EN : Interview de Lounés Gaouaoui (L’expérimenté gardien menacé ?)05/12 (02:24)
A 29 ans, Lounes Gaouaoui est une des figures de la JS Kabylie de ce XXIe siècle. Arrivé au club en 1999, Gaouaoui a pris la relève du gardien Boughrara et est titulaire à la JSK depuis octobre 2001. Il est aujourd’hui un des rares joueurs encore présent et qui ont fait parti de l’épopée canarie vainqueur de trois coupes de la confédération africaine consécutivement (2000, 2001 et 2002). Champion d’Algérie en 2004 et 2006, le Kabyle né à Tizi Ouzou s’est même imposé avec l’Equipe Nationale. Avec une première sélection à Dakar en amical face au Sénégal (défaite 1-0) en 2001, Lounes compte aujourd’hui 23 sélections. Gardien de l’EN à la CAN 2002 au Mali et à la CAN 2004 en Tunisie, il est toujours titulaire avec les Verts aujourd’hui.
Un riche palmarès, un poste dans l’un des plus grands clubs du pays et cerise sur le gâteau, le même poste dans la vitrine du football algérien avec l’Equipe Nationale. Mais c’est trop beau pour que cela soit aussi calme, un orage est venu changer la donne. En effet, depuis cette saison Lounes Gaouaoui n’est plus assuré de garder son poste de titulaire chez les champions en titre. Le jeune Fawzi Chaouchi, arrivé cette saison à la JSK en provenance de la JS Bordj Menaïl, représente pour beaucoup la relève dans les buts kabyles.
Depuis plusieurs journées, Gaouaoui est relégué, pour la première fois depuis 5 ans, sur le banc des remplaçants. Chaouchi en a profité pour réaliser des performances intéressantes. Très ambitieux, le jeune gardien fougueux âgé 22 ans montre clairement les dents longues notamment lors de plusieurs déclarations tapageuses dans la presse nationale, ce qui lui vaut déjà une réputation de « grande gueule ».
Quant à Gaouaoui, les supporters lui reprochent un nombre croissant de buts « casquette » encaissés depuis quelques temps déjà et un début de saison moyen. La fin de carrière au club de son prédécesseur Boughrera avait été marquée par la même raison. Revit-on une autre fin d’époque ? Pas de chance pour Lounes, la JSK avait mal commencé la saison quand il jouait. Alors que depuis que Chaouchi est titulaire, les Canaris remontent au classement. Y a-t-il un lien de corrélation ? Lounes Gaouaoui n’a pas dit son dernier mot. Aït Djoudi, le énième entraîneur de la JSK cette saison, fait jouer la concurrence à ce poste. L’international algérien se battra jusqu’au bout pour récupérer sa place de titulaire.
Comme chaque fin d'année, voici venu le temps de récompenser le meilleur joueur algérien de l'année.
La rédaction de DZfoot.com a selectionné 10 joueurs parmi les algériens évoluant aussi bien dans le championnat national qu'à l'étranger.
Vous avez jusqu'au dimanche 10 décembre pour voter en toute objectivité, et choisir le joueur qui aura marqué l'année et qui mérite selon vous de remporter le DZfoot d'Or2006.
Smaïl Zidane, le parcours d’un fils du pauvre Alors que Zinédine Zidane s’apprête à venir en Algérie en compagnie de son père, nous avons cru bon de brosser le tableau de ce dernier, émigré algérien emporté par la vague de l’exil durant les années de faim et de pauvreté. Nous avons rencontré Smaïl Zidane à la nouvelle maison familiale où il nous a reçus avec humilité et courtoisie. Le verbe posé, le ton bas, l’émotion à fleur de peau, il a raconté son parcours par des mots simples, agrémentant son récit par des citations du terroir.
Alternant le français et le kabyle, il ponctuait ses mémoires par de longs silences durant lesquels son regard se perdait, sûrement plongé dans des souvenirs convoqués non sans nostalgie. Pieux, Dda Smaïl a souvent évoqué Dieu. «Tout ce que Dieu nous apporte est le bienvenu», a-t-il souvent répété. Récit du destin d’un père aujourd’hui comblé.
