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VIP-Blog de kabylie
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  • 58 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
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    La Kabylie fête le centenaire de Hadj El-Anka

    20/03/2007 13:00

    La Kabylie fête le centenaire de Hadj El-Anka


    L’ÉVÈNEMENT AURA LIEU EN JUIN PROCHAIN
    La Kabylie fête le centenaire de Hadj El-Anka
    Liberté 20/03/2007
    C’est un hommage à la hauteur de l’homme qui sera rendu le mois de juin prochain au village Tiguersifth, à Ath Djenad, au cardinal de la chanson chaâbi Hadj M’hamed El-Anka.

    Né le 20 mai 1907 à la Vieille Casbah d’Alger, celui qui a porté le chaâbi au sommet de la chanson algérienne sera ressuscité en Kabylie en présence de plusieurs artistes de renom qui viendront des quatre coins du pays, notamment de l’Algérois, pour témoigner de la considération à l’homme qui a porté le flambeau du noble style pendant plusieurs années.

    Un programme aussi riche que varié est déjà en voie de préparation à Tiguersifth, ce beau village de Kabylie qui promet une fête grandiose. Un détail, la famille du cheikh s’est installée à La Casbah d’Alger suite à la mort du père qui était un compagnon de Arezki El-Bachir, un résistant dans les années trente tué par l’armée française. Pour fuir la répression de l’armée française, la mère d’El-Anka viendra trouver refuge à La Casbah.  

    par Rubrique Radar


    Commentaire de Samira & Barbara (20/03/2007 19:21) :

    Bonne soirée…Arezki...et…

    Image hébérgée par hiboox.com


    Nous te souhaitons une journée remplie de paix d'amour de bonheurs et de la joie…
    bisous…bisous…bisous  
    Hoder

    aimer_ la_ vie


    Avec toute notre amitié


    Commentaire de Samira & Barbara (21/03/2007 18:44) :

    Bonne soirée…Arezki...gla…gla…gla…vive le printemps…tu m’aide faire un bonhomme de neige…

    Image hébérgée par hiboox.com


    Nous te souhaitons…une journée remplie…de paix,d'amourde bonheur,et de la joie….
    bisous…bisous…bisous  
    Hoder

    aimer_ la_ vie


    Avec toute notre amitié


    Commentaire de claire (23/03/2007 04:11) :

    Image hébérgée
par hiboox.com

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    Châabi Dialna

    20/03/2007 12:59



      Hadj M'Hamed El ANKA.

    EL ANKA

    El ANKA M'Hamed (1907-1978) - Grand maître de la chanson Chaâbi

    De son vrai nom Aît Ouarab Mohamed Idir Halo, Hadj M'Hamed El Anka naquit le 20 mai 1907 à la Casbah d'Alger, précisément au 4, rue Tombouctou, au sein d'une famille modeste, originaire de Béni Djennad (Tizi-Ouzou). Son père Mohamed Ben HadJ Saîd, souffrant le jour de sa naissance, dut être suppléé par un parent maternel pour la déclaration a l'état civil. C'est ainsi que naquit un quiproquo au sujet du nom patronymique d'El Anka. Son oncle maternel se présente en tant que tel; il dit en arabe "Ana Khalo" (Je suis son oncle) et c'est de cette manière que le préposé inscrivit "Halo". Il devient alors Halo Mohamed Idir.

     

    Sa mère Fatma Bent Boudjemaâ l'entourait de toute l'affection qu'une mère pouvait donner. Elle était attentive a son éducation et à son instruction. Trois écoles l'accueillent successivement de 1912 à 1918: coranique (1912-1914), Brahim Fatah (Casbah) de 1914 à 1917 et une autre à Bouzaréah jusqu'en 1918. Quand il quitte l'école définitivement pour se consacrer au travail, il n'avait pas encore souffle sa 11 ème bougie.

    C'est sur recommandation de Si Said Larbi, un musicien de renom, jouant au sein de l'orchestre de Mustapha Nador, que le jeune M'hamed obtenait le privilège d'assister aux fêtes animées par ce Grand maître qu'il vénérait. C'est ainsi que durant le mois de Ramadhan de l’année 1917, le cheikh remarque la passion du jeune M'hamed et son sens inné pour le rythme et lui permit de tenir le tar (tambourin) au sein de son orchestre. A partir de la, ce fut Kehioudji, un demi-frère de Hadj Mrizek qui le reçoit en qualité de musicien a plein temps au sein de l'orchestre qui animait les cérémonies de henné réservées généralement aux artistes débutants.

