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Kabylie

VIP-Blog de kabylie
a111@sympatico.ca

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  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal
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    Coupe de la Confédération africaine...Astres de Douala 0 - JSK 1 : Les Canaris cœur de lion...

    28/07/2008 00:12

    Coupe de la Confédération africaine...Astres de Douala 0 - JSK 1  : Les Canaris cœur de lion...


    Stade Ahmadou-Ahidjo (Yaoundé)
    Affluence : faible
    Arbitres : Doué Noumandiez, Bayere Moussa et Koffi Kablan (Côte d’Ivoire)
    Avertissements : Nguegom (28’), Mvondo (56’) (Astres de Douala) ; Coulibaly (30’) (JSK)
    Expulsion : Nyamsi (90’+2)
    But : Berramla (78’) (JSK)

    Astres de Douala
    Nyamé, Bikima, Eyidi, Nyamsi, Ncha, Seugang, Eyengue, Nguegom (Dzou 82’), Mvondo, Owona, Mangolo (Myanguele 50’)
    Entraîneur : Tonyé Tonyé

    JSK
    Chaouchi, Meftah, Oussalah, Aït Kaci, Coulibaly, Abdeslam, Hamouda, Douicher
    (Wassiou 59’), Berramla, Derrag (Amaouche 59’), Bensaïd (Chebbah 90’+3)
    Entraîneur : Moldovan

    La JS Kabylie a réussi à se qualifier à Yaoundé pour la phase des poules de la Coupe de la CAF aux dépens des Astres de Douala bien qu’elle eut compromis ses chances au match aller à Tizi Ouzou en se faisant accrocher 1 à 1. Un seul but a suffi au bonheur des Kabyles, tombeurs des Camerounais dans un match où ils ont fait preuve de plus de volonté. Pourtant, la première mi-temps ne laissait pas espérer  cette issue. Les Kabyles étaient trop crispés pour pouvoir inquiéter leurs hôtes, avec, notamment, une attaque qui n’arrivait pas à trouver ses marques. En face, les Astres de Douala n’osaient pas trop s’aventurer en attaque, un peu par prudence et beaucoup par excès de confiance. La seule occasion réelle de scorer s’est présentée dans les pieds de Mvondo à la 35’, mais Meftah a su sauver la situation.
    Le début de la seconde période a été à l’actif des locaux, désireux d’inscrire un but à même de leur épargner une mauvaise surprise, mais la défense kabyle veillait au grain et annihilait leurs premières offensives. Prenant conscience que l’adversaire était prenable, l’entraîneur de la JSK, Alexander Moldovan, a décidé de prendre tous les risques en procédant à un double changement à vocation offensive : Wassiou et Amaouche à la place de Douicher et Derrag. Cela a eu le mérite de donner plus d’équilibre à l’équipe qui a commencé alors à se porter vers l’attaque. A la 78’, une longue transversale de Coulibaly est déviée de la tête par Bensaïd sur Amaouche qui, sur son flanc droit, a pris son vis-à-vis de vitesse et effectue un centre en retrait. Le ballon est passé entre les jambes de plusieurs joueurs, avant d’arriver dans les pieds de Berramla qui, sans se poser de question, a adressé un maître tir qui s’est logé dans la lucarne de Nyamé. Buuuuuuuuut ! Les Kabyles n’en croyaient pas leurs yeux. Il fallait toutefois tenir encore un quart d’heure, ce qu’ils ont fait admirablement. Donnés pour éliminés, les Kabyles parviennent à se qualifier à l’extérieur. Au Cameroun, les Canaris avaient un cœur de lion. C’est la marque des grands de l’Afrique.
    A. H.

    Source : http://www.lebuteur.com/stories.php?story=08/07/27/3542370






    Idir, l’espace kabyle et les grands espaces

    28/07/2008 00:07

    Idir, l’espace kabyle et les grands espaces


    Photo Rémi Lemée, La Presse

    La carrière de cet auteur-compositeur-interprète, né en 1949, remonte à son adolescence alors qu’il se destinait vers des études de géologie. Après un premier tube (Rsed A Yidess) diffusé à Radio Alger en 1973, Idir signait chez Pathé Marconi en 1975 et lançait un album réalisé à Paris: A Vava Inouva, dont la chanson-titre allait devenir un succès planétaire, c’est-à-dire distribué dans 77 pays et traduit en 15 langues.

