Addeker D Ussirem, le nouvel album de Ferhat Mehenni...
07/04/2008 03:16
Magie et poésie
La poésie est au cœur ce que la magie est aux yeux : une source d’émerveillement. Elles n’en sont pas moins matinées l’une de l’autre. Avec quelques différences : face à la magie vous êtes spectateur, avec la poésie vous devenez acteur. L’une est fugace, pure illusion, elle s’adresse à une foule qui va se disperser.
La poésie, elle, s’adresse à chaque individu en qui elle va faire naître le besoin de se rassembler avec les autres autour de deux idéaux au cœur de l’humain : l’amour et la liberté. La magie éduque les enfants au rêve de puissance, la poésie donne à l’adulte la force de changer le monde en concrétisant ses rêves. L’une et l’autre peuvent soulever les montagnes dans un tourbillon d’émotions et de couleurs, de lumières et de mouvements.
C’est à ce couple féerique que me fait penser « Requiem et espoir », cette œuvre née à l’aube de mes 57 ans et qui transforme le deuil qui m’affecte en un gigantesque chantier de l’espoir, renouvelant magie et poésie pour la Kabylie.
Ferhat
Ecoutez des extraits du nouvel album de Ferhat : "Addeker D Ussirem"
Addeker D Ussirem, le nouvel album de Ferhat Mehenni
07/04/2008 03:10
Le nouvel album 2008 de Ferhat Mehenni, Addeker d Ussirem (Réquiem et Espoir), sera disponible dans les bacs le 20 avril 2008. L’album comporte 11 titres et un livret de 12 pages contenant la transcription des oeuvres en kabyle et leur traduction en français.
Commentaire de Maberouk / casanova (06/04/2008 13:27) :
Coucou j’espère que tu as bien passe la matinée alors je passe te
souhaiter une bonne semaine un peut d’avance ont espérons quel va être une
très belle semaine ensoleillé
En tout amitié je souhaite que la JSK gane cette apres midi
Ligue des Champions d'Afrique
1/16 Finale. Ashantigold (Ghana) 0-0 JS Kabylie
Obuasi
Arbitrage de Drandendji, Enjone, Nbana (Gabon)
Les Equipes :
Ashantigold (Ghana) .....
Dawda, Bafoué, Gariba (Asamoah 25'), Sefa, O. Mensah, J. Mensah,
Telsere, Sany, Erix, Qaye, Ansah.
Entraîneur : Duncan.
JS Kabylie ......Chaouchi - M. Meftah, Barry, I. Coulibaly, Khedis
(Douicher 45') - Hamouda, Abdeslam, Dehouche, Wassiou (Berramla
45') - Amaouche (Saïbi 88'), Hemani.
Entraîneur : Saïb.
Avertissements :
M. Meftah (78'), Abdeslam (45')
Expulsions :
Hemani (45')
Article :
Fidèle à sa renommée continentale et à sa légende africaine, la JS Kabylie
est allée composter hier après-midi à Obuasi, au Ghana, son ticket pour les
huitièmes de finale de la Champion’s League en contraignant l’Ashanti Gold
à une parité vierge, et ce, en dépit de conditions climatiques
défavorables, mais aussi et surtout d’un arbitrage tout simplement
catastrophique du Gabonais, M. Imana.
Mais si ce dernier a pratiquement tout tenté pour avantager les Ghanéens en
offrant coup franc sur coup franc et en fermant les yeux sur des agressions
caractérisées et des abattages en règle des coéquipiers de Yacine Amaouche,
il faut surtout rendre hommage aux poulains de Moussa Saïb qui auront,
encore une fois, fait honneur à la légende africaine de la JSK en rendant
une copie exemplaire et en parvenant surtout à assurer, héroïquement, leur
passage au prochain tour où ils retrouveront une vieille connaissance que
sont les Camerounais du Coton Sport de Garoua.
La première mi-temps n’a d’ailleurs pas été de tout repos pour les poulains
de Moussa Saïb qui ont été poussés dans leurs derniers retranchements par
des Ghanéens volontaires, mais péchant trop par un jeu direct et abusant de
centres aériens sur lesquels s’est véritablement régalée l’impériale
charnière centrale malienne composée des excellents Demba et Coulibaly,
assurément deux des principaux artisans de la qualification kabyle.
