|
[ Sports/Kabylie ] [ Photos ] [ Famille ] [ Sports/Algérie ] [ Liens/clips/videos ] [ Histoire/Autres ] [ Poésie/Social ] [ Divers ] [ Musique ] [ Culture ] [ Evenements ]
|
|
|
|
La région des Ath Aïdhel (Béjaïa) en marge du développement : Dieu, l’eau et les olives
07/02/2007 02:05
Depuis qu’elle a été fondée par le vénérable cheikh Yahia El Aïdali, dans la première moitié du XVe siècle, la pieuse Tamokra, dont la zaouïa a de tout temps été un grand centre de rayonnement spirituel, s’accroche autant à Dieu qu’à ses oliviers.
Perché à près de 800 mètres d’altitude sur le massif des Bibans, ce chef-lieu de commune, dont la création virtuelle remonte au découpage administratif de 1985, vivote au rythme des saisons et ne se réveille vraiment que l’hiver, le temps de cueillir ce qui constitue sa principale et unique ressource : des olives gorgées d’huile et de soleil. C’est peu dire que le terrain est accidenté. Ici, les terres sont tellement pentues que les oliviers s’accrochent de toutes leurs racines pour ne pas connaître le même destin que ces hommes qui vont de plus en plus nombreux se planter sous des cieux plus hospitaliers.
Originaire de Tamokra, Djoudi Omar, 55 ans, possède quelques lopins de terre qu’il ne veut surtout pas abandonner. Bien qu’installé à Akbou, ville distante de 20 km, il revient en prendre soin à chaque fois que faire se peut. Nous l’avons rencontré à l’orée de son champ alors qu’un attelage de bœufs, loué à 2300 DA la journée de six heures, peine à labourer un sol schisteux que la pluie a depuis longtemps oublié d’arroser. C’est une scène que l’on croirait tout droit surgi d’un livre de Mouloud Feraoun tellement elle appartient à ces images d’Epinal d’une Kabylie que l’on ne voit plus que sur de vieilles cartes postales. Mais, ici, si on en est encore aux bœufs et aux mulets pour féconder une terre chichement nourricière, ce n’est pas vraiment par nostalgie. C’est qu’aucun engin mécanique ne peut défier ces coteaux abrupts et ces flancs de montagne ravinés sans risquer de se retrouver au fond d’un ravin les quatre roues en l’air. Omar nous avoue que le travail de la terre ne paie plus, car l’entretien des parcelles coûte excessivement cher. « J’ai taillé de mes mains 97 oliviers, j’ai dépensé plus de 10 millions de centimes pour entretenir toutes mes parcelles et je n’ai encore reçu que 50 % des aides promises par les services agricoles de la région », dit-il. L’hiver 2005 aura été des plus catastrophiques. Les grosses quantités de neige qui sont tombées et le verglas qui a suivi ont décimé les oliveraies qui commencent à peine à se relever de ce coup du sort. « Vous savez, je ne travaille mes terres que par nif, par devoir envers les ancêtres qui me les ont léguées », lâche-t-il résigné. Le village de Tamokra en cette mi-janvier est aussi calme qu’un vieux cimetière abandonné. Quelques vieux, emmitouflés dans un burnous de circonstance, se chauffent les os au soleil, en se racontant, sans doute, des histoires du temps jadis. Le siège de l’APC, vers lequel nous nous dirigeons d’emblée, est aussi modeste que la localité qui l’abrite, mais le maire qui nous reçoit dans son bureau est très affable. Il faut dire au passage que la gentillesse et la probité des Ath Aïdhel ont proverbiales.
