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Pour que nul n'oublie Da Slimane...
07/02/2008 03:06
Slimane Azem, une légende de notre histoire...
Il est incontestablement le plus grand artiste Kabyle que trois générations ont aimé et chanté. Plusieurs années après sa mort, il demeure un symbole.
Da Slimane, est né le 19 septembre 1918 à Agouni-Gueghran en Kabylie.
Comme tous les Kabyles de l’époque, Slimane Azem a dû quitter son village très jeune afin de subvenir à sa famille.
Sa première destination était Zéralda, il travaillait chez un colon.
En 1937, il immigre en France, il obtient un emploi d’Aide-Électricien à la RATP.
Sa première chanson étant « A muh A Muh » portant sur l’immigration douloureuse voit le jour en 1940. La chanson « Effegh ay ajrad Tamurt-iw » lui a causé pas mal de tracas que ce soit du côté des Français que du pouvoir d'après l'indépendance de l'Algérie.
En effet, son texte a diverses significations : certains disent que cette chanson est un cri du cœur contre l’occupation française, d’autres prétendent qu’elle porte le message qui a suivi la crise berbériste des années 1948. Malheureusement Dda Slimane n'étant plus là pour nous répondre. Peut-être que les membres de sa famille connaissent ce qui a poussé Dda Slimane à écrire ce texte qui est toujours d'actualité et qui restera un chant patriotique de révolte contre toute occupation ou colonisation.
Après l’indépendance, le régime algérien a interdit Slimane Azem de diffusion sur toutes les ondes du pays.
Da slimane a été exilé et n’a jamais pu dire au revoir à sa Kabylie bien-aimée :
« Tamurt-iw âzizen
Tin adjigh mebla labghiw
Mecci d nek igaxtaran
Del mektuv ak d azahriw
Aqli di tmura medden
Ma d lexyal-im guer w alniw
Ô mon Pays Bien-aimé
Que j’ai dû laisser sans le vouloir
Je n’ai pas choisi l’exil
Mais telle est ma destinée
Je suis dans le pays d’autrui
Mais tu demeures toujours en moi…
Da Slimane nous quitte un 28 janvier 1983 à Moissac (France). Il nous a laissé un riche répertoire de chansons aux textes débordant de philosophie et d'intelligence.
Tanemirt a Dda Slimane.
Source : http://www.kabyle.com/pour-que-nul-noublie-da-slimane-744-280108
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Chants du monde .
12/01/2008 06:26
IL MEURT LENTEMENT CELUI QUI....
Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement celui qui devient esclave de l'habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère, Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements Ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!
Pablo Neruda "Prix Nobel de Littérature 1971"
Source : http://www.blog.ma/ikan/Chants-du-monde_r5.html
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Wali kan ...Regarde ...Karim Abranis
01/01/2008 03:05
Wali kan
2007 Abranis ©
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Regarde !
txt original de Karim Abranis
Traduction : MOUH CHERBI
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 Site officiel : http://www.abranis.com/
Blog officiel : http://abranis.com/v3/
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Observe bien et apprécie La triste dérive de notre monde Observe bien et apprécie Combien les gens sont différents Observe bien et apprécie Un brin d’honneur, peut-être t’envahira.
Avec un regard lucide, scrute toutes ces nations Qui pour des futilités ne cessent de s’entre-déchirer Dés que dans un coin, un feu s’éteint Une immense flamme est attisée ailleurs. Celui dont les méfaits sont pourtant révélés S’érige en grand moraliste et donneur de leçons. Avec ses innombrables discours illusoires Combien de gens a-t-il trompé en vain ?
Regarde et vérifie si les prisons ne sont plus peuplées Ou de jeunes regorgent-elles encore ? La pauvreté demeure t’elle partout présente Ou la faim est enfin à jamais bannie ? Petit à petit, nos valeurs s’évanouissent Et la médiocrité prend les rênes Dîtes moi, est ce la vérité qui tranche toujours Ou est-ce l’injustice qui domine encore ?
