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Sports : FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS / APRÈS JS KABYLIE-ITTIHAD TRIPOLI
19/08/2007 12:42
De quoi nourrir tous les regrets…
Il aura fallu attendre l’avant-dernière journée du groupe A pour voir enfin la JSK montrer un visage qui inspire le respect. Le respect oui, mais surtout plein de regrets.
Ils devaient enrager les joueurs de Moussa Saïb, à l’issue de leur match face au candidat le mieux placé, avant ce match, pour accompagner l’ES Sahel aux demi-finales. Enrager de voir qu’avec un peu plus de sérénité, ils auraient bien pu enquiquiner même l’intouchable leader du groupe. Parce que sur le plan du football pur, les Canaris avaient largement les moyens de surclasser au moins, comme ils l’ont si bien fait vendredi sur la pelouse du stade Benhaddad de Kouba, le représentant libyen. Visiblement libérés, les camarades du métronome Berramla, se sont surtout prouvés à eux-mêmes d’abord qu’ils pouvaient espérer beaucoup mieux dans leur parcours, puis, en guise de morale, qu’une Ligue des Champions ne se joue pas que sur le terrain, ne tient pas qu’aux joueurs. Dans un environnement où les “à peu près” dominent et où l’équipe est gérée selon les humeurs et, partant, des conflits entre par exemple l’entraîneur et les joueurs, comme cela a été le cas entre Aït-Djoudi et quelques-uns de ses hommes ou encore plus proche de nous entre Mouassa et des cadres de l’équipe, il ne peut en sortir des résultats. Quand on voit comment la JSK a déroulé à certains moments du match on ne peut, en effet, que se demander comment se fait-il que Zafour et ses amis n’aient pas pu montrer à aucun moment pratiquement de la double confrontation face à l’Etoile du Sahel ne serait-ce qu’une infime partie de ces qualités qu’ils ont étalées vendredi face aux Tripolitains de l’Ittihad ? La nuit et le jour….. Que penser alors de la fin de ce mini-championnat ? Il va sans dire que l’issue de ce match contre l’Ittihad de Tripoli aura eu comme première grande conséquence de conférer une dose de suspense pour le moins inattendu. Et comme en football tous les espoirs sont permis, il s’en trouve maintenant qui croient en la possibilité du représentant algérien d’accrocher le second ticket ouvrant le droit d’être parmi les quatre meilleures formations du continent. Mais, il faut avouer quand même que le prix de l’exploit risque d’être cher. A moins que les hommes de Moussa Saïb convoquent de nouveaux les qualités qu’ils ont montrées vendredi dans quinze jours à Rabat et qu’en même temps les Champions de Tunisie jouent le jeu à fond contre l’Ittihad de Tripoli. Des hypothèses dont les Kabyles auraient, sans aucun doute, pu faire l’économie si…… Azedine Maktour
Source : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2007/08/19/article.php?sid=57537&cid=5
Commentaire de Arezki de Montréal (19/08/2007 14:07) :
JS Kabylie.
Une victoire qui ne devrait pas cacher la forêt .
C’est toujours bon de se payer un instant de bonheur après une belle
victoire, mais cela ne devrait rester qu’un petit instant car tout, en
fait, n’est pas rose.
La victoire est toujours bonne à prendre. Elle constitue un baume à un bon
nombre de cœurs. Elle fait entretenir bien des espoirs qui permettent aux
uns et autres d’effacer, pour quelques instants, les mauvaises images ou
des lendemains de gueule de bois. Elle n’est toutefois pas éternelle. Si
bien que cette dernière ne doit être prise que dans son contexte précis.
Cela est bien évidemment valable pour la défaite. La victoire de la JSK
face à l’Ittihad de Libye (3-1) est celle qui ne devrait pas cacher la
forêt. A ce propos, le coach par intérim Moussa Saïb ne manque pas de
relever : « C’est une belle victoire mais elle ne devrait pas constituer
une finalité, car le travail est encore long et pénible. » Cette confession
de foi de « l’intérim » dénote si bien que le temps n’est pas à l’euphorie.
Il reste donc à cette équipe de la JSK de se remettre sérieusement au
travail dans la perspective du championnat national, car dans cette Ligue
des champions, l’équipe espère toujours sans trop y croire. « Tout est
possible », dira Brahim Zafour, le capitaine qui manquera grandement à son
équipe lors du dernier match de poule après le carton reçu vendredi face
aux Libyens, le second de la série après celui « écopé » devant l’ES Sahel
à Tizi Ouzou. Mais le capitaine dira aussi, à la veille de cette rencontre
face à l’Ittihad, que lorsque les chances de passer au second tour étaient
de 80%, son équipe ne les avait pas saisies et penser à son avenir dans
cette édition de la champions league. Un avenir qui comme par hasard se
trouve au « bout des pieds » de ces mêmes joueurs de Branco, le Serbe,
qu’ils viennent de carboniser en mettant à profit la lourdeur de leur axe
central. Qu’ils ont surtout battu en ayant l’esprit plus léger et les
épaules moins lourdes de cette pression qui avait pesé lourd avant et
durant le match face à l’ES Sahel. La JSK saura aussi mettre à profit la
mauvaise passe des Marocains de l’AS FAR qui sont moins fringants que par
le passé, au même titre que le reste des formations chérifiennes pour
s’imposer à Rabat en allant avec cet état mental du « rien à perdre et le
reste n’est que du bonus ». Une expression bien illustrée par le président
Hannachi qui se contente de cette victoire qui a une meilleure saveur
qu’une qualification en demi-finale, comme il l’a déclaré à nos confrères
d’El Heddaf au coup de sifflet final de l’arbitre ivoirien de la partie. La
victoire de la JSK face à l’Ittihad de Tripoli qui avait montré son
véritable visage et surtout sa réelle valeur sur l’échiquier continental
permet aussi à l’équipe, avec six points en attendant la dernière
rencontre, de réaliser un meilleur parcours que celui de l’année dernière
où elle avait terminé à la dernière place avec seulement quatre petits
points.