Exode massif
Professeur de lettres arabes à Alger, Mouloud Aït Touati a accepté volontiers de renoncer à une retraite douillette et bien méritée pour s’emparer à bras-le-corps des problèmes de sa commune d’origine. « Sur insistance des notables du village », précise-t-il. De la ville vers la campagne, il aura ainsi accompli le chemin inverse de ses administrés qui émigrent en masse. De 1990 à 2005, notre homme a dénombré 712 familles qui ont quitté Tamokra pour des ailleurs où le gaz de ville, l’eau courante et l’école pour les filles ne sont pas des chimères. Plus qu’un phénomène d’émigration, il s’agit d’un véritable exode qui a transformé certains hameaux en villages fantômes. « C’est le nif qui m’a ramené ici », dit le maire qui avoue assumer ses fonctions plutôt comme un sacerdoce. Décidément, le nif est ici un principe auquel on attache beaucoup d’importance. Au prix d’efforts soutenus, l’équipe qu’il dirige fait tout non seulement pour retenir ceux qui sont restés mais également pour faire revenir ceux qui sont partis. « On a bétonné les rues du village, réglé le problème d’eau potable en achetant de nouvelles pompes, rafistolé les écoles, goudronné quatre kilomètres de route et aménagé le stade communal en attendant mieux », dira le premier adjoint. Une goutte d’eau dans un océan au regard des manques criants dont souffre la commune. Tout manque ici. Pas de lycée, pas de centre de formation professionnelle, pas de centre de secours de la Protection civile malgré les forêts environnantes, pas de centre de santé digne de ce nom, pas de centre de paiement de Sonelgaz, pas de pistes agricoles et la liste est encore longue de toutes les infrastructures qui ne brillent que par leur absence.
Comme beaucoup de localités montagneuses et enclavées de la Kabylie des Bibans ou des Babors, Tamokra est l’une des communes les plus pauvres d’Algérie. « Nous ne vivons que des subventions octroyées par l’Etat et elles suffisent à peine à payer les fonctionnaires », précise M. Aït Touati. Un Etat absent mais à qui il arrive, à travers ses plus hauts représentants, d’emprunter les chemins escarpés qui déroulent leurs nombreux lacets jusqu’à Tamokra. Comme dans un rêve un peu trop court, Abdelaziz Belkhadem, chef du gouvernement, a passé l’été dernier deux heures dans la prestigieuse zaouïa de Sidi Yahia. Une aubaine pour notre P/APC de présenter de vive voix ses doléances à l’Etat. De la kyrielle de requêtes pressantes qu’il a poliment glissées dans l’oreille du chef de l’exécutif, l’une a, semble-t-il, trouvé un écho favorable dans les hautes sphères du gouvernement. L’entreprenant président d’APC vient de recevoir un courrier du ministère du Tourisme l’informant que le complexe touristique dont il suggère la création à Adrar Oumaza, en face du futur lac formé par les eaux du barrage de Tichy Haf, est une idée qui tient la route. Le ministre des Ressources en eau, M. Sellal, est également passé en coup de vent dans la région, le temps d’inspecter les travaux du barrage de Tichy Haf. A cette occasion, il a promis de régler cette effroyable injustice qui privait d’eau la région dans laquelle le barrage lui-même est implanté. De surcroît sur des terres qui n’ont été indemnisées qu’à hauteur de 4 à 13 DA le mètre carré en excluant les arbres. Une aberration, quand on sait, en effet, que l’eau de Tichy Haf est destinée à étancher la soif de la vallée de la Soummam en excluant du partage la région des Ath Aïdhel. Le ministre a également promis le reversement d’une partie des taxes générées par le barrage, des postes d’emploi pour les communes limitrophes. Autant de promesses dont tout le monde espère par ici qu’elles ne seront pas emportées par la prochaine crue de Oued Boussellam.
Vains labours ?
