| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://kabylie.vip-blog.com


Kabylie
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Kabylie

VIP-Blog de kabylie
a111@sympatico.ca

  • 979 articles publiés
  • 1125 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Août  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    282930010203
    04050607080910
    11121314151617
    18192021222324
    252627282930
    [ Sports/Kabylie ] [ Photos ] [ Famille ] [ Sports/Algérie ] [ Liens/clips/videos ] [ Histoire/Autres ] [ Poésie/Social ] [ Divers ] [ Musique ] [ Culture ] [ Evenements ]

    «Je resterai un éternel opposant jusqu'à ce que la JSK retrouve son lustre d'antan»

    12/12/2006 06:12

    «Je resterai un éternel opposant jusqu'à ce que la JSK retrouve son lustre d'antan»


    Entretien exclusif avec Mouloud Iboud, ancien capitaine de la JSK : «Je resterai un éternel opposant jusqu'à ce que la JSK retrouve son lustre d'antan»

    Il est né le 27 février 1953 au village d'Ath Bouyahia dans la commune d'Ait Douala, une localité située à une vingtaine de kms du chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Cette figure emblématique du football national des années 70 à 80 a fait les beaux jours de la JSK et de l'équipe nationale aux cotés des Dali, Djebbar, Cerbah, Hafaf, Larbes, Menguelti, Bencheikh et tant d'autres grandes stars du football Algérien. Il s'agit de Mouloud IBOUD connu sous le sobriquet du «petit Brésilien» qui a débuté sa carrière en 1964. A l'âge de 17 ans, alors junior, il ést promu en équipe fanion sous la houlette de l'entraîneur Français Lemaître. A 20 ans, Iboud devient international sous la direction du sélectionneur Roumain Makri. Il a gagné sept fois le championnat national (72, 73, 74, 76, 77, 78, 80 et 81), un doublé en 1977, une coupe d'Afrique des clubs champions en 1981 et une super coupe d'Afrique en 1982. Iboud a également occupé le poste d'entraîneur des espoirs en 1984, entraîneur adjoint de Zivotco et Khalef en 1986, vice président de la JSK de 1989 jusqu'à 1991. Il est ensuite élu président du club en 1993 et démissionne une année après. Capitaine d'équipe des jaune et vert durant huit ans, il a joué avec trois générations (les Kolli, Karamani, Tahir), (Dali, Djebbar, Cerbah, Baris) et ensuite (Adghigh, Sadmi, Hafaf, Larbes). Il a mis fin à 20 ans de carrière de footballeur en 1986. Mouloud Iboud reste un modèle de toute une génération qui a marqué les années fastes de la JSK et de la Jumbo-JET.

    Aujourd'hui, il est candidat officiel à la présidence de son club de toujours la JSK. Dans cet entretien qu'il nous a aimablement accordé, l'ex-capitaine des canaris revient sur la crise que vit la JSK depuis quelque temps et nous livre à cœur ouvert ses impressions sur sa candidature à la présidence.


    Racines-Izuran : Que devient Iboud ?

    Je suis transitaire et je m'occupe de ma petite famille comme tous les citoyens Algériens.

    Vous êtes candidat officiel à la présidence de la JSK, n'est ce pas ?

    Entretien exclusif avec Mouloud Iboud, ancien capitaine de la JSK : «Je resterai un éternel opposant jusqu'à ce que la JSK retrouve son lustre d'antan»
    Je vous le confirme, je suis officiellement candidat.

    La JSK vit une crise sans précédent ces dernières années, qu'en dites vous ?

    Ce n'est pas une crise, cette situation je l'ai prédite, parce qu'au départ, le choix des hommes et de la politique ne convient pas à la JSK, ça n'engage que moi. Les gens qui ont travaillé avec le président actuel de la JSK et qui ont tendance à nous qualifier d'opposition, alors que nous sommes une force de proposition, avec le temps, ils se sont rendus compte qu'effectivement la gestion de ce dernier n'est pas à la mesure d'un club comme la JSK. Il faut se référer à ce qui se passe avec son entourage et ce qui se dit dans la presse.

    Peut-on vous qualifier d'un ternel opposant ?

    Oui je suis et je resterai un éternel opposant jusqu'à ce que la JSK retrouve son lustre d'antan.

    Vous avez demandé un face à face avec le président Moh Cherif Hannachi, vous le maintenez ?

    Oui, je le maintiens et je l'exige.

    La majorité des membres du bureau rejette l'Assemblée général ordinaire (AGO), ils interpellent la DJS d'annuler cette A.G qu'ils qualifient d'illégale, qu'en pensez-vous ?

    Les membres de l'AGO n'ont pas demandé l'annulation de l'AG. Certaines personnes ont pris la liste des membres de l'assemblée qui ont émargé pour leur présence. Cette même liste a été envoyée à toute la presse nationale en la faisant passer pour une pétition pour l'annulation de l'AG, je possède des preuves. Les membres de cette assemblée contactés par un journal sportif ont démenti catégoriquement avoir signé une quelconque pétition.

    Si vous êtes élu président, quel serait votre premier objectif ?

