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«Très jeune j'ai pris conscience de la valeur de ma culture»
08/01/2012 17:34
Entretien Tassadit Ould Hamouda Présidente de l’Association Tafsut:
Militante associative infatigable, Tassadit Ould Hamouda, présidente de l’Association Tafsut de Montréal évoque dans cet entretien ses projets, ses activités et celles qu’elle prépare pour le nouvel an amazigh.
La Dépêche de Kabylie : L’Association Tafsut que vous présidez est présente sur toutes les scènes du Québec et dans tous les festivals canadiens, comment arrivez-vous à honorer tous vos engagements alors que la majorité des membres sont encore aux études et vous-même au travail ? En effet, malgré que tous les membres de Tafsut sont aux études (secondaire, université) et qu’il est un peu difficile pour nous de nous retrouver chaque fin desemaine pour nos pratiques et souvent pour des participations aux spectacles, il n’en demeure pas moins qu’on répond toujours présents aux invitations émanant de différentes structures culturelles. Nous tenons à cet effet, à rendre un vibrant hommage à toutes ces filles pour leur sens des responsabilités et leur attachement à leur culture.
Vous êtes d’ores et déjà à pied d’œuvre pour célébrer Yennayer ... Après deux célébrations de fêtes de fin d’année auxquelles nous avons participé, nous célébrons avec «Azul de Kabylie» Yennayer le 14 janvier 2012 à 20h00 à la salle Brébeuf (sise au 5625, rue Décelles - Entrée Pavillon Coutu - Métro Côte des Neiges ou Université de Montréal). Cette année nous avons invité l’artiste kabyle Aldjia avec l’aimable collaboration de Fouad Yalaoui, du groupe Tafsut, de Karim Akouche et du talentueux Samir Harfi au clavier et à l’animation, Hmimich, qui viendra spécialement des États-Unis. Quant au printemps amazigh, il sera fêté le 14 avril 2012 à Montréal avant notre départ pour Prague où nous sommes invités à participer aux célébrations du Printemps Berbère. «Le 20 avril en république Tchèque et dans deux autres villes non encore déterminées. La délégation pour la République Tchèque sera composée de Tafsut et de la troupe La Traversée. En plus des danses chorégraphiques que présentera Tafsut, la troupe théâtrale fera sa première apparition à l’extérieur du Canada et sa première européenne pour sa pièce qui a remporté un grand succès au Canada «Qui viendra fleurir ma tombe ?»
D’autres villes européennes peut-être ? Probablement nous serons à Bruxelles, et nous sommes en négociation avec d’autres villes françaises.
Récemment vous avez organisé des activités pour la levée des fonds pour l’enseignement de Tamazight à Montréal, étaient-elles une réussite, avez-vous engrangé la somme nécessaire pour maintenir cet enseignement ? Cette soirée de «Levée de fonds» a été organisée par les associations Inas et Acaoh qui font un excellent travail pour l’enseignement de Tamazight à Montréal et à Ottawa. La soirée avec Fahem Mohamed Saïd a été un grand succès et les Kabyles ont répondu présents pour cette honorable cause et aussi pour encourager l’artiste qui a marqué notre jeunesse et qui est venu pour la première fois à Montréal.
Est-ce facile pour une femme kabyle, qui en plus de son travail, des enfants et des occupations quotidiennes d’activer et de militer ? Comment notre communauté voit-elle cela ? Etant jeune j’ai très vite pris conscience de la valeur de ma culture et de ma langue. Avec de jeunes cousins, on est arrivés à recevoir les revues «Imedyazen» (éditée en France) et «Ittij» (éditée au Canada), et cela du temps de la tristement célèbre Sécurité militaire qui sévissait partout en Kabylie. On faisait alors de ces revues, une large diffusion. En outre, j’ai travaillé à Rouiba et avec les Kabyles de SNVI, on a mis une structure de militants berbéristes. On a pu tenir des réunions même devant le Palais du gouvernement. Ceci démontre ma conviction profonde pour notre cause. Certes nous rencontrons parfois des embûches, ce qui est normal dans toute action, mais cela ne nous empêche pas d’aller de l’avant et de continuer notre travail en étant convaincue de la justesse de notre cause.