A Tamokra, le salut vient souvent de la seule zaouïa qui continue de fonctionner comme aux premiers jours de son ouverture il y a un peu plus de cinq siècles. Elle a formé une armée d’imams et un bataillon de hauts cadres religieux qui ont essaimé à travers tout le pays. Beaucoup de sommités religieuses, comme le cheikh Tahar Aït Aldjet ou le très médiatique Abou Abdessalam, sont originaires de cette localité qui a joué un rôle non négligeable dans la propagation d’un islam maghrébin tolérant et éloigné du salafisme qui gangrène aujourd’hui le pays. Sur le chemin de retour, nous tombons sur un groupe de jeunes fellahs qui labourent et débroussaillent une propriété. Il s’agit, entre autres, de deux frères originaires de Vicher qui louent leurs bras et leurs mulets à raison de 2000 DA la journée. Comme la saison des labours dure près de trois mois, ils arrivent péniblement à se faire un petit pactole de 18 millions de centimes. Il n’y a guère de quoi payer l’impôt sur la fortune, mais c’est suffisant pour survivre et voir venir. Si la zaouïa a assuré l’essentiel de la réputation de Tamokra, sa station thermale, Hammam Sidi Yahia, accrochée à une falaise qui surplombe le cours du Boussellam, est également une destination vers laquelle convergent chaque jour des dizaines de pèlerins qui confient leurs rhumatismes autant à ses eaux chaudes et bienfaisantes qu’à la baraka de Sidi Yahia. Le vénéré wali qui est mort à un âge canonique en 1477 de notre ère est censé avoir fait surgir cette source miraculeuse d’un coup de bâton dans la roche. Aujourd’hui, la petite station, qui reste ouverte de jour comme de nuit, appartient pour moitié à sa zaouïa qui en assure la gestion. Là également, si l’eau est très réputée pour ses vertus curatives et relaxantes, le mode de gestion et les commodités offertes n’ont pas grand-chose à envier au Moyen Age. Les solutions pour faire sortir Tamokra des temps reculés où l’ont maintenue l’indifférence et la négligence des pouvoirs publics, c’est M. Aït Mouloud qui semble le mieux la connaître. Il faut, selon lui, tout d’abord classer le CW 23 en RN. Une route qui permettrait de relier la région et son arrière-pays composé de Djaâfra, El Maïn, Tefreg et El Kolla aussi bien à Akbou qu’à Bordj Bou Arréridj. Si Tamokra est éloignée de Béjaïa, dont elle dépend, de 110 km, elle n’est distante de Bordj que de 60 - petits - km. La deuxième solution serait de construire un pont vers Akbou à Tassfirt. Le raccourci éviterait le détour par la ZAC de Taharacht et ferait gagner 16 km. La troisième et dernière suggestion serait de créer un pôle d’activités économiques et touristiques autour du barrage de Tichy Haf, dont les travaux tirent à leur fin.
A Bouhamza, autre chef-lieu de commune de la région, la situation est quasiment identique. Maintenant que les travaux du barrage sont terminés, les 350 jeunes qui y avaient trouvé un emploi plus ou moins stable pointent au chômage. Au café de la place centrale du village, presque toutes les tables sont occupées par des jeunes qui jouent aux dominos. Au milieu de l’après-midi, un jour de semaine, c’est un indice de désœuvrement éloquent. Des villages comme Tansaout, Tachouaft et Bouhitem sont presque abandonnés et les autres localités ne survivent que grâce à l’apport de sa communauté d’émigrés en France. Il n’y a que les olives, la caroube et l’argent des émigrés pour maintenir la population sous perfusion. A l’APC, gérée par le FFS, on avoue survivre grâce uniquement aux budgets d’équilibre de l’Etat. « De 2002 à 2005, la commune est restée 3 ans sans maire. Imaginez l’état de dégradation dans laquelle nous l’avons trouvée », commente Boukhezar Zahir, premier adjoint. En fait, toute la région des Ath Aïdhel, sans doute trop éloignée des centres de décision et des routes qui ramènent le progrès, semble abandonnée à son triste sort. Pourtant si aujourd’hui, elle offre ses terres et son eau pour toute la vallée de la Soummam, il serait juste en retour qu’elle bénéficie d’un renvoi d’ascenseur au nom du principe d’un partage plus équilibré des richesses nationales. Afin, au moins, que les hommes soient fixés sur leurs terres aussi solidement que les oliviers.
|
par Djamel Alilat
Source : El Watan 06/02/2007
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
QUELQUES MOTS
04/02/2007 03:31
"Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité?"