    Entretien exclusif avec Mouloud Iboud, ancien capitaine de la JSK : «Je resterai un éternel opposant jusqu'à ce que la JSK retrouve son lustre d'antan»
    Réconcilier la JSK avec elle-même, c'est-à-dire rassembler toute la famille du club (dirigeants, supporters, et anciens joueurs), doter la JSK de structures et infrastructures digne d'un grand club professionnel, établir un organigramme pour chaque membre qui fera partie et qui aura une mission bien définie, installer un conseil d'administration composé essentiellement des représentants de chaque sponsor pour pouvoir suivre les dépenses du club, placer un directoire composé de personnalités ayant un niveau requis pour un club professionnel et penser à mettre la JSK en SPA (société par action) à moyen terme, mettre fin au recrutement anarchique de joueurs qui n'ont pas la dimension à la JSK, ouvrir un centre de formation pour les jeunes de 16 à 18 ans issus de la région pour préparer une équipe d'avenir, relancer d'autres disciplines à l'exemple du judo et de la natation qui ont fait la fierté de la JSK. Et enfin, prévoir également l'installation d'un comité de supporters à travers toutes les régions d'Algérie. Le président qui sera élu lors de cette assemblée du Comité de supporters aura un droit de regard sur le fonctionnement du club.

    D'où ramènerez-vous l'argent ?

    La JSK a besoin de beaucoup d'argent, un minimum de 200 millions de Dinars pour le budget de fonctionnement. En premier lieu, il faut ouvrir un compte bancaire pour le club et demander à tous les algériens qui aiment la JSK de verser 1000 DA ; si nous arrivons à 500 000 personnes, nous aurons 50 milliards de centimes. Cet argent passera par les banques et pas dans les sacs et c'est ça la transparence. En plus, bien sur, de la contribution des sponsors.

    Nous avons lu dans la presse que Iboud promet de ramener 30 milliards de centimes pour la gestion du club, une fois élu président, est ce vrai ?

    Non je n'ai pas déclaré cela, je tiens à démentir formellement cette information.

    Des voix s'élèvent pour exiger le départ des membres de la DJS du bureau actuel pour cumul de fonctions, qu'en pensez-vous ?

    La DJS est une institution de l'Etat, cette même institution est sensée contrôler et suivre tous les sports de la Wilaya ; des fonctionnaires de la DJS qui se retrouvent comme dirigeants à la JSK, cumulent deux fonctions, ce qui est illégal, comment voulez-vous qu'ils se contrôlent eux-mêmes, la preuve est que lors de l'AGO, il n'y avait même pas la présence d'un membre de la DJS.

    Vous avez déclaré que si le dossier de candidature du président actuel, Moh Cherif Hannachi est retenu par la commission de candidature, vous retirerez le votre. Est-ce vrai ?

    Je le confirme, je retirerais mon dossier parce qu'il n'a pas le droit de se représenter à la mi-mandat, c'est le règlement qui le dit.

    Vous avez demandé que la composante de l'Assemblée générale soit revue, pourquoi ?

    Effectivement, j'ai demandé de revoir la composante de l'AG à l'exemple de ce qui s'est fait au CRB et au MCA pour associer les anciens joueurs du club. Je le précise, ce n'est pas pour écarter les gens. C'est seulement une proposition que je trouve nécessaire.

    Que pensez-vous des recrutements massifs des joueurs Africains en Algérie ?

    Je suis pour le recrutement des joueurs de qualité et de haut niveau mais je ne crois pas que des grands joueurs puissent accepter de jouer en Algérie.

    Si vous êtes président de la JSK, feriez-vous appel à un entraîneur étranger ?

    Je pense qu'un entraîneur étranger apportera un plus sur le plan technique et professionnel au club, mais en lui plaçant à ses côtés un algérien pour travailler ensemble. L'exemple du couple Khalef-Zivotco qui a fait les beaux jours de la Jumbo-Jet est à méditer.

    Les clubs ne forment pas de grands joueurs contrairement à votre époque ?

    A notre époque, il n'y avait pas d'argent mais il y avait de grands joueurs, par contre, aujourd'hui, il y a beaucoup d'argent mais pas de grands joueurs.

    Que pensez-vous de l'insécurité qui règne à travers les stades ?

    L'Etat doit mettre un terme à ce fléau qui est devenu un danger permanent et prendre des sanctions sévères à l'encontre de certains perturbateurs et autres délinquants qui imposent leur loi par la violence.

    Quel est le joueur que vous appréciez le plus ?

    En Algérie Lalmas et à l'étranger Pelé.

    L'entraîneur qui vous a le plus marqué ?

    Incontestablement, le polonais Zivotco.

    Le joueur que vous redoutiez le plus lorsque vous étiez joueur ?

    L'avant-centre du MCA Abdesslam Bousri.

    A quel âge aviez-vous arrêté votre carrière de footballeur ?

    A l'âge de 31 ans.

    Votre meilleur souvenir…

    La finale de la coupe d'Algérie en 1977.

    Le mauvais…

    L'élimination en coupe d'Afrique à Tizi Ouzou contre une équipe soudanaise sur penalty en 1982.

    Vos loisirs ?

    Les entraînements.

    Quelle est la force de la JSK selon vous ?

    La motivation, la solidarité ainsi que l'identité.

    Pourquoi vous a-t-on surnommé le petit Brésilien ?

    A cause de mon teint.

    Aux yeux des fans des lions du Djurdjura, vous êtes toujours un joueur célèbre et populaire, quel est votre sentiment ?

    Tout simplement, je suis un montagnard et j'en suis fier. En plus, et en toute modestie, j'ai fait une carrière exemplaire, je suis communicatif avec les gens et je ne suis qu'un joueur qui a fait son devoir.

    Votre niveau d'études ?

    Universitaire (informaticien)

    Votre situation familiale ?