Le mot de la fin ? Avant de clore, j’invite notre communauté à venir en masse applaudir et encourager l’artiste Aldjia. Enfin, je remercie beaucoup la Dépêche de Kabylie pour l’intérêt qu’elle accorde à nos activités et saisissons cette occasion pour remercier tous ceux qui nous soutiennent dans notre travail. Yennayer Ameggaz à tous les Kabyles.
Propos recueillis par Arezki G.
Source : http://www.depechedekabylie.com/cuture/103999-tres-jeune-jai-pris-conscience-de-la-valeur-de-ma-culture.html
Commentaire de HAMID (08/01/2012 19:58) :
Je suis trés fiere de notre Tassadit.T u honnores tout le village de
tassaft ouguemoune;tu es notre ambassadeur.l e combat de nos martyrs
triomphera.En cette célebration de yenayer au canada;je vous demanderai de
porter haut un pensée pour nos valeureux martyrs de la démocratie et de
l'amazighité de l'Algerie entiére et en particulier aux martyrs de notre
village:Ammar Athamouda;amirouche;Mustapha Bacha;Djaffar Ouahioune;kamel
ath hamouda et Azzedine Yousfi(martyr du pringtemps noir).Signé:hamid
n'khwalim
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Bonne Année JSK!
01/01/2012 01:34
Assegwas Ameggaz Amaynut 2012 srid si tmurt n Canada!
Arezki Ait Ouahioune
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Bonne et Heureuse Année 2012!
01/01/2012 01:21
Assegwass ameggaz ay imeddukal !
Mennegh awen Ayen ilhan i tudert nwen.
Bonne année mes chers amis, je vous souhaite le meilleur pour 2012.
Arezki Ait Ouahioune de Montréal.
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Mohya : le fils du peuple...La culture ne s'achète pas.
12/12/2011 05:12
Le Centre Amazigh de Montréal (C.A.M) a rendu un vibrant hommage au dramaturge et poète kabyle Mohya ce samedi 10 décembre 2011 au centre Africa de Montréal. Au programme, un documentaire réalisé et commenté par Hace Mess et des chants interprétés par un groupe de musiciens kabyles de Montréal.
Le documentaire a retracé l'œuvre riche et unique en son genre du feu Mohya. Hace Mess a également abreuvé l'assistance avec beaucoup d'intensité et de fougue de lectures des meilleures pièces du défunt l'artiste.
Mohya est né en 1950 en Kabylie, la veille d'une révolution. Les sons des combats et des grands sacrifices ont habité son enfance. Les chants de l'indépendance ont forgé son adolescence et sa personnalité. Le déni identitaire a, quant à lui, tracé la trajectoire de sa vie. Il faut dire qu'il avait amplement de bagage intellectuel pour briller dans les sciences exactes, mais il a choisi un autre domaine tripant et plein d'embuches et de tracas. D'ailleurs, dans son style satirique et sarcastique parfois, il l'a souligné : " J'aurais pu me construire autrement pour être parmi les meilleurs. " Cependant, les critères que pourrait avoir le profil des meilleurs, selon lui, sont aux antipodes de ceux de la majorité de ses compatriotes. En effet, toute son œuvre dénonce l'opulence, l'arrivisme, l'hypocrisie, le clientélisme, les trahisons multiples et le populisme politique.
D'abord, du point de vue académique, Mohya a été un grand dramaturge, un excellent traducteur et adaptateur, un poète prolifique et surtout un comédien et interprète génial. Il a magistralement adapté les œuvres des grands artistes et écrivains de la planète comme Beckett, Brassens, Molière, Lu Xun le Chinois, Serva le Breton et Brecht l'Allemand. Ce dernier l'a particulièrement marqué. Il est tellement fasciné par la qualité de l'œuvre de Brecht qu'il en parlait à la moindre occasion. Il a donc intégré à la culture kabyle des œuvres universellement connues et reconnues. Il leur a donné un cachet tellement kabyle qu'on a du mal à croire que (Am win yergan rebbi) est le bébé de " En attendant Godot " de Samuel Beckett, que (Tacbaylit) est le fruit de "La jarre" de Luigi Pirandello et que Afrux-nni est inspiré par le Rossignol du Breton Gilles Serva. Et pourtant, Mohya qui disait modestement : " On pique de partout " a réussi son pari de traduire le mode de vie des autres peuples à celui de son propre peuple.