    «J’ai commencé à 17 ans, ça m’a toujours fait bizarre de voir des gens beaucoup plus âgés venir me demander conseil à partir des mots que j’écrivais dans mes chansons. Je crois qu’on m’attribuait des choses qui dépassaient de loin ma compétence. C’était l’effet du succès… C’était être là au moment où il fallait, avec les mots qu’il fallait dire à l’époque. C’est vrai que j’ai vite occupé une place à part, il ne faut pas faire de fausse modestie. Je suis un privilégié, je dépasse le cadre d’un simple chanteur.»

    Le sociologue français Pierre Bourdieu, d’ailleurs, a déjà fait observer qu’Idir n’était pas un chanteur mais un membre de chaque famille qui possédait ses disques.

    «À travers la tradition dont je suis tributaire, en révélant qui je suis, mes fans retrouvent une tranche de leur histoire dans la mienne.»

    Jamais Idir, d’ailleurs, n’a cessé de cultiver une saine proximité avec son public kabyle, qu’il fréquente toujours : «Il est tout à fait normal pour moi d’aller chez les gens comme ça, simplement. Sans eux je ne suis rien, déconnecté, mal à l’aise, je ne peux évoluer comme il le faut. Ce sont les petites gens qui m’attirent, souvent âgées, qui ne savent ni lire ni écrire. Je suis bien en leur compagnie car on évite le superflu. On va tout de suite à l’essentiel.»

    Issus d’une tradition orale jusqu’à une période encore récente, les Kabyles algériens n’ont quand même pas peur des mots, bien au contraire.

    «Chez nous, la valeur du mot est énorme. Avant la modernité, les tribus kabyles en guerre faisaient s’opposer leurs poètes dans des joutes oratoires. Toutes les tribus se rendaient à l’évidence des mots les plus extraordinaires… et la guerre finissait ! Même les personnes âgées qui vivent encore d’aujourd’hui et qui n’ont pas eu d’éducation veulent d’abord savoir ce que raconte une chanson.»

    Chantre de l’identité kabyle dans les années 70, Idir s’identifie aussi à l’espace berbère, qui s’étend des îles Canaries à l’Égypte, du Tchad à la Méditerranée. «On y retrouve la même base linguistique que dans la langue kabyle explique le chanteur. C’est passionnant de voir comment une civilisation qui a couvert un territoire aussi immense a pu résister dans certaines poches stratégiques. Les montagnes, le désert…»

    Idir, lui, résiste en région parisienne, bien qu’il retourne très souvent en Algérie où vit encore sa vieille maman de 93 ans. Il explique sa migration: «Dans ma langue maternelle, je n’étais pas reconnu de fait en Algérie. Je n’arrivais pas à m’épanouir. J’en étais même venu à me demander si la société occidentale n’avait pas eu raison de moi, si je ne courais pas après un pays qui s’éloignait chaque jour un peu plus. L’espace kabyle subit l’arabisation à outrance, l’idéologie a pris le pas sur le reste de la vie. On a uniformisé cette région avec un chômage énorme… Je crois qu’on ne veut pas d’une région qui puisse être une conscience, une matière grise, car ça fait peur aux gens qui sont en face.»

    Outre le kabyle qui constitue son premier véhicule linguistique, le français est aussi une langue d’expression pour Idir. En témoigne La France des couleurs, un album de 17 titres réalisé l’an dernier avec une foule de jeunes artistes français issus tous horizons raciaux et culturels. Jeudi soir, il compte d’ailleurs présenter un répertoire bilingue au public des Nuits d’Afrique.

    «J’ai été nourri au biberon de Brel, Brassens, Ferré, Vigneault et Leclerc. Des enregistrements québécois chez moi à l’époque? Bien sûr. Nous étions des enfants de l’indépendance, nous étions ouverts, nous recevions Fidel Castro et le Che. Nous avions réussi notre révolution, nous étions le phare du Tiers-Monde, champion du non alignement. Toute l’Afrique était en marche vers la décolonisation, tu imagines la fierté d’un lycéen algérien de 17 ans? C’était une période très porteuse», souligne-t-il, sans cacher son bonheur de parrainer un festival qui célèbre l’Afrique dans toutes ses couleurs.