    Père de trois enfants dont un est footballeur en 2ème année junior au MCA (il a fait toutes ses classes à la JSK avant de rejoindre le Mouloudia).

    Votre chanteur préféré ?

    Slimane Azem et Cheikh Mohammed El Anka.

    Que détestez vous ?

    L'hypocrisie.

    Ce que vous aimez ?

    La reconnaissance : le meilleur mot de la lange française.

    Vos qualités ?

    Simplicité et modestie.

    Vos défauts ?

    Trop franc.

    Une anecdote à nous raconter ?

    En 1984 lors du match ASMO – JSK au stade du 19 juin où la JSK avait gagné 3-2, j'étais entraîneur des espoirs, comme on a joué en ouverture, à la fin du match je suis monté à la tribune pour suivre le match des seniors, il y avait un supporter oranais qui traitait de tous les noms les joueurs de la JSK en les insultant. Et puis, je l'endentait parler tout seul en disant : «waarine ya el khawa, waarine…».

    Votre dernier mot ?

    Je lance un appel aux supporters de la JSK : continuez toujours à être derrière votre club quelque soit son président.
     





    Zidane :”Je suis fier d’être Algérien”

    12/12/2006 03:57

    Zidane :”Je suis fier d’être Algérien”


    Photo prise le 11 décembre 2006/REUTERS/Zohra Bensemra

    Embrassades, bousculade, passion…

    La folle journée de zineddine zidane
    LIBERTE 12/12/2006
    De l’aéroport à Béni Amrane en passant par Sidi-Daoud, le champion du monde a suscité un climat d’effervescence auprès des populations de ces localités de Boumerdès, notamment auprès des jeunes qui n’ont pas cessé de scander son nom, brandissant ses différents portraits. Timide et réservé, Zidane discute souvent avec son frère, comme pour lui dire qu’ils sont aujourd’hui chez eux. La visite de Zizou est aussi un hommage pour ses parents qui sont restés toujours liés à leurs origines.

     

    Dans un avion spécial algérien, pour une visite de cinq jours en Algérie, l'ancien capitaine des Bleus est arrivé hier matin à Alger. Avec sa simplicité habituelle et une modestie que tout le monde lui reconnaît, l’invité exceptionnel du président de la République a eu droit à un accueil digne des VIP. Pour sa deuxième visite en Algérie, Zinedine Zidane a créé l’événement. La star du football mondial s'était rendue une première fois à l'âge de 15 ans en Kabylie, en compagnie de ses parents. Cette fois-ci, c'est la première visite en Algérie en qualité de star planétaire. Depuis hier à Alger, c’est la ”zizoumania”, car même les vitrines des magasins sont remplies de posters du joueur.

    Le stratège des Bleus a été accueilli à l'aéroport international d'Alger par le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, entouré de plusieurs hauts responsables des sports.

    9h, Zizou descend de l’avion accompagné outre de ses parents, de son frère et de son ami qui n’est autre que le chanteur kabyle, Idir. Parmi les accompagnateurs, on retrouve aussi le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, Djamel Ould-Abbès, qui ne l’a pas quitté d’une semelle. De l’aéroport à Béni Amrane en passant par Sidi Daoud, le champion du monde a suscité un climat d’effervescence auprès des populations de ces localités de Boumerdès, notamment auprès des jeunes qui n’ont pas cessé de scander son nom brandissant ses différents portraits. Timide et réservé, Zidane discute souvent avec son frère, comme pour lui dire qu’ils sont aujourd’hui chez eux. La visite de Zizou est aussi un hommage pour ses parents qui sont restés toujours liés à leurs origines. Comme leur fils, les parents Zidane ont été eux aussi traités comme des stars, eux qui ont donné naissance au prodige. Coïncidence, c’est aujourd’hui l’anniversaire du 11 Décembre 1961, et l’Algérie le célèbre avec Zidane. À noter que sa visite en Algérie s'étendra jusqu'au 15 décembre où il se rendra dans d’autres localités d’Alger. Zidane, pour clore son séjour, se rendra dans son village Aguemoun, à Béjaïa, d’où sont originaires ses parents avant de repartir en France. À Alger, Zidane a passé une journée que lui aussi n’oubliera jamais, pleine d’émotions et de sensations nouvelles. L’homme au “fameux” coup de tête a fait connaissance avec ceux qui l’ont toujours considéré des leurs. Cela s’est confirmé, hier.

    “C’est lui, il est venu, il est là”, c’est la phrase qui sort de la bouche de tous les amoureux du joueur français d’origine algérienne. L’ex-capitaine des Bleus a ravi les villageois de Sidi-Daoud et de Béni Amrane dont certains n’ont tout simplement pas cru leurs yeux.

    ”Merci Zizou !”