Ensuite, du point de vue politique, il a été un militant irréprochable de la cause berbère. La culture et l'identité de son peuple l'ont habité jusqu'à sa mort. Son exil en France n'a aucunement ébranlé sa détermination à produire des pièces de haute facture dans sa langue et pour sa langue. Ceci étant dit, Moya a été bigrement déçu voire affecté par l'attitude des siens. D'ailleurs, il leur a collé l'étiquette de Brobros. Ces derniers ont vendu leur âme berbère pour des miettes. Pour lui, la culture de slogans et de la parlotte est stérile pour ne pas dire destructrice de ce que Tamazight a de meilleur. Dans ses œuvres, il a talentueusement représenté cette catégorie de Kabyles de service à travers les ânes, les chameaux pour ne citer que ces deux animaux qui ont une connotation péjorative dans la culture populaire des Berbères. Désormais, les textes de Mohya ont ôté la dimension humaine à ces personnes qui ont trahi leur peuple et son combat.
Enfin, du point de vue culturel, il a été fidèle à ses racines kabyles et à toutes les nuances de sa langue et de sa culture kabyles. Il suffit de l'écouter lire l'une de ses pièces pour s'en rendre compte. Il incarnait à la fois le vieux, la vieille, la mère, le fils, la femme, l'escroc, le lâche et l'observateur. À travers ses personnages, on reconstitue le village kabyle et son mode de vie. On y découvre les vertus et l'absurde, la beauté et la laideur, la sagesse et la folie, l'amour et la haine, le travail et la paresse, la solidarité et l'égoïsme, l'honnêteté et la ruse.
En somme, il a vécu simple et honnête et il est parti en 2004 propre et riche. Riche par ses œuvres et la constance de ses positions politiques et humaines. Il a tout donné à la mémoire de son peuple. À l'instar de ceux et celles qui nous ont quittés avant lui, Mohya est inondé d'hommages. À la question d'un animateur qui lui a demandé s'il pouvait le remercier, l'artiste répond avec dérision : " Quand je serai mort, vous pourrez faire mes éloges." Moralité : occupons-nous des artistes en leur vivant !
Par : Djamila Addar.
Source : http://www.berberes.com/
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L'exil et la relève berbère ...Quand la langue de ma mère me fait parler et m'interpelle
27/11/2011 00:43
Samedi 19 novembre 2011, les artistes Fahem, Sghira, Zahia et le groupe Berbanya ont animé une soirée-bénéfice pour l'association INAS au collège Maisonneuve de Montréal. Inas sollicite la générosité des Kabyles pour amortir les frais des parents dont les enfants suivent les cours de Tamazight. Plus de 60 000 Algériens vivent au Canada dont une grande partie est kabyle. Certains se sont exilés pour des raisons politiques, d'autres pour des raisons économiques ou autres. Il n'est un secret pour personne que la plupart des compatriotes vivent au Québec notamment à cause de la langue française. En plus du fait de se faire une place dans leur nouvelle société, les Algériens sont préoccupés par les valeurs ancestrales qu'ils doivent inculquer à leur progéniture pour qu'elle ne se soit pas coupée définitivement de leur culture d'origine. Parmi les facteurs extrêmement sensibles voire vitaux à cette démarche la langue. En effet, dans cette nouvelle patrie, toutes les communautés qui la composent se démènent pour dispenser ne serait-ce le minimum de langue maternelle à leurs enfants.