Etre enfant dans la montagne, en période coloniale, sixième d’une famille nombreuse avec un père qui arrive très difficilement à joindre les deux bouts, Smaïl Zidane connaît très bien. Trop bien même. Dans le village Aguemoun haut perché sur la montagne surplombant la corniche bougiote, il souffrait en silence, le cœur laminé de voir ses parents et ses cinq grandes sœurs ne pas toujours trouver à manger. C’était «Le fils du pauvre», comme Mouloud Feraoun, son contemporain, a si bien décrit le vécu des enfants des montagnes dans son célèbre roman autobiographique. La période de l’adolescence n’est guère meilleure. A une époque où les vicissitudes de la vie faisaient devenir adulte à un âge précoce, il prend le parti de travailler afin d’aider son père. Sixième dans la hiérarchie des enfants, mais premier garçon, c’est à lui que revenait le rôle d’aller au charbon. «J’ai travaillé partout où je le pouvais avec pour seul espoir de ramener de quoi manger à la maison. C’était en général de petits boulots précaires dont le revenu n’était pas à la hauteur de mes attentes. J’ai travaillé en Algérie chez des Algériens, des Français, des Espagnols… Bref, partout où on peut gagner sa croûte. Mais je me suis rendu compte que je travaillais beaucoup pour si peu.»
C’est alors que l’idée de partir là où il pourrait gagner plus lui taraude l’esprit. Il avait tout juste 15 ans lorsqu’il pense partir en France, un pays où, lui a-t-on dit, il trouvera du travail. En plus de sa motivation d’aider sa famille, un autre paramètre l’encourage à franchir le pas : il a de la famille à Marseille, le port d’attache naturel de ceux qui quittent l’Algérie pour rejoindre l’autre rive de la Méditerranée. Il parvient à sensibiliser sa famille sur la nécessité de le laisser partir. Ses parents finissent par lui donner leur bénédiction.
1953 : 15 jours à Marseille et une grande désillusion
Voilà donc Smaïl Zidane débarquant à Marseille, anonyme dans la foule des centaines de voyageurs que déverse "el vavour" comme disent les Kabyles, cette arche de Noé des autochtones pour fuir le déluge de la pauvreté. Au moment où il pose le pied sur le port de Marseille en ce 17 septembre 1953, il était loin, très loin de s’imaginer que quelques décennies plus tard, il en deviendrait l’un des plus illustres résidents et que le nom de sa famille pour laquelle il se trouvait sur cette terre étrangère allait être scandé dans toute la France. Il est d’autant plus loin de l’imaginer que ses premiers jours à Marseille sont une douche froide : il ne trouve pas de travail. La désillusion est terrible. Lui qui a émigré pour aider les siens constate qu’à Marseille, il ne pourrait même pas s’aider lui-même. «Après une quinzaine de jours de recherches vaines, j’ai pris une décision : il fallait que je monte à Paris. Il y avait plus de chances d’y trouver du travail, m’avait-on dit.» Bercé par cet espoir et déterminé à trouver du travail, il quitte Marseille avec amertume avec l’intention de n’y revenir que pour visiter sa famille et débarque à Paris.
Pari gagné à Paris
A son grand soulagement, les perspectives de travail sont effectivement plus grandes. Il ne tardera pas à se faire embaucher comme ouvrier manœuvre dans le bâtiment. Il ne gagne pas grand-chose, mais il envoie chaque mois plus de la moitié de sa rémunération à sa famille à Aguemoun. C’est la seule idée qui l’aide à vaincre la nostalgie qui le prend souvent. «Beaucoup de gens croient que l’exil est facile. Ce n’était pas du tout facile pour moi. J’étais loin des miens, de mes repères, de mon village. C’est dur de changer d’environnement sans s’y être préparé.» Après quatre ans comme ouvrier manœuvre, il trouve un travail plus rémunérateur : ouvrier dans une usine de fabrication de fibres de diamants. Il y reste cinq ans, avec toujours la même motivation, les mêmes soucis concernant sa famille, la même nostalgie rejaillit à chaque vague à l’âme… A présent, il n’a qu’un seul désir : rentrer au bled. Son village et sa famille lui manque trop…
1962 : tout est prêt pour rentrer en Algérie
Un paramètre, une bonne nouvelle, va l’encourager à vouloir rentrer : l’indépendance de l’Algérie. «A ce moment-là, je me suis dit que j’allais sans doute avoir plus de chances de trouver un travail au bled. C’est le chômage et la pauvreté qui m’avaient poussé à m’exiler et j’ai estimé que, désormais, je pouvais travailler et gagner ma croûte en Algérie.» Il ne met pas beaucoup de temps à prendre sa décision : il va retourner en Algérie. En quelques semaines, il règle ses affaires à Paris, salue toutes ses connaissances et, au mois de novembre 1962, il descend sur Marseille afin de prendre le bateau, cette arche qui, cette fois-ci, va l’aider à fuir l’étouffement de l’exil. Il retrouve ainsi la ville qui l’a accueilli, mais qui lui avait tourné le dos, n’y ayant trouvé aucun travail. Bien sûr, il ne manque pas de faire un crochet au domicile de son oncle installé à Marseille pour le saluer, surtout qu’il l’avait aidé lors de son arrivée à Marseille neuf ans plus tôt. Il arrive pour passer deux ou trois jours chez lui, avant de prendre le large.