    Isolés du “reste du monde”, les villageois de Sidi-Daoud, qui ont souffert le martyre lors de la décennie noire et ont été terriblement touchés, en 2003, par le séisme qui a frappé toute la wilaya de Boumerdès, ont eu une belle surprise qu’ils ne risquent peut-être jamais d’oublier. Le footballeur le plus populaire au monde vient de leur rendre visite, les saluer et leur montrer tout son soutien. À ces enfants d’Algérie, Zidane leur a réchauffé le cœur. Les écoliers du primaire de Sidi-Daoud étaient tous au rendez-vous ; pas question pour eux de rater un tel événement. Dans un ordre bienveillant et habillé de leurs meilleurs habits, ils étaient là pour dire “merci à Zizou”. Ils n’ont pas arrêté de scander son nom avec entre les mains le drapeau national. Sorti de la classe où il a apposé sa signature sur un registre, Zidane s’est directement dirigé vers ces enfants qu’il a tenu à saluer. Dans les rues, c’est un vrai embouteillage. Dès son arrivée, Zidane a eu droit à un accueil digne de chefs d’État ; impossible de l’approcher ni de parler avec lui, la sécurité mise à son service ne laissait personne s’approcher de lui, sauf ses invités. Cette situation n’a pas été pour arranger les choses puisque à chaque escale, c’est un vrai casse-tête. D’ailleurs, une grande bousculade a eu lieu entre photographes lors de l'apparition de la vedette accompagnée de sa mère, son père, son frère et son ami Idir. Il a été ensuite poussé, en compagnie de ses parents, dans une voiture banalisée sans adresser un mot à la presse ; impossible de le faire.

    La cérémonie protocolaire au cours de laquelle deux fillettes en costume traditionnel algérien devaient offrir à Zidane un bouquet de fleurs pour lui souhaiter la bienvenue a été carrément supprimée du programme. Une quinzaine d'adolescents en survêtement aux couleurs du drapeau national ont quitté l'aéroport, frustrés, eux qui voulaient tant rencontrer Zidane.

    Aborder l’ancien numéro 10 des Bleus est un vrai concours, devant les photographes qui ont souvent réussi à déjouer la vigilance des services de sécurité. D’ailleurs, ces derniers souvent bien embusqués ont à chaque fois créé une confusion. Ceci sans parler de la population qui faisait tout pour l’approcher, semant ainsi le désordre. Les personnalités, qui ont été du voyage, ont eu une dure journée, puisque certaines d’entre elles ont failli être écrasées dans ce gigantesque rassemblement. Il aura fallu même l’intervention du ministre Djamel Ould-Abbès pour remettre de l’ordre. Ce dernier n’a pas manqué de crier sur la foule excitée, demandant plus d’espace. “Laissez-lui le passage !” criait-il. Ceci malgré la présence impressionnante des forces de sécurité où l’on retrouve une garde rapprochée de policiers en tenue et en civil, des gendarmes presque dépassés par l’ampleur de l’événement et du personnage. C’est toutefois grâce à eux que l’invité du Président a été soustrait aux dizaines de cameramen et photographes par le service chargé de l’ordre, et mis en sécurité à chaque escale.

    ”Je suis fier d’être Algérien”

    Après Sidi-Daoud, et sans trop attendre, Zidane est monté dans la voiture pour prendre la direction, à la tête d’un long cortège, vers Béni Amrane. Cette localité de la wilaya de Boumerdès qui n’a pas échappé au violent séisme qui avait fait 2 300 morts et plus de 11 000 blessés, le 21 mai 2003, a eu elle aussi droit au privilège “Zizou”. Zidane a inauguré une cantine scolaire et une unité de soins pour enfants inadaptés. Mais contrairement à Sidi-Daoud, Zidane a rencontré une foule de fans beaucoup plus impressionnante massés le long du trottoir et d’autres perchés sur les balcons de toutes les habitations qui entourent la clinique, et qui n’ont pas cessé de scander son nom dès qu’il a été aperçu. “Zizou, Zizou, Zizou” ; “One two, three, viva l’Algérie” ; “Imazighen”, des refrains que la population de Béni Amrane n’a pas arrêté de fredonner, jusqu’au départ de l’ancien capitaine. Sur place, Zidane parle. Entouré d’un groupe de journalistes de différents organes nationaux et internationaux, Zidane dira : “Je suis très content de me retrouver en Algérie. C’est le pays de mes parents et je suis fier d’être un Algérien. Je suis très heureux d’être ici parmi tout le monde.” Visiblement très ému, Zidane n’a pas trouvé autre chose à dire, se contentant d’un sourire à l’endroit des journalistes qui le harcelaient pour un éventuel entretien.

    Présent parmi les invités d’honneur du champion du monde, le chanteur kabyle Idir a dit être très heureux d’être parmi cette délégation qui a apporté beaucoup de bonheur aujourd’hui. “Sincèrement, je suis ravi de venir en Algérie, mais moi, contrairement à mon ami Zidane, je le fais plus souvent. D’ailleurs, je ne suis ici qu’à titre amical, Zinedine m’a demandé de l’accompagner et je n’ai pu décliner son invitation. C’est un garçon très gentil et simple ; cela dit, je comprends tout l’engouement que suscite sa visite, c’est l’un des hommes les plus convoités et les plus polis de la planète. Aujourd’hui, il retrouve ses origines et je suis très content pour lui.” Pour l’auteur de A vava I nouva, si Zidane est resté quinze ans sans faire un tour chez lui, c’est à cause de son agenda tout le temps chargé.

    Pour sa part, le père de Zizou, tout ému comme son fils, dira dans une phrase qui va dans le sens de la réconciliation nationale : “Je suis content d’accompagner mon fils ; ce que je souhaite, c’est que notre pays retrouve encore plus de sérénité et de paix.” À l’image du père, la mère de Zidane a déclaré à son tour aux nombreux journalistes qui l’ont sollicitée. “Je suis heureuse de venir avec mon fils, mais je dois vous dire que j’ai encore de la peine et du chagrin pour les victimes du séisme, c’est terrible ce qui est arrivé. C’est aussi pour eux que nous et mon fils sommes là”, s’est contentée de dire Maman Zidane.