    Cela étant, Idir ne semble plus retrouver tous ses repères dans le nouveau paysage culturel de Kabylie «Les chanteurs des plus jeunes générations, pense-t-il, font plus dans l’illustration et dans le folklorisme. Je suis profondément kabyle dans l’âme mais ça ne m’empêche pas de venir au Québec, de m’imprégner de l’Autre. Or, j’ai l’impression que là-bas, on s’en tient au kabylo-kabyle. Et ça m’énerve un petit peu. Ce n’est pas la Kabylie qui doit l’emporter chez un artiste kabyle, c’est son art. Si je te regarde, je préfère te débusquer dans ton clin d’œil, dans ta manière de sourire. Ça me renseignera plus sur toi que tes idées.»

    Pour Idir, en fait, l’art est un combat du profane sur le sacré, c’est le pouvoir de dire non et donc le pouvoir de plaire, d’attirer des gens juste par la beauté du mot et d’une belle mélodie.

    «En vieillissant, confie-t-il en concluant, je me suis rendu compte que la musique était quelque chose d’essentiel à mon travail. Mais j’ai longtemps cru que la musique était un prétexte pour dire un mot. Oui, j’aurais fait des joutes oratoires si j’avais vécu au 19e siècle. Et j’aurais remporté des victoires!»
    Source :http://www.cyberpresse.ca/article/20080709/CPARTS03/80709200/1017/CPARTS



    Commentaire de gina (28/07/2008 17:08) :

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et
gratuitBonne semaine a toi je pars vendredi en vacances et je reviens le 10 aout croqubec a toe et vive les vacances yessss . PS je ferme mon blog jeudi je décroche completement yes alors tu peu venir me saluer je serai la jusqu.a jeudi yes poupoupidou.

    http://gina vip bog

    Commentaire de sophia (15/08/2008 03:56) :

    ma maman est Française , mon père est Kabyle !! J'adore Idir : a vava inouva est culte pour moi même si je préfère son dernier album " la france des couleurs " De part cette mixité culturelle, je me définis citoyenne du monde ! J'aime le mélange de cultures ! Je ne suis jamais allée en Kabylie mais Dieu sait que j'aimerais y aller pour au moins faire un bisous à mon grand-père que j'ai trop peu connu... Mon père devrait quitter la France pour retourner s'y installer définitivement. Voilà Amitiés Sophia

    http://sophia.vip-blog.com

    Commentaire de labelleeve (15/08/2008 16:30) :

    Kikou Kabylie! Tu vois, je suis revenue voir ton blog magnifique! Idir c'est mon idole Kabyle, je n'aime et n'écoute que lui, et au contraire de ma fille (Sophia), la chanson qui m'a le plus marquée c'est "l'mut". Je sais que cette chanson parle de la mort, mais elle est tellement douce et c'est tellement vrai tout ce qui est dit dans ses chansons! J'ai su comprendre et j'aurais pu parlé le kabyle, mais les kabyles sont moqueurs et moi timide, je n'ai jamais osé ouvrir la bouche que pour répondre en Français. Je ne crois pas que j'irai un jour dans ces magnifiques montagnes du Djudjura, puisque mon ex-mari s'est reconstruit une petite famille, et c'est bien dommage que je n'ai pu le faire avant. Je le souhaite pour mes enfants qui sont grands maintenant, car lorsqu'ils étaient petits, nous avons toujours eu peur des traditions ancestrales et "des jeteurs de sorts" (je sais qu'il y en a partout, mais nous n'étions concernés que pour la Kabylie). Je te souhaite un très beau Vendredi mon ami Kabyle et je te salue bien bas pour ton magnifique blog et cet hommage rendu à Idir. Je te fais des gros bisous, mon ami. A plus.

    http://labelleeve.vip-blog.com

    Commentaire de sheirine (20/08/2008 08:15) :

    amical bonjour Arezki, je viens de lire attentivement l'article sur Idir...éloquent et talentueux personnage en effet, je dirais même plus : authenticité, fratrie, intégrité et nostalgie proviennent de son regard, Un Grand homme, véhiculant des émotions intemporelles c'est indéniable,j'en conviens, merci pour cet article. Bonne continuation, un plaisir de te lire.