Quand l’amour s’en mêle…
Ce qui devait être le point final d’un chapitre de la vie de Smaïl Zidane va cependant prendre une tournure insoupçonnée. Venu à la rencontre de sa famille, il rencontre en même temps l’amour. Il fait, en effet, connaissance avec sa cousine. Elle lui plait et il demande sa main pour au moins accompagner son retour au bled d’une bonne nouvelle. La famille de son oncle accepte, mais à une seule condition : que Smaïl reste à Marseille. La perspective de voir la fille aller vivre en Algérie, où elle avait très peu de repères, ne réjouissait pas ses parents. «J’avais quitté Paris avec la perspective réelle de revenir en Algérie. D’ailleurs, je ne pensais qu’à mon village tout au long du voyage. Mais voilà que le destin s’en mêlait. Dieu en a voulu ainsi…» Partagé entre la nostalgie et l’amour, le cœur éploré de l’immigré balance longtemps avant de prendre le parti de l’amour. C’est ainsi que Smaïl Zidane pose ses bagages, cette fois-ci définitivement, à Marseille.
1963 : un nouveau départ à Marseille
Cette fois, la ville portuaire ne lui tourne pas le dos. Fort de son expérience de quatre ans acquise à Paris en tant qu’ouvrier manœuvre dans la bâtiment, il ne tarde pas à être embauché en tant qu’ouvrier spécialisé (plus tard, il changera d’activité en travaillant dans les grands magasins d’agroalimentaire Casino. Quelque temps après, on lui attribue un logement dans les HLM de La Castellane, un quartier du 16e arrondissement, au nord de la ville. L’année 1963 a donc constitué pour lui le début d’une vie familiale paisible agrémentée par la naissance de quatre garçons (Djamel, Farid, Noureddine et Zinédine) et d’une fille (Lila). Au souci de subvenir aux besoins de sa famille, il ajoute celui de veiller à leur bonne éducation. «A tous mes enfants, je recommandais de donner une bonne image d’eux-mêmes et de leur famille, de respecter autrui et d’être studieux à l’école. Respect et études, tel était mon credo.» Le fait que Zinédine ait frappé les esprits non seulement par son immense talent de footballeur, mais aussi par son humilité et sa timidité en dehors des terrains le rend fier, même s’il refuse à l’avouer.
En 1987, il subvient aux besoins de deux familles
En 1987, un tragique évènement vient bouleverser la vie de Dda Smaïl : son frère, le plus jeune de la famille, décède à Aguemoun, laissant derrière lui une veuve et quatre orphelins. «Nous étions seulement deux garçons dans la famille. Mon frère décédé, c’était à moi de subvenir aux besoins des siens.» Le pari était délicat : subvenir aux besoins de sa propre famille de 7 membres à Marseille et à celle de 5 membres de son frère décédé au bled, en ne comptant que sur son seul salaire. A l’époque, Zinédine avait seulement 15 ans. Il s’en remet à Dieu qu’il implore dans ses prières, fait des sacrifices, se prive de beaucoup de choses pour mener sa mission. Il fallait assurer l’équilibre, prendre souvent des nouvelles de ceux du bled, jouer au père à distance le cas échéant. C’était dur, très dur. «Les gens disent que ma plus grande fierté est de voir Zinédine acquérir une notoriété et une stature mondiales et d’entendre le nom des Zidane sur toutes les lèvres. Certes, c’est une fierté pour moi, mais ma plus grande fierté, celle qui me soulage et qui me fait dire que j’ai accompli une partie de mon devoir ici-bas, c’est d’avoir réussi à élever mes enfants et ceux de mon défunt frère», lâche-t-il les yeux embués et la gorge nouée par l’émotion. C’était son challenge, sa Coupe du monde, et il l’a remportée haut la main.
