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DJAMEL LAHLOU : lance son nouvel album de musique Chaâbi
15/04/2007 13:38
Source : http://www.berberes.com/webpages/djamellahlou_cd_promo_mars2007.html
Djamel Lahlou, montréalais d'origine algérienne a manifesté depuis son jeune age un engouement précoce pour la chanson et pour l'art. Issu d'un quartier populaire d'Alger, Djamel Lahlou a abordé le monde musical en maniant, pour la première fois, une guitare qu'il a lui-même confectionnée. Découvrant plus tard une véritable passion pour la chanson chaâbi et kabyle, l'artiste se met à affiner son oreille musicale en écoutant inlassablement la radio et en assistant à toutes les manifestations culturelles se déroulant dans son quartier.
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Encouragé par son père, également mélomane, qui lui offrait différents instruments et influencé par des artistes de son quartier, l'artiste prend son destin en main et s'inscrit dans une école d'apprentissage de musique arabo-andalouse. Cela n'empêchait pas Djamel Lahlou, durant son cursus scolaire et universitaire, de former sa petite troupe de musiciens, saisissant toutes les opportunités pour se produire sur scène. Diplômé en science politique se disant ancien journaliste et conseiller à l'information, Djamel Lahlou a quitté l'Algérie en 1989 pour le Canada en vue de préparer une maîtrise. Il continue dans son pays d'accueil en parallèle de chanter.
Il constitue alors sa première troupe à Ottawa, puis il rejoint, plus tard à Montréal, une troupe déjà en vogue Timgad, au sein de laquelle il s'active à faire la promotion de la culture algérienne. Accompagnant les Maîtres du chaâbi et du hawzi, de passage a Montréal, dont Bennani, le défunt Guerouabi, Chaou, Nadia Benyoucef, Samy el-Maghribi, El Kobbi, Hamidou, Chaouli, Djafri et autres, ceci lui donne un nouveau souffle et encourage à monter sur scène en professionnel. |
Cet album a été enregistré sous le label La FAC (Fraternité Algéro Canadienne) une agence spécialisée dans la promotion d'artistes algériens venant se produire au Canada, et des artistes canadiens se produisant en Algérie. Le studio Montréal d'enregistrement qui appartient à La FAC se trouve à Alger. L'album s'intitule : le plus beau des pays (zinet el boulden), contient huit titres originaux, en majorité, écrits et composés par le chanteur. Touchant une variété de sujets, tels la nostalgie, la beauté de la nature, l'amitié, l'amour, la confiance, la joie de vivre, la culture du terroir. Cette œuvre est un produit d'essence algérienne aux sonorités modernes. Elle séduit par sa fluidité et son authenticité. Les styles : le berbère de Kabylie, ou le chaâbi d'Alger, ou encore le Hawzi de Tlemcen, figurent sans secret dans cette œuvre, ou l'orient rencontre l'occident.
A travers cet album Djamel Lahlou a su donner une empreinte personnelle et une originalité, susceptible d'apporter un plus au répertoire classique algérien. Lui et ses pairs de la mouvance Néo-chaâbi s'efforcent de donner un nouvel élan à ce style, en ajoutant au tribut laissé par Ziryab et El Anka, des accents nouveaux. Le chaâbi, tente de regagner une place de choix. Quand des gens de communication comme Djamel Lahlou, se mettent à œuvrer, dans cet art ancestral, on peut déjà croire qu'il est entre de bonnes mains. Et cela vaut la peine de se laisser raconter cette façon artistique de faire.
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L'événement - Le coup d'envoi de la distribution du CD de Djamel Lahlou est donné le samedi 31 mars 2007, au restaurant Crésus à Montréal Il s'agissait d'un souper spectacle ou le chanteur a présenté et chanté son album, devant plus de 240 personnes, venus l'encourager, pour l'accomplissement de son œuvre originale.
L'album a été, gracieusement offert, à l'assistance, qui était ravie, de la belle atmosphère familiale et amicale, qui y régnait. ''C'était une soirée magnifique,'' se vanta Hakim, un des musiciens présents sur scène. Hamida Saci, ajouta ''on est toujours fier de Djamel, il parle bien et il chante avec classe.'' Lors de ce spectacle Ameur, Karim et Mohand (organisateurs de différents spectacles) ont même profité de passer des annonces sur les spectacles de musique qu'ils s'apprêtaient à organiser, respectivement, lors des fin de semaines suivantes, Djamel, qui est l'ami par excellence des artistes, puisqu'il est le Secrétaire Géneral de l'Union des Artistes Canadiens, leur a permit de passer leurs annonces. |
Le CD de Djamel Lahlou, se vendra, initialement, à Montréal sur les tablettes de :
- Bled Music
3388 Jean Talon Est Montréal, Qué H2A 1W8, Canada Tel.: (514) 374-4727
- DiscoMaghreb
255, rue Jean-Talon Est Montréal, Qué H2R 1S9, Canada Tel.: 514-273-2184
- EL-Bahdja
3387, Jean Talon Est, Montréal, Qué H2A 1W7 Tel.: (514) 727-6159
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Auteur : S. Hana.
