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VIP-Blog de kabylie
a111@sympatico.ca

  • 64 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal
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    Centre Amazigh de Montréal (CAM) ...

    22/04/2009 00:35

    Centre Amazigh de Montréal (CAM) ...


    Le CAM fête le Printemps berbère...

    Dans une ambiance festive, le Centre Amazigh de Montréal (CAM) a commémoré le 29ème anniversaire des événements de Tizi-Ouzou

    Au collège Brébeuf, l’ambiance était à la fête. Des centaines de personnes, femmes, hommes, enfants, vieillards avaient fait le déplacement pour une communion toute entière dédiée aux événements du 10 mars 1980 quand Mouloud Mammeri, venu à Tizi-Ouzou présenter une conférence sur la poésie kabyle, se vit interdire l’entrée de la Maison de la Culture. Une étincelle qui allait enflammer toute la Kabylie avec les conséquences désastreuses que l’on sait et dont les effets se font sentir encore aujourd’hui après la féroce répression du mouvement en avril 2001 qui fit plus d’une centaine de morts.
    Lyazid Laliam, du CAM, a rappelé les origines du Printemps berbère, la détermination du mouvement amazigh de concrétiser ses objectifs. Lyazid Laliam a également annoncé l'introduction de tamazight sur les vols de la compagnie française Aigle Azur dont de nombreux vols desservent l'Algérie. Un représentant de l'INES, une association invitée à cette soirée, à fait également part des efforts entrepris afin d’installer durablement un cours en langue tamazighte dès que les conditions le permettraient. Dès le 2 mai cependant, une première classe devrait accueillir un enseignement dans la langue maternelle.

    http://www.amazigh-quebec.org

    Source : http://www.journalfa.ca/fr/?p=101&c=&id=359



    Commentaire de Par Samir Ben (21/12/2009 00:35) :

    L’enseignement de Tamazight fête ses dix ans au Canada............ L’association culturelle amazigh d’Ottawa Hull (Canada) a célébré samedi dernier le dixième anniversaire du lancement des cours de tamazight au pays de l’érable. Intégré au programme des langues internationales du ministère de l’éducation de la province canadienne de l’Ontario, l’enseignement de tamazight est pris en charge par ce département ministériel que « ce soit sur le volet ressources pédagogiques, locaux ou le salaire des ensignants », affirme Arab Sekhi de la même association lors d’une visite de presse à la Hopewell avenue public school d’Ottawa. Les élèves qui suivent ce cours cumulent deux crédits qui seront comptabilisés dans leur cursus pour l’obtention du diplôme d’études secondaires (le baccalauréat en Algérie). Les cours sont donnés aux élèves des deux palliers primaire et secondaire. Par Samir Ben

    Edition web du 20 décembre 2009




    Ces Algériens qui rentrent au pays après une expérience canadienne : témoignages sur Facebook

    28/03/2009 15:08

    Ces Algériens qui rentrent au pays après une expérience canadienne : témoignages sur Facebook


    Ces Algériens qui rentrent au pays après une expérience canadienne : témoignages sur Facebook.



    Chaque année, ils sont des milliers d'Algériens à traverser l'océan Atlantique pour poser leurs valises au Canada, avec la promesse d'une vie meilleure. Sur Facebook, au sein du groupe « Alger-Montréal », quelques uns parmi eux partagent leurs vécus et débattent du nouveau sujet d'actualité : revenir au pays après une expérience canadienne. Le débat est intéressant dans un contexte où en Algérie, c'est la tendance inverse qui domine depuis de nombreux mois : par centaines, des jeunes harragas tentent quotidiennement, souvent au péril de leur vie, d'immigrer vers l'Europe où les conditions d'accueil et de séjour des étrangers sont de plus en plus dures.

    Pourquoi en effet un Algérien, parti quelques années auparavant, voudrait-il délaisser aujourd'hui « l'eldorado canadien » pour revenir au pays ? Autres interrogations sur ce phénomène difficile à quantifier : s'agit-il de décisions isolées ou d'une tendance significative et durable? Ces retours sont-ils liés à la crise économique mondiale qui touche de plein fouet les pays industrialisés d'Europe et d'Amérique du Nord et jette des millions personnes au chômage? « Les perspectives de carrière en Algérie sont-elles devenues plus intéressantes ou celle du Canada moins ? », se demande un membre du groupe. Ni l'un ni l'autre, répondent beaucoup de participants. En réalité, les choix de chacun semblent motivés par des considérations personnelles.