Hier comme aujourd’hui, rien n’a changé
Smaïl Zidane, l’immigré tranquille et discret d’une cité de banlieue, se retrouve ces dix dernières années extirpé de l’anonymat, un peu malgré lui. Le statut de père de star lui a été imposé par les médias alors qu’il n’a rien demandé. Cela ne l’a pas changé pour autant. C’est d’ailleurs à l’image de Zizou : modeste en toutes circonstances. A Marseille, Dda Smaïl continue de mener une vie paisible, remerciant chaque jour Dieu d’être en bonne santé et de manger à sa faim. «C’est l’essentiel. Tout le reste est accessoire car nous ne sommes pas éternels sur Terre.» Il n’a pas changé et ne pense pas changer. Même retraité, il continue à bricoler dans sa maison de Les-Pennes-Mirabeau, par habitude et par conviction. On ne change pas un homme à qui la vie a appris les vertus de l’effort…
Farid Aït Saâda
"Ne déracinez jamais un arbre !"
«Vivez-vous en Algérie ?» C’est ainsi que Smaïl Zidane a entamé la discussion. «Oui.» «Vous avez de la chance, mon garçon. C’est une chance, une grande chance, de vivre et de grandir là où on est né. Je n’ai pas eu cette chance», confie-t-il. «Prenez un arbre. Si on le plante dans un endroit où, en grandissant, il n’aura pas assez d’espace pour se développer, ce serait une erreur de le déraciner pour le replanter ailleurs. Même si on le met dans un plus grand espace, cet arbre perdra de son naturel car il a été arraché de ses racines. Alors, mieux vaut laisser l’arbre là où il était plutôt que de le dénaturer», nous a-t-il expliqué. Même déraciné, Dda Smaïl n’a pas oublié la sagesse du terroir.
«Slimane Azem m’a profondément marqué»
Durant les années d’exil, Smaïl Zidane a été rongé par la nostalgie. Débarqué dans un pays qu’il ne connaît pas, il se laisse souvent bercer par le souvenir des oliviers, du relief rocailleux de la montagne et des cours d’eau. Alors, pour replonger dans le bled, il se laissait bercer par les chansons. Il écoutait souvent Taleb Ourabah, mais celui qui l’a marqué -comme des génération de Kabyles émigrés- est le regretté Slimane Azem, celui qui, exilé contre son gré, a chanté le plus et le mieux les souffrances des exilés. «Je l’ai rencontré plusieurs fois : en 1954, en 1956, en 1966… A chaque fois, c’était un vrai plaisir de discuter avec lui. Nous partagions la même souffrance, la même déchirure née de l’éloignement.» Un couplet tiré d’une célèbre chanson troublait particulièrement Dda Smaïl. Dda Slimane y raconte qu’il avait pris le bateau pour rentrer au pays, mais qu’au moment où il allait poser pied à terre, il se réveillait et se rendait compte qu’il s’agissait seulement d’un rêve. «Ce couplet me faisait pleurer à l’époque rien qu’en l’écoutant», se souvient-il. «Incontestablement, Slimane Azem m’a profondément marqué.»
Un grand spectacle Kabyle à Montréal : samedi 16 décembre 2006
30/11/2006 05:31
Montréal - Canada
TACHEMLIT à Montréal
Fondé pour promouvoir notre culture, Kabylie-Spectacles-Production célèbre sa naissance en organisant "Tachemlit" : un grand spectacle ayant pour thème :
"KABYLIE, JE ME SOUVIENS..."
Ce spectacle qui mettra en exergue tous les rythmes de la Kabylie profonde et qui se veut une rencontre de solidarité entre les artistes, toutes tendances confondues, est une première à Montréal.
Bravo aux organisateurs pour cette initiative qui rassemblera certainement toute notre communauté.