Et lorsque ce n’était pas cette paire axiale qui se chargeait de suppléer
le vigilant Chaouchi, c’était à sa barre transversale de le faire et de
repousser par deux fois le ballon sur des tirs de loin sur lesquels le
dernier rempart de la JSK ne pouvait rien.
Et s’il est vrai que les onze guerriers kabyles surent garder leur cage
inviolée et tenir en respect leurs adversaires du jour quarante-cinq
minutes durant, il est vrai également que cette résistance héroïque des
représentants algériens en Champion’s League n’était pas du goût du referee
ghanéen qui, après avoir fermé les yeux sur des agressions caractérisées
qui obligèrent Moussa Saïb à suppléer, dans l’urgence de l’action, Kheddis
(touché à l’épaule) et Wassiou par respectivement Douicher et Berramla,
soulèvera l’indignation de toute la délégation kabyle en expulsant
méchamment et sans motif apparemment l’attaquant Nabil Hemani… après avoir
pourtant sifflé la fin de la première période pour le fallacieux motif de
s’être relevé de la civière sur laquelle il a été transporté hors du
terrain pour y être soigné.
Les élucubrations incompréhensibles de cet homme en noir gabonais ne
s’arrêtèrent point là puisque au moment même où la JSK, pourtant en
infériorité numérique, se dirigeait vers une fin de match tranquille après
avoir résisté vaillamment une demi-heure durant, il poussera la partialité
purement africaine jusqu’à siffler un penalty tout bonnement imaginaire en
faveur de l’Ashanti Gold, et ce, après avoir dû refuser, sur insistance de
son juge assistant, un but non valable aux Ghanéens, la balle ayant franchi
les limites du terrain.
Mais il était bien dit que cette JSK a du caractère à en revendre et un
gardien de classe internationale en la personne de Fouzi Chaouchi qui
annihilera, d’une authentique parade, la tentative de Ouakazou, balisant
ainsi le terrain à une qualification mille fois méritée et aucunement
surpée.
Liberté
Le printemps berbère, 28 ans après…Mon devoir, notre devoir…
01/04/2008 20:05
Martin Luther King avait un rêve. Jugurtha avait un rêve et un devoir. Il n’a pas pu réaliser son rêve, ni accomplir son devoir. Ses descendants, qu’ils parlent sa langue ou pas aujourd’hui, ils ont tous et toutes le devoir de le faire. Personne ne le fera à leur place.
La cause du peuple amazigh dans toute l’Afrique du Nord continue à patauger et à subir toutes les politiques d’assimilation. Elle est réduite au folklore le plus malsain en Algérie, à tyrannie la plus cruelle au Maroc et en Lybie, à l’indifférence la plus inexplicable en Tunisie. Qui en est responsable? La réponse facile et rituelle serait celle qui incomberait toute la responsabilité aux pouvoirs politiques en place. Loin de moi l’idée de réduire la part de responsabilité de ces derniers dans l’ampleur des dégâts infligés à cette identité millénaire nord-africaine, mais, il arrive un moment où le Berbère doit se regarder dans un miroir et se dire certaines vérités. Celles-ci lui feraient certainement très mal mais il doit les affronter s’il veut aller de l’avant et réhabiliter l’héritage que ses ancêtres avaient chéri pendant des millénaires contre vents et marrés. 28 ans après le printemps berbère de 80, Tamazight n’a pas encore son statut officiel dans la constitution algérienne. 28 ans après le printemps de 80, l’Algérie n’a pas encore une chaîne de télévision d’expression amazighe. 28 ans après le printemps de 80, l’enseignement de Tamazight est encore optionnel et le statut de l’enseignant de tamazight est encore précaire voire folklorique. 