Mohamed Rachid
http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=74660
http://kabylie.vip-blog.com
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Fiche de Match :Poule JS Kabylie 3-1 Al Ittihad (Libye)
17/08/2007 23:12
JS Kabylie 3-1 Al Ittihad (Libye)
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Kouba - Stade Benhaddad Pelouse synthétique Arbitrage de Aboubacar Sharaf, assisté de Tehe Guei et Bayere Moussa (Côté d'Ivoire) http://www.dzfoot.com/fiche-3192.php |
Les Equipes :
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JS Kabylie
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Al Ittihad (Libye)
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Mazari - Barry, Harkat, Zafour, Bengorine - Abdeslam, Douicher, Berramla - Athmani, Hemani (Traoré 85'), Derrag (Saïbi 67'). Entraîneur : Moussa Saïb.
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Samir Aboud - Walid Osman, - Younes Shibani, Hesham Shaban, Mahmoud Maklouf - Osama Hamadi, Abdelnasser Slil, Mohamed Alsnani (Arafa Nakua 80'), Yohann Langlet (Musbah Saad 69') - Nenad Mladenovic (Alseny Camara 62'), Salem Rewani. Entraîneur : Brancovic.
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Buts :
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Athmani (22'), Hemani (55'), Saïbi (69')
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Rewani (19')
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Avertissements :
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Barry (37'), Bengorine (72')
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Alsnani (61')
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Invité mardi au siège du Buteur : Hannachi déballe tout .
16/08/2007 03:09
Mardi dernier, le président de la JSK, Moh Chérif Hannachi, a été l’invité du Buteur autour d’une table bien garnie.
Vêtu d’un jean et d’un chemisier, notre invité était très décontracté, pas seulement dans sa manière de s’habiller, mais dans sa manière de répondre aux questions de nos journalistes.
Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, on doit reconnaître à Hannachi sa franchise.
Dans cet entretien, il n’a pas hésité à égratigner Mouassa, le DJS de Tizi Ouzou, Guendouz et la fédération entre autres. Appréciez !
«Sur les 8 équipes de poules, la JSK est la seule qui n’a pas de stade» «Je l’ai déjà dit il y a trois saisons et je le redis aujourd’hui : aucune équipe algérienne ne remportera la Ligue des champions africaines. La première raison est que nous bricolons toujours, alors que les autres avancent. Comment expliquez-vous qu’un pays aussi pauvre que le Mali exporte ses joueurs partout dans le monde, y compris en Algérie, alors que nous sommes incapables de placer nos joueurs à l’étranger ? Il y a aussi l’instabilité à tous les niveaux et l’incapacité de la fédération à ne pas pouvoir imposer d’autres dates en Coupe d’Afrique. Les pays du Maghreb sont lésés par rapport à ceux de l’Afrique noire. A la JSK par exemple, les joueurs n’ont pas pris de repos depuis trois saisons. Je crois qu’il est temps de revoir les dates en coupant la poire en deux pour mettre toutes les équipes sur un pied d’égalité. Les responsables de la CAF qui ont décidé de faire jouer la Coupe d’Afrique en été sont des incompétents. Enfin et surtout, une équipe comme la JSK doit avoir son stade pour pouvoir rivaliser avec les autres. Pour votre information, nous sommes les seules sur les 8 équipes encore qualifiées aux poules qui n’avons pas de stade. A partir de là, je ne suis pas étonné par les résultats.»
«Nous avons une fédération trop gentille» «En parlant de stabilité, je ne pense pas uniquement aux clubs, mais surtout à la fédération. Lorsque cette stabilité était de mise, la JSK avait remporté trois Coupes d’Afrique. Maintenant, nous sommes incapables de le refaire. Même le championnat est devenu difficile à remporter, à cause de la magouille. La saison dernière, il y eu magouille concernant la couleur des maillots et la fédération n’a pas bougé le petit doigt pour mettre le holà. A ce rythme, la corruption se pratiquera ouvertement la saison prochaine. Nous n’avons pas besoin d’une fédération gentille cherchant à satisfaire tout le monde, nous avons plutôt besoin d’une fédération ferme qui applique la réglementation, point barre. La fédération doit assumer ses responsabilités, car si elle continue à gérer gentiment le football, on va vers la catastrophe, car la corruption a atteint des proportions alarmantes. Aujourd’hui, on achète tout : les matches, l’adversaire, l’arbitre, la couleur des maillots sans rien risquer, c’est une honte !»
«Guendouz est un entraîneur de trois mois» «La fédération s’est également montrée incompétente dans la gestion de l’affaire de nos internationaux Espoirs empêchés de jouer pour la JSK. Elle aurait dû, à mon avis, intervenir comme l’a fait la Fédération tunisienne. Guendouz nous a restitué des joueurs usés arguant qu’il était un professionnel. Un professionnel n’accepterait jamais un contrat de trois mois. Mais je ne suis pas étonné, car il n’a jamais travaillé plus de trois mois depuis qu’il est entraîneur. J’en veux à la FAF de ne pas être intervenue pour imposer au sélectionneur de mettre les joueurs à la disposition de leur club, parce que ce sont les clubs qui les payent. Les Tunisiens l’ont compris, pas nous.»