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Le Chaâbi : musique née au début du XXe siècle. Exprimée en arabe dialectal et en kabyle, elle dérive de la musique arabo-andalouse, avec plusieurs influences berbères (Achewiq kabyle essentiellement). Elle est pratiquée essentiellement dans la région d'Alger.
Chaâbi signifie populaire en arabe, c'est un des genres musicaux le plus répandu au Maghreb, il faut comprendre par populaire comme genre commun ou comme genre par défaut qui constitue le versant "rugueux" de la musique savante issue de la culture arabo-andalouse
Les chants du chaâbi, portés par l'idiome algérien, se nourrissent de poésie ancienne mais aussi de textes originaux issus de thèmes actuels. Avec, toujours en toile de fond, l'écho du patrimoine, la plainte ancestrale, la nostalgie du pays. Selon le musicien et joueur d'ukulélé Cyril Lefebvre, " les gens attaquent fort, s'expriment violemment, ce qui rapproche à certains égards le chaâbi du blues "
Le chaâbi mêle les instruments orientaux du classique arabo-andalou à d'autres venus de la musique classique occidentale. On y trouve la derbouka (percussions) et le tambourin, mais aussi le mandole (sorte de grosse mandoline aux sonorités de guitare, munie de quatre cordes doubles en métal), le violon et le banjo, sans oublier el quanoun. Les violonistes de l'arabo-andalouse et du chaâbi utilisent toujours leur violon à la verticale. Quant au mandole, il a remplacé l'oud, le luth moyen-oriental. Il n'est pas rare d'entendre aussi le piano. En revanche, aucun instrument électrique n'est admis, hormis parfois le clavier (pour les quarts de ton).
Le chaâbi est une musique que l'on retrouve fréquemment dans les mariages et ce style est souvent associé à la fête. L'utilisation du langage populaire et la création de nouveaux rythmes ont fait de ce style un complément essentiel de la danse. De nombreuses tendances sont apparues.
La nouvelle mouvance néo-chaâbi tente d'associer des instruments et des sonorités, plus contemporains. De nouvelles structures et fusions sont à l'essai et apparemment ça commence à pousser vers une nouvelle issue de ce style qui se recherche un renouveau.
La musique arabo-andalouse est ramenée, au Maghreb, par les Maures expulsés de l'Espagne redevenue catholique en 1492 lors de la reconquista . Elle s'est développée dans toute l'Algérie, notamment avec la contribution de la communauté juive, et s'est étendue à tout le Maghreb. De nos jours, la musique arabo-andalouse fait partie intégrante du patrimoine maghrébin.
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Source de l'article ''Le Chaâbi'' : Wikipédia
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Commentaire de eric / casanova (16/04/2007 14:21) :
azul arezki bonne après midi voila c'es lundi le premier jour de la
semaine alors je profite te souhaiter bonne semaine amicalement ..
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Il prépare un nouveau produit qui sortira incessamment sur le marché : Hamel Saïd de retour
10/04/2007 05:31
Né en 1950 à Frikat (Draâ El Mizan), le chanteur Hamel Saïd a la particularité de s'être imposé dans la chanson kabyle par la briéveté même de son répertoire. Des chansons phares comme fkigham ul iw et ulac wi ar anechegaâ ad iruh ont marqué la jeunesse des années 1980… Il décide de revenir sur la scène après l'avoir quittée durant de longues années.
Hamel Saïd a vécu une enfance dans la guerre qui a touché de plein fouet sa scolarité et sa famille. Son père est arrêté en 1958 par l'armée française et incarcéré à la prison de Paul Gazelle (Berrouaghia). Il a été accusé d'avoir collecté des fonds en faveur du FLN. La tache n'a pas été facile. Saïd, âgé d'à peine 10 ans, a été obligé de s'occuper de sa famille. Après la libération de son père, en 1960, sa famille décide de fuir les bombardements alors incessants en Kabylie. Elle s'installe à Alger, dans le quartier La Cité La montagne : « Mon père fatigué et malade n'a pas tardé à nous quitter. Que Dieu ait son âme. Devinez le fardeau qu'il m'a légué et les multiples problèmes que j'ai dû affronter seul. J'ai commencé à travailler, en si bas age, comme vendeur de pain au marché du quartier. Quand on a la charge de la famille, on peut tout faire pour subvenir à ses besoins, mais surtout pas chanter. »
Des débuts difficiles mais prometteurs