    Exemple : Il y a quelques années, « Skander » décide de retourner en Algérie pour savoir « ce que c'est que de vivre en Algérie en dehors des vacances d'été ». Mais au bout de deux ans de vie en Algérie et malgré un « excellent souvenir humain », il déchante coté professionnel et part vivre à Marseille, en France. Sa conclusion : il est toujours préférable d'avoir le choix de rebrousser chemin, notamment lorsqu'on a une famille et des enfants auxquels on voudrait assurer un avenir stable.

    Curieusement, ce sont justement ses enfants qui poussent « Angelo » à songer à un retour au bled. Explication : cet Algérien vivant au Canada ne souhaite pas qu'ils « grandissent avec les valeurs que prône la société québécoise ».

    Autre sujet abordé dans les discussions : comment sont perçus ces Algériens, rentrés au pays après l'expérience canadienne ?  Ils sont vus comme « des gens aimant leur pays et qui reviennent pour y contribuent ...! » ou « des fous », pense Katia. Cette dernière n'envisage pas de revenir en Algérie.

    Alors, sont-ils si nombreux, ces Algériens installés au Canada à faire le chemin inverse ? Tendance éphémère ou phénomène en devenir? Qu'est-ce qui pousse réellement un Algérien qui aura passé des années dans un pays qui est souvent au sommet des classements des pays où il fait bon vivre à revenir au pays ? En attendant des statistiques et des données fiables, chacun peut toujours donner son avis sur Facebook.  

    Par  Nesrine Sellal , le  28/03/2009 .

    Source : http://www.tsa-algerie.com/Ces-Algeriens-qui-rentrent-au-pays-apres-une-experience-cana_6452.html



    Commentaire de ali sid (10/05/2009 18:22) :

    j'ai connu le canada dans les années 70 ;a cette epoque les canadiens possédaient 3 et parfois 4 jobs;je suis tout etonné de savoir que des algeriens puissent retourner au pays apres avoir vecu dans l'un des plus beau pays au monde,pour mériter de vivre dans un pays je pense qu'il faut un minimum de sacrifice;et considerer le pays d'accueil comme son propre pays ,et faire des sacrifices et si le besoin le demande le faire meme au prix de sa vie,je ne sais pas je suis peut etre un peu chauvin car j'adore le canada,je trouve les canadiens comme des gens formidables,si un jour l'occasion se presente a nouveau je n'hesiterai pas un seul instant de retourner dans ce beau pays pour y vivre a bon entendeur salut

    ali.sid@live.fr




    Une première en Amérique du Nord ...De la pub en tamazight dans les radios canadiennes ...

    03/03/2009 14:17

    Une première en Amérique du Nord ...De la pub en tamazight dans les radios canadiennes ...


    CFMB 1280 AM diffuse depuis quelques jours un spot publicitaire en langue amazighe. C'est une publicité pour une entreprise œuvrant dans le domaine de l'électricité. Le spot publicitaire sollicite le public en tamazight. La communauté maghrébine, majoritaire au Québec, est fière d'écouter dans sa langue maternelle des annonces la touchant directement. Désormais, les annonceurs québécois solliciteront cette radio pour d'autres pubs en tamazight ciblant la communauté berbère basée en Amérique du Nord.

    Par :Rubrique Radar

    Source : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=110051






    Ounissa élue “ Miss Kabylie 2009”...4e édition...

    09/01/2009 16:38

    Ounissa élue “ Miss Kabylie 2009”...4e édition...


    Le concours de “Miss Kabylie” dans sa quatrième édition a été clôturé, hier à 18h avec la nomination de Ounissa Abdeslam ambassadrice de la beauté kabyle.

    Il faut dire que le spectacle, qui a duré près de trois heures, s’est clôturé sur une forte intonation de concurrence, tant le niveau des candidates était proche. 

    Derrière “Miss Kabylie”, c’est Siham Boulila (18 ans) et Dalila Djabali (19) qui ont été élues, respectivement, seconde et première dauphines.

    Par : A.B.

    Source : http://www.depechedekabylie.com/






    Axam, la Maison Berbère...Yennayer 2959...Les portes de l'année pour l'identité amazighe.