«Jusqu’à présent, la Coupe d’Afrique nous a coûté 5 milliards» «Je ne comprends pas, d’autre part, pourquoi le ministère continue à appliquer l’ancien système pour rembourser les équipes qui représentent le pays en Ligue des champions africaine. Alors qu’on joue désormais les poules, on continue à rembourser 30% jusqu’aux 8es de finale, 50% jusqu’aux quarts, 80% jusqu’en demi-finale et 100% si on remporte le trophée. Il faut revoir tout ça du moment qu’on ne joue plus le même nombre de matches avec le nouveau système de poules et cela engendre des dépenses supplémentaires. Pour tout vous dire, nous avons dépensé 5 milliards jusqu’au match de l’Etoile. Je ne sais pas encore comment j’ai pu m’en sortir, alors que je n’ai rien touché de la part de ministère. Même l’argent de Dabo, je l’attends toujours. A cette allure, les clubs algériens pourraient bouder la Ligue des champions africaine.»
«Le DJS de Tizi ne fait même pas son travail» «Avant de parler du nouveau stade de Tizi, je préfère parler du stade du 1er-Novembre qui est dans un piteux état. Je ne comprends vraiment pas comment la DJSL n’arrive pas à réparer l’éclairage. Je ne lui demande pas de nous aider, mais de faire seulement son travail. Ce DJS est indifférent au club, sinon comment expliquer qu’il n’a jamais assisté à un match de la JSK, à l’exception du dernier face à l’Etoile de Tunis parce que le wali était là. Concernant le nouveau stade, je tiens à remercier au nom de la JSK le wali de Tizi Ouzou qui suit de près les travaux et n’hésite pas à se déplacer sur le chantier. Par ailleurs, je lui demande d’opter pour une entreprise étrangère pour accélérer les travaux. C’est la meilleure manière d’avoir un stade le plus tôt possible.»
«J’ai le droit de ne pas jouer le 23 août» «Contrairement à ce que beaucoup pensent, nous avons un effectif capable de gagner le championnat, à condition qu’il se joue dans les règles. Malheureusement, on a déjà faussé nos calculs en fixant la date du début du championnat au 23 août, une date FIFA. Le championnat d’Algérie sera le seul au monde à se jouer à cette date. On me dira que je n’ai pas d’internationaux algériens, mais il y a des internationaux d’autres pays à la JSK et dans d’autres clubs. Aujourd’hui, j’ai le droit de ne pas jouer le 23 août et la FIFA me donnera raison. Il faut que les présidents soient consultés dans l’élaboration du calendrier du championnat. Il faut aussi que les président s’unissent pour défendre leurs droits. Ce n’est pas normal qu’on nous donne 200 millions seulement par saison pour les droits télé. J’ai comme l’impression que nous sommes en train de mendier.»
«A 58 ans, c’est le moment de partir, je n’en peux plus» «Lorsque j’ai décidé de partir, je ne l’ai pas fait sous l’effet de la colère, c’était une décision mûrement réfléchie. En plus des problèmes que je viens d’énumérer et des difficultés de plus en plus grandes à gérer un club comme la JSK, il y a l’âge. J’ai 58 ans et je n’en peux plus. Je n’accepte plus qu’on insulte ma mère au stade. Je ne pense pas mériter un tel traitement, après tout ce que j’ai donné au club. J’invite ceux qui veulent prendre le club à présenter leurs candidatures, car l’heure des comptes est arrivée. Il me faut juste ficeler mes bilans pour provoquer l’AG ordinaire puis celle élective. Je compte même déblayer le terrain à mon successeur pour lui faciliter la tâche. Je resterai toutefois un fidèle serviteur de la JSK et un supporter acharné de cette équipe où j’ai passé toute ma vie en tant que joueur, dirigeant puis président.»
«Rebrab est le seul à pouvoir gérer la JSK» «Face à l’Etoile de Tunis, alors que nous dominions le match, les jets de pierres et les insultes avaient commencé. Cela veut dire que les voyous qui nous ont insultés ont été manipulés. Que ceux qui ont manipulé ces voyous se présentent à l’AG ! Je sais toutefois qu’ils ne viendront pas, car personne n’est capable de gérer un club comme la JSK dans une région sensible comme la Kabylie. Même pas Khalef à qui je ne reproche rien sur le plan technique. Aujourd’hui, je ne vois qu’une seule personne capable de gérer la JSK financièrement, c’est Rebrab. Avec lui, je serai au moins tranquille sur le plan financier, même si je sais qu’il manque encore d’expérience, parce qu’il ne connaît pas encore les rouages du football algérien. Toutefois, je n’accepte pas qu’à travers lui d’autres personnes comme Iboud s’accaparent le club. Je suis là pour leur faire barrage et je suis là aussi pour aider Rebrab qui aura toujours besoin de mon vécu en tant que doyen des présidents.»