Souvent, avant la mort de mon père, je n'échappais pas à ses punitions quand il me prenait « en flagrant délit » avec une guitare. Il la cassait sur ma tête. Malgré tout, subjugué par la musique, Saïd a fréquenté le milieu musical du chaâbi, style en vigueur à Alger avec certains jeunes de la cité La Montagne. Comment a-t-il pu apprendre à jouer de la guitare pour se mesurer aux cheikhs et créer un orchestre ? : « Lors de notre évacuation du village vers le camp de la SAS, un militaire qui se faisait appeler Gai venait nous voir avec sa guitare presque chaque soir ; c'est avec lui que j'ai pu toucher le premier fil d'un instrument de musique. Quoique le début de chaque chanteur de ma génération, c'est le bidon d'huile appelé alors «bidon amaricain » qui a servi de base à la fabrication d'un instrument de musique. J'ai pu, ainsi, m'initier aux mélodies du terroir. En 1970, j'ai décidé de m'approcher de plus près du vaste domaine de l'art et de la chanson en particulier dont j'ai toujours rêvé. J'ai participé à l'émission « Les chanteurs de demain » de la Radio Chaîne 2 présentée à l'époque par Medjahed Mohamed. En fait, il a beaucoup apprécié ma façon de jouer au luth. Les quelques chansons que j'avais composées et chantées, à l'exemple de Fkigham ul iw qui a beaucoup fait de bruit, surtout au sein de la jeunesse. »
Il crée un orchestre
Au quartier La Montagne, Hamel Saïd crée un orchestre chaâbi avec un certain Cheikh M'hend, un maître qui a côtoyé les grands artistes en France lorsqu'il était émigré. De là, il se lance sur la scène : « Je me souviens comme si cela datait d'hier, en 1969, j'ai participé dans un gala donné à la salle El Mouggar aux cotés de Amar Kobbi, Terkmani Slimane, Slimani et beaucoup d'autres. Nous étions honorés par la présence dans la salle d'éminentes personnalités du monde de la culture telles Kateb Yacine, Mouloud Mammeri et bien d'autres. »
Le 5 juillet en 1972 fut sa première apparition en public au village de Mouloud Feraoun, à Tizi Hibel. Il chante aux côtés de nombreux autres artistes : Amar Kobbi, Said Freha, Bouznad Mohand Ameziane, … etc. Durant près de 40 ans de carrière, Saïd a évidemment, comme tout artiste, connu d'énormes difficultés dans le domaine musical. Ce n'est qu'à un âge quelque peu avancé, une fois acquis une certaine expérience et au moment de mieux donner, qu'on est rattrapé par l'âge qui nous invite à quitter la scène. Comme l'a si bien dit le célèbre flûtiste Mahmoud Ouaza : « Au moment où j'ai commencé à maîtriser ma flûte, on m'a signifié de quitter les lieux, c'est la retraite ».
Silence et retour
A la fin des années 1980, il a décidé de mettre en veilleuse toutes ses activités artistiques. Après des succès comme « fkigham oul iw », « Oulach wa anechegaâ ad iruh », Hamel compte reprendre la scène artistique. Il prépare un nouveau produit qui sortira incessamment sur le marché.
Par S. Abbas
Source : http://www.la-kabylie.com/actu/dossiers/dossiers.php?val=48_hamel+said+retour
Commentaire de Samira & Barbara (11/04/2007 12:01) :
Bonjour…Arezki...

… … Nous te
souhaitons une journée remplie de paix, d'amour, de bonheur, et de la
joie.
Hoder

aimer_ la_ vie
Avec toute notre amitié
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Commentaire de rachid de boughni TO (16/04/2007 16:30) :
enfin un grand qui revien de passé
c l'artiste des artistes de la 3eme generation 1960 a 1980 et c grase
a lui que la musique kabyle se modernise
et c le premier qui a enregitre avec de son rocke bonne retoure said avec
té cien
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Commentaire de massinissa52 (13/05/2007 13:33) :
oui voir sa musik sa défaire des autre
d\'alleure un style tipique les annee 70
j\'aimerais voir son nouveau et voici un lien de MP3
http://tadukli.free.fr/pages/amaynut/cd_amaynut_0004.htm
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Ses spectacles à Bgayet se sont déroulés dans une salle archicomble : Farid Ferragui met le feu
07/04/2007 20:00
Par : Aomar Mohellebi
Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=38145&ed=MTQ3Mg==
Pendant plus de trois heures, le public de Bgayet défile vers la loge. On prend des photos avec Farid, on lui susurre des amabilités, certains demandent son numéro de téléphone, d’autres qu’il leur raconte son histoire d’amour. L’ambiance était celle des grands jours.
Habib a dix-sept ans. On reconnaît son jeune âge à travers les traits innocents dégagés par son sourire et son regard.
Quand les centaines de fans percent le cordon de sécurité et foncent en direction de la loge où s’est retiré Farid Ferragui, Habib figure parmi les premiers arrivés. Aujourd’hui il compte réaliser son rêve : prendre une photo avec Farid. D’autres fans, femmes et hommes, font parti du décor qui a effrayé pendant quelques minutes la vingtaine de jeunes chargés de l’organisation. L’intervention de la police devient inévitable.