    07/12/2008 21:29

    Axam, la Maison Berbère...Yennayer 2959...Les portes de l'année pour l'identité amazighe.



     

    À la veille de chaque nouvelle année, chaque peuple rêve d'entamer une nouvelle ère avec tant d'espoir et d'aspiration. Il est évident que le nouveau n'est pas toujours facile à gérer mais il a ce quelque chose de positif : il lance de nouveaux défis à relever pour asseoir de nouvelles bases capables de jongler avec les nouvelles donnes. Tamazight, notre identité millénaire ne peut pas continuer à vivoter sous les ponts de la mémoire. Elle doit s'épanouir sur les ponts de la vie, au quotidien et partout où vivent ses enfants. Qu'ils soient dans un village perdu, dans les grandes villes d'Afrique du Nord, en Europe ou en Amérique, ses enfants doivent la porter fièrement sur leurs épaules non pas comme un fardeau mais comme un cachet spécifique qui coule dans leur sang depuis la nuit des temps.

    Tamazight a certes fait une avancée mais ce n'est pas assez. Ce ne sera jamais assez. Il faut qu'elle ait sa place dans le concert des Nations comme toutes les identités qui ont combattu l'oppresseur. Aucune dictature, aucune religion, aucune ouverture, aucun métissage n'ont le droit de demander aux Berbères d'aujourd'hui de s'effacer, de passer à autre chose. Les Berbères, de leur côté, donc, n'ont pas le droit de passer à côté de cette nouvelle ère qui fait danser le monde. Mais, aussi, ils doivent se méfier de cette même nouvelle ère qui fait marcher le monde. Les tyrans de cette nouvelle ère ont les moyens d'acheter le silence des millions de citoyens à travers le monde pour qu'ils fassent passer en priorité leurs intérêts, leurs langues, leurs cultures et leurs valeurs.

    Notre identité, notre langue, nos intérêts, nos valeurs d'abord !

    Que c'est dur de dire et de chanter son identité sans pouvoir la défendre et la nourrir. Que c'est dur de voir l'héritage du 20 avril se faire charcuter en plein cœur de Kabylie pour répandre d'autres cultures et d'autres valeurs que les nôtres pour lesquelles ce sont sacrifiés des milliers de personnes depuis des siècles. Aujourd'hui, nous n'avons pas le droit de faire semblant que tout va bien, que notre identité n'est pas en danger et que nous ne soyons pas responsables de ce désastre, de ce saignement qui vide notre identité et notre mémoire. Il est temps de nous ressaisir pour aller de l'avant. Il est temps de passer ce que nous sommes avant nos petits intérêts personnels, mesquins et égoïstes.

    Ensemble, nous sommes capables de rebondir, de conjuguer nos efforts pour protéger notre identité dans le respect de ceux et celles qui la cultivent au quotidien.

    Venez à la Maison Berbère pour célébrer cette nouvelle année en famille !

    Programme

    • Déclaration : soyons unis pour notre idendité
    • Diaporama : hommage aux personnalités berbères
    • Exposition de livres berberes
    • Danses sur musique variées   DJ *LS* REMIX
    • Atelier de dessin pour les enfants
    • Café et thé
    Prix d'entrée
    • Adult : 10$
    • Enfants de moins de 12 ans : Gratuit

    Info :(514)593-1507 - courriel : La maison berbère

    Source ;http://www.berberes.com/page.php?page=a_axa_lamaison_berbere06dec08






    Un proverbe berbère pour la campagne de solidarité "Vague d'Afrique"

    24/11/2008 03:08

    Un proverbe berbère pour la campagne de solidarité


    "Si tu as de nombreuses richesses, DONNE TON BIEN;  si tu possèdes peu, DONNE TON COEUR" (Proverbe Berbère).

    C'est avec ce beau proverbe  faisant honneur à notre culture imprimé sur les chandails de tous les bénévoles de  "Vague d'Afrique" (étudiants de l'UQAM) que TAFSUT - Chants et danses de Kabylie et les autres groupes participant ont été accueillis lors de la soirée "Bénéfice pour les enfants d'Afrique".

     

    TAFSUT a entamé sa présentation par un chant berbère ( Urar lxalat)  rehaussé par la belle voix de Zahia accompagnée en chorale par tous les membres du groupe.

    Plusieurs danses retraçant les us et coutumes kabyles ont suivis allant d'Idebbalen à Thala. 