Réponse:
"Les hommes et les femmes qui perdent la santé pour gagner de l'argent et qui après, dépensent cet argent pour récupérer la santé.
A penser trop anxieusement au futur, ils en oublient le présent, à tel point qu'ils finissent par ne vivre ni au présent, ni au futur .
Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu"
Il faut aimer les gens et utiliser les choses... au lieu d'aimer les choses et utiliser les gens...
| |
|
|
|
|
|
|
|
LA FETE DE L'ACHOURA A TIZI-RACHED
01/02/2007 05:02
Le village Voushel perpétue la tradition
Fête de la famille, du village et des traditions dans une ambiance festive sur fond de piété et de solidarité. Ainsi a été la fête de l’achoura célébrée avec faste lundi au village Voushel, le plus grand de la daïra de Tizi-Rached. Après une pause qui aura duré une dizaine d’années, la fête reprend donc ses droits cette année encore pour rassembler le village, consolider les liens ancestraux et renouer avec les traditions socioculturelles de la région, socle sur lequel repose l’unité de ce populeux village de plusieurs quartiers. Derrière l’organisation de cette fête riche en couleurs qui a drainé des centaines de personnes venues des quatre coins de la région et même de Béjaïa et d’Alger, la dynamique association de jeunes du village qui a reçu le quitus des sages pour mener à bien sa mission qui a permis à l’évènement d’être pleinement vécu par la population dont chaque maison a contribué à la réussite de la fête ouverte par les tambourinaires. “Le village a entièrement adhéré à notre démarche en souscrivant d’abord à la quête et à la waâda”, dira en substance Samir Djoudi, le président de l’association, qui a réussi à faire venir un gotha d’artistes pour le gala de clôture suivi par une foule considérable. Oujrih et Aït Hamid Mokrani qui représentent la nouvelle vague de la chanson kabyle, Sihem Stiti, Youcef Guerbas et Makhlouf ont fait vibrer les jeunes tout au long de l’après-midi. Avec un cran inouï, Sihem Stiti, dont c’était là le premier anniversaire de la mort de ses parents, a su transcender sa douleur pour répondre à l’appel des organisateurs et envoûter la foule avec sa chanson Alahvav zithiyi. Elle donnera un concert le 11 février à Paris avec Yasmina. Avec son punch habituel, Oujrih allumera, quant à lui, le feu avec ses tubes C’est toi mon genre, El Weswes suivis en chœur par la foule qui a chanté et dansé avec lui ; Aït Hamid avec son éternelle chanson Lahdiyam et Fihal Ahachkoul extrait de son nouvel album, fera le reste. Le public découvrira avec bonheur Salim Mokrani, une valeur sûre de la chanson kabyle qui allie élégance et talent. Youcef Guerbas et Makhlouf seront eux aussi à l’attente du nombreux public en égayant les spectateurs avec leurs tubes Ayen aradezidh ghouri, Amek arakmetsough… En somme, la population aura vécu une mémorable journée à l’occasion de cette fête qui a permis de raffermir les liens de solidarité du village qui compte ainsi ériger deux bureaux, une bibliothèque équipée de l’outil informatique pour les jeunes et lancer des cours de soutien scolaire aux élèves tous paliers confondus.
par : S. Hammoum
source : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2007/02/01/article.php?sid=49016&cid=23
Commentaire de Samira &, Barbara (01/02/2007 23:35) :

…Ce que
nous faisons de plus sérieux sur cette terre c'est d'aimer, le
reste ne compte guère (Julien Green)."Nous vous souhaitons..une journée
remplie..de paix,d'amour,de bonheur et de la joie….
Avec toute notre amitié

aimer_ la_ vie
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
At Hamdoun :Timechret revient après 26 ans
01/02/2007 04:57
A l’occasion de cette fête religieuse, les représentants de cette association, qui activent de l’autre côté de
la Méditerranée
, ont estimé leurs dons à plus de 10 mille euros dont trois mille pour ce sacrifice et les sept autres destinés à l’achat d’une parcelle de terre qui servira à la réalisation d’un terrain combiné pour la pratique des différentes activités sportives.