28 ans après le printemps de 80, des millions de Berbères algériens attendent encore qu’une poignée de personnes se sacrifient encore leur jeunesse et leur vie pour arracher d’autres acquis. Et eux, que font-ils entre-temps? Leur arrive-t-il de se sentir interpelés par cette cause qui est censée être la leur aussi? Leur arrive-t-il de se questionner sur leur apport et leur contribution à cette cause et à cette culture? Les réponses à ces questions seraient multiples et relatives à la situation de tout un chacun. La première catégorie de Berbères dirait que les politiciens l’ont trahie, alors, elle se retire complètement de l’espace public laissant ainsi le champ libre à l’anarchie la plus totale qui fait l’affaire du pouvoir et de ses valets. La classe politique berbère, loin d’être homogène dans ses perspectives, a elle aussi commis des erreurs. Elle a même relégué tamazight au dernier plan pour pouvoir concrétiser d’abord son objectif partisan. Ce jeu politicien et machiavélique a non seulement nui à Tamazight mais au processus démocratique de la nouvelle Algérie. Un leader politique qui s’éloigne des aspirations de son peuple ou qui ajuste sa ligne politique au gré des conjonctures tracées dans la plupart du temps par le pouvoir ne pourrait obtenir gain de cause à long terme. Il suffit de revisiter les combats de Luther King aux États-Unis d’Amérique contre la discrimination raciale, de Nelson Mandela en Afrique du Sud contre l’apartheid, de Gandhi en Inde contre les Anglais et la violence, pour se rendre compte qu’un idéal a besoin d’une ligne conductrice stable, cohérente et constante, en plus des sacrifices suprêmes que cela exigerait de ceux et de celles qui porteraient cette lourde responsabilité devant l’histoire.
La deuxième catégorie, quant elle, serait persuadée que Tamazight ne donne pas à manger. Alors, elle se rive vers d’autres langues et cultures pour s’assurer un statut social et matériel confortable. Cette population qui pense d’abord à son estomac et à son confort matériel n’est pas moins responsable du chaos dans lequel se démène la cause amazighe. Elle est passive, donc, responsable d’une partie des échecs des tentatives de réhabilitation de Tamazight. Car, ce qui différencie les humains des autres êtres vivants est surtout l’esprit et la conscience. Ces personnes se font vraiment faire croire qu’elles peuvent vivre et ne pas se pas concernées par le sort de leur communauté. Ce qui serait une grave erreur envers elles-mêmes, envers l’histoire et surtout envers leurs propres enfants. Des qu’elles élèvent dans un déracinement total. C’est un fait aussi, un être humain sans repère et sans racine finit par devenir soit, un danger pour les autres ou une loque humaine sans âme.
La troisième catégorie aurait opté pour la voie radicale, voire facile. Elle aurait carrément coupé le pont qui la lie à son identité, épousant sans regret l’identité de l’Autre. Oublions consciemment ou inconsciemment que cet Autre a travaillé très fort pour asseoir son identité et la servir. Cette catégorie est hantée par le fait de travailler sans cesse pour devenir l’Autre et lui plaire au lieu d’entretenir ce qu’elle est d’abord et pourquoi pas vivre en harmonie dans et avec la différence ensuite. Cet état relève d’un cas pathologique. Le cas de Michael Jakson est plus que révélateur. Tout son génie est réduit à néant par son obsession de venir un ‘’homme’’ blanc. Il a tellement subi d’opérations chirurgicales que son corps défendant ne peut même pas supporter l’air libre et encore moins la douceur du soleil du printemps. Au lieu d’être l’exemple de succès pour la communauté afro-américaine, il est devenu l’antithèse du combat de Luther King. Pourquoi se ranger du côté des blancs en changeant la couleur de sa peau au lieu de rester tout simplement lui-même à côté des blancs? Le parallèle est un peu fort mais il existe de ces Berbères complexés d’être eux-mêmes.