L’implication des agents de l’ordre a permis de tempérer les ardeurs mais la foule refuse de «déguerpir». «Nous voulons prendre des photos avec Farid et avoir des autographes», crie-t-on à tue-tête. La police tente et parvient difficilement à former une queue interminable, carrément sur la scène où a chanté Farid Ferragui quelques minutes auparavant. Une jeune fille en délire et en hidjab, belle comme le jour mais triste comme la lune, ne peut plus patienter. Elle se lance en direction de la loge, avec son compagnon et un poster de son idole entre les mains. Les organisateurs se montrent compréhensifs. Ils la laissent passer. Mais le public, malgré sa sagesse, essaye de s’avancer comme attiré par un aimant. Les policiers font rentrer les jeunes quatre par quatre. Il n’y avait pas que des jeunes. Des personnes âgées aussi veulent immortaliser ces moments de grande fête. Pendant plus de trois heures, le public de Bgayet défile vers la loge. On prend des photos avec Farid, on lui susurre des amabilités, certains demandent son numéro de téléphone, d’autres qu’il leur raconte son histoire d’amour. L’ambiance était celle des grands jours. Celle où les mots aimer et amour reviennent des centaines de fois et où le mot haine n’a aucune chance de se frayer un chemin. Tout était sincère : les larmes et les sourires, les paroles et les salutations.
Le récital de Ferragui, quelques minutes avant était aussi cordial. Aussi bien dans la journée de jeudi que celle mercredi, la salle est restée hypnotisée pendant des heures devant le luth et le porteur du luth. Farid Ferragui est reçu non pas comme un invité mais comme un enfant de la région, c'est-à-dire
la Kabylie. Et
comme premier message, il entonne sa chanson rythmée où il dénonce toutes les pratiques consistant à semer la zizanie entre les enfants de cette région en évoquant des concepts aussi surannés que le maraboutisme ou celui encore plus ridicule de
la Grande
et Petite Kabylie. Pour Ferragui, il n y’ a aucune différence entre un marabout et un autre ou entre un kabyle qui dit «Azouh» ou celui qui dit «Chitouh». Farid va plus loin et plaide pour la suppression des frontières entre les pays. Des youyous stridents fusent. Deux femmes en hidjab se lèvent et se lancent dans la valse. L’ambiance est familiale, comme si nous étions dans une maison de montagne. Farid Ferragui égrène d’autres chansons à la mémoire de ceux qui étaient avec nous hier, qui ne sont plus aujourd’hui et que nous rejoindrons demain. Puis il chante sur la mère et sur les parents. Les femmes pleurent de tendresse. Une femme enceinte debout, dans un coin de la salle, prend son mouchoir et essuie ses pleurs. Un jeune prend une chaise et lui propose de s’asseoir. Elle a la tête ailleurs. Il a fallu un effort à son «bienfaiteur» pour qu’elle l’écoute. Notre confrère Aziz Kersani s’étonne devant autant d’émoi et surtout devant le nombre de personnes présentes dans la salle. «Aucun chanteur n’a rassemblé autant de monde à Bgayet» dit-il, pantois. Le journaliste, Kamel Zirem, est également ahuri. Des animateurs et des journalistes de la radio Soummam sont tous venus, non seulement pour assister mais pour animer et organiser, à l’image de l’inénarrable Boudjemâa Rabah ou du fidèle Méziane Rachid. Hamid Boulahrik, traducteur des poèmes de Farid Ferragui vers le français choisit l’une des meilleures places tandis que Youcef, le producteur d’Akbou Music, installe sa caméra sur la scène pour immortaliser l’événement. Les chansons se succèdent et ne se ressemblent pas. Ceux qui viennent voir Farid attendent avec impatience le moment décisif. C’est la deuxième partie. Celle de l’amour et du rêve. Quand l’artiste revient sur scène après une demi-heure d’entracte, il est accueilli avec un bouquet de fleurs que lui offre une femme quinquagénaire, vêtue de la plus belle tenue au monde. Des dizaines de fans accourent avec leurs appareils pour capter l’action. Youyou, applaudissements, sifflements, cris…la salle prend feu. On s’enflamme mais on se calme vite quand la voix tendre et berceuse de Farid se souvient de l’amour de ses vingt ans. C’est toute la salle qui se souvient. Le brouhaha cède la place aux réminiscences et au silence. Avec tous ces regards hagards, on se rend compte que c’est tout le monde qui a aimé et c’est tout le monde qui n’a pas pu oublier. Mais la vie étant faite de souvenirs et de rêves, d’illusions aussi, il était très beau de revenir en arrière avec des chansons comme Ayid, Azed ayigueni, Awi zran udmim ma ykhaq, Agouni tayri, tin diyirhan, Takhatemt, etc. Pleurer sa vie passée fait aussi partie de la vie à condition de le faire seulement de temps à autre. C’est le message de Farid Ferragui. Tout le monde l’a reçu. C’est pourquoi à la fin du récital, l’artiste a invité son public à revenir au présent et à chanter la vie avec Farhi semi. Tout le monde essuie ses larmes, se lève et danse pendant plus d’une demi-heure. Ferragui a fait pleurer mais il a aussi rendu l’espoir. «Continuez d’aimer, il ne faut jamais désespérer», dit-il avant de se retirer difficilement de la scène.
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Grand retour sur la chaine II : Pari réussi pour les Abranis.