Le village At Hamdoun, une localité qui dépend administrativement de la commune d’Aghbalou, wilaya de Bouira, a vécu ce lundi, jour de la fête religieuse Achoura, au rythme d’une rencontre et de retrouvailles qui ont disparu des us et coutumes des habitants durant une trentaine d’années.
Cette disparition subite n’est certainement pas due à l’absence de moyens ou autre mais uniquement à la disponibilité des uns et le manque de sensibilisation des autres. Déterminés plus que jamais à renouer avec les valeurs ancestrales, le comité du village, après un long et pénible travail de sensibilisation et de collecte d’argent, a abouti à l’organisation de Timechret à l’occasion de cette fête.
A cet effet, ce sont huit bœufs achetés pour une somme de 70 millions de centimes qui ont été sacrifiés et répartis sur plus de 550 parts dont la valeur de chacune varie entre 3 et 5 kilogrammes, en fonction donc des familles à charge. Une action unique en son genre réalisée par le comité puisque les parts de viande ne sont pas payantes et l’argent collecté provient des âmes charitables et dont une partie importante a été dégagée par le collectif des émigrés. Sur ce volet, justement, Zoubir Boudaha et Kamel Bouaziz, respectivement vice-président et trésorier de l’association des citoyens At Hamdoun de France (ACAF) nous feront savoir que l’association “a toujours répondu favorablement à l’appel des siens par des aides financières et particulièrement ces derniers temps avec un travail bien organisé et un comité structuré qui n’hésite pas à nous solliciter pour débattre d’un projet d’intérêt du village”. A l’occasion de cette fête religieuse, les représentants de cette association, qui activent de l’autre côté de la Méditerranée, ont estimé leurs dons à plus de 10 mille euros dont trois mille pour ce sacrifice et les sept autres destinés à l’achat d’une parcelle de terre qui servira à la réalisation d’un terrain combiné pour la pratique des différentes activités sportives.
Interrogé à propos de l’organisation de Timechret, M. Abdenour Boudha, président du comité de village nous fera savoir que “Timechret est une tradition laissée par nos ancêtres et il est de notre devoir de préserver ce leg. Celle-ci repose sur deux points : d’abord l’aspect culturel, et secondo elle reste une occasion offerte pour alimenter les caisses des villages afin de faire face aux différentes dépenses que cela nécessitera. Avec les dons des citoyens, on est arrivé à collecter pas moins de 250 millions. En plus de cette viande dont tout le monde a bénéficié, les retrouvailles et la fête de tout le village restent le plus important avec cette participation massive de tous ces jeunes armés d’une volonté de fer mais qu’il faut songer sérieusement à leur prise en charge réelle afin de leur éviter toute mauvaise surprise”, dira-t-il. La joie des enfants restera à jamais gravée dans leur esprit. Même les femmes ont pris part à ce rendez-vous par ces youyous du haut des balcons. Des boissons ont été servies gratuitement dans les cafés et un dîner a été offert aux invités par le comité. Parmi les invités à cette occasion et en plus de la presse écrite et de la Radio Soummam, l’équipe de la Chaîne berbère était présente à ce rendez-vous. M. Ahmed Djenadi, animateur à BRTV, qu’on a approché, nous dira : “Ce qui nous fait plaisir et nous attire dans les différents villages de la Kabylie qu’on a eu à visiter, c’est qu’on a toujours ressenti qu’on vit un recul de plusieurs siècles avec ces hommes qui sont toujours debout et qui restent attachés à toutes ces valeurs ancestrales : c’est d’ailleurs ce qui nous laisse continuer notre existence et notre combat”. A propos de BRTV, Aâmi Ahmed nous dira que “cette chaîne est un grand miroir sur l’Algérie en général et la Kabylie en particulier. Mohand Yahi, Mourad Guettouf, Massinissa Boudaha sont ces jeunes parmi tant d’autres qui ont participé activement à la réussite de cette fête”. Le beau temps qui s’est installé tout au long de la journée, facilitant la tâche aux organisateurs et animateurs de cette rencontre qu’on n’est pas prêts d’oublier, a fini par laisser place aux averses de pluie durant l’après-midi. La fête ne s’est pas arrêtée là puisque la fin a été réservée à un gala artistique animée par ce fan de jeunes et qui n’est autre que Kamal Naâli avec ses meilleurs tubes, tels que Mala, Rouh rouh, L’visa, Passeport... et tant d’autres chansons qui ont fait vibrer la maison du village (Akham tadarth) qui s’est avérée trop exiguë pour contenir ces centaines de jeunes venus oublier, un tant soit peu, leur calvaire quotidien. Ces jeunes d’âges différents que sont Fahim Tikharbatine, Abdenour Adjaout et Massinissa Slimani ont fait partie de ces groupes qui n’ont pas quitté un seul instant la piste de danse jusqu’à une heure tardive de la nuit tout en espérant revivre le même événement le plus tôt possible.