«Les anciens joueurs-présidents ont tout gagné» «Quand je parle d’expérience, je sais ce que je dis et les résultats sont là pour le confirmer. Ces 12 dernières années, les anciens joueurs-présidents ont raflé tous les titres. Il y a moi, Allik, Selmi au CRB et tout récemment Serrar. C’est pour cette raison que je Rebrab aura besoin de mon expérience, d’abord en tant que joueur et aussi en tant que président. Certains présidents qui n’ont rien à voir avec le football sont en train de tuer le football en déboursant des sommes faramineuses au moment de payer les joueurs. Il n’y a ni contrôle de l’Etat ni cahier des charges. Il y a aussi un autre problème qui me tient à cœur : depuis quelque temps, tous les joueurs exigent de signer pour une saison accentuant par là même l’instabilité des clubs. Cette saison, la JSK a perdu sept joueurs à cause de ce problème. En Tunisie et au Maroc, seuls les étrangers ont le droit de signer des contrats de courte durée. Les nationaux, eux, sont contraints de signer des contrats de longue durée. Cela permet aux clubs d’être stables et forts et profitera également à l’équipe nationale.»
«Si on n’avait pas vendu Dabo, il serait parti gratis» «Beaucoup de gens me reprochent encore d’avoir vendu Dabo au Havre. C’est le moment de m’expliquer une fois pour toutes sur cette question. Dans le contrat de Dabo, une clause stipulait que le joueur pourrait partir à n’importe quel moment, s’il était sollicité par un club européen. Donc si je ne l’avais pas vendu, il aurait sollicité la FIFA qui l’aurait autorisé à signer dans le club de son choix grâce à la clause dont je vous ai parlé. J’étais donc devant deux possibilités : vendre Dabo et faire profiter la JSK d’une somme d’argent conséquente ou entrer en conflit avec la FIFA en étant sûr de perdre le joueur. J’ai choisi la première option. Je crois que n’importe qui à ma place aurait fait de même. On peut également me demander pourquoi j’ai laissé cette clause. Eh bien, le manager l’a exigé, parce qu’il était sûr que Dabo allait avoir des offres de clubs français.»
«J’ai offert 400 millions à Hamlaoui, je ne pense pas qu’il vaille plus» «J’ai déjà abordé le cas Hamlaoui et je répète encore que ce joueur a préféré l’argent à la JSK. Je lui ai offert une prime de 400 millions plus un salaire conséquent. Je ne crois pas que Hamlaoui vaille plus que cette somme. Malheureusement, il y a des présidents qui dépensent sans compter et Hamlaoui a reçu le double de ce que je lui ai proposé. S’il n’a pas troqué la JSK contre un autre club, dites-moi alors pourquoi il est parti. Lorsqu’il parle de la JSK, il donne l’impression d’avoir été lésé dans ce club. Ce n’est pas vrai. Quand on lèse un joueur, on ne lui donne pas 400 millions. Quant à Yacef, je crois que son départ a été une bonne chose pour lui-même et pour le club.»
«J’ai moi-même offert un appartement à Chaouchi» «Ceux qui ont dit que Chaouchi nous a fait du chant- age sont des menteurs. Il ne s’était pas entraîné parce qu’il était blessé et le kiné est là pour vous confirmer l’information. C’est vrai que Chaouchi est jeune et qu’il est un peu frivole, mais ce n’est pas un tricheur. Quant à l’histoire de l’appartement, elle ne figurait pas sur son contrat. C’est moi qui ai décidé de le lui acheter de mon propre gré, parce que d’abord je crois en lui comme un futur grand gardien et ensuite je connais sa situation. La preuve, le jour où je lui ai remis les clés de l’appartement, il m’a demandé s’il y avait des contrats à vie pour le signer avec nous. C’est vous dire que l’appartement était une nécessité pour lui et sa famille.»
«Lorsque j’ai entendu Mouassa parler aux joueurs, j’ai eu honte» «Je n’ai pas reconnu le Mouassa que j’avais connu lors de ses deux premiers passages à la JSK. Il a failli tuer les joueurs en les soumettant à une très forte charge de travail la veille du match face à l’Etoile. Tous les joueurs se sont plaints. Une fois, Saïb lui a dit qu’un joueur était blessé et qu’il fallait peut-être le ménager. Vous savez ce qu’il a répondu ? ‘Laisse-le éclater’. C’est sûr qu’avec lui, on allait vers la catastrophe. Je ne suis peut-être pas entraîneur, mais je sais qu’on ne programme pas une séance intense de deux heures la veille d’un match. D’autre part, Mouassa dénonce l’indiscipline des joueurs en oubliant que c’était à lui de maintenir l’ordre. Je vais vous raconter celle-là. Une fois, je suis descendu sur le terrain pour assister à l’entraînement. Je n’ai pas pu tenir 5 minutes et j’ai décidé de partir, tellement le langage de Mouassa avec les joueurs était dégradant. Excusez-moi, ce n’est pas avec ce langage qu’on se fait respecter.»
«C’est Saïb qui a fait l’équipe face à l’Etoile. Et alors ?» «Mouassa a dit lorsqu’il a pris l’équipe en main et qu’il allait travailler en étroite collaboration avec Saïb pour ensuite dénoncer le fait que Saïb ait fait l’équipe face à l’Etoile. Oui, Saïb a fait l’équipe face à l’Etoile. Et alors ? Ce n’est quand même pas un novice ! Avec son vécu, Saïb est habilité à choisir les joueurs qui doivent défendre les couleurs de la JSK. J’irai même jusqu’à vous dire qu’avec Saïb, les joueurs sont plus à l’aise, parce que Moussa sait communiquer et surtout sait se faire respecter. Concernant le grand nombre d’entraîneurs qui sont passés par la JSK, je n’y vois aucun mal, puisque les grandes équipes changent d’entraîneur quand ça ne va pas, à l’instar du Real Madrid qui a changé d’entraîneur alors que le club a été sacré champion. Je crois toutefois que la seule erreur que j’ai commise a été d’avoir engagé Gaucho, pas à cause de ses compétences, mais à cause du problème de la langue.»