    Zidane doit enfin donner jeudi le coup d'envoi au stade du 5-Juillet de la rencontre entre l’USM Alger la JSM Béjaïa. Vendredi, Zizou se rendra à Aguemoun pour un déjeuner offert en son honneur par les habitants de son village.

    Sa première journée à Alger a été sous le signe de l’émotion, mais cela n’a pas empêché tout le monde de sourire et de partager la joie de Zidane. Des retrouvailles inédites entre Zidane et son algérianité qui semble ne l’avoir jamais quitté malgré son ascension.  

    par Cherif M





    La JSK est une nouvelle fois sortie vainqueur chez elle mais encore fois elle l’a fait au forceps.

    12/12/2006 03:53



    JSK 2-1 ASO
    Tizi Ouzou - Stade du 1er-Novembre 10 000 spectateurs.
    Tartan en mauvais état
    Arbitrage de Abid Charef, Sedrati, Saâdi
    Les Equipes :
    JSK
    ASO
    Chaouchi - M. Meftah (Djouder 82'), R. Meftah, O. Daoud, Oussalah - Hamlaoui, Abdeslam, Douicher - Athmani (Yacef 64'), Dabo, Hemani (Wassiou 64').
    Entraîneur : Aït Djoudi.
    Mouyet - Kechamli, Zaoui, Ziane, Megouas - Abed Meraïem (Badni 85'), Abbou, Zaouche - Aïssaoui (Soudani 54'), N'Diaye, Tamoura.
    Entraîneur : Amrani.

    Buts :
     
    Oussalah (42'), Dabo (68' s.p)
    Soudani (77')
    Avertissements :
     
    Mouyet (67'), Soudani (86')
    La JSK est une nouvelle fois sortie vainqueur chez elle mais encore fois elle l’a fait au forceps. Face à une équipe de l’ASO très bien en place, les locaux ont eu de la peine à trouver la faille dans le dispositif adverse. Aït Djoudi a laissé sur le banc, tenez-vous bien Yacef, Boudjakdji, Wassiou et Djouder jusque-là titulaires à part entière pour confier le poste de latéral gauche à… Oussalah et décaler Douicher dans l’entre-jeu. Un dispositif qui laissera d’emblée perplexes les plus avertis des observateurs tant Oussalah, qui a toujours été attaquant, s’était retrouvé défenseur. Comme ce fut le cas pour Hemani avec le Brésilien Da Cunha. Cette approche d’Aït Djoudi était difficilement compréhensible mais a été tout de même payante puisque c’est en fait Oussalah qui réussit à mettre sur orbite la victoire de son équipe. Bien lancé sur son flanc droit par Abdeslam, Oussalah tel un boulet qui venait de sortir de son canon s’est propulsé devant les buts de Mouyet qu’il fusillera à bout portant. Une ouverture du score qui intervenait à 5 minutes de la pause. Au retour des vestiaires, l’ASO piquée au vif s’était mise à poser le ballon et se porter résolument à l’attaque pour tenter de refaire son retard. Le coaching d’Aït Djoudi a une nouvelle fois porté ses fruits avec cette incorporation de Yacef qui, après avoir été sollicité pour un une-deux, Yacef s’était retrouvé seul face à Mouyet qui n’avait d’autres choix que de faire faute dans sa surface sur l’attaquant kabyle. Le penalty sera exécuté par Dabo qui est allé trouer la toile d’araignée de la lucarne chélifienne (67’). A 2-0, chacun pensait que la messe était dite pour les hommes de Amrani. C’était compter sans leur farouche détermination qui sera payante à la 77’ lorsque Soudani, qui était rentré 20 mn plus tôt, est parvenu à reprendre au milieu de la défense kabyle un centre de Zaouche et installer ainsi le doute dans l’esprit des camarades de Hamlaoui. Ces derniers se sont alors contentés de gérer la fin du match en monopolisant le ballon. Par cette victoire, la JSK se pointe dans le haut du classement où elle a dépassé son malheureux adversaire du jour qui n’a pas réussi la performance de l’an dernier en repartant de Tizi Ouzou avec les trois points de la victoire.

    El Watan






    La femme algérienne enfante moins et se marie tard

    11/12/2006 03:05



    Nouvelle enquête sur la grande tendance du célibat en Algérie  par Nassima Oulebsir


    La femme algérienne enfante moins et se marie tard

    La femme algérienne enfante moins qu’il y a 36 ans et se marie le plus tard possible, selon les données dévoilées jeudi dernier par le ministère de la Santé et le CNES. Près de la moitié des femmes en âge de se marier restent célibataires, contre 25 % seulement dans les années 1960.

    Selon le ministère, la moyenne de procréation chez la femme algérienne est passée de 8 enfants en 1970 à seulement 2,1 en 2006. L’alphabétisation, le changement des habitudes sociales et l’extraordinaire avancée de l’utilisation des moyens contraceptifs, surtout en milieu urbain, sont à l’origine de cette importante baisse.

    60 % des Algériennes utilisent actuellement la pilule, contre 10 % dans les années 1960, a déclaré le Dr Fatima Abadlia, médecin conseiller de l’Association algérienne pour la planification familiale (AAPF). Mais si les femmes décident d’enfanter moins aujourd’hui, pour pouvoir maintenir un bon niveau de vie à la famille, d’autres, par contre, ont du mal à se marier.