Dans ce village d’At Hamdoun, les jeunes qui ont pris la relève pour relever certains défis, tiennent toujours à la présence des sages qui sauront les orienter et les conseiller afin de réussir dans leur mission qui s’annonce difficile mais pas impossible, et ce à condition qu’on leur mette un minimum de moyens et une considération digne à l’égard des noms de tous ces jeunes devenus responsables plus tôt que prévu (...).
par : Achiou Lahlou
source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=34529&ed=MTQxNw==
| |
|
|
|
|
|
|
|
Régions / Iwadhiyene : Une commune potentiellement riche mais...
31/01/2007 01:26
Avec ses 32.5 km² de superficie et une population résidente en majorité jeune estimée à 20 000 âmes, la commune de Ouadhia a de quoi faire envier !
Située à quelques encablures du Djurdjura, cette importante municipalité bénéficie des vues panoramiques de la montagne tout en ayant ses assises sur une vaste plaine qui s'étend de Tizi n Tléta jusqu'à la limite territoriale de la commune d'Agouni Gueghrane.
Elle est limitée au nord par la commune d'Ait Mahmoud, au sud par la commune d'Ait Bouaddou, à l'est par la commune d'Agouni Gueghrane, et à l'ouest par la commune de Tizi n Tleta.
Distante de 35 kms du chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, elle est traversée sur tout son territoire par la RN 30 qui relie Ain El Hammam à Draa El Mizan. Cette situation géographique lui confère le statut incontestable de commune cosmopolite et carrefour inévitable pour les habitants des Ath Douala, Ath Ouacifs, Mechtras... surtout les mardi, jour du marché hebdomadaire.
En dépit de cet emplacement stratégique, la commune ne dispose même pas d'une auberge de jeunes et encore moins d'hôtels pouvant recevoir des touristes potentiels et dire que durant les années 1970, la ville des Ouadhias recevait des centaines de touristes.
La commune des Ouadhias a été créée par arrêté n° 3167/AP/CL du 27 novembre 1956, signé par le tristement célèbre «ministre résidant en Algérie», Robert Lacoste. Elle dépendait à cette époque de l'ancienne sous-préfecture de l'ex Fort National aujourd'hui Larbaa Nath Irathen.
D'ailleurs, à ce jour, des citoyens de 3ème génération continuent à se faire délivrer des documents d'état civil dans cette daïra.
En 1985, et à la faveur d'un nouveau découpage administratif en vigueur jusqu'à nos jours, la commune mère «éclate» pour donner naissance à quatre communes. Aujourd'hui, outre Ouadhia-Centre chef lieu de commune et de daira, cette municipalité est constituée de nombreux villages dont la principale agglomération regroupe 09 village sous le nom de Ouadhias -villages et un 10ème village appelé Taguemount el Djedid.
Pour une brève période, qui n'a pas dépassé un an (1988), elle dépendra de la daïra de Boghni, avant de bénéficier elle aussi de ce titre en 1991.