    Après le décès de cheikh Nador à l'aube du 19 mai 1926 à Cherchell, ville d'origine de son épouse ou il venait juste de s'installer, El Anka prit le relais du cheikh dans l'animation des fêtes familiales.

    L'orchestre était constitué de Si Saîd Larbi, de son vrai nom Birou, d'Omar Bébéo (Slimane Allane) et de Mustapha Oulid El Meddah entre autres. C'est en 1927 qu'il participa aux cours prodigués par le cheikh Sid AH Oulid Lakehal, enseignement qu'il suivit avec assiduité jusqu'en 1932. 1928 est une année charnière dans sa carrière du fait qu'il rencontre le grand public.

    Il enregistre 27 disques 78 t chez Columbia, son premier éditeur et prit part aussi a l'inauguration de la Radio PTT Alger. Ces deux événements vont le propulser au devant de la scène a travers tout le territoire national et même au-delà.

    Le 5 août 1931, cheikh Abderrahmane Saîdi venait de s'éteindre. Ce Grand cheikh disparu, El Anka se retrouvera seul dans le genre mdih .

    C'est ainsi que sa popularité favorisée par les moyens modernes du phonographe et de la radio, allait de plus en plus grandissante. Des son retour de La Mecque en 1937, il reprit ses tournées en Algérie et en France et renouvela sa formation en intégrant HadJ Abderrahmane Guechoud, Kaddour Cherchalli (Abdelkader Bouheraoua décédé en 1968 à Alger), Chabane Chaouch à la derbouka et Rachid Rebahi au tar en remplacement de cheikh Hadj Menouer qui créa son propre orchestre. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et Après une période jugée difficile par certains proches du cheikh, El HadJ M'Hamed El Anka va être convié à diriger la première grande formation de musique populaire de Radio Alger à peine naissante et succédant à Radio PTT, musique populaire qui allait devenir, a partir de 1946, "chaâbi" grâce à la grande notoriété de son promoteur, El Anka. En 1955. il fait son entrée au Conservatoire municipal d'Alger en qualité de professeur charge de l'enseignement du chaâbi. Ses premiers élèves vont devenir tous des cheikhs a leur tour, assurant ainsi une relève prospère et forte, entre autres, Amar Lâachab, Hassen Said, Rachid Souki, etc. EI-Hadj M'Hamed El-Anka a bien pris à cœur son art: il a appris ses textes si couramment qu'il s'en est bien imprégné ne faisant alors qu'un seul corps dans une symbiose et une harmonie exceptionnelle qui font tout le genie créateur de l'artiste en allant jusqu'à personnifier, souvent malgré lui, le contenu des poésies qu'il interpréte; les exemples d'El-Hmam, Soubhane Ellah Yaltif sont assez édifiants.La grande innovation apportée par EI-Hadj El-Anka demeure incontestablement la note de fraîcheur introduite dans une musique réputée monovocale qui ne répondait plus au goût du jour- Son jeu instrumental devient plus pétillant, allégé de sa nonchalance. Sa manière de mettre la mélodie au service du verbe était tout simplement unique. A titre indicatif, El Hadj El Anka a interprété près de 360 poésies ( qaca'id ) et produit environ 130 disques. Après Columbia, il réalise avec Algériaphone une dizaine de 78 t en 1932 et une autre dizaine avec Polyphone. Après plus de cinquante ans au service de l'art, El Anka animera les deux dernières soirées de sa carrière jusqu'à l'aube, en 1976, à Cherchell, pour le mariage du petit-fils de son maître cheikh Mustapha Nador et, en 1977, a El-Biar, chez des familles qui lui étaient très attachées. Il mourut le 23 novembre 1978, à Alger, et fut enterré au cimetière d'El-Kettar.

     

    Sources : "Dictionnaire des musiciens et interprétes algeriens" de Achour CHEURFI






    Les 40 ans de carrière d’Aït Menguellet

    11/03/2007 01:02

    Les 40 ans de carrière d’Aït Menguellet


    Radio Soummam célèbre le poète

    Lounis Aït Menguellet a choisi de célébrer ses 40 ans de carrière sur les ondes de radio Soummam dans une soirée où avec le mot simple et le verbe fort et profond, le poète a semé des émotions près de quatre heures durant.

     

    Radio Soummam a décroché à 00h50 pour laisser les auditeurs « se remettre » de leur rêverie. Au grand bonheur de ces derniers, d’ailleurs, qui se sont délectés autant que l’invité dont on a découvert, agréablement, un côté « décontractant » qui a excusé volontiers les oublis de quelques mots de chansons.

