Hamouda Yahia,Ammour Nacer... et comme gardien des buts Arezki Ait-Slimane...Que de bons souvenirs!



    Commentaire de Hamid (17/12/2009 13:01) :

    Je suis agréablement surpris en découvrant cette photo. Vous parlez de l'ancienne équipe de Tassaft, cela veut-il dire qu'il y en a eu d'autres ? Pouvez-vous nous indiquer l'année de création de cette sympatique équipe et de nous relater rapidement quelques uns de ses exploits .....Merci. http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/

    http://aitali-ouharzoune-retour-aux-sources.vip-blog.com/
    hamidaitkaki@yahoo.fr




    LES CITOYENS RÉAGISSENT À LA CAMPAGNE DE DÉNIGREMENT ÉGYPTIENNE CONTRE L’ALGÉRIE«Que nous cache-t-on encore?»

    11/12/2009 20:40

    LES CITOYENS RÉAGISSENT À LA CAMPAGNE DE DÉNIGREMENT ÉGYPTIENNE CONTRE L’ALGÉRIE«Que nous cache-t-on encore?»


    Bien plus que les Berbères traités de sauvages et de barbares, l’indignation contre l’outrage à nos martyrs fait l’unanimité à Tizi Ouzou.

    La vague d’injures et de diffamation des médias égyptiens continue de s’abattre sur tout ce qui est algérien. Pendant trois semaines, les Algériens encaissent des insultes jamais entendues de la part des pires ennemis de leur pays.
    Après avoir vécu trois semaines d’injures et d’affronts, des citoyens commencent à s’interroger sur le pourquoi de courber l’échine et surtout sur le silence officiel: «Que nous cache-t-on encore?», «Y-a-t-il des dessous économiques, politiques qui justifient ce silence?», entend-on dire chez des citoyens excédés de voir les symboles de leur pays et leur dignité bafoués
    Durant la première semaine, l’osmose était totale entre les autorités politiques et la population. Des milliers de jeunes ont voulu partir au Soudan soutenir les Verts, agressés au Caire. La réponse des autorités a été à la hauteur des attentes et s’est matérialisée par la prise en charge de la majeure partie du prix des billets d’avion pour Khartoum. La deuxième semaine, les insultes proférées contre l’Algérie n’ont eu comme réponse que le silence. Cependant, ce que ne semblent pas accepter les populations, ce sont les outrages à nos martyrs.
    Ces derniers jours, à Tizi Ouzou, cela constitue le sujet de l’actualité chez la population. Si une infime partie semble partager la position des autorités politiques, la majorité, en revanche, s’impatiente de voir ces dernières accorder leurs violons avec la rue algérienne.
    Mais, la rue, en général, gronde. Elle ne semble pas du tout convaincue par ce silence qu’elle trouve «inexpliqué». Les citoyens rencontrés hier, se disent surtout déçus par le silence des partis politiques, y compris ceux de l’opposition. Des centaines, voire des milliers de témoignages mettent en évidence le décalage entre la réponse diplomatique et la rue face à l’hystérie des Egyptiens qui ont dépassé toutes les limites. Inimaginables: «Ils ont déterré notre un million et demi de martyrs pour leur cracher à la figure. Il ne reste rien entre nous Algériens et le peuple égyptien», s’est écrié un étudiant de l’université de Tizi Ouzou.
    «Un Algérien touché dans son honneur peut pardonner, mais il ne reste plus de chance de réconciliation avec son adversaire.» C’est l’avis de Ammi Saïd, moudjahid. Entouré par une foule de jeunes pendant notre conversation, le vieux n’a pas réussi à convaincre. «Si vous avez peur de les affronter, nous sommes là», lui lança Tarek, employé dans un café. La réponse de Ammi Saïd était qu’il n’avait peur de personne. «J’ai combattu la France, comment craindre les Egyptiens?», répliqua-t-il, calme. «Je n’ai jamais entendu un Français insulter les chouhada», dit un autre jeune. «Les Français les ont tués», réplique le vieux.. «Je préfère celui qui me tue plutôt que celui qui touche à mon honneur.»
    En effet, la discussion n’est pas exceptionnelle. Les jeunes sont outrés quand on parle des tentatives de réconciliation.
    «Alors comme ça, on est prêts à oublier et reprendre à zéro après qu’ils eurent craché sur les tombes de nos martyrs?», s’indignait Hamid, un universitaire. «Je refuserai d’être enterré dans ce pays, si j’entends encore parler de relations algéro-égyptiennes». Ce sont les paroles de Moh, un émigré à la retraite.
    La colère des populations n’est pas uniquement provoquée par le silence des autorités. Elle est aussi exacerbée par le silence des partis politiques. «Ces gens n’installent leurs DJ qu’à l’approche des élections». C’est la réponse de Hacène, vendeur dans un magasin. Il répondait à une question sur les partis et les insultes des Egyptiens.
    Il apparaît au vu des discussions que les partis politiques ne sont même plus pris aux sérieux. Parmi les personnes âgées, par contre, la colère n’est pas visible. Au contraire, beaucoup trouvent que l’attitude algérienne est empreinte de sagesse.
    Toutefois, la gêne est toujours là quand on évoque les insultes contre les chouhada. Bien plus que les Berbères traités de sauvages et barbares, l’indignation contre les atteintes à la mémoire de nos martyrs fait l’unanimité à Tizi Ouzou. «C’est bien que nos autorités gardent le silence. Les Egyptiens ont atteint un niveau aussi bas qu’il ne nous sied pas de les suivre», s’exprime un avocat âgé.
    Questionné sur l’emblème national algérien brûlé par des avocats égyptiens, le même juriste condamne, mais il estime que le plus grave est l’outrage fait à nos martyrs. Du côté de l’université Mouloud-Mammeri, certains étudiants se disaient outrés par les insultes contre les chouhada, mais pas étonnés d’entendre diffamées nos origines berbères. «C’est nous qui les avons reniées depuis quarante ans, comment voulez-vous que les Egyptiens les respectent», conclut Hamid percutant, étudiant en médecine.

    Par : Kamel BOUDJADI

    Source : http://www.lexpressiondz.com/article/2/2009-12-10/70558.html






    Ixxaq wul(Nostalgie) : Abranis

    03/12/2009 00:34

    Ixxaq wul(Nostalgie) : Abranis


    Source : http://abranis.com/site/index.php/textes-et-tablatures.html



    Commentaire de Barbara (17/12/2009 20:38) :

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    A l'occasion du Aouel Mouharrem je te presente mes sinceres voeux et je te dis Koul Aam Oua Enta Bikhair "Mes meilleurs vœux pour toi et ta famille pour la nouvel an 1431…Barbara

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