A vocation multiple, cette commune aurait pu être un exemple de développement en matière d'agriculture, car situé dans une région oléicole avec de vastes terrains agricoles et aussi un pole industriel compte tenu de ses possibilités foncières et des capacités financières de ses habitants qui bénéficient pour la plupart de l'apport de l'émigration.
Malheureusement, il n'en est rien de tout cela. Les différentes APC qui se sont succédées depuis l'indépendance n'ont pas pu répondre aux aspirations d'une population qui réclame son droit au travail, au logement et aux soins.... Du point de vue santé, la daïra de Ouadhias souffre à ce jour de son statut de sous-secteur sanitaire rattaché au secteur sanitaire de Boghni.
Sa polyclinique, qui fonctionne 24h/24h avec une maternité rurale intégrée, n'assure que les soins d'urgence et ne répond plus aux exigences de la population.
Coté investissement, la commune n'a bénéficié depuis l'indépendance que d'un seul projet d'entreprise de wilaya. Il s'agit de la COMETAL, spécialisée dans la construction métallique. Aujourd'hui, c'est une entreprise vacillante dont la vente à un privé est annoncée sans pour autant voir quelque chose se concrétiser.
En attendant une prise en charge effective de la part des autorités et la mise en place d'une politique de promotion de l'investissement, les habitants de la commune continuent de souffrir du chômage, du délabrement des routes et du manque d'eau.
L'autre plaie qui préoccupe les élus de l'APC des Ouadhias est la décharge municipale implantée en haut d'une colline qui surplombe une rivière qui débouche sur le barrage de Taksebt. Les riverains se plaignent des odeurs nauséabondes et des fumées dégagées par cette décharge sans parler des risques d'incendies.
Tout le monde garde en souvenir, cette malheureuse journée du 5 juillet 1993 quand un incendie qui a pris naissance dans la décharge s'est propagé vers les villages limitrophes de Taguemount El Jedid et Ait Mahmoud ravageant des milliers d'oliviers et d'arbres fruitiers sur son passage, occasionnant même des pertes en vie humaines.
Nous apprenons par le biais du premier responsable de l'APC «qu'une étude qui consiste en l'aménagement de la décharge publique est confiée à un bureau d'études spécialisé».
Verra-t-on, enfin, la fin du calvaire des riverains de cette décharge ? C'est le vœu de tous.
Afin de mieux rendre compte de la situation de cette commune, nous nous sommes rapprochés du président de l'APC qui a bien voulu livrer ses impressions à notre journal.
| |
|
|
|
|
|
|
|
FONDS MAGHRÉBIN DE SOLIDARITÉ
21/01/2007 15:35
Montréal 05 janvier 2007 - Le Fonds Maghrébin de Solidarité (FMS) est une initiative du Centre Culturel Algérien de Montréal (CCA). C’est un fonds qui a vu le jour suite à de nombreuses propositions de membres de notre communauté ayant remarqué le grand nombre et la récurrence des sollicitations de la part de personnes ou familles dans le besoin.
Ayant eu à faire face à plusieurs cas sociaux et humanitaires durant ces dernières années (pour cause de décès, rapatriements, opérations chirurgicales, accidents ou autres), les administrateurs du CCA ont remarqué l’amplification du phénomène de la pauvreté au sein de la communauté, principalement dans les familles nombreuses nouvellement installées au Canada. C’est un constat amer qui a néanmoins été l’un des facteurs déclenchants de cette initiative.
L’expérience du CCA à travers toutes les campagnes d’aide menées en faveur de familles en difficulté a permis également de constater l’extrême générosité des membres de la communauté envers les cas humanitaires et leur grande solidarité dans les moments les plus difficiles. À titre d’exemple, au cours des deux dernières années, les principales opérations de solidarité menées par le CCA ont permis de récolter respectivement 10,810 (pour 2005) et 12,905 (pour 2006). Notons que ces montants ne comprennent pas les opérations «Zakat El Fitr» dont l’argent a été également utilisé pour soutenir ces cas humanitaires.
L’administration du CCA considère ce Fonds comme un moyen