«Personne n’a chassé Omar Daoud de l’hôtel Amraoua» «Nous avons déjà trois étrangers dans notre effectif et nous ne pensons pas récupérer Omar Daoud. Personnellement, je ferai tout pour l’aider à réduire sa suspension. Mais il est à vendre et je suis même prêt à le céder pour un club algérien. Concernant cette histoire de l’hôtel Amraoua, je peux vous assurer que personne ne l’en a chassé. Dès qu’il est arrivé à Alger, Daoud est venu me voir à l’hôtel Mercure. Je lui ai dit qu’un appartement a été mis à sa disposition à Tizi Ouzou parce qu’il voulait rester s’entraîner avec la JSK pendant les trois mois à venir. Je ne sais pourquoi Daoud est allé directement à l’hôtel Amraoua. On m’a appelé pour me demander de payer son séjour et j’ai refusé. Je ne vois pas pourquoi je mets un appartement à la disposition du joueur pour ensuite lui payer l’hôtel. C’est insensé. Voilà ce qui s’est réellement passé et j’ai des témoins pour vous le confirmer.»
«Je savais que Hemani allait rester» «Je savais dès le départ que Hemani allait rester chez nous, parce qu’aucun autre président ne pouvait s’aligner sur l’offre que je lui avais faite. Il a discuté avec Allik. C’est son droit, puisqu’il était libre. Mais j’étais sûr qu’il allait rempiler. Quant à Bensaïd, nous avons fait un effort pour l’avoir dans notre effectif et nous l’avons eu. Je ne pouvais pas faire des folies pour récupérer sa lettre de libération, parce qu’avec sa prime de signature, il m’aurait coûté cher.»
«Le bureau de la JSK n’est pas au Mercure» «On me reproche de négocier avec les joueurs à l’hôtel Mercure et d’avoir un entourage malsain. Je réponds que c’est faux. Cet entourage, ce sont mes amis Sid Ali et Djillali. N’ai-je pas le droit d’avoir des amis, des amis que j’ai trouvés dans les moments difficiles ? Le Mercure, c’est un hôtel que je fréquente, parce que j’y ai beaucoup d’amis. Les serveurs, tous des Kabyles, s’occupent bien de moi et de mes invités. Je ne vois pas où est le mal surtout que mes amis sont prêts à tout donner pour la JSK. Le bureau de la JSK est toujours à Tizi Ouzou. MM. Maktour et Boukhari sont régulièrement à Tizi. Mais pour plus de commodités, je reçois les joueurs au Mercure, surtout que depuis quelques années j’habite à Alger».
«Je ne suis pas impatient pour l’entraîneur» «Je sais que les supporters kabyles sont impatients de connaître le nom du nouvel entraîneur de la JSK. Mais cette fois, j’ai décidé de prendre tout mon temps. Il y a Saïb qui fait de la prospection à travers Guy Roux. Ne me dites pas que ces deux techniciens ne savent pas choisir. Pour l’instant, Saïb fait un excellent travail. On va jouer le match face aux Libyens, après on verra. Pour l’instant, Saïb a discuté avec deux entraîneurs : Ciccolini et Alain Michel. ça va donc se jouer entre ces deux coaches, à moins que Roux nous en propose d’autres. On a parlé du recrutement d’un arrière gauche. Je démens cette information, parce que nous avons en Bengoreine un excellent pied gauche qui me fait rappeler Benhamlat. Saïb m’a dit aussi qu’il y a un jeune junior qui joue dans le même poste et qui sera un grand joueur.» Propos recueillis par Mohamed Saâd
Source : http://www.lebuteur.com/stories.php?story=07/08/15/8653412
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Division 1;Guy Roux l'a recommandé, Saib l'a proposé , Alain Michel : «Sportivement, la JSK est intéressante»
14/08/2007 07:01
On imagine que vous savez pourquoi vous avez un journaliste algérien au bout du fil ? Sincèrement pas trop… Allez-y, dites-moi la raison qui vous a poussé à m’appeler.
Le motif est clair, votre nom a été évoqué du côté d’un club ici en Algérie… Je ne vois pas encore, alors si vous voulez être plus explicite, s’il vous plaît.
On croit savoir que votre nom a été proposé à la direction de la JSK ? Là, j’y vois un peu plus clairement, mais je ne sais pas trop quoi vous répondre dans la mesure où pour le moment il n’y a rien de concret, c’est-à-dire qu’il n’y a pas eu une proposition concrète allant dans ce sens, il y a eu seulement une prise de contact…
Justement, cette prise de contact signifie qu’il y a un intérêt… Vous qui êtes à Alger, vous êtes bien placé pour le savoir.
Selon nos informations, c’est Moussa Saïb, directeur sportif et qui assure l’intérim après le départ de l’entraîneur, qui aurait pensé à vous… Moussa, je le connais bien du temps où il était à Auxerre, on s’est aussi croisés à Dubaï, lui jouait au Nadi Dubaï et moi je travaillais au niveau d’un autre club de la capitale. On s’est également croisés à Noisy-le-Sec lorsque Moussa y était, donc on se connaît assez bien. À l’époque déjà, nous avions évoqué la possibilité que je vienne tenter une expérience en Algérie.