Et enfin, Il y a cette dernière catégorie solitaire qui continue à travailler dans l’ombre pour produire loin des feux de la rampe. Cette tranche noble de la population berbère, comme elle a compris que la communauté du destin fait défaut aux siens, elle suit le chemin de Mammeri, de Yacine et des centaines d’autres qui ont bâti, sans soutien, la base de l’édifice que Tamazight a aujourd’hui. Ces fourmis de la mémoire berbère existent en Algérie, au Maroc, en Lybie, en Tunisie, aux Îles Canarie, en Europe et en Amérique du Nord. Ces gens dévoués et désintéressés ont écrit des livres, réalisé des recherches linguistiques, sociales et anthropologiques, réalisé des films, adapté ou écrit des pièces de théâtre, conçu des sites rassembleurs pour mettre en évidence les talents des créateurs, créé des ateliers pour éduquer la relève. Cependant, tous ces efforts ne sont pas suffisants si tous les Berbères ne s’y impliquent pas.
Donc, il est temps pour chaque Berbère de se sentir concerné par le destin commun. Il est temps pour lui de cesser d’étouffer la voix qui l’interpelle pour assurer le bien-être et l’épanouissement de son identité d’abord et de contribuer à l’édification d’une société humaine équilibrée ensuite. C’est notre devoir à tous et à toutes de retrousser les manches pour servir ce que nous sommes et ce, loin de toutes formes de violence ou du rejet de l’Autre. Et l’étoile de Jugurtha ne fera qu’illuminer cette terre nord-africaine que nos ancêtres avaient tellement chérie. Encore, faut-il la trouver et la montrer à nos enfants!
Commentaire de Maberouk / casanova (01/04/2008 00:16) :
Avec tout amitié je passe un peux tard je vous souhaite une douce nuit
pleins de jolie rêve
Parce que tu es une personne spéciale pour moi, je te transmets ceci:
Salut...Franchement, prends le temps de lire ce message... si tu lis ce
message, tu viens de recevoir une double bénédiction. D'abord, parce
que quelqu'un a pensé à toi et aussi parce que tu ne fais pas partie
des 2 milliards de personnes qui ne savent pas lire. Travaille comme si tu
n'avais pas besoin d’argent. Aime comme si personne ne t'avait
jamais fait souffrir. Danse comme si personne ne te regardait. Chante comme
si personne ne t’écoutait. Vis comme si le paradis était sur terre. Envoie
ce message à tes amis. . Si tu ne l'envoies pas, il ne se passera rien
du tout. Si tu l'envoies, quelqu'un pourra sourire en le lisant.
Ecoute bien cette histoire... ' Il était une fois un garçon avec un
sale caractère. Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d'en
planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu'il perdrait
patience et se disputerait avec quelqu'un. Le premier jour, il en
planta37 dans la barrière. Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler
et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour. Il
avait découvert qu'il était plus facile de se contrôler que de planter
des clous... Finalement arriva le jour où le garçon ne planta pas le
moindre clou dans la barrière. Alors il alla voir son père et lui dit que
pour ce jour, il n'avait pas planté de clou. Son père lui dit alors
d'enlever un clou dans la barrière pour chaque jour où il
n'aurait pas perdu patience. Les jours passèrent et finalement, le
garçon put dire à son père qu'il avait enlevé tous les clous de la
barrière. Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit:
'Mon fils, tu t'es bien comporté, mais regarde tous les trous
qu'il y a dans la barrière. Elle ne sera plus jamais comme avant.
Quand tu te disputes avec quelqu'un et que tu lui dis quelque chose de
méchant, tu lui laisses une blessure comme celle-là. Tu peux planter un
couteau dans un homme et après, lui retirer,mais il restera toujours une
blessure...' Peu importe combien de fois tu t'excuseras, la
blessure restera. Une blessure verbale fait aussi mal qu'une blessure
physique. Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et
t'encouragent. Ils sont prêts à t'écouter quand tu en as besoin,
ils te soutiennent et ils t'ouvrent leur coeur .Montre à tes amis
combien tu les aimes. Envoie cette lettre à tous ceux que tu considères
comme des amis, même si cela signifie de renvoyer ce message à celui qui te
l'a envoyé. Si ce message te revient, alors tu sauras que tu as un
cercle d'amis. Pour finir: 'Un des bonheurs de l'amitié,
c'est de savoir à qui confier un secret' (Alessandro Manzoni)
Quelques lignes à méditer: Si tu reçois ce message, c'est que
quelqu'un te veut du bien et parce que aussi de ton côté, tu as des
gens qui te sont chers. Si tu es trop occupé(e) pour prendre quelques
minutes pour l'envoyer à d'autres et que tu te dis, je
l'enverrai 'un de ces jours', peut-être que tu ne
l'enverras jamais. Ce tantra vient du nord de l'Inde. Que tu sois
ou non superstitieux (se), prends quelques minutes pour le lire et le
relire. Il contient quelques messages pour l'âme. Donne aux gens plus
que ce qu'ils n'attendent et fais le avec tout. Lorsque tu dis
'je t'aime', dis le sérieusement. Lorsque tu dis 'je
suis désolé(e)', regarde la personne dans les yeux. Ne te moque pas
des rêves des autres. Tu peux en sortir blessé mais c'est la seule
façon de vivre sa vie. Ne juges pas les autres à travers leurs proches.