    La salle pleine à craquer pour cette noble cause a été séduite par les chants et danses Berbères ainsi que par les couleurs des costumes.

    Bravo aux organisateurs pour la réussite de cette soirée.

    http://tafsut.vip-blog.com/

    Source : http://www.kabyle.com/un-proverbe-berbere-pour-la-campagne-de-solidarite-vague-dafrique-1423-231108






    Retour sur le succès de "Tidak N na Fa", un théâtre kabyle au Canada

    25/10/2008 15:46

    Retour sur le succès de


    Tidak N na Fa recevra très prochainement le "Prix de la meilleure réalisation amazighe" de la dernière décennie. Présentée pour la 4ème fois à Montréal, la pièce fait toujours salle pleine.
    Pleine d'humour et de sagesse, elle nous transporte durant un laps de temps, vers nos villages où l'on retrouve nos grands-mères et nos mères si loin de nous.

    Kabyle.com Montréal : Azul a Mas Sekhi , Bravo pour le succès remporté par votre pièce de théâtre « Tidak n Nna Fa »...

    Mas Sekhi : Azul. Merci à vous d’informer le public de ce qui se passe sur la scène culturelle au Canada et de faire connaître notre travail. Vous êtes le lien entre le public et l’artiste et sans le public aucune œuvre, aussi exceptionnelle soit elle, n’existerait. Ici au Canada, et de façon générale dans tous les autres pays d’accueil, notre public est forcément restreint. Une bonne information est encore plus indispensable. Merci de contribuer à la diffusion de l’information sur la création artistique.
     
    Votre pièce, présentée pourtant pour la 4ème fois à Montréal, vient de remporter un succès fou à voir le nombre de personnes venues et surtout les DVD qui se sont envolés en l’espace d’un laps de temps, comment prenez-vous ce succès ?
     
    Je le prends comme un encouragement à continuer et à mieux faire. Quand le public répond, cela veut dire qu’on est sur la bonne voie. Ce n’est pas rien quand on sait que l’art, surtout lorsqu’il s’agit de théâtre, passe par des chemins très escarpés et sans les encouragements du public, il n’est pas facile de continuer à penser que le chemin puisse un jour déboucher quelque part.
     
    Vous avez évoqué l’accueil que le public a fait à la pièce « Tidak n Nna Fa », je voudrais mentionner que durant les quatre représentations, les acteurs et le public étaient en communion. Il a été complice sur tous les registres de l’émotion, il a embarqué dans les moindres nuances. Durant la dernière représentation, le public nous a réservé une surprise de taille! Durant le deuxième acte, lorsque Nna Fa évoquait à sa façon l’admirable courage de nos grand-mères, il y a eu spontanément une salve de taghratin (youyous) dans la salle. C’est un moment qui compte dans la vie d’un artiste.
     
    Les différentes représentations m’ont aussi confirmé qu’il ne faut jamais sous- estimer la capacité du public à saisir les nuances. Il n’a pas besoin qu’on lui tienne la main. Ou sinon, c’est que quelque chose ne va pas dans l’œuvre elle-même.
               
    Nul ne peut vous remplacer dans l’interprétation du rôle de la vieille, pouvez-vous nous expliquez, sachant que vous n’avez jamais fait l’école de théâtre, d’où vous vient « ce don naturel» ?
     
    Aucun des acteurs de « Tidak n Nna Fa », n’a jamais fait de formation. En fait, je vais vous faire un aveu : ni Hocine Toulait ni Djouher Sekhi ni moi-même n’avons jamais fait de théâtre de notre vie avant « Tidak n Nna Fa »! Quand j’y pense je me dis que c’était plutôt téméraire. Mais ne dis-t-on pas que la foi soulève des montagnes? Pour ma part je crois que notre cerveau fonctionne comme une éponge et qu’il enregistre bien des choses à notre insu : des expressions, des mimiques, des attitudes et des intonations…
    C’est ce qui s’est passé pour moi. J’étais très proche de ma grand-mère et par ricochet, proche des vieilles personnes en général. Une fois que le lien de confiance est établi, c’est incroyable les trésors que l’on peut découvrir pour peu que l’on enlève ses lunettes de lettré et que l’on épouse leur perspective et leur interprétation de la vie. On interprète les choses et la vie en général selon les outils dont on dispose. C’est ça la différence. Et une interprétation en vaut une autre. Puisque vous évoquez la façon dont a été interprété le personnage de Nna FA, je voudrai ajouter que toute la pièce est un hommage à nos grand-mères et je pensais que l’ultime façon pour moi de rendre hommage à la mienne était de jouer moi-même le rôle de Nna Fa. Je suis heureux que le public ait senti cet élan et qu’il m’ait approuvé en quelque sorte.
     