    Commentaire de labelleeve (26/08/2008 03:13) :

    Kikou Kabylie! C'est quand tu veux, tu me réponds, mon ami Berbère de Montréal! Dis, je voudrais te signaler un 'petit nouveau' chez nous, c'est "Aourir" et il n'a pas encore fait son blog. En fait il n'y a qu'une page et ce qui me contrarie le plus, c'est que ce village perdu dans le Djudjura est le village de la famille de mon ex-mari où il y a pratiquement que de la famille. En fait, il n'est "connu" que de 2 personnes, ma fille et moi-même ... Je te remercie de lui faire un petit coucou avant le Ramadan ou pendant, enfin quand tu veux, car tu es long à répondre, même si je sais que tu t'occupes d'Associations! Je te bizes, mon Kabyle. A plus.

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    Commentaire de ninez (21/11/2008 17:56) :

    cc ! merci pr ton comm ca me fais tjrs plaisir .. excellente soirée !

    http://ninez.vip-blog.com

    Commentaire de tinhinane (23/12/2008 14:03) :

    cet homme on lui doit un grand respect...tant qu'il vivra il portera haut et fort la culture kabyle





    J.S.Kabylie_2008

    25/07/2008 11:22

    J.S.Kabylie_2008


    Source :http://www.jeunessesportivedekabylie.com/



    Commentaire de labelleeve (25/07/2008 11:38) :

    Kikou Kabylie de mon coeur ... Mes petits-fils, si sa mère leur montre cete photo, vont être très fiers, car leur grand'père, une année, leur avait rapporté le maillot et le short mais ils étaient verts! Ca y est le grand'père est dans ses montagnes du Djudjura jusqu'à fin Août, puis il revient un peu et repart définitivement. Magnifique blog, nostalgie ... Gros bisouxxx, mon ami. A plus.

    http://labelleeve.vip-blog.com/




    KABYLIE : Vacances au pays des ancêtres...

    18/07/2008 05:41

    KABYLIE : Vacances au pays des ancêtres...


    Les mères des jeunes émigrés en âge de se marier usent de toute leur diplomatie pour dénicher cette belle-fille obéissante et de bonne famille. Elles profitent de toutes les fêtes où elles sont invitées pour sélectionner la fée disposée à devenir femme au foyer en France.