    Une nouvelle enquête du ministère de la Santé, en collaboration avec l’Unicef, dont la teneur n’a pas encore été révélée, prouverait que plus de la moitie des femmes algériennes en âge de procréation sont toujours célibataires. Selon une source proche du ministère de la Santé, les résultats de la nouvelle enquête se rapprochent de ceux réalisés en 2002.

    Près de 55 % des femmes âgées de 15 à 49 ans sont toujours célibataires. La proportion des femmes non mariées, dont la tranche d’âge est comprise entre 25 et 33 ans, représente, quant à elle, plus de 52 %. Pour Mme Keddad de la direction de la population au ministère de la Santé, l’évolution est inquiétante puisque dans les années 1960, le taux des célibataires n’était que de 25 %.

    L’âge moyen du mariage chez les femmes, selon la même source, n’a pas changé et avoisine 31 ans. Toutefois, Mme Keddad insiste sur le fait que le célibat définitif est de seulement 3,4 % chez les femmes. Elles finissent par trouver un mari, même si elles dépassent l’âge de 33 ans.

    Pour M. Benzine du Conseil national économique et social (CNES), le mariage tardif s’explique par le nombre de femmes de plus en plus décidées à tenir leur destin en main. Avec leur présence en force dans le monde de l’éducation, les femmes investissent de plus en plus dans le savoir et la promotion sociale.

    Elles sont majoritaires dans l’éducation et l’enseignement supérieur : 57 % des étudiants et élèves sont des filles. Mais d’autres spécialistes estiment que le recul de l’âge du mariage, pas uniquement chez la femme, est dû plutôt à la rareté du logement et à la cherté de la vie.

    Revenant sur les récents amendements du code de la famille qui exige le certificat médical avant la conclusion du mariage, le médecin conseiller de l’AAPF a plaidé en faveur d’un bilan médical prénuptial complet des futurs mariés, au lieu d’un simple certificat médical, souvent assimilé par les familles à une attestation de virginité de la candidate au mariage.

    «Un bilan médical complet doit être exigé des futurs mariés pour éviter toutes complications sanitaires pour le couple et sa progéniture», a souligné le Dr Abdalia. Elle a estimé que le certificat médical, obligatoire actuellement avant l’établissement de tout acte de mariage, ne renseigne pas sur les éventuelles maladies congénitales ou sur les infections.

    Le Dr Abadlia a estimé, par ailleurs, que les futurs parents doivent être mieux informés sur les maladies sexuellement transmissibles, car la moitié des infections de VIH (sida) se produisent avant 25 ans, et le risque de mortalité maternelle est plus importante chez les adolescentes.

    «La mortalité infantile en Algérie a baissé de 380 décès pour 100 000 naissances vivantes dans les années 1980 à 98 pour 100 000 actuellement», a encore indiqué le Dr Abadlia.





    Après une si longue absence…L’idole de toute une jeunesse va enfin fouler le village d’origine de ses parents, à savoir Aguemoune.

    10/12/2006 16:47

    Après une si longue absence…L’idole de toute une jeunesse va enfin fouler le village d’origine de ses parents, à savoir Aguemoune.


    La visite de Zidane très attendue par les Algériens
    Après une si longue absence…
    El WATAN 10/12/2006
    L’idole des milliers de jeunes, et moins jeunes algériens arrive demain. Ce qui n’était qu’un rêve devient enfin une réalité. Un rêve que les jeunes de la localité de Boukhelifa veulent concrétiser d’une manière grandiose en réservant un accueil particulier à celui qui reste une fierté pour les Algériens.

     

    L’idole de toute une jeunesse va enfin fouler le village d’origine de ses parents, à savoir Aguemoune. Ce village de la wilaya de Béjaïa qui sort de l’anonymat grâce aux prouesses d’un Zizou qui aura l’occasion de revoir la terre de ses parents, et ce, à partir de demain pour une durée d’une semaine. En effet, à l’instar de la capitale où les préparatifs vont bon train pour accueillir l’ancienne star de l’équipe de France, Aguemoune se prépare à son tour à réserver un accueil chaleureux à son enfant prodige bien qu’il n’ait pas beaucoup côtoyé les habitants. Néanmoins, personne n’a oublié que Zizou demeure le cousin, le voisin, le frère, l’enfant de la région. Une région qui a suivi toutes les péripéties de ce footballeur à travers ses sorties avec l’équipe de France, la Juventus de Turin ou le Real Madrid.

    D’ailleurs, beaucoup d’Algériens sont devenus des fans de ces équipes pour le seul motif que Zidane y jouait. L’amour porté à Zizou est resté dans les esprits malgré le fait que très rares ont été ses déplacements vers le village durant sa tendre enfance et qu’il n’ait effectué aucun déplacement vers son pays au moment de sa gloire. Qu’à cela ne tienne. Zinedine a eu à s’imposer. Les Algériens ont vu en lui une fierté et un digne représentant. Ainsi, depuis l’annonce de sa visite par les hautes autorités du pays, l’actualité des gens au niveau de la commune d’origine de Zidane, en l’occurrence Boukhelifa, se focalise autour de cet événement très attendu par les gens de la région. Une région qui se vêt de ses plus beaux atours pour faire de cette visite une grande fête. Dans cette région montagneuse de la wilaya de Béjaïa, les débats dans les cafés, les restaurants, les maisons et les rues n’ont qu’un seul objet : la mobilisation générale pour que cette visite reste gravée dans les mémoires. Et pour ce faire, il ne faut rien laisser au hasard. « Cela fait 30 ans que Zidane n’a pas mis les pieds ici, alors ce retour doit être à la hauteur de l’évènement », diront en chœur de nombreux jeunes.