C’est apparemment Guy Roux qui vous aurait recommandé… Ah bon ! je ne suis pas au courant, cela est possible puisque Moussa et Guy se connaissent très bien et qu’ils me connaissent. Il lui aurait peut-être mis en exergue le fait que j’aime bien les défis et que j’aime bien bâtir une équipe, comme je l’ai fait avec Grenoble, Bourges, Louhans-Cuiseaux, la seule fois où je ne l’ai pas fait c’est à Saint Etienne, mais là c’était un peu particulier. En plus de cela, il y a aussi cette volonté de ma part de lancer des jeunes.
Revenons à notre sujet, prendre en main la JSK vous intéresse-t-il ? Tout se discute, je suis convaincu que cela reste une belle opportunité par rapport au fait que la JSK est un grand club en Algérie qui présente l’avantage de jouer régulièrement les compétitions continentales. Je sais qu’actuellement le club est engagé en Ligue des champions. Mais bon, pour l’instant, je suis en poste dans un club émirati. D’ailleurs, en ce moment je suis à bord d’un train à destination de Budapest où nous effectuerons un stage.
Si vous êtes en place, cela signifie que vous ne pourrez pas répondre aux sollicitations de la JSK ? Tout est possible, mais d’abord il faut que les dirigeants de la JSK portent leur choix sur ma personne, ensuite il faut qu’on trouve un terrain d’entente. Si tout se fait, il y a une possibilité que je vienne d’autant plus qu’il y a un challenge sportif intéressant avec un club qui l’est aussi.
Qu’est-ce qui vous fait dire cela ? J’ai déjà été confronté à ce club, lorsque j’étais entraîneur de Grenoble, nous avions joué à deux reprises contre la JSK. À travers ces deux rencontres, la JSK m’a donné l’impression d’être un club organisé et ce, à travers le comportement de ses joueurs et de ses dirigeants. Entretien réalisé par Ali Hamouche
Source :http://www.lebuteur.com/stories.php?story=07/08/13/2311986
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JSK - Il n'aura tenu que 41 jours : Mouassa s'en va déjà !
12/08/2007 04:52
Par : Ali Hamouche
Lundi passé, sur ces mêmes colonnes nous avons souligné la possibilité que Kamel Mouassa n’aille pas au bout de sa mission à la tête de la barre technique de la JSK, une information qui a été interprétée comme étant de la pure spéculation. Finalement, le temps nous a donné raison. Oui, Kamel Mouassa n’est plus l’entraîneur de l’équipe première du club kabyle, une décision qui aura peut-être surpris plus d’un, pas nous, dans la mesure où Mouassa avait assuré les séances d’entraînement de mardi à Bouchaoui et de mercredi passé à Tizi Ouzou. C’est justement après cette séance que l’idée de partir a germé à nouveau dans la tête du technicien guelmi. Au fil des heures, cette idée a pris corps. En soirée, ce dernier fera savoir à un ami à Tizi Ouzou qu’il a décidé de mettre fin à ses fonctions d’entraîneur de la JSK. «A 80%, je suis partant. Si tu entends que je n’ai pas dirigé la séance d’entraînement de demain, sache que cela ne fera que confirmer ma décision», a-t-il dit à cette personne. Le lendemain matin, c’est-à-dire jeudi, les joueurs sont tous sur le terrain du 1er-Novembre mais point de Mouassa, lui qui est ponctuel. Les joueurs commencent à se poser des questions, toutefois ils doivent mettre ce sujet de côté et se mettre au travail sous la houlette de Moussa Saïb. Du côté des supporters, les spéculations sont allées bon train et telle une traînée de poudre, l’information a fait le tour de la ville des Genêts pour se propager un peu partout chez les supporters kabyles. «Mouassa a décidé de partir» et la volonté de certains proches du club de vouloir minimiser les choses en faisant croire que Mouassa était invité à un mariage ne changera rien à cette information. L’après-midi, les Kabyles, du moins ceux branchés sur la Chaîne III, ont eu la confirmation : «Mouassa a officiellement démissionné.» Mais ceux qui sont au fait des affaires du club kabyle n’avaient pas besoin de cette cinfirmation, eux qui l’avaient eue la matinée par le biais du premier responsable du club kabyle. Comme il fallait s’y attendre, ce dernier a eu un appel téléphonique de la part de Mouassa qui l’a informé de sa décision de partir. Moh Chérif Hannachi, fort de son expérience, voyait les choses venir et s’attendait à entendre une telle réaction. C’est la raison pour laquelle il n’est pas apparu surpris et a fait savoir à son interlocuteur qu’il respectait sa décision. D’ailleurs, dès qu’il a raccroché, le président kabyle n’a pas perdu son temps en se mettant la recherche d’un nouvel entraîneur pour son équipe fanion.
Ce n’était qu’une question de jours Les Kabyles étaient partagés entre ceux qui ont été surpris par la démission de Kamel Mouassa et ceux qui ne l’ont pas été. Ces derniers, notamment ceux qui ne ratent rien de l’actualité du club, s’attendaient à cette décision car il y a certains signes qui ne trompent pas. Le premier est le fait que Mouassa avait temporisé pour prendre l’équipe, certains y ont vu une hésitation de sa part. Selon certaines informations, ce dernier était en contact très avancé avec des clubs, mais avec l’entrée en course de la JSK, tout a été remis en cause. Comme il fallait s’y attendre, Mouassa n’a pas pu dire non à Hannachi. Avant même le match face à l’ES Sahel, il a songé sérieusement à partir, mais ne pouvait le faire car il y avait justement cette rencontre. Cela aurait été mal vu de laisser tomber l’équipe avant un match aussi important. Avec la défaite et les conséquences qu’on connaît, dont les insultes des supporters à son égard, il a fait part à nouveau à son entourage de son souhait de partir. D’ailleurs, il en a fait part au président qui a réussi à le dissuader en lui demandant de poursuivre son travail et ne pas laisser l’équipe en cette période de turbulences. Ce n’était que partie remise puisque dans la même semaine, Mouassa est revenu à la charge. Cette fois-ci, le président kabyle, en signe de bonne volonté, donna carte blanche à son entraîneur, mais cela n’y changera rien, Mouassa était bien décidé à remettre le tablier avant même la fin de la semaine. Il a mis a exécution sa décision. Finalement, son départ n’était qu’une question de temps.