Une trés bonne soirée kabyle , vous pouvez visionner et entendre des
extraits de la soirée sur :
http://www.algeronet.com ,tannemirt à notre ami Hakim ..on va se voir
le samedi 13 janvier prochain au centre amazigh de montréal pour célébrer
yennayer imazighen.
Bonne écoute
A r tufat
Commentaire de Arezki (06/01/2007 03:46) :
Les Kabyles de Montréal n’ont jamais oublié ... et ce, malgré les années,
malgré l’éloignement et malgré tous les problèmes quotidiens. La Kabylie
est ancrée en eux et fait partie intégrante d’eux.
En effet, ils sont venus de partout pour honorer de leur présence, le
spectacle symbolique ayant comme slogan "Kabylie, je me souviens..."
organisé par la K.S.P (kabylie-Spectacles-Production).
Tous et toutes, ont mis du coeur à l’ouvrage pour que ce spectacle soit une
réussite : organisateurs, artistes, groupes, poètes et spectateurs. Tous
ont été à la hauteur pour que le spectacle soit sublime.
En signe de remerciement à l’artiste des années 80, auteur de "Sughegh" et
"Fihel m-atekan elhenni", Salah Ait-Gherbi a ouvert la scène en
interprétant d’anciennes et de nouvelles chansons.
Il sera suivi par tant de chanteurs et groupes de talent (Fouad Yalaoui,
Karim Slamani, Massinissa, Tafsut, Ferhat Chebini, Hamitouch Lani, Syphax,
Berbanya et Mohand-Laid Deflaoui ).
Les poètes LHacène Ziani et Nacer Oukemoum étaient aussi de la partie avec
quelques poèmes.
Pour son premier spectacle, les organisateurs de KSP ont de quoi être
fiers.
Les membres de KSP remercient tous les artistes qui ont répondu présents ,
les sites web : Kabyle.com, Algeroweb, Berberes.com, Algeronet.com et pour
l’aide médiatique apportée à ce spectacle ainsi que tous les spectateurs
venus en masse de partout.
OULD HAMOUDA Tassadit
http://www.kabyle.com/Les-Kabyles-de-Montreal-n-ont,11577.html
Zinédine Zidane l’avait promis aux journalistes du Buteur et d’El Heddaf qui l’avaient interviewé à Madrid le 26 avril 2005 : «Une fois que je serai à la retraite, j’irai en Algérie avec mes parents.» La promesse va être tenue dans quelques semaines, puisque Zidane effectuera une visite en Algérie du 11 au 16 décembre.
Une visite qui sera très «officielle» puisqu’elle sera organisée par la Fondation de France et l’Etat français à travers l’Ambassade de France en Algérie, en réponse à l’invitation officielle que lui avait lancée le président Abdelaziz Bouteflika, après la finale du Mondial-2006. Selon nos sources, Zidane consacrera une journée à la Fondation de France sous l’égide de laquelle le footballeur a financé, grâce à des dons et au produit de la rencontre de bienfaisance entre l’Olympique de Marseille et France 1998 du mois d’octobre 2003 à Marseille, la construction d’un hôpital à Boumerdès et l’acheminement d’aides aux sinistrés du séisme du 21 mai 2003. Zidane et la Fondation de France vérifieront le cheminement des dons et superviseront la concrétisation des projets humanitaires programmés. Une autre journée sera consacrée à des réceptions officielles au plus haut sommet de l’Etat (Zidane sera certainement reçu par le président Bouteflika). Le reste du séjour sera consacré à des circuits privés avec, entre autres, la visite du village natal de ses parents situé dans la commune de Boukhlifa (Béjaïa). Selon nos sources, Zidane sera accompagné de ses parents et peut-être aussi de ses frères et sa sœur, ainsi que de Henri Emile, ancien intendant de l’équipe de France qui avait été l’organisateur du match de bienfaisance de Marseille en octobre 2003. Zidane annoncera cette visite dans les tout prochains jours, soit par une déclaration à la presse, soit par un communiqué sur son site internet.
Connaissant la grande popularité dont jouit Zidane en Algérie, sa visite constituera certainement un événement national qui risque cependant d’être entaché par son caractère trop officiel. A quelques mois des élections présidentielles en France, il est craint des velléités de récupération politiciennes. Le voyage, semble-t-il, se fera par avion privé affrété par la Fondation de France. Les Algériens ont toujours espéré une visite simple et populaire, celle d’un Algérien d’origine vers son pays d’origine. L’idéal serait que Zizou donne le coup d’envoi d’un match entre deux équipes algériennes en Algérie et, pourquoi pas, de participer à un match improvisé comme il l’avait fait au Bangladesh. Cela concrétiserait le rêve de milliers d’Algériens de le voir en chair et en os.
par F. A. S.