Regarde bien le pauvre travailleur Qui pour survivre ne cesse de trimer Dés qu’il gagne un sou, fruit d’un dur labeur, Tout de suite il en est dessaisi Après qu’il en soit spolié Comme coupable ensuite il sera désigné De minable fainéant en plus il sera traité On étouffera toutes ses requêtes et sa parole lui sera confisquée.
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Commentaire de Barbara (01/01/2008 17:38) :
Bonjour…
J’espère tu as passer des bonne fêtes… pour la nouvel année…. Je te
souhaite 12 mois de bonheur, 52 semaines de gaité, 365 jours de prospérité,
8760heures de joie, 525600 minutes d'amour, 31536000 secondes de
santé, pour toi et ta famille…Bonne année 2008… bisous avec toute mon
amitié…Barbara
http://aimer_la_vie.vip-blog.com
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OULAHLOU, L'ENFANT PRODIGE DE LA KABYLIE PROFONDE .
25/11/2007 17:26
OULAHLOU : SA BIOGRAPHIE
Oulahlou, de son vrai nom Abderrahmane Lahlou, est né le 09 août 1963 à Takorabt, un petit village de Kabylie. Il fait ses premières études à l’école primaire du village puis au collège Jean Amrouche à Ighil-Ali. Après des études secondaires au lycée d’Akbou, il obtient son baccalauréat en 1982.
La période du lycée coïncide avec l’agitation politique et le bouillonnement culturel du printemps berbère qui le voit en tant que lycéen prendre part aux premières manifestations de rue qui marquent ces années de lutte intense. C’est également à cette période qu’il fait ses premiers pas dans le monde de la chanson en reprenant les tubes engagés de l’époque sur la scène du lycée.
Ses études supérieures, il les fait à l’université de Constantine où il prépare une licence en psychologie. En parallèle, il se consacre corps et âme à la musique. S’ouvrant sur d’autres horizons, il s’initie à tous les styles musicaux et découvre la langue et la culture chaouie dont il s’imprègne profondément. Une influence qui se traduira plus tard par quelques compositions dans le style typique et la langue des Aurès.
Après son obtention d’une licence en psychologie, il revient en Kabylie et s’investit dans le mouvement associatif au niveau de son village. Il anime, notamment, une chorale enfantine à laquelle il destine ses premières œuvres musicales.Auteur-compositeur et musicien par vocation, Oulahlou est un artiste polyvalent qui joue bien de plusieurs instruments de musique. Il joue également bien de la plume dans un style tantôt mordant, tantôt satirique ou poétique, mais toujours hors des sentiers battus de la rime facile, des archétypes et des expressions éculées, dont usent et abusent les faiseurs de chansonnettes si nombreux aujourd’hui.
Son envol artistique ne prend réellement effet qu’à la fin de l’année 1998, lorsque, sur insistance de quelques amis, il se décide enfin à produire son premier opus intitulé Ithvirène "Les pigeons". Encouragé par l’accueil enthousiaste d’un public qui s’élargit de plus en plus, il produit sur sa lancée une deuxième cassette de six titres en 1999.
Le titre phare, afouss i Bouteflika, "vive le président", rencontre un grand succès auprès d’un auditoire attentif qui apprécie de plus en plus cette ironie mordante qu’utilise Oulahlou pour s’aventurer sur des thèmes très souvent à la limite du tabou.
En 2000, il sort son troisième album intitulé Ouchen d weydhi, "le loup et le chien". Oul Lahlou maintient son cap de chanteur libertaire en revenant avec humour, sarcasme et tendresse sur le sujet qui lui tient le plus à cœur : la liberté.Le verbe direct, corrosif, le cœur à fleur de peau, il chante la réalité populaire faite de quêtes vaines et d’amertume. Il porte par sa chanson toutes les frustrations des opprimées, les cris des sans-paroles, le toit des sans-logis, le salaire des sans-emploi et le regard des sans–espoir. C’est la voix des exclus et des opprimés qui refusent d’abdiquer.