D'où l'existence du programme PELO (programme d'enseignement des langues d'origine) financé entièrement par le gouvernement du Québec dans des écoles qui répondent à certains critères comme la présence d'au moins 15 élèves parlant leur langue maternelle. D'ailleurs c'est ainsi que la langue arabe a déjà eu droit à ce genre de service pédagogique. Ce qui n'est malheureusement pas le cas pour la langue amazighe. Toutes les tentatives de certains acteurs de la communauté kabyle ont été vaines. D'où le paradoxe qu'on pourrait déceler dans la démarche de la majorité des Kabyles. D'un côté, ils manifestent, ils crient même leur identité partout. D'un autre côté, ils ne déclarent pas leur langue maternelle dans les écoles de leurs enfants. Ce qui pénalise Tamazight dans ses droits garantis à toutes les langues d'origine. Ils gonflent surtout les rangs de la langue arabe puisque se déclarer Algériens équivaut automatiquement pour les Occidentaux au fait d'être arabe.
Devant un tel constat amer, faudrait-il rester passif et laisser faire? La réalité a prouvé le contraire puisque certains militants de l'identité berbère (regroupés dans l'association INAS) ont décidé depuis presque 3 ans de prendre en charge cette lourde tâche pour donner des cours de berbère aux enfants kabyles au centre Lajeunesse de Montréal tous les samedi matin. Cependant, une telle entreprise ne pourrait fonctionner avec une simple ou une grande volonté, Il faut des moyens humains et financiers. Si les premiers pourraient se porter volontaires comme d'habitude dans les traditions militantes, les seconds demeurent capitaux et exigent la contribution conséquente de ceux qui se disent jaloux de leur langue et de leur identité violemment brimées pendant des siècles dans leur pays d'origine. Pour le moment, l'association INAS tient bon et ne baisse pas les bras. Mieux encore, elle s'acharne à maintenir vivant et dynamique son noble projet en enclenchant des levées de fonds avec l'aide des artistes bien établis dans la société kabyle. Le premier qui a inauguré ce processus militant était Boudjema Agraw qui a donné une prestation de haute facture en 2010. Le second n'est autre que le chanteur Fahem qui a accepté avec beaucoup d'abnégation et de générosité l'invitation d'INAS.
C'est dans ce cadre que la soirée avec l'artiste Fahem a eu lieu au collège Maisonneuve de Montréal le samedi 19 novembre. Le spectacle animé par Zahia et Mohand Arab de l'association d'Ottawa a commencé par les chants des enfants qui apprennent Tamazight au sein d' INAS. Dirigés magistralement par Zahia qui est à la fois chanteuse et enseignante. Ces enfants articulaient correctement leur langue et absorbaient fièrement les cantines pédagogiquement adaptées à notre culture ancestrale. Vient ensuite le groupe Berbanya qui a inauguré son répertoire par un instrumental chaabi en guise d'hommage en grand maître El Anka. Berbanya a également accompagné Sghira coquettement habillée en tenue traditionnelle. Cette jeune fille talentueuse a envouté l'assistance avec sa belle voix en chantant la diva Nouara et la grande dame Taos Amrouche. Enfin, le grand Fahem entame son répertoire qui a curieusement emballé même la jeune génération qui n'était pas encore née quand il a conquis les jeunes des années 70.
En somme, la soirée était parfaite et harmonieuse. Toutes les générations se côtoyaient et dansaient aux rythmes kabyles, anciens et actuels. Les enfants qui courraient dans tous les sens dérangeaient certains, mais leur présence était primordiale, car, c'est ainsi qu'on absorbe les sons et la culture de son peuple. Le spectacle, qui a été donc un immense succès à tous les points de vue, a pris fin vers minuit avec certaines annonces notamment la sortie du DVD de la pièce de théâtre ASS N UNEJMAA de Arab Sekhi, l'hommage que le CAM consacre à Mohya le 10 décembre au centre Africa et le spectacle, ''Qui viendra fleurir ma tombe ?'', qui aura lieu le 1 décembre à la place des Arts parrainé par QUBECOR.
Place des arts
Écrit par Djamila Addar
Source : http://berberes.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3278:lexil-et-la-releve-berbere&catid=41:culture&Itemid=62
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Quand on veut,on peut!
25/11/2011 00:10
<<Chaque problème renferme la semence de sa propre solution>>
Stanly Arnold(penseur américain).
Commentaire de kabylie (25/11/2011 00:12) :
La solution se trouve déja au coeur de chaque problème...Quand on veut, on
peut!
http://kabylie.vip-blog.com/
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Citations et proverbes...
21/11/2011 02:21
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