03/04/2007 15:50
Article envoyé par Boudjema...Tannemirt
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Retour fracassant des Abranis à l'Auditorium Aïssa Messaoudi
31/03/2007 15:33
Qui l’eût cru ? Le groupe Les Abranis, que d’aucuns disent être le précurseur du genre rock-pop en Algérie, retrouve la scène à la faveur de l’émission diffusée sur la radio Chaîne II : « Ighzif Ayidh ». Celle-ci, à en croire des échos, semble se bonifier avec le temps qui passe.
Karim Abranis, de son vrai nom Sid Mohand, fondateur attitré du groupe, saura épater les mélomanes présents.
Rejetant d’une idée selon laquelle le nom du groupe vient de « burnous », celui qui a assuré avoir acheté sa première guitare en 1964 révèle que « Abranis » vient du nom d’une tribu berbère qui existait au temps de Kouceïla.
Les pouvoirs de l’époque s’en sont-ils offusqués outre mesure ? Nullement.
La connotation arabophone du nom les a prémunis contre la censure qui n’a jamais manqué de s’abattre sur tous ceux portant des noms à consonance berbérophone.
Karim ne s’est pas départi de son bagout.
L’homme aux cheveux plus poivre que sel, dont on ne soupçonnait pas les penchants soixante-huitards, est resté sur ses goûts d’avant. S’est-il assagi ? Il l’était depuis toujours, vous rétorqueront ses fans, toujours aussi obstinés à faire ses éloges.
Le fait insoupçonnable qu’il ait battu le pavé lors des événements de mai 1968 avec les étudiants parisiens donnera au personnage quelque chose d’irréel.
Evoquant son retour au pays, Sid Mohand Tahar dira qu’il lui est toujours « formidable de respirer à plein poumon l’air du terroir ». S’agissant de son absence prolongée sur la scène artistique locale, l’enfant prodigue de Tifilkut à Ililten assure que des raisons techniques et des exigences, autrement plus personnelles, peuvent être mises en avant.
Les circonstances qu’a connues le pays en est l’autre raison avancée.
Celui qui assure s’être frotté, tôt, à la musique rock, saura faire sortir avec ses compères, la chanson kabyle du « refrain et d’un certain folklore », comme le soutient un présent.
Les Abranis deviendront, pour cela, les idoles de toute une jeunesse longtemps gavée de cet « égyptiannisme » de mauvais aloi, qui leur fut imposé par les décideurs de l’époque.
Tout en prenant à bras-le-corps la rythmique moderne, le groupe qui s’est constitué en 1967 ne saura oublier le terroir dont il puise ses textes.
Preuve en est, assure Karim, les poèmes de Si Muhand U M’hand, autre pourfendeur des princes du moment qui émaillent les chansons du groupe lequel saura se faire l’interprète d’une génération.
Karim ne se fera pas prier pour tomber à bras raccourcis sur ces « artistes » qui font dans la redondance, sans toujours s’essayer à d’autres genres musicaux. « La rythmique n’y est pas », tonne-t-il, dépité par l’image qu’offre la scène artistique locale.
Faisant une entrée fracassante sur scène, son groupe tranchera d’avec les émissions plus portées sur des musiques traditionnelles.
Le groupe fera un retour en arrière avec Chennough le blues, sorti en 1977 qui mettra le public en transe, et il n’est pas étranger de voir des personnes d’un certain âge faire des déhanchés sur ces airs endiablés.
Le répertoire n’a pas pris une ride. Itri Lefdjer Linda, tiré de leur premier 33 tours, est également chanté avec la même fougue qu’avant.
Linda fera rappeler à certains, des temps révolus pour toujours.
Seule ombre au tableau : les sorties fracassantes de cette autre icône du groupe, organiste Chemini Abdelkader (connu sous le nom de Chamy).
Karim n’y vas pas par quatre chemins en disant que le « pourfendeur » est un farceur qui « fait de l’intox ». « Cet homme, qui ne s’est pas assagi malgré son âge, veut semer le trouble », insiste-t-il en faisant remarquer qu’il est le dépositaire légal du nom de Abranis à l’ONDA et autres organismes.
De nouvelles figures rejoindront le groupe, comme ce maire breton Yanick Guillo ou encore le guitariste de Khaled.
Les enfants de Karim feront leur apparition sous l’œil attentif du patriarche. Lequel atteste que la relève est assurée à travers son fils Belaïd, dont la manière de chanter reste proche de celle du père.
Yuba, jeune lycéen, pince lui aussi de la guitare électrique.
La tribu Karim, comme l’a rappelé à raison Arezki Baroudi, s’est constituée.
Une grande tournée sera organisée à travers le territoire national à la fin de l’année.
Un album composé de 12 titres, tous inédits, sortira. « 24 chansons sont dans le magnétophone, et on essayera d’en tirer les meilleures », révèle Karim en disant que ce tube sera tout compte fait dans la droite ligne de ses chansons à succès.
Nadir Iddir
Source : http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=64452
Commentaire de eric / casanova (31/03/2007 16:43) :
azul c'es le week-end je vous souhaite bonne soirée
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Karim BRANIS est le talentueux rocker Kabyle des années 70.