    Lounis n’a plus 20 ans. Le 17 janvier dernier, il a fêté ses 57 printemps.


    Et aujourd’hui, il célèbre sa quarantième année, depuis son passage dans cette émission pour jeunes chanteurs, « Nouva Ihafadhen », qu’animait Cherif Kheddam à la Chaîne II de la Radio nationale.

    Il y a interprété, une première fois, un titre de Taleb Rabah, Aqliyi am tir lqefs (Je suis comme un oiseau dans une cage).

    « Quand j’ai été à la radio, je n’avais pas l’ambition de devenir chanteur et de le rester.

    Voir les coulisses de la radio c’était déjà ça », dit-il dans sa modestie légendaire. Alors âgé de 4 ans, l’oreille du petit Lounis devait être bercée une première fois par les airs d’une chanson de Amouche Mohand A Takriets hadhras ivava tidets (Takriets, dis la vérité à mon père).


    En la dépoussiérant, le poète a dû lui ciseler des mots pour rendre hommage à son aîné et à tous ceux qui sont des références comme Abdelwahab Abjaoui, Hnifa, Slimane Azem, Taleb Rabah (dont il a interprété pour la première fois en public Ayahviv selli af n’bi), Kamel Hammadi…

    Ses 40 ans de carrière, Lounis aurait pu prétendre les fêter il y a au moins une année pour rappeler que c’était en 1966 qu’il composa, du haut de ses seize ans, sa première chanson Ma trud ula d nek akter (Si tu pleures, moi encore plus).

    Puis d’autres sont arrivées pour donner forme à un beau mariage de mots qui enfantera de beaux succès, des années d’or séduisant des générations.

    « L’essentiel de ce que j’ai chanté est le produit de l’imagination », précise le poète qui avoue ne pas savoir « comment se rencontrent les mots » dans sa poésie.

    Celui qui se considère « chanteur provisoire », se laisse à l’incertitude de l’inspiration : « A ce jour, je suis incapable de dire si je pourrais encore écrire. »
    Lounis s’est abreuvé de la sagesse des siens, du Djurdjura et du village d’Ighil Bouammas qui l’ont vu naître.

    Entre lui et la Kabylie, une véritable histoire d’amour.

    « La montagne est une partie de moi. C’est elle que j’ai vue quand j’ai ouvert mes yeux pour la première fois », dit-il.

    Tamurtiw, dizurar afidurar (Mon pays c’est des parures sur des montagnes) est plus qu’une métaphore, « une image réelle ». Pour Aït Menguellet, la plume n’est pas trempée délibérément dans les métaphores, elles naissent plutôt au bout des mots.

    Dans les années 1970 et 1980, « les métaphores n’étaient pas pour contourner l’absence de liberté d’expression », malgré les « interdits au quotidien » d’alors qui lui ont coûté, d’ailleurs, un emprisonnement en 1985 quand il tenta de sensibiliser, dans un gala (Teksem l’mahna), sur le sort des détenus d’opinion d’alors. « Huit jours après on m’a jeté en prison », se rappelle-t-il.

    Pourtant, aujourd’hui, le poète se garde d’approcher la politique. De l’épisode de 2001 qui lui a valu de vives critiques lorsqu’il s’affichait « du mauvais côté », ont pensé ses détracteurs, il n’en parle pas.

    Le titre Nedjayawen amkan (On vous laisse la place) s’est chargé, avec du recul, de la mise au point.  

    El Watan 10/03/2007

    par K. Mejdoub
    Source : http://www.berberes.com/page.php?page=nouvelles&titre=Nouvelles&id=0000003245




    Abdou Elimam, linguiste (*)“Je défends toutes les langues maternelles”

    08/03/2007 02:20

    Abdou Elimam, linguiste (*)“Je défends toutes les langues maternelles”


    Après Le maghribi, alias ed-darija, puis Langues maternelles et citoyenneté en Algérie, voilà L’exception linguistique en didactique, chez le même éditeur  "Dar El-Gharb", Oran. Ce dernier ouvrage du linguiste Abdou Elimam apporte des réponses surprenantes, documentées, argumentées et contemporaines sur les langues et le langage humain. Les apports des neurosciences et des sciences cognitives sont largement intégrés dans une problématique universelle. Les professeurs de langues et autres linguistes en herbe gagneraient beaucoup à le lire. Quant aux décideurs de ce secteur, une aubaine s’offre à eux. Sauront-ils la saisir ? 