    C’est l’été, c’est le début des vacances. A l’aéroport d’Alger, le quai des arrivées prend sa revanche sur son rival de toute l’année, celui des départs. La communauté algérienne résidant à l’étranger, afflue vers le parking à quelques centaines de mètres. Des proches de tous âges se précipitent vers la sortie de l’aéroport Houari-Boumediène. Ils ont hâte d’arriver là-haut, dans les villages des hautes montagnes de Kabylie qui n’a rien à envier à ces régions touristiques européennes. Malgré l’idée qu’ils se sont faite sur le manque de moyens, peu leur importe, la nostalgie pour certains et la curiosité pour les plus jeunes sont plus forts que les racontars des vieux ou de la presse.
    Les taxis, à l’extérieur de l’aéroport, profitent de cette embellie de travail à profusion. Les familles s’impatientent de voir la voiture avaler les kilomètres d’autoroute, qui les séparent du début des côtes qui serpentent de Naciria. Les montagnes apparaissent à partir de là. Quel frémissement à leur première vue! C’est bon, ça y est, c’est le bled des ancêtres. Au village, les gens sont pressés de voir «les émigrés» qui sont arrivés la veille. Certains les connaissent, d’autres pas.
    Dans le pays qui les a vu naître et partir, les gens n’ont pas la même idée des émigrés que celle qu’on a dans les pays d’accueil. C’est au début du XXe siècle que des vagues importantes de jeunes sont parties au-delà des mers pour travailler et subvenir aux besoins de leurs familles «nombreuses» restées au bled. Ceux-là qui sont partis pendant les années 20 et 30 sont maintenant vieux et en retraite, ils ont les mêmes mentalités, les mêmes façons de voir et de penser que ceux qui sont restés au pays. Leurs habitudes vestimentaires ne diffèrent en rien et leur façon de parler reste pareille à celle de leurs concitoyens qui n’ont pas immigré. Ces vieux fortunés passent la moitié de l’année dans leur pays et l’autre dans des chambres d’hôtel qu’ils louent en continu dans l’Hexagone. Ils vivent de leur retraite ici au bled. Leurs familles vivent de cet argent qui se fructifie au gré des péripéties du cours de la monnaie nationale.
    Les années 40 et 50 ne font pas exception. Bien au contraire, le nombre des partants est nettement plus important. La région de Kabylie a connu un véritable exode. Une génération est partie rejoindre une autre, essentiellement en France. En ces temps de misère et de guerre, les montagnards étaient d’une pauvreté indescriptible. «Avant de partir en France rejoindre mon oncle, raconte Dda Ahmed, nous consommions le couscous tiré de la farine de gland et non de blé. Nous n’avions que la végétation qui poussait dans la montagne», continue-t-il se remémorant ces temps de disette qui l’ont poussé à l’exil. Cette génération forgée dans l’indigence, n’a rien perdu de son caractère de montagnard kabyle. Pendant leur séjour au pays, ils passent leur temps, comme leurs parents d’antan, à élaguer les oliviers, les figuiers et à drainer les ruisseaux dans leurs champs. Après les travaux, Da Ahmed passe ses soirées au café du village où, sirotant une boisson gazeuse, il joue aux dominos.
    Vers la fin des années 70, à la faveur de la loi autorisant le regroupement familial, cette première catégorie s’installera, dans la durée, en France, en y emmenant femmes et enfants. Ce sont ces enfants, qui grandiront, pour leur écrasante majorité, dans les habitations à loyer modéré, qui marqueront la différence.
    A partir de cette génération, les émigrés qui venaient passer les vacances au bled, diffèrent dans la façon de penser, de s’habiller et de concevoir les choses par rapport à leurs cousins, amis, oncles, frères et autres restés au pays. Leur enfance et leur jeunesse sont forgées dans ce milieu de l’émigration avec les voisins. Ce sont généralement des Marocains, des Tunisiens ou des Turcs. Cette génération d’émigrés, une fois au bled, a d’autres préoccupations et d’autres intérêts. Arrivés à l’aéroport Houari-Boumediene ou au port d’Alger, destination la Kabylie pour d’autres découvertes, d’autres attraits et d’autres façons de passer les vacances au bled de leurs parents.