23/03/2007 02:32
Karim ABRANIS
par Mohand IMAZATENE
Karim BRANIS est le talentueux rocker Kabyle des années 70. Il est chanteur, auteur et compositeur du groupe ABRANIS, qu’il fonda en 1967 et qu’il concrétisera avec ses amis Schamy, Mehdi, et Chaban en 1973.
Immigré dès son jeune âge (13 ans), il a été bercé, à la fois, par la musique du terroir et la vague de rock des années 60-70. Ce mélange marque l’originalité et la démarche artistique de Karim. Tourné vers la modernité et l’universalité, Karim revendique sa culture Amazigh dans toutes ses dimensions. Il affirme, lui même, dans une interview accordée à un journaliste, qui lui demandait pourquoi il ne chantait pas en langue étrangère : « Chacun chante selon sa sensibilité et sa langue. Chez nous, nous ne tenons pas compte des étiquettes. Ce qui caractérise notre musique, c’est l’ouverture, dans le sens plein du terme. Tous les apports sont les bienvenus pourvu qu’ils soient porteurs d’espérance ».
Ses textes regorgent de métaphores, de références à la mythologie et contes Berbères, pour ne citer que la chanson dite « le troupeau ». C’est un texte qui décrit une organisation sociale dont les rôles sont tenus par les animaux. Le recours à la métaphore est significatif d’absence de liberté d’expression. C’est un texte qui dénonce le règne illégitime des injustes et l’usurpation du pouvoir. Karim est attentif au monde qui l’entoure et sensible à son environnement. Il dénonce le désordre et la perversion de la nature par la mesquinerie et la bêtise humaine.
J’ai trouvé le rouge gorge et ses petits Réunis pour réclamer le droit tandis que l’héritier de droit innocent est tenu dans l’expectative, au loin ! Les mouches s’installent dans les ruches et l’abeille abandonne son dû la chouette s’occupe du ménage et huppe s’impose secrétaire ! Le charognard avec son bec Se désigne pour les foules ,il accuse le milan et le condamne..
La chanson, au départ une passion, devient par la force des choses un engagement et une résistance pacifique.
Les thèmes et textes de Karim sont variés et riches. Ils reflètent sa sensibilité à son milieu, au devenir de son pays, et à toutes les préoccupations de l’époque. Il a chanté aussi bien la liberté, l’amour, la vie, la nostalgie, l’immigration, le politique, etc.
Le style musical est également original et audacieux. Il se caractérise par une recherche musicale qui le distingue des autres vedettes de la chanson et qui sort des sentiers battus. Karim déclare clairement : « l’introduction des instruments tels que la guitare électrique, le synthétiseur et la batterie n’altère nullement notre musique qui, je le répète encore une fois, s’inspire de notre fond musicale. Ce ne sont là que des instruments dont on se sert pour exprimer notre sensibilité algérienne ».
Tout en étant fidèle à la fibre musicale de départ, Karim réussit le passage harmonieux qui va de « l’authentique : Zendali, Heddi, Raï à l’universalité : Funk, Rock, Rap avec un esthétisme hors du commun ». Karim, cet artiste discret et rêveur s’impose une rigueur dans son art, refuse la facilité et la tromperie. En effet, il confirme dans un entretien : « Nous essayons de rester fidèles à notre choix, qui est de faire de l’art pour l’art. Sans être soumis aux pressions du milieu, qui veut du produit de consommation, toujours plus vite, selon la capacité d’absorption. On oublie que le musique est un message qui s’adresse au corps sensible. Elle doit le faire vibrer. La liberté de création est une énergie qui s’use si l’on ne sert pas ! ».
Bref historique du groupe ABRANIS par Rabah Mezouane
Au cours des années soixante, la chanson Kabyle, se contentait de ressasser les mêmes thèmes sur fond d’orchestration imprégnées d’un orientalisme peu en rapport avec les lignes mélodiques originales.[…]. En 1967, deux immigrés, férus à la fois, de la tendance ambiante, incarnée par la vague des rockers aux noms américanisés et de musique du terroir, se rencontrent, se découvrent pas mal de goûts communs et créent un groupe renforcé par deux autres musiciens, Samir et Mehdi. Le chanteur guitariste Karim, de ses noms et prénom SID Mohand Tahar, né un 20 février à Tifilkout (Illilten), et l’organiste Shamy Elbaz, CHEMINI Abdelkader, pour l’état civil, né un 26 octobre à Tilatiouine (Bejaia), sont les fondateurs des ABRANIS. Le nom de guerre est puisé dans l’histoire et renvoie à la souche des BRANES, évoqué par l’historien sociologue Ibn Khaldoun dans ses « Prolégomènes ».