    Le titre de votre dernier ouvrage sonne très "universitaire". Est-ce à dire que le militant linguistique que nous connaissions cède le pas au "prof" d’université ?

    ll Si vous me le permettez, je voudrais saluer, avant toute chose, les lecteurs qui auront l’occasion de croiser cet article. Parmi eux il y aura certes des amis de longue date, des amis de combat : mes alter égo. Il y aura aussi des amis de distance et de respect à la fois. Il y aura enfin ceux qui, par faiblesse ou manque d’information, suspectent mes interventions et se demandent pourquoi je défends TOUTES les langues maternelles. A tous, sans exception : "Azul Fellawen".

    Pour revenir à votre question, non. Mon dernier ouvrage n’est pas aussi "universitaire" que son titre pourrait le faire croire. Certes, il traite de choses sérieuses et sérieusement, mais dans un style "bon enfant". Dans un dialogue entre amis. C’est aussi une sorte de pacte d’éthique vis-à-vis des langues maternelles. En d’autres termes, il s’agit d’un militantisme d’une autre nature. Un militantisme d’un patriote quinquagénaire qui a, en écho permanent, cet adage, l’unique héritage que mon grand-père paternel m’ait légué:

    "Kayene elli hlib umou fi femmou, w-kayene elli yemchi and jarou yjibou"

    "Il y a ceux  qui ont  leur  lait maternel  dans la bouche et ceux qui vont le chercher chez le voisin".

     

    Pouvez-vous nous dire, en quelques mots, de quoi vous traitez ?

    ll Il s’agit d’une initiation à deux domaines : le premier est la science du langage. Le second, la didactique des langues. Après avoir vécu en Europe, je suis retourné, il y a près de 5 ans, au pays. Je découvre alors que l’enseignement de la linguistique est quasi inexistant et que la didactique des langues est réduite à une sorte de "didactique générale". Or l’enseignement des langues répond à une logique qui ne peut être mise sur un même pied d’égalité que celle de la chimie, des mathématiques, voire de la plomberie. Et la restitution d’une telle logique spécifique repose sur une appréhension du langage et des langues qui doit être en adéquation avec la réalité de notre espèce. On a trop tendance à réifier ces choses.

     

    Qu’est-ce que vous entendez par réification, au juste ?

    ll Réifier revient à donner corps à une lubie. Donner corps à une vision de l’esprit, quoi ! Et, cela est très courant avec les langues.

     

    Pourquoi précisément les langues ?

    ll A cause de leur nature complexe. Une langue, c’est à la fois un habillage sonore, une mémoire collective, l’expression de ses propres désirs, un patrimoine collectif. Allez tirer tout cela au clair !

    La nature fuyante des langues facilite cette fuite en avant qui réifie non pas la langue (puisqu’elle est fuyante) mais ses productions (mots, phrases, textes). On refoule le producteur et la genèse de production au profit du produit fini. On est dans la position du primitif qui implore son bout de bois qui lui sert de "gri-gri". Attribuer à des productions langagières des vertus et autres valeurs identitaires, c’est oublier que la valeur est dans le producteur et non pas dans le produit fini. Elle est dans l’Homme, quoi !

    Voilà une position qui décape ! Cela dit, qu’y a-t-il de si particulier dans le langage ?

    ll Le langage humain est une potentialité qui repose sur une matérialité à la fois biologique et génétique. Avant d’être une modalité psycho-cognitive et sociale. Pour y voir clair, il faut d’abord rendre compte de cette réalité physiologique. Nous voilà donc renvoyés vers l’étude du cerveau, des neurones, des connections synaptiques ainsi que de toute la circuiterie vasculaire qui constituent, en fin de course, l’organe humain du langage. Limiter les langues humaines aux seuls schèmes morpho-syntaxiques, c’est procéder à une réduction inacceptable d’un fait humain universel. De la même manière,  vouloir légitimer une langue (ou une pseudo-langue) par les seuls schèmes morpho-syntaxiques, c’est produire un artefact sans implication identitaire. Car une langue n’est langue que si sa matrice bio-génétique est sollicitée. C’est le cas des langues naturelles. Ce n’est pas le cas des langues artificielles.

     

    Tout cela a l’air passionnant. Pouvez-vous nous en dire plus ?

    ll Je ne vais tout de même pas déflorer mon bouquin ! Considérez que vous sacrifiez le prix de 2 kg de pommes (le prix de vente publique du livre) et allez donc à la pêche aux questions qui vous turlipinent.