Commentaire de Chantal (29/11/2006 12:28) :
Non seulement il es beau mais c'est le meilleur joueur de foot..enfin
moi je trouve qu'il es extra le zidou..je te fais de gros bisous et
continue il es très enrichissant ce blog..
http://melancolique1.vip-blog.com
Commentaire de claire (30/11/2006 05:12) :
bonjour merci de ta visite ton blog est super aussi a bientot bise claire
Le monde audiovisuel évolue constamment. Pour les Algériens, cette évolution a été particulièrement rapide, ces dernières années avec l’apparition des chaînes satellitaires. Ce qui ne pouvait se faire sur le sol national, en raison des textes de loi existants, qui sont appelés, au demeurant, à être révisés, est possible sous d’autres cieux.
Des Algériens sensibles à la demande sociale, sont donc allés ailleurs pour investir dans d’audiovisuel. Ce créneau du champ médiatique était encore fermé au privé chez nous, les spécialistes de la communication ont opté pour la France, un pays connu pour sa souplesse en la matière, mais aussi pour les liens historiques avec notre pays, sans compter la forte présence de nos concitoyens et sa proximité avec l’Algérie. C’est ainsi qu’à partir de l’année 2000, deux chaînes de télévision verront le jour. Emettant à partir de France, Berbère Télévision et Beur TV sont captées en Algérie via le satellite Hotbird.
Pendant les premières années, ces deux chaînes appartenant à des Algériens ont tenté, en dépit du manque de moyens humains et financiers, de répondre à la demande de plus en plus importante des téléspectateurs. De l’élargissement de la plage horaire à l’amélioration des programmes sur le plan quantitatif et qualitatif, autant d’éléments qui marqueront une mutation attendue. C’est paradoxalement au moment où les choses bougent sérieusement que les écrans noirs remplacent les images et sons. En effet, voilà trois mois que les deux chaînes, notamment Berbère Télévision, sont cryptées. Cette chaîne d’expression berbère, pour ne pas dire kabyle, est difficilement recevable avec les changements successifs de codage du bouquet TPS. Longtemps, les téléspectateurs espéraient son passage à la diffusion en clair. Mais rien ne pointe à l’horizon.
L’alerte est plus que présente dans les foyers kabyles, notamment ces derniers mois marqués par de nouvelles productions. Ces derniers ne cessent de faire parler d’elles dans tout ce qu’elles apportent comme éléments de réponse à l’attente des téléspectateurs. Les privilégiés qui continuent à capter ce média ne cesse, en effet, de parler d’une émission qui fait beaucoup de bruit. Il s’agit d’une production de M.Ahmed Djenadi qui n’est plus à présenter.
Après la réalisation du premier film, un feuilleton amazigh, ce producteur récidive avec une nouvelle émission dont le principe se résume à un face-à-face entre un invité et trois journalistes de la presse écrite autour des questions liées à la vie de tous les jours. Le tout est coordonné par l’animateur qui n’est autre que le producteur lui-même. Même si le principe n’est pas nouveau pour les téléspectateurs avertis, il reste que quand il s’agit d’invités chargés de la gestion des affaires locales, l’intérêt devient grand. Les quatre numéros déjà diffusés ont été une réussite qui démontre que quand on veut bien faire cela est possible. Tour à tour, Mohamed Bektache, président de l’APW de Béjaïa, professeur Djoudi Merabet, recteur de l’université, Abdelhafid Bouaoudia, président de l’APC de Béjaïa et Mezrani Belkacem, président de l’APC d’Amizour, ont fait face aux trois journalistes de la presse écrite, Dépêche de Kabylie, El Khabar et L’Expression donnant lieu à des débats chauds sur toutes les questions politiques, culturelles, sociales environnementales liées au quotidien du citoyen. Tout ceci sur fond de reportages réalisés par l’équipage de Tamurthiw, mon pays, dans son volet «Face à la presse».