En 2001, son quatrième album Pouvoir Assassin, qui survient quelques mois après l’éclatement des tragiques événements du printemps Noir de la Kabylie, fait l’effet d’une bombe. Pouvoir Assassin s’arrache littéralement chez les disquaires et le titre devient aussitôt l’hymne que toute la région reprend lors des manifestations publiques qui drainent des milliers de marcheurs.Mais ce n’est pas pour autant que le succès lui soit monté à la tête.
Il a su malgré une popularité qui monte crescendo, rester extrêmement modeste et accessible. Il est vrai que sa carrière qui reste à faire ne lui a donné jusqu’à présent pour capital qu’un nom. Pour le reste, il habite toujours une mansarde familiale aux murs délavés par le temps et sa vieille mère qui ploie sous le poids des ans désespère de le voir quitter ses habitudes de hippie pour une vie plus sage et plus rangée.
En 2002, il produit un cinquième album, Ulac Smah ulac (Pas de Pardon) pour rendre hommage aux nombreux jeunes martyrs kabyles tombés sous les balles des gendarmes. Il rend également hommage au passage au chanteur contestataire Ferhat, son père spirituel de toujours.Désormais, d’autres horizons s’ouvrent à lui : il se produit en France sur la scène parisienne en animant un premier gala à la Cigale en septembre 2003.
Ce fut un véritable triomphe.2005, sortie de l’album "Azul al Paris" (bonjour Paris) . Un album de 12 titres avec une inspiration très perceptible des chanteurs français à texte tels que Brassens, Renaud et Moustaki dont il adapte le métèque en Kabyle.
Début 2006, il sort un septième album, "Arraw N Tlelli" (les Enfants de la Liberté), dans lequel il rend un très bel hommage à la célèbre cantatrice Taos Amrouche à travers une chanson intitulée sobrement Marguerite. Une ballade folk servie par une belle mélodie du terroir avec un habillage musical très acoustique : des arpèges, une guitare pour l’accompagnement, une flûte, une basse et la voix chaude et grave d’Oulahlou.
© Cityvox
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Hommage à Lounis Ait-Menguellet.
27/08/2007 03:29
Interprète, poète et compositeur, Lounis Aït Menguellet naquit à Ighil Bouammas, en Haute Kabylie, le 17 janvier 1950.
Il passe son enfance dans son village natal avant de déménager à Alger chez ses frères Smail et Ahmed.
Il fréquente l’école primaire puis le collège du 1er mai où il reçoit une formation d’ébéniste.
Il n’ aime pas les études puisque dit-il on trouver tout dans les livres.
Il commence à chanter en 1967 mais il se décourage vite et si ce n’est des amitiés solides, il n’aurait jamais pu continuer.
Dans l’émission de la chaîne II, Les Chanteurs de Demain de Chérif Kheddam, il chante sa première chanson : « Ma trud ula d nek Kter » (Si tu pleures, moi je pleure encore plus).
Kamel Hamadi, parent et ami du chanteur se chargera du contact avec les éditeurs qui formulent leurs propres exigences et lui conseillent de reprendre « Ih a Muhand a Madam Servi Latay » de Awid Youcef.
Mais le jeune poète est obsédé par autre chose de plus profond.
A partir des années 1970, il devient le symbole de la revendication identitaire qui s’exprime de façon éclatante une décennie plus tard.

Ait Menguellat reste malgré les aléas de la conjoncture et de l’ingratitude humaine, le plus populaire des chanteurs kabyles.
Et surtout le plus dense et le plus profond.
Parce qu’il a su garder sans doute un parfait équilibre entre l’inspiration et la technique et qu’il constitue un moment fort de la chanson kabyle moderne et de la chanson algérienne contemporaine.
Source :http://www.oasisfle.com/culture_oasisfle/ait_menguellet_le_poete.htm
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