    Le village tout entier est mobilisé pour que la fête soit digne « sachant aussi que plusieurs personnalités et médias seront du voyage », diront d’autres personnes qui ne manqueront pas d’ajouter que « Zidane n’aura pas à rougir de son village d’origine auprès de ses invités ». Les accros du football, venus d’autres régions pour ne rien rater à l’évènement de cette fin d’année, diront : « Nous allons lui réserver un accueil chaleureux car, il nous a honorés durant plusieurs années à travers ses sorties avec les clubs de Real Madrid, la Juventus et surtout l’équipe de France. C’est un homme qui mérite beaucoup de respect, beaucoup de bien du moment qu’il est resté attaché à ses racines algériennes. » D’autres jeunes diront de cette visite : « Nous voulons le voir pour une fois chez nous et entre nous pour passer des moments et prendre quelques photos-souvenirs avec lui. » « Nous espérons qu’il ramènera avec lui une grosse surprise pour les jeunes de notre commune et les habitants de toute la région », a souhaité un groupe de jeunes de son village situé sur les hauteurs de la commune de Boukhelifa.

    Pour sa part, un homme de plus de 60 ans, habitant Aguemoune, nous fait cette précision : « On a l’habitude de le suivre sur les écrans de la télévision. Cette fois-ci, nous allons l’accueillir sur ce lieu, le lieu natal de ses parents et ancêtres. On le verra de plus près et il sera chez lui. » « Je crois que ce sera des moments d’émotion et de retrouvailles que nous n’allons pas oublier. On a toujours rêvé de voir cet enfant issu de notre localité devant nous », dira une vieille dame qui connaît bien les Zidane. Pour leur part, les autorités locales de la commune de Boukhelifa estiment que la visite que Zinedine Zidane effectuera à Aguemoune est, avant tout, un honneur pour la commune et ses habitants qui ont toujours souhaité voir leur idole de toujours devant eux.

    D’ailleurs, le visiteur, qui s’est rendu ces jours-ci dans cette région, remarquera qu’un événement exceptionnel se prépare, et ce, à travers les photos de Zidane placardées dans les cafés et autres espaces de la localité. Une façon de souhaiter la bienvenue à Zizou. En attendant, les habitants de la commune et ceux d’Aguemoune préparent déjà la fête pour leur enfant prodige. En outre, cette visite est attendue par des milliers de gens et même ceux des wilayas limitrophes qui vont venir en masse assister à cette tournée de Zinedine Zidane. Les médias, eux-mêmes, ont déjà commencé à préparer cette visite à travers les reportages que Canal Algérie et Berbère Télévision ont réalisés le week-end écoulé dans la commune où ils ont pris des photos et les impressions des habitants.  

    par L. Hama





    La JSK renoue difficilement avec le succès :Tant qu’il y aura Dabo !

    09/12/2006 03:06



    http://www.liberte-algerie.com/foot/edit.php?id=57738

    Stade du 1er-Novembre : temps gris, tartan bien arrosé, affluence moyenne, arbitrage du trio Rahnine-Abdouni-Hadj Ali.
    Avertissements : Djouder (90’), Moudani (77’) et Daoud B. (87’).
    Buts : Benkrama (78’), Dabo (79’) et Hamlaoui (87’).
    JSK : Chaouchi, Djouder, Douicher, Daoud, Meftah Rahim, Abdeslam, Hamlaoui, Wassiou (Hemani 39’), Boudjakdji (Oussalah 75’), Dabo et Yacef (Athmani 70’).
    Entraîneur : Aït Djoudi.
    MCO : Acimi, Boukessassa, Fosto (Moudani), Hamidi, Binya, Berradja, Rekkab, Feham, Moumen (Chérif El Ouazani 88’), Benkrama et Daoud B.
    Entraîneur : Lekkak.


    Face à un MCO très entreprenant mais pas suffisamment audacieux en attaque, la JSK aura joué dangereusement avec le feu et il aura fallu faire appel au pompier de service habituel, le Malien, Cheikh Omar Dabo, pour échapper miraculeusement à un sinistre certain qui aurait pu causer bien des ravages à une formation kabyle, pourtant condamnée à un nouveau sursaut d’orgueil.
    Et pour cause, après un match plutôt terne et maussade, comme ce temps de grisaille qui aura enfin planté son décor ce week-end en Kabylie, l’on se dirigeait clopin-clopant vers un score blanc tout à fait logique (0-0) tant la JSK et le MCO se sont livrés, en fait, à une partie de pousse-ballon, où les quelques tentatives esquissées de part et d’autre n’auront pas tellement inquiété les deux gardiens, Acimi et Chaouchi.
    Puis vint alors cette fin de match tout simplement déroutante qui vit l’avant-centre, Benkrama, réussir une chevauchée fantastique et battre, d’un tir canon des 25 mètres, Chaouchi, surpris par autant de puissance et surtout de soudaineté (78’). Il ne restait que douze minutes à jouer et la JSK était groggy au moment même où les gars d’El Hamri fêtaient gaiement ce véritable coup de théâtre.
    Le scénario-catastrophe de 2002 et ce but assassin de Daoud Bouabdellah — faut-il le rappeler — auront jeté la consternation et l’émoi dans un stade du 1er-Novembre soudainement confiné dans un silence de cimetière.
    Mais voilà que sur la remise en jeu de la JSK, ce diable de Dabo s’en allait profiter d’une déviation de Athmani pour fusiller littéralement Acimi (79’). À peine vingt secondes de doute pour les Canaris mais surtout un tout petit moment d’allégresse et d’égarement pour les Oranais qui finiront par le payer cher au moment où ils caressaient le rêve fou d’un nouvel exploit en terre kabyle.
    En effet, après que Hemani faillit doubler la mise d’un coup franc bien enveloppé au second poteau (83’), l’omniprésent Hamlaoui allait profiter de cette euphorie de fin de match et, surtout, d’un tir rageur du défenseur libyen, Daoud Omar, pour dévier de la tête la balle en pleine lucarne (87’). Les Oranais contestèrent longuement la validité de ce second but kabyle, mais l’arbitre de la rencontre, M. Rahnine, fut intransigeant et, à défaut de subir le syndrome de… 2002, la JSK réussit finalement le remake de… 2003 sous l’ère d’un certain Aït Djoudi, où le MCO ouvrit le score par Daoud Bouabdellah avant que la JSK ne l’emporte (2-1) sur un but décisif de Zafour. Comme quoi, l’histoire fabuleuse du football est toujours imprévisible, mais surtout fascinante pour tous ces épisodes mémorables, car souvent agrémentés de retournements de situation les plus imprévisibles.