Les raisons d’un départ Kamel Mouassa est bel et bien parti, mais la question que tout le monde se pose maintenant est : quelle est la raison qui a poussé l’entraîneur de la JSK à prendre cette décision ? Ce n’est pas un seul motif, mais plusieurs qui ont précipité le départ de Mouassa. Pour le moment, ce n’est pas le concerné qui nous les a donnés car il était injoignable au téléphone mais ces raisons sont le fruit des informations que nous avons pu récolter ici et là. Tout d’abord, il y a ce ras-le-bol exprimé à maintes reprises par Mouassa par rapport au comportement de certains joueurs, coupables, selon lui, d’indiscipline avec leurs absences à répétition et les retards aux entraînements. Ajouter à cela, le fait que le fil entre lui et le groupe est rompu. Et pour cause, les joueurs n’ont pas apprécié sa méthode de travail jugée trop dure, non pas par rapport à la charge mais à la manière de communiquer avec eux. Ensuite, il y a le fait que Mouassa a confié à son entourage cette histoire d’interférence dans son travail, comme, par exemple, le fait qu’il ne peut gérer le groupe à sa guise et prendre les décisions qu’il faut. Par ailleurs, alors qu’on croyait que l’hostilité que lui vouent les supporters kabyles a été mise au frigo, cette dernière est réapparue à la surface après la défaite à domicile en Ligue des champions africaine face à l’ES Sahel. A l’issue de la rencontre, Mouassa a été tout simplement insulté, signe précurseur de ce que serait la relation entre les supporters et Mouassa si ce dernier venait à rester. Mouassa n’était pas prêt à vivre une autre grande pression à la JSK. Par ailleurs et selon certaines informations, Mouassa serait parti car il aurait succombé aux sirènes d’un autre club, plus probablement en Tunisie, une information qui reste à confirmer. Ali Hamouche
Source : http://www.lebuteur.com/stories.php?story=07/08/10/7466407
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Ce n’est pas le coq qui fait lever le soleil
05/08/2007 00:33
La JSK, toute populaire, déterminée et sérieuse qu'elle est, a multiplié les erreurs.
Certaines apparaissent prosaïques, mais n'en ont pas moins pesé lourd. L’organisation, son staff, son état-major, manquant d'expérience, d'homogénéité et de poids, a sans cesse péché par amateurisme.
Les relations de son président avec le public n'ont cessé d'être exécrables, ce qui était aussi nuisible que paradoxal.
En humiliant délibérément les "Canaris" -de la sorte, il signe son intention de soumettre le club aux sempiternelles situations que seuls les incapables subissent.
Et comme la JSK, de par son histoire, sa symbolique et surtout l’étendue de ses tentacules au sein de la population ne doit s’accommoder de cet état de fait, urgence est de situer le mal pour mieux l’endiguer.
N’étant pas des docteurs es-football, mais juste des plumitifs que la logique inspire, nous n’avons sans cesse dit et redit que la démission du président est l’unique solution pour que le club cher aux Kabyles sorte de sa léthargie.
Non pas qu’il fasse de l’ombre à ses joueurs ou qu’il les inhibe, mais la stratégie de celui-ci est justement de curer la JSK de tout ce qu’elle a amassé comme représentativité depuis sa création, il y a de cela 61 ans.
Nous sommes tentés de croire que cet indus occupant est porteur d’une mission qui va à contre-courant des aspirations populaires.
Et comme dans pareil cas, il est extrêmement recommandé de ménager le chou et la chèvre, des choses positives ont émaillé le parcours du club.
Ceci est indéniable.
Ses attitudes vis-à-vis du mouvement citoyen, ses rapports avec la famille du club et ses apparitions aussi bizarres qu’inattendues lors des visites présidentielles conforte le moins chauvin du club dans son appréciation que ce sieur a choisi son camp qui n’est pas forcément celui qui applaudit lorsque les Canaris gazouillent.
N’ayons pas peur des mots.
ça fomente en haut lieu pour faire du club un simple onze chargé de taper dans un ballon de cuir, à l’instar de tous ces clubs que seul l’applaudimètre intéresse.
Un club auquel il urge de lui ôter l’audience qu’il peut avoir au sein de la population connue pour être réfractaire, rebelle jusqu’à l’insolence et frisant le masochisme quand il s’agit de s’opposer aux chants des sirènes. Ils ont essayé, et cela s’est répercuté sur les résultats du club qui se retrouve aujourd’hui à jouer les seconds couteaux dans un championnat tout juste budgétivore et de faire valoir dans une compétition africaine qui lui délimite des garde –fous.
Tant pis, ce sera peut être pour une prochaine fois. Mais entre-temps, le trône devra changer d’occupant.
Ce n’est pas le méchoui qui change ; ce sont les gens qu’il y a autour.