En fin de ces années soixante, les Abranis, auxquels se joindront le batteur Arezki BARROUDI, et le bassiste Hachemi BELLALI, étaient trop en avance sur le temps : le public Kabyle n’était pas prêt à écouter les instruments électriques, rompant avec la tradition, même s’il se délecte des guitar-heroes de Woodstock et Wight. La formation et ses membres portant cheveux longs et patte d’Eph déroute au début. Il a fallu attendre un contexte plus favorable, celui de l’esprit 70, lorsque la chanson Kabyle a commencé à imposer sa loi moderniste sur le marché maghrébin et international. En 1973, les Abranis se rendent à Alger pour participer au premier Festival National de la chanson et remporte un prix. Une apparition à la télévision algérienne leur permet de populariser leur répertoire et leur ouvre les portes d’une tournée triomphale dans de nombreuses villes algériennes. Ces succès se concrétisent par d’autres enregistrements et la discographie impressionnante des Abranis en regorge. En France, où ils sont de retour, la communauté leur réserve, à chacun de leurs passages, un accueil enthousiaste. A l’extérieur, ils se font remarquer avec leur Rockabylie ( de la musique moderne mais non occidentale, précisent-ils souvent) dans diverses festivals. Finalement, l’âme Amazigh semble se sentir à l’aise dans un flot électrique habilement canalisé d’autant que les thèmes ( amour, social et revendications culturo-politique) l’alimentent bien.
Principaux spectacles
Festival National de la chanson Algérienne- Alger 1973
La Mutualité - Paris, juin 1975
Bejaia, la Coupole, la Salle Harcha- Alger- 1981
El Dorado- Paris 1984
Festival de Carthage - Tunisie 1984
Festival International de Marrakech -1986
Festival International contre le Racisme d’Hultrecht- Hollande 1987
15ème Festival de Tübingen - Allemagne 1988
1er Festival de la Musique Méditerranéenne de Torino - Italie 1989
Nombreuses émissions de télévisions et de radios.
Discographie
4 disques 33 tours
5 disques de 45 tours
Une dizaine de K7 audio
2 CD
2 Cassettes vidéo retraçant l’histoire du groupe Abranis jusqu’au en 1987.
Album Solo, Karim BRANIS, 2003
Revue de Presse
« La chanson des ABRANIS repose avant tout sur une technique musicale réalisé avec des instruments modernes (…). Elle se veut résolument « pop » et son contenu , non moins résolument algérien. » ABRANIS : une recherche originale, par Mouloud AchourAlgérie Actualité du 13/09/1975
« Sur une musique moderne, ils chantent des textes variés, puisés dans le vécu quotidien : romances amoureuses, conditions des émigrés. De quoi faire rêver et réfléchir en même temps : deux dimensions de l’art en général, de la chanson en particulier et que les ABRANIS revendiquent comme leurs ». « Les ABRANIS au club des Pins », Algérie Actualité n°823, du 23 au 29/07/1981.
« Du Funk au Reggae, ABRANIS ne fait aucune ségrégation musicale et considère que son tempo rythmique n’a pas de frontières. » « Le groupe ABRANIS , le son neuf de l’Algérie », L’Echo du Mercredi, 08/04/1987
« Sur le plan technique leur mode de passe sera « le rythme ». Là, il s’agit de combiner un feeling africain avec instrumentation électrique moderne. On sent l’importance du son dans la recherche musicale, car tout est dans la variété rythmique, pensent-ils, sans perdre de vue la vigueur du verbe. […]. Pour beaucoup, ils auront contribué à freiner l’influence orientaliste d’une certaine époque, en propulsant hors des frontières la musique algérienne. ». « Musiques : les ABRANIS, Histoire d’une longue route », Lounis HAKIM, Le Soir d’Algérie, 13/08/1991.
« Leur attachement à l’identité, leur authentique algérienneté, ne les ont pas empêché pour autant d’aller sans aucune gêne pour faire connaître non sans difficulté, notre culture ». « Le retour des grands », Par Yahia HARAKAT, Le Pays n°88, du 26/08 au 01/09/1993
« Le travail de recherche effectué a consisté à adapter les structures rythmiques de chez nous aux normes et aux lois de l’instrument et adapter la mélodie aux de l’harmonie universelles. ». Rachid IKHENOUSSENE, Liberté, mercredi 20/04/1994.
« Karim, auteur, compositeur et interprète a travaillé inlassablement depuis plus d’une vingtaine d’années pour donner une dimension universelle à la musique algérienne. (…). Son souhait le plus cher est de voir un jour pousser dans tout le pays des conservatoires, des maisons de culture, des théâtres pour permettre à la jeunesse à travers les arts et retrouver l’espoir dont elle a tant besoin. (…). Pionner dans plusieurs domaines, ABRANIS a réussi à donner un souffle nouveau à la chanson algérienne en la débarrassant du folklorisme stérile et dévalorisant. Si Khaled est King du Raï algérien, Karim est le King du Rock. » « Karim BRANIS : l’enfant prodige du Rockabylie », Moh CHERBI, Alger INFO International, Mercredi 27/12/1999
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Matoub Lounès, un pilier de notre revendication - Entrevue avec Massinissa(Montréal)
20/03/2007 02:42
Découvert pour la première fois, lors du spectacle de "Kabylie-Spectacle-Production", Massinissa a eu un écho favorable de la part de la communauté qui n’a pas cessé depuis, de lui adresser des messages de félicitations.