Parle lentement mais réfléchis rapidement. Si quelqu'un te pose une
question à laquelle tu ne souhaites pas répondre, souris et demande lui
'pourquoi souhaites-tu savoir'? Rappelle-toi que le plus grand
amour et les plus grands succès comportent des risques majeurs. Quand tu
perds, ne perds pas la leçon. Rappelle-toi les trois 'r': respect
envers toi-même, respect des autres et responsabilité de tes actions. Ne
permets pas qu'un petit différent abîme une grande amitié. Souris
lorsque tu réponds au téléphone. Celui qui t'appelle le sentira au son
de ta voix. Lis entre les lignes. Rappelle-toi que ne pas obtenir ce que tu
veux quand tu le veux est parfois un coup de chance. Ce tantra doit être
loin de tes mains dans 96 heures. Envoie quelques copies et observe ce qui
t’arrive dans les 4 jours. C'est la vérité même si tu n'es pas
superstitieux (se). Maintenant, le reste: envoie ce message à * au moins 3
personnes et ta vie va s'améliorer * 0-4 personnes, ta vie va
s'améliorer sensiblement * 5-9 personnes, ta vie s'améliore et
suit tes attentes * 10-14 personnes: tu recevras au moins 5 surprises dans
les 3 semaines qui suivent * 15 ou plus: ta vie s'améliore
drastiquement et tout ce que tu as toujours rêvé commencera à prendre
forme. Ne l'oubliez jamais!! Accordez toujours un temps soit peu aux
personnes que tu aimes. C'est la plus belle chose qui soit. Ce qui
fait la vraie valeur d'un être humain, c’est de s'être délivré
Bisous
MAK, la campagne de sensibilisation des kabyles continue.
31/03/2008 02:59
Le MAK, dont la structuration s’intensifie, multiplie ses activités, son infatigable président, Ferhat Mehenni en tête. Bientôt sept ans depuis sa création et moins de six mois après son congrès constitutif, le MAK gagne chaque jour du terrain dans son combat pour l’autonomie de la Kabylie.
Visites :
Les 11 et 12 février 2008, Ferhat Mehenni s’est rendu à la commune de Yatafen où il a rencontré les villageois d’Ath-Ddawed, d’Ath-Saada et de Tighzert. Ensuite, il a été reçu par les villageois de la commune de Tasaft où il a rendu visite aux parents de feu son ami, Mustapha Bacha. Ferhat Mehenni a également rencontré l’écrivain Chabane Ouahioune avec lequel il s’est entretenu pendant plus d’une heure. Après cette entrevue, le président du MAK s’est rendu au cimetière d’Ath-Rvah pour se recueillir devant la tombe du géant de la culture kabyle, Muhend U Yehia.
Conférence :
Une semaine après, Ferhat Mehenni a eu l’agréable surprise que la génération actuelle d’étudiants n’a rien à envier à celle de 80, et cela à Tuvirett. En effet, les étudiants de l’Université de Tuvirett (que Ferhat qualifie de « jeunesse assoiffée de liberté et pétrie de valeurs qui fondent une nation ») ont pu imposer la tenue d’une conférence triomphale animée par le président du MAK. Il faut dire que le rectorat avait refusé cette conférence qui est la première depuis la création de cette université en 2001.