Cette émission bimensuelle mais qui, très bientôt, deviendra hebdomadaire, selon son producteur, connaît un franc succès auprès de téléspectateurs qui ont la chance de regarder encore Berbère TV. C’est pourquoi cette attente présentement exprimée aussi bien dans la rue que dans les foyers où ce média est particulièrement prisé de par la langue utilisée, qui n’est autre que le kabyle.
Les femmes au foyer, les jeunes se sentent orphelins et souhaitent que les responsables de Berbère TV fassent un geste en leur direction. Un geste attendu qui ne peut être que celui de pouvoir suivre les programmes de leur chaîne préférée. Leurs doléances seront-elles entendues? Pourrait-on un jour suivre les programmes de Berbère TV sans avoir à flasher ou reprogrammer son démodulateur chaque jour?
L’avenir nous le dira pour peu que les propriétaires de ce média prennent conscience que la concurrence n’est pas clémente car d’autres chaînes ne tarderont pas à voir le jour.
par Arezki SLIMANI
Commentaire de Chantal (30/11/2006 04:38) :
Bonsoir a toi..je passais voir si il y avais du nouveau!!Passe une belle
fin de soirée..bisous!!
En quatre jours, la JSK a réalisé deux précieux succès qui lui ont permis, d’abord, de dissiper définitivement le doute, ensuite de gagner des places supplémentaires au classement général, qui lui permettent de mettre la pression sur le leader et ses poursuivants. Hier, les camarades de l’excellent Dabo ont pu déjouer le piège que leur a tendu Kamel Mouassa à Blida, en lui chipant les trois points de la victoire qu’il ne pensait jamais laisser sur sa propre pelouse. Ceci dit, le match fut d’un niveau acceptable où les deux équipes ont fait valoir leurs atouts ; l’USMB a joué de malchance, puisqu’elle a raté une multitude d’occasions qui auraient pu donner une autre tournure au match, si Chaouchi le keaper des Canaris n’était pas là. Le goal a, à lui seul, réussi à sauver deux balles de buts que tout le monde avait vu au fond des filets, sur deux tirs puissants de Smaïl Diss (73’ et 94’). Ses interventions ont donc permis à son équipe de revenir victorieuse. La dynamique des victoires enclenchée depuis l’arrivée d’Azzedine Aït Djoudi à la barre technique a créé le déclic tant attendu par les fans Kabyles qui sont revenus en force ces dernières semaines. Hier, il a tissé une stratégie qui s’est avérée concluante, en incorporant des joueurs à vocation offensive, Wassiou, Yacef, et Dabo. Il a ainsi mis plus de pression sur la défense de l’USMB qui a craqué au début de la seconde période, lorsque Harbèche fait une passe latérale suicidaire au niveau rond central que Nassim Hamlaoui anticipe pour lancer en profondeur son coéquipier Dabo pourtant très surveillé par Diss. Dabo s’engouffre et résiste à la charge des défenseurs pour battre l’infortuné Samadi (58’).
Dabo : “Il faut surtout féliciter notre gardien” Ce but, le sixième pour Le Malien, le place désormais à la 1re place du classement des buteurs. Dans un entretien à paraître demain, le Malien nous dira : “En fait, je suis très content pour cette victoire qui n’a pas été facile à arracher face à un coriace adversaire, on a vraiment souffert. La JSK est entrain de créer des surprises, je suis très fier de mon équipe qui revient en force ces derniers temps, c’est tout à notre honneur et à notre public. Mon but n’est pas important pour moi dans la mesure où c’est toute l’équipe qui en tiré profit, il ne faut pas oublier le brio de notre gardien qui a sauvé un but durant les derniers temps du match.”
Hannachi : “Objectif, la 2e place” Il était tout heureux en fin de partie, il a congratulé tout le monde, on sentait qu’il venait de se débarrasser d’un lourd fardeau, son équipe vient de gagner à l’extérieur, ce succès lui permet de se replacer, Hannachi sait que son groupe est en train de remonter la pente, il nous dira en fin de match que “l’objectif de la JSK est la 2e place, l’Entente de Sétif est bien placée pour arracher le championnat. Notre succès d’aujourd’hui est judicieux, il arrive au bon moment et confirme ce que je ne cesse de dire depuis longtemps, à savoir la JSK fera un retour en force en championnat. On doit rester lucide pour ne pas tomber dans l’autosatisfaction”.