    Votre performance incroyable dans l’utilisation du verbe kabyle que ce soit en poésie, en proverbes ou carrément dans les jeux de mots a impressionné plus d’un, comment arrivez-vous à manier avec une telle facilité  notre langue?
     
    Je dirais que c’est parce que j’ai toujours senti que les vielles personnes ont à dire beaucoup plus que nous leur prêtons. Si on est conscient de cela (ceci est encore plus vrai dans le cas de notre langue) et pour peu que l’on ait un peu l’amour des mots, cela vient tout seul. Oui je pense que le secret c’est de voir la magie des mots et d’aimer sa langue sans complexe. Avec ses carences et ses miracles, comme toutes les langues en somme. Il y a aussi une question d’attitude : considérer les langues comme complémentaires et non exclusives surtout lorsqu’on est bilingue par la force des choses comme c’est notre cas.    
     
    Avez-vous présenté  "N na Fa" ailleurs qu’au Canada ?
     
    Non pas encore. Nous sommes en contact que ce soit pour l’Algérie, la France ou les États-unis, mais nous demeurons ouverts à toute proposition. Le souhait de toute l’équipe et de faire voir la pièce à un maximum de gens. Nous espérons que Nna Fa ait une longue vie et qu’elle soit adoptée comme grand-mère par beaucoup de monde.
     
    A votre avis, comment se porte le théâtre kabyle?
     
    J’espère que dans l’avenir nous parlerons de théâtres Kabyles. Je veux dire qu’il va se diversifier comme l’a fait la chanson et la poésie. Pour ma part, je ne me sens pas capable de parler du théâtre kabyle, mais mon désir et de pouvoir contribuer aussi modestement que cela puisse être. En ce qui me concerne, je pense que lorsqu’on écrit, du théâtre ou autre chose, on doit suivre son instinct, sans se préoccuper de genre ni de forme. C’est au public de faire le tri.
     
    Quelle est votre prochaine pièce de théâtre?
     
    Elle est prête. Nous allons commencer les répétitions bientôt. Bien que l’humour soit toujours omniprésent, elle va évoquer certains des problèmes qui nous affectent que cela soit au niveau individuel ou au niveau social : le manque de communication, la place de la femme, le conflit des générations, le traditionnel et le moderne, la place de la langue…Mais toujours dans l’humour, ce merveilleux véhicule qui permet parfois des raccourcis de cœur à cœur .
     
    Serait-elle bientôt disponible sur scène ?
     
    C’est une pièce avec 5 personnages, ce qui rend la mise en scène et la préparation un peu plus complexe que pour « Tidak n Nna Fa ». Peut être ce printemps, peut être un peu plus tard. 
     
    D’autres projets en vue ?
     
    Oui, certainement. J’ai un livre, en kabyle, chez un éditeur. C’est un livre qui en partie reprend quelques textes qui ont servi de base à l’émission « Abruy » diffusée sure la télévision berbère, ainsi que beaucoup de textes inédits. Le livre s’appelle d’ailleurs « Abruy…tirect ». J’espère qu’il sera bientôt disponible. J’ai aussi quelques autres projets pour le théâtre.
     
    Votre mot de la fin M. Sekhi ?
    Merci à tous ceux qui ont aidé a promouvoir la pièce « Tidak n Nna Fa » et qui n’ont pas ménagé leurs efforts. Je parle aussi bien des individus que des sites web ou des radios. En ce sens, l’aventure « Tidak n Nna Fa » est un superbe exemple d’entraide. Bien entendu, tout cela ne serait qu’un rêve sans le public.
     
    Tanmirt a  mas Sekhi.
    Entrevue réalisée le 18 octobre 2008 - Par T. Ould-Hamouda
    (Après la présentation de « Tidak n Nna Fa »)
     


    Commentaire de gina (27/10/2008 16:45) :

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et
gratuitBonne semaine a toi .Pluie au quebec et j.ai perdu la tete aie aie pas gentil lui au secours booooo croquebec .

    http://gina vip bog




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