     

    Je ne savais pas qu’un commerçant sommeillait en vous … Qui, selon vous, serait intéressé par le contenu de votre ouvrage ?

    ll Je verrais en premier lieu les étudiants de lettres (toutes langues confondues, y compris en traduction), plus particulièrement ceux qui sont dans la filière LMD. Les étudiants en didactique ou sciences de l’éducation sont également visés.

    A côté de cette catégorie, je pense à tous ces enseignants dont la formation a été  insuffisante. Ceux de tamazight, plus particulièrement. Sans oublier nos ministères de la Culture , de l’Education nationale et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

    Quant à l’aspect mercantile que vous suggérez, il importe plus pour mon éditeur que pour moi-même. Vous le savez.

     

    Au fait, comment définissez-vous "l’exception linguistique" ?

    ll L’exception linguistique repose sur la spécificité de la "connaissance langagière". Depuis Noam Chomsky, ce linguiste américain qui bouleversa l’ordre des choses dès la fin des années 50, l’activité langagière n‘est plus perçue comme un "habillage culturel" (donc inter-changeable), mais comme un fondement biologique et culturel de l’espèce. A partir de là, l’approche des langues ne peut plus être "opportuniste", mais essentialiste. La science rejoint la demande identitaire … pouvait-on rêver mieux ?

     

    Votre ouvrage remet au goût du jour le statut des langues maternelles dans notre pays. Dans quelle mesure pourra-t-il y contribuer pour amorcer, au moins, le débat ?

    ll La question des langues maternelles est mon crédo depuis un quart de siècle maintenant. Elle a donc toujours, déjà été un enjeu de taille dans le débat sur la politique linguistique nationale. Ce qui change par rapport à ce que j'ai fait auparavant, c'est que cette fois-ci, j'ai les neurosciences de mon côté. La langue maternelle est, avant tout, la forme de matérialisation initiale et définitive de notre organe biologique et génétique du langage. Vouloir réduire ce dernier, c'est commettre un crime contre l'humanité, puisqu'il s'agit de l'intégrité physique et psychologique de la personne humaine. Et ceci est valable pour TOUTES les langues maternelles.

     

    Maintenant que le statut de langue nationale pour la langue tamazight est acquis. Est-il suffisant selon vous ? Et surtout, peut-on connaître pourquoi le maghribi n’a pas été réhabilité au même titre que tamazight, sachant que ces deux langues sont toutes les deux des langues maternelles des Algériens ?

    ll La reconnaissance juridique d'une langue est une condition nécessaire mais non suffisante. Il faut maintenant favoriser la circulation, en profondeur, des formes linguistiques naturelles et  natives. En somme, il faut que la langue se réapproprie les espaces dont l'histoire l'a exclue (techniques, agriculture, sciences, arts, etc.).

    Quant au maghribi, cette autre langue maternelle des Algériens, elle ne jouit même pas de cette protection juridique, alors qu'elle est la langue vernaculaire majoritaire de ce pays ! C'est vous dire l'impasse conceptuelle dans laquelle sont nos dirigeants en la matière... Espérons que notre dernier ouvrage redonnera à nos décideurs le goût de soi, la réhabilitation d'un lourd patrimoine, la fin de la "honte-de-soi" (auto-odi).

     

    Pourriez-vous animer des conférences au cas où votre ouvrage suscite un intérêt chez les lecteurs ?

    ll Si c'est à Tizi, alors je suis preneur tout de suite !

     

                                                                       

    (*) Abdou Elimam est actuellement membre de deux laboratoires de recherche : LESCLAP (Amiens, France) et LTE (ENSET, Algérie).

    Ses recherches portent sur l’acquisition du langage, de manière générale, et sur les retombées de l’Antiquité linguistique nord africaine sur les parlers contemporains.

    C’est de cette rencontre que sest affinée, au fil des ans, sa passion pour une épistémologie de la science du langage (au singulier cette fois-ci).

    Propos recueillis par Mamou Aït-Ouahioune

    Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=34902&ed=MTQyMw==



    Commentaire de Samira &, Barbara (09/03/2007 18:35) :

    Bonne soirée…Arezki... et...

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    … Nous vous souhaitons…un week-end remplie…de paix,d'amour,de bonheur,et de la joie…….
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    Aït Menguellet célèbre ses 40 ans de chansons

    08/03/2007 01:58

    Aït Menguellet célèbre ses 40 ans de chansons


    Radio Soummam
    Aït Menguellet célèbre ses 40 ans de chansons
    Le chantre de la chanson algérienne, Lounis Aït Menguellet, célébrera cette année ses quarante années de carrière artistique et a choisi de partager cet important événement de son parcours avec les auditeurs de Radio Soummam à l’occasion d’une soirée spéciale prévue ce jeudi 8 mars 2007 de 21 heures à minuit.