Nous vous livrons ici, un entretien que nous avons eu avec lui.
T.Ould-Hamouda : Azul Massinissa et bienvenue à Kabyle.com.
Massinissa : Azul fellam et azul à tous les lecteurs de Kabyle.com.
T.Ould-Hamouda : La communauté de Montréal vous a découvert le 16 décembre lors du spectacle de KSP alors que vous chantez depuis déjà plusieurs années ?
Massinissa : Effectivement, j’ai commencé à chanter depuis l’année 1993 avec un ami : Mohamed-Améziane Bourbia, surnommé Mohand-Amazigh. On a enregistré un album en 1999 qui a été édité à nos frais sous les noms : Abdellah et Md-Améziane". Toutes les personnes qui l’ont écouté nous ont encouragé à continuer.
T.Ould-Hamouda :Pourquoi avoir changé de nom à Montréal ?
Massinissa : Je voulais prendre un nom d’artiste depuis le début, mon ami Mohand-Améziane m’a suggéré de garder nos prénoms sur le 1er album, j’ai accepté. Maintenant que je chante en solo, mon choix a porté sur "Massinissa", un prénom bien significatif dans notre culture.
T.Ould-Hamouda : Vous êtes à Montréal depuis longtemps, comment se fait-il que l’on vous découvre seulement maintenant ?
Massinissa : J’ai pris un temps d’arrêt. En Kabylie, je me suis toujours produit avec mon ami. Arrivé ici je n’ai pas osé chanter en solo alors que tout notre travail a été fait en collaboration.
T.Ould-Hamouda : Lors de votre présentation, les spectateurs ont beaucoup aimé vos chansons, comment prenez-vous ce succès ?
Massinissa : J’ai été très heureux que notre communauté ait apprécié notre travail. Cela nous encourage à continuer et à travailler encore davantage.
T.Ould-Hamouda : Au lieu de tomber dans la facilité : faire de la chanson dite commerciale avec des non-stop ou simplement des reprises, Vous avez choisi un terrain bien difficile celui de la création poétique (chansons à textes), pour quelle raison ?
Massinissa :On a voulu présenter un travail sérieux au public. La poésie est écrite par Md-Améziane Bourbia, je la complète en lui adaptant une musique adéquate.
Nous avons une passion et un respect pour la chanson Kabyle. Nous ne voulons point verser dans la médiocrité.
T.Ould-Hamouda : Pouvez-vous nous parler d’une chanson qui vous touche particulièrement ?
Massinissa : Toutes les chansons qui sont sur notre album me touchent vraiment,. Toutefois, je suis plus sensible à "Laxyal" et "Tighri".
T.Ould-Hamouda : Dans l’une de vos chansons, vous avez rendu un vibrant hommage à "Matoub Lounès", pouvez-vous nous en parler ?
Massinissa : Matoub Lounès est un symbole pour la Kabylie, on ne peut l’oublier. Notre chanson n’est qu’un simple hommage à un grand pilier de notre revendication.
T.Ould-Hamouda : Pouvez-vous nous lire un petit poème de cette chanson ?
Massinissa :
G-ul-awen tezzid tugdut G-allaghen tenfid tatut Ammi-s n tlelli
Deg meslayen-ik mazal ssut Stikti-k tewwid-d ttbut Seg-negh tguj tagdi
Ghurnegh ur telli d lmut T bedled swakal tamurt Awal g-ul-awen yemmghi
Asut umeqyas cfumt Ayarraw n’tmazgh’ur tettut G fus afus nagh tanumi
T.Ould-Hamouda : Quels sont vos projets ?
Massinissa : À court terme, je ne peux que participer aux spectacles qu’organise notre communauté et répondre aux invitations canadiennes. À moyen terme, nous comptons, mon ami et moi, enregistrer un autre album en Kabylie.
T.Ould-Hamouda : Votre mot de la fin Massinissa ?
Massinissa : Une pensée particulière à mon ami Mohand-Améziane, resté en Algérie. Je remercie beaucoup tous les gens qui m’ont apporté leur soutien, particulièrement Fayçal qui m’a fait connaître l’association Tafsut, un grand merci aux membres de "Kabylie-Spectacle-Production" et à tous les spectateurs qui m’ont applaudi.
Mes remerciements vont aussi à Kabyle.com qui ne cesse de promouvoir tous les artistes et créateurs Kabyles et qui nous donne à chaque fois la chance de nous exprimer.
Je ne peux oublier Hakim d’Algeronet, qui a été toujours disponible pour moi ainsi que Berberes.com et Algeroweb qui nous apportent leur aide à chaque fois qu’on les sollicite.
T.Ould-Hamouda : Tanemirt à Massinissa et Bonne chance.
Entrevue réalisée à Montréal, le 28 février 2007 par T. Ould-Hamouda
Source : http://www.kabyle.com/Matoub-Lounes-un-pilier-de-notre,11907.html
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