Par Yanis Zafane
Source : http://www.depechedekabylie.com/point.php?id=MTU3NA==
Commentaire de gina (06/08/2007 03:21) :
Je reviens de vacance en pleine forme
besitos ma cop poupoupidou boop
http://gina.vip-blog.com
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Une défaite de trop pour la JSK : Les supporters exigent le départ de Hannachi
05/08/2007 00:29
La défaite concédée vendredi après-midi, la seconde en moins de deux semaines, face aux Tunisiens de l’ESS dans le match comptant pour la quatrième journée de la phase des poules de la Ligue des champions, a été celle de la discorde .
En effet, ce nouvel échec a mis tout simplement à nu les nombreuses carences de l’effectif kabyle, qui s’est montré incapable de répondre aux attentes des amoureux des couleurs Jaune et Vert, dont l’ambition a été toujours de voir leur équipe-fétiche au sommet de la pyramide.
Vendredi dernier, les Canaris qui jouaient un match important pour la suite du parcours en Ligue des champions et qui espéraient glaner les trois points, sont passés à côté de leur sujet, en laissant filer l’occasion de le faire devant les Tunisiens qui se sont montrés supérieurs.
Par cette défaite qui a soulevé le courroux des supporters, les Kabyles auront ainsi compromis sensiblement leur chance de qualification au dernier carré.
Les fans du club imputent cette défaite au président de la JSK qu’ils disnet responsable de la débâcle de leur équipe.
Pour ces derniers, Hannachi a failli sur tous les plans.
Le mauvais recrutement, l’instabilité du staff technique, le départ de certains joueurs qu’il n’aurait pas dû laisser partir et l’indiscipline de certains éléments qui se considèrent comme des intouchables sont, entre autres, autant de griefs reprochés au boss du club kabyle désavoué aujourd’hui par l’écrasante majorité des supporters de la JSK, qui ne veulent plus de lui à la tête de leur club.
Jusqu'à hier, partout en Kabylie, y compris dans ses coins les plus reculés, la colère ne semble pas s’estomper, puisque toutes les discussions ne tournaient qu’autour de cette nouvelle humiliation subie par leur équipe.
Pour la majorité d’entre eux, le temps est venu de changer les choses à commencer par faire partir le président Hannachi lequel reste plus que jamais dans leur collimateur.
Par : S.K
Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=43636&ed=MTU3NA==
Commentaire de Arezki de Montréal (06/08/2007 06:33) :
Malgré l’hostilité générale
Hannachi s’accroche ...
Plus que jamais, le président Hannachi est aujourd’hui un homme seul qui
essaye tant bien que mal, de se maintenir à la tête du club malgré
l’hostilité que lui manifeste désormais le large public de la JSK et non
une “ partie infrme” des supporters. Il n’est plus en effet question d’une
petite frange de “pseudo-supporters” qui réclame son départ mais de
quasiment tous les amoureux du club. Et forcément ça a déplu à l’homme,
abandonné à son triste sort même par ses plus fidèles lieutenants, y
compris son coach Kamel Mouassa pour lequel il a dû déployer des efforts
afin de convaincre son entourage d’accepter ce retour pourtant décrété par
les supporters. Mais au vu de la situation telle qu’elle se présente au vu
des développements qui se profilent à l’horizon, il va sans dire que l’on
se dirige droit vers un remake du précédent scénario qui a abouti sur le
dernier départ de Mouassa. A ce moment là, Saïb n’était pas dans le staff
mais il est venu le suppléer après son retrait cette fois, Saïb y est déjà.
Donc un souci de moins si cette éventualité venait à se reproduire. Selon
des informations ébruitées, il se dit que ce n’est pas vraiment loin.
C’est dit-on, le coach Guelmi qui a déjà suggéré à Hannachi de le laisser
“repartir comme je suis venu, sans rancune” ce sont là les propos que
Mouassa aurait tenus à son employeur au lendemain de la défaite contre
l’ESS à Tizi Ouzou. Hannachi qui, sur le coup, a tenu à réaffirmer son
soutien à son coach semble avec le temps accorder une pensée plus sérieuse
à cette option, la seule, dit-on qui pourrait lui permettre de sauver sa
tête au moment où l’étau est en train de se resserrer sur lui. La protesta
qui s’élargit de plus en plus pousse le président kabyle à sérieusement
partir, quitte à consentir des sacrifices. Comment contenir cette terrible
pression et parvenir à dépasser la vague de protestation, sans payer
personnellement les frais de cette déroute qu’il doit logiquement assumer
en premier avant tout le monde.
Visiblement, Hannachi, à croire les dires de certains de ses proches, a du
mal à s’imaginer un jour éjecté de la sorte de la JSK. “Même si je dois
partir, je laisserai ma place propre”. En plus clair, Hannachi qui aspire à
s’accrocher encore à son fauteuil n’est pas du tout disposé à quitter la
JSK par la petite porte. “Je ne vais pas céder”, aurait-il déclaré à des
amis en aparté, tout en promettant de s’en remettre à la décision de la
prochaine AG du club. Et comme celle-ci n’est pas du tout dans les
prévisions immédiates, du président, ce dernier est certainement en train
de penser au successeur de Mouassa. Et ça repartira… pense-t-il. Mais le
mal n’est pas dans le coach, et Hannachi l’a lui même affirmé. Alors ! par
Laceb T.
http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=43727&ed=MTU3NQ==
http://kabylie.vip-blog.com a111@sympatico.ca |
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