    Tamazight langue officielle de Kabylie ?

    07/12/2006 04:54



    La Dépêche de Kabylie 07/12/2006
    Le Colloque international sur l’aménagement linguistique de tamazight et auquel des “berbérisants-militants” n’ont pas franchement adhéré, a le mérite d’avoir levé le voile et mis en exergue deux points de vue qui se sont entrechoqués au sujet de “tamazight di lakul et tamazight langue nationale et officielle”.

    Il s’agit en gros de cette dualité opposant la volonté de l’institution de domestiquer tamazight et le combat mené par le mouvement politico-associatif. Caricaturer les deux points de vue était justifié, jusqu’à, il n’y a pas si longtemps, par cette volonté débile de vouloir arabiser tamazight, d’un côté, et de l’autre, de s’entêter à fabriquer une langue étrangère.

    Chadli n’avait-il pas dit au lendemain des évènements du Printemps berbère qu’il était d’accord pour l’enseignement de tamazight, “à condition qu’il soit écrit en caractère arabe”. Même “chantage” de l’autre côté des islamistes. S’agissant des militants de tamazight, n’avions-nous pas assisté aux ébauches de la création d’une tamazight que personne ne comprenait ? Et, comble du ridicule, c’était moins on comprenait, plus on pensait s’approprier tamazight.

    Aujourd’hui, l’institution et l’environnement politico-associatif campent — cette fois-ci, intelligemment — sur leurs positions désuètes, seulement, ils essaient un forcing au moyen de la science, un alibi dont personne ne pourrait faire fi. Ceci dit, on est loin, très loin du temps où même l’épicier du coin avait un avis sur la graphie, la néologie et autre syntagme amazighes.

    La graphie, ce sujet de polémique, n’a en fait été évoquée lors du colloque tenu à l’hôtel El Riadh qu’au passage. Dans un entretien accordé à un confrère de la radio, Dourari, le responsable du CNPLET affirmait la fonctionnalité de la graphie arabe et latine, mais il ne comprenait pas pourquoi l’on focalisait sur cette question. “Le caractère latin est de toute façon là”, disait-il en aparté à un confrère. Oui, le latin est là, depuis plus d’un siècle, et il est stupide de feindre ne pas le voir. En plus, cela serait stupide de ne pas le reconnaître, rien n’a été produit en caractères arabes, ou encore moins, en tifinagh par ces partisans de tamazight apprivoisée.

    Il est donc logique et temps que l’aménagement ne s’intéresse qu’à la seule réalité linguistique du terrain.

    En fait, la grande question sur laquelle devraient se pencher les futurs chercheurs du CNPLET (car il s’agit jusque-là d’un centre virtuel dont le statut est en inadéquation avec ses ambitions) est de savoir quelle langue aménager. Car, et cela a été dit, tamazight est plurielle. Il a été souligné que tamazight est langue mère pour une seule partie d’Algériens et est langue étrangère pour les autres. Outre le problème de didactique que ce rappel soulève, il lève le voile sans hypocrisie et en filigrane sur la non-adhésion de tous les Algériens à l’aménagement de tamazight.

    Il a même été souligné que tamazight est quasiment le souci d’une seule région, c’est-à-dire la Kabylie. Donc, une dimension territoriale est associée à la revendication de tamazight. Rappelons cela, on reconnaît implicitement que les usagers sont une partie prenante dans la prise de telle ou telle direction. Autrement dit, il est suicidaire d’envisager quoi que ce soit en dehors de la dynamique linguistique du terrain. En d’autres termes, tamazight ne peut se fabriquer dans les laboratoires hermétiques de l’Etat et ne peut s’accommoder des états d’âmes politico-militantistes. Les concepts (région, territoire, usager) et les interrogations (quelle langue ? Pourquoi faire ?) répétés lors du colloque du CNPLET impliquent que tamazight est l’affaire des Kabyles et que si jamais elle serait un jour langue officielle elle ne le serait qu’en Kabylie. Et comment la politique linguistique intégrera une langue revendiquée pratiquement par une seule région ? Dans le cadre de la régionalisation, du fédéralisme...  

    par Tahar Ould Amar





    Début | Page précédente | 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact kabylie ]

    © VIP Blog - Signaler un abus