    Vive les filles du bled!
    Loin ces temps-là où l’émigré ramenait dans ses valises des vêtements pour toute la famille. Il est loin le temps où le fils parti gagner sa vie et faire vivre la famille revenait avec de l’argent dans les poches qu’il remettait au père. Le temps, à présent, est à autre chose. Les émigrés, arrivés dans le village, ne connaissant que de rares personnes, s’en vont vers les plages. Ils aiment surtout découvrir d’autres régions du pays. Mouloud, vivant à Amiens en Picardie, nous dira qu’il préfère passer ses vacances, non dans son village mais à Béjaïa. Cependant, le phénomène le plus important qui fait son apparition ces dernières années, est d’une tout autre nature. La recherche de l’âme soeur. Comme les jeunes Algériens du bled, ceux qui viennent en vacances montrent un intérêt marqué pour les filles du bled. Nous avons voulu comprendre ce phénomène; alors, nous nous sommes rapprochés de certains jeunes émigrés qui sont arrivés au bled. À ce sujet, Karim, un jeune, travaillant dans un restaurant dans la ville de Tizi Ouzou se montrera excité à l’idée de pouvoir «aguicher» une «émigrée» de nationalité française. «Mon but, cet été, est de me trouver une émigrée de nationalité française ou la double nationalité.» Pour cela, nous indiquera-t-il, les vacances aux plages de Tigzirt ou Azefoun sont une aubaine. Un autre vendeur de CD-ROM à la sauvette sur la route du stade du 1er-Novembre nous racontera son histoire. «C’est à l’occasion d’une fête de mariage, dans notre village, que j’ai réussi à avoir une belle fille à double nationalité.» II dira, tout excité, qu’il l’attend pour cet été.
    En été donc, beaucoup de jeunes vont sur les plages de la côte kabyle, dans l’unique but de faire la chasse aux émigrées. L’espoir de trouver un moyen de s’installer dans l’Hexagone fait marcher un grand nombre de jeunes chômeurs, voire de diplômés des universités. Dans tous les villages de la région, les histoires de ceux qui se sont installés en France par des mariages font légende.
    Mais, paradoxalement, il n’y a pas que la chasse aux émigrées binationales. Inversement, un phénomène nouveau prend, à une vitesse vertigineuse, de l’ampleur. Les jeunes émigrés, nés ou ayant grandi en France, se marient de plus en plus avec des Algériennes vivant dans le bled.
    Venus d’un pays où la liberté de choisir et de connaître son partenaire n’a pas de limites, beaucoup de ces jeunes émigrés qui ont fait leurs études dans les lycées et les universités françaises font la chasse aux filles du bled. Pour comprendre ce phénomène pour le moins paradoxal, nous avons approché cette catégorie dans les villages.
    Youcef, vivant dans la banlieue parisienne, en vacances au bled, préfère les filles du pays pour leur fidélité. Il dira, à ce propos, que les gens qui se sont mariés avec des filles d’ici (du bled) ont tous ou presque réussi leurs mariages. «Je connais des gens qui se sont mariés, depuis longtemps et ils n’ont pas divorcé», affirme-t-il pour se convaincre.
    Un autre phénomène est venu cependant se greffer au précédent. Il y a une religiosité plus «accentuée» chez cette génération d’émigrés. Ceux-là ne cherchent pas une épouse dans les plages, mais visent plutôt les filles sans emploi et qui ne voient pas d’inconvénient à devenir femmes au foyer dans l’Hexagone. Kheider, jeune célibataire, vivant à Amiens, en Picardie, nous dira que c’est un péché d’épouser une fille qui ne porte pas le voile islamique. «Je veux me marier avec une fille du bled, mais elle devra porter le voile, une fois en France», dira-t-il, fermement. Les mariages arrangés entre familles aussi font légende pendant les mois de vacances. Les mères des jeunes émigrés en âge de se marier, sont comme celles des jeunes d’ici. Elles usent de toute leur diplomatie pour dénicher cette belle-fille obéissante et de bonne famille. Elles profitent également de toutes les fêtes où elles sont invitées pour sélectionner la fée disposée à devenir femme au foyer en France.

    Ils payent cash
    Les vacances des émigrés ne profitent pas uniquement aux jeunes célibataires des deux côtés de la Méditerranée. Avec un taux de change de 1200%, c’est-à-dire l euro pour 120 dinars en été, les émigrés se permettent de consommer, pendant les deux mois de vacances, dix fois plus que les gens des villages. Les commerçants font une belle affaire. Rabah, tenant d’une petite boutique d’alimentation générale au village, nous dira que les émigrés lui permettent de respirer. Travaillant avec les gens du bled avec une formule de crédit payable chaque mois, il doit user de ses fonds propres pour combler le déficit de sa balance commerciale.
    Mais, voilà, lorsque les gens de là-bas arrivent, son magasin est alimenté quotidiennement. «Chaque matin, je dois retourner au marché de gros en fruits et légumes de Tala Athmane», nous révèlera-t-il, tout content. Fait bizarre aussi, les émigrés de France achètent également dans les magasins d’électroménager et de vêtements. «La mode est aussi au top chez-nous», dira fièrement un jeune lycéen en discutant avec les jeunes émigrés déjà arrivés. Dans la ville de Tizi Ouzou, les marchés et les étalages sur les trottoirs attirent aussi les jeunes émigrés. La profusion de la marchandise à bon marché est une aubaine pour eux. La contrefaçon permet d’imiter les marques les plus chères en Europe. Sauf que là-bas, le contrôle est si rigoureux que leurs prix restent toujours au-dessus des bourses des émigrés.
    Nos discussions avec des éléments de la communauté kabyle en France ont attiré notre attention sur un phénomène que les organismes en charge de l’émigration en France doivent prendre en considération. Les démarches entreprises pour l’intégration de cette communauté dans le tissu social européen, devront s’intéresser à la société d’origine de ces émigrés.
    Nous avons constaté des sentiments de religiosité et de conservatisme plus accentués chez les émigrés que chez leurs concitoyens du pays. Les vacances n’en sont qu’à leur début, les gens aiment retrouver leurs familles exilées. II y a du plaisir à se retrouver et cela se voit dans tous les villages où une nouvelle ambiance s’installe chaque été.

