Depuis la finale perdu contre le TP Mazambé et malgré l’amertume de la défaite, les Tunisiens de l’EST se sont mis au travail afin de se refaire et aller chercher de nouveau cette coupe Africaine qu’ils ont eu l’occasion de remporter en 1994, c’était leur seul consécration en C1. Une année après, on les retrouve de nouveau en finale face au Marocains du WA Casablanca. Que l’on est de la JSK ? Moh Chérif Hannachi et sa presse complice et soumise, ont toujours essayé de nous faire croire que la JSK a fait un excellent parcours en 2010 et qu’elle a raté la finale, voire le titre, à cause d’un certain président de la FAF…etc. Il n’est nullement intéressant de refaire le film ici. Car ce qui nous intéresse, c’est qu’entre l’EST qui jouera sa deuxième finale consécutive et la JSK éliminée avec un six sur six en nombre de défaite comme bilan, y a pas photo. Les Tunisiens essaient de construire leur prestige, alors que les dirigeants de la JSK tentent le tout pour détruire celui du club. Nous n’allons pas rappeler une nouvelle fois l’ampleur de l’idiotie qui a conduit Hannachi et son comité directoire à se retirer de la coupe d’Afrique 2012.
Revenant maintenant à la cause principale qui a provoqué ce retrait honteux de la coupe d’Afrique. Pour le président de la JSK, son équipe est trop fatiguée et ne peut faire face aux différentes compétitions à la fois. Ainsi, si la JSK n’a eu son salut en D1 que lors de la dernière journée, c’est qu’elle a trop joué ! Qu’on en-t-il de nous voisin Tunisiens ? Il est très intéressant de rappeler qu’à l’instar de l’Algérie, le championnat tunisien a connu de grandes perturbations et modifications de calendrier à cause de ce qu’a vécu ce pays. En effet, le championnat de Tunisie, c’est arrêté entre le 09/10/2011 (14ème journée) et le 19/03/2011, soit pour une période de 70 jours à cause de la CHAN et de la révolution du Jasmin. Pendant ce temps-là, la Tunisie est devenu championne d’Afrique des locaux, elle a fait sa toilette, elle a chassé Ben Ali…etc. Etrangement, l’Algérie aura connu un arrêt forcé de la compétition pour presque la même durée. Il était clair que le retard engendré par cet arrêt devrait être récupéré plus tard en fin de saison. Si le championnat algérien s’est terminé le 8 juillet 2011, celui de la Tunisie a duré 2 jours de plus, il n’a pris fin que le 10 juillet, et a vu l’ES Tunis consacré champion de Tunisie. Contrairement à la JSK qui a bataillé jusqu’à l’ultime rencontre pour assurer son maintien en D1, grâce à un match presque arrangé avec son adversaire, le MCA. A signaler, que l’ES Tunis a joué les 5 dernières journées du championnat en un espace de 14 jours.
Et encore, il faut aussi signaler que l’EST a réalisé le doublé, en remportant la coupe le 25 juillet 2011, soit deux semaines après la fin tardive du championnat. Biensur, la JSK a remporté la coupe d’Algérie. Mais plus de deux mois avant que l’EST le fasse. Or, depuis la victoire kabyle, l’équipe s’est complétement relâchée et s’est désintéressée du championnat. Au lieu de bien géré ce succès pour en faire une source de motivation, le boss de la JSK a tout fait pour créer un sentiment d’autosatisfaction chez les joueurs ; ces derniers ont fini par lever le pied et ont fait une des plus sabbatiques saisons que la JSK a connu en D1.
En coupe d’Afrique, l’EST va se présenter en finale comme un prétendant au titre en C1, alors que la JSK a déjà plié bagage en C2. Tout comme la JSK, l’EST a directement enchainé avec la compétition continentale (la ligue des champions a commencé le 16/07/2011), et à aucun moment nous avons entendu les dirigeants tunisiens attaqués leurs responsables à la fédération pour un souci de programmation. Et portant, c’est presque les mêmes dates qui se répètent pour les deux clubs. Mais la différence, elle se situe au niveau des mentalités et des méthodes de gestion.
Les Tunisiens n’ont pas pour président un pleurnichard inculte mais des hommes capables de relever les défis. Les Tunisiens n’insultent pas leur ex-entraineurs mais les remercier pour le travail accompli même en cas d’échec. Les entraineurs algériens peuvent en témoigner puisqu’ils ont eu la chance de travailler chez eux. Les Tunisiens sont des conquérants qui n’ont pas peur d’aller en avant, contrairement aux dirigeants de la JSK qui agissent tel un véritable handicapé assisté. Les Tunisiens essaient de gagner des titres, alors que Hannachi et sa clique les fuissent. Les Tunisiens ne pleurnichent pas une programmation démentielle comme le fait le président de la JSK mais accepte le challenge. Les Tunisiens de l’EST ne font pas dans le triomphalisme démesuré pour une finale perdue, mais essaient de gagner la prochaine, alors que les nôtres plongent la tête comme des autruches dans le sol, le temps qu’une coupe d’Afrique de second degré passe. Les Tunisiens essaient de faire grandir leur club avec des titres, Hannachi pulvérise l’édifice de la JSK pour lequel beaucoup d’hommes ont donné leur vie. Tout un monde qui change. L’EST veut être un grand club de l’Afrique ; la JSK a peur d’assumer son rôle de grand d’Afrique.
Merci les Tunisiens pour la leçon.
Écrit par Rachid .
Source : http://www.js-kabylie.fr