    L’artiste réservera de belles surprises à ses fans et aux milliers d’auditeurs en interprétant en direct sur Radio Soummam quelques unes des chansons qui ont marqué sa vie d’artiste et rendra hommage aux artistes l’ayant vu naître et grandir tout au long de ces quarante dernières années.

    Et comme la soirée coïncide avec la Journée mondiale de la femme, Aït Menguellet ne manquera pas de rendre un vibrant hommage à la femme algérienne.

    Lounis Aït Menguellet a commencé la chanson en 1967, à l’âge de 17 ans, et son premier passage à la radio (Chaîne II) fut dans l’émission Ichenayen uzekka (les chanteurs de demain”, assurée alors par un autre ténor de la chanson algérienne, Chérif Kheddam, en l’occurrence.

    Natif d’Ighil Bouwamas, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Aït Menguellet est né le 17 janvier 1950. Interprète, poète et compositeur, il a à son actif près de quatre cents chansons traitant des différents thèmes. 

     La Dépêche de Kabylie 07/03/2007

    par B. B.





    LHacene Ziani: L'Enigme: Bientot le dernier livre aux editions VoixLibres.

    03/03/2007 11:49

    LHacene Ziani: L'Enigme:  Bientot le dernier livre aux editions VoixLibres.







    « ONCE », une galerie d’Art et de Décoration à Tizi Ouzou

    24/02/2007 22:31

    « ONCE », une galerie d’Art et de Décoration à Tizi Ouzou


    C’est fait, Tizi Ouzou (et par conséquent la Kabylie) possède enfin sa première galerie d’Art, elle a, bel et bien, ouvert ses portes il y a de cela quelques mois déjà, au grand bonheur des artistes qu’ils soient professionnels, passionnés ou amateurs qui sont dors et déjà invités à la visiter et, pourquoi pas, à y exposer leurs œuvres.

    Le chalenge a été relevé par Mme. Nadia Cherrak, née Ouahioune, artiste peintre de son état avec, à son actif plusieurs dizaines d’œuvres et plusieurs expositions tant en Algérie qu’en France, parce que, dit-elle : « J’ai relevé le besoin de l’ouverture d’un tel espace pour Tizi Ouzou afin d’aider à promouvoir beaucoup d’artistes locaux qui en éprouvent le besoin. »

    Dénommée « ONCE » par sa fondatrice, contrairement à ce qu’on serait tenté de penser, cette dénomination n’a rien à avoir avec le mot anglais, mais est, en réalité, juste une combinaison des initiales de son nom de jeune fille ainsi que de celui de son nom marital, a-t-elle tenu à nous préciser.

    D’une superficie d’environ 80 M², la galerie est située à quelques mètres en contrebas du Stade du 1er novembre de Tizi Ouzou, en allant vers le campus principal de l’Université de Tizi Ouzou. La galerie est ouverte tous les jours de semaine excepté le week-end, l’état d’esprit de sa fondatrice est tel qu’elle estime que : « Cette galerie est destinée à devenir un carrefour culturel pour les artistes, ce qui semble d’ailleurs se dessiner depuis son inauguration. »

    Le visiteur de la galerie d’Art « ONCE » aura le plaisir de découvrir un mélange subtile des genres, car l’artiste « est avide de toucher à tous les genres artistiques », ça va de la gravure sur du tissu, sur du verre et sur de la porcelaine au cuivre repoussé, ainsi que de la peinture abstraite, sur de la céramique, sur du verre mais aussi le style enfantin, le cubisme et la figuration.

    Photos à l’intérieur de la galerie « ONCE »

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    « ONCE », une galerie d’Art et de Décoration à Tizi Ouzou
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    « ONCE », une galerie d’Art et de Décoration à Tizi Ouzou
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    « ONCE », une galerie d’Art et de Décoration à Tizi Ouzou
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    « ONCE », une galerie d’Art et de Décoration à Tizi Ouzou
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    « ONCE », une galerie d’Art et de Décoration à Tizi Ouzou
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    « ONCE », une galerie d’Art et de Décoration à Tizi Ouzou

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    Source : http://www.kabyle.com/ONCE-une-galerie-d-Art-et-de,11848.html






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