    Kamel BOUDJADI

    Source : http://www.lexpressiondz.com/article/8/2008-07-16/54467.html






    Nouveau stade de Tizi Ouzou

    12/07/2008 22:33

    Nouveau stade de Tizi Ouzou


    Quatre entreprises présélectionnés...

    La Direction de la jeunesse et des sports, maître d’ouvrage du nouveau stade de  50 000 places de Tizi Ouzou a retenu quatre entreprises présélectionnées pour la réalisation de ce grand projet sportif de la wilaya. Il s’agit de deux entreprises portugaises (teixeira Duarte et arbatina cena), une entreprise chinoise (MCC International incorporation limited) et d’une entreprise algéro-turque (EVREN groupe - ETRHB Haddad).

    Il est à signaler que le marché de la réalisation du nouveau stade de 50 000 places couvert sera pour une des quatre entreprises sus-citées.

    A. C.

    Source :http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=57854&ed=MTg2MA==



    Commentaire de labelleeve (15/07/2008 12:42) :

    Kikou! Je reviens te voir ... Magnifique stade! Je te sohaite une très belle journée et te fais de grosses bises. A plus, mon ami Kabyle.

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    Tournoi « Matoub Lounès »...Les jeunes de la Daïra de Draa El Mizane remportent le tournoi.

    09/07/2008 04:00

    Tournoi « Matoub Lounès »...Les jeunes de la Daïra de Draa El Mizane remportent le tournoi.


    La finale du tournoi des moins de 17 ans qui a été initié par le comité des supporters de la JSK, a été très belle et prolifique en buts. Une finale que les jeunes de Draa El Mizane et d’Azazga ont animé de belle manière en gratifiant les présents par des mouvements collectifs et autres gestes techniques individuels qui prédestineront sans aucun doute certains de ces jeunes doués à un avenir radieux en football et au sein de la JSK même. D’ailleurs, le jeune capitaine Si Ali a vite tapé dans les yeux de toute l’assistance ainsi que du Président Hannachi. Un jeune pétri de qualités dont les accélérations et le jeu en déviation ont vite eu raison des jeunes gars d’Azazga très mal inspirés ce jour là, il faut le dire. Ces derniers ont dû en effet chercher à cinq reprises le ballon de leurs filets, et ce malgré leur sursaut d’orgueil en début de seconde mi-temps en réduisant le score à trois buts à un avant de flancher encore une fois dans le dernier quart d’heure de jeu.
    En résumé, ce fût un beau match qui est venu clôturer plus d’une quarantaine de matchs qui ont vu opposer les jeunes talents de Kabylie dans un climat de sportivité et de fraternité des plus exemplaires. Les jeunes ont vraiment rendu un vibrant et beau hommage au regretté Matoub Lounès. Bonne continuation les jeunes et Merci Matoub.



    Les anciens de la JSK, du MOB et de la JSMB en levée du rideau :
    En ouverture de la finale des jeunes, leurs grands aînés de la JSK, du MOB et du JSMB se sont donnés la réplique au grand bonheur des nostalgiques du ballon rond des années 80. Une génération dont Feu Matoub était tout proche à l’image de Rachid Dali qui a tenu à accompagner les anciens joueurs du tout Bougie pour rendre hommage au chantre de la culture Kabyle. La rencontre a été plaisante de bout en bout malgré le poids des ans. C’est sur un score de parité que sont séparés dans la gaieté les camarades de Tchipalo et les capés de Dali. Un genre de match où le score n’importe pas du tout et les deux équipes ont reçu, outre les acclamations du public, des médailles et de beaux trophées. Merci les « anciens » !

    La fondation « Matoub Lounès » honorée :
    Lors de la cérémonie des remises des trophées, la fondation « Matoub Lounès » a été honorée par les organisateurs du tournoi à leurs têtes le Président du comité des supporters de la JSK, Lazri Kader en l’occurrence. Les représentants de la fondation ont reçu à l’occasion, un diplôme d’honneur et un trophée symbolisant le tournoi « Matoub Lounès » dans sa deuxième édition.

    Toutes les équipes participantes honorées :
    Les récompenses ne se sont pas limités aux deux clubs qui ont animé la finale puisque toutes les équipes qui ont pris part au tournoi depuis son début, ont été conviées à la cérémonie pour recevoir leurs diplômes d’honneur de participation. Une initiative qui s’est déroulée entre les deux mi-temps et qui a été fortement appréciée par les présents.

    Les arbitres récompensés également :
    Les quatre arbitres ainsi que le commissaire du match désignés pour la finale ont été chaleureusement salués lors de la remise des diplômes de félicitations et des médailles qui leurs étaient destinés. Les Abbassene, Chertouh, Abed, Brahimi et Bellahcene ont beaucoup apprécié le geste qui honore ses initiateurs.

    Par :Mohammed Bellahsene

    Source :http://www.jeunessesportivedekabylie.com/?_file=article&id_actualite=349



    Commentaire de ADEL CITY (08/08/2008 14:15) :

    AZUL MES AMIS JE SUIS FIER QUE VOUS AVEZ REMPORTE LE TOURNOIS DE MON IDOLE DA LOUNES. JE VOUS FELECITE ET JE VOUS SOUHAITE UNE BONNE CONTINUATION ET UNE BELLE CARRIERE DE FOOT ET TOI MOUSTAPHA SI ALI CA FAIS PLAISIR D ENTENDRE QU ILS T ONT PRIS DANS LA SELECTION DE LA JSK SOIN A LA HAUTEUR DE CEUX QU ILS TE FONT CONFIANCE ET BONNE CHANCE MON GARD. VIVE D E M

    bmw1587@hotmail.com




    Ath Ouabane (Tizi Ouzou) “Tiregwa” ou le coup d’envoi de la saison fertile

    30/06/2008 11:15




    Comme chaque année, les villageois d’Ath Ouabane, dans la commune d’Akbil, à 60 km au sud-est de Tizi Ouzou, organisent une cérémonie d’offrandes pour le saint appelé, communément Sidi Hend Amrane, une fête régionale où des milliers de personnes se rencontrent dans une convivialité qui les rassemble. À L’origine, la pratique ancestrale du “timechrat” poussait les gens à prendre en charge leur sort face aux difficultés du temps. Ainsi, à cette occasion, de nombreuses têtes de bovins sont sacrifiées et tous les foyers du village, au soir, se gaveront d’un dîner au couscous-viande.  C’est aussi le moment capital pour tous ces agriculteurs de se rassembler pour remettre l’eau d’irrigation soigneusement contrôlée dans les rigoles qui se déversent dans chaque lopin de terre, jardin et vergers. “Avant, l’occupation de tous les villageois était limitée à la terre, source de vie dans les périodes les plus difficiles, de nos jours, les jeunes ne se contentent que de quelques rentes arboricoles”, dira une vieille femme. C’était la terre qui les nourrissait avec la bénédiction de Sidi Hend Amrane du village qui, pour rappel, a subi les pires contraintes de la guerre de Libération durant laquelle il a été quasiment détruit par l’armée française. Le coup d’envoi de la saison de fertilité, cette année se fait de bon augure car la richesse arboricole donne espoir à tout le village. La cerise donnera cet air de fête aux propriétaires qui auront du cœur à entreprendre d’autres projets dans le domaine de l’agriculture. Telle la cerise sur le gâteau, les organisateurs de cette cérémonie annoncent une bonne nouvelle aux villageois : “La caisse du village vient d’être alimentée d’une somme de 612 500 DA”. Dans une totale équité et transparence, les projets du village et les nécessités les plus urgents prendront leur part. 

    Par :Rédaction de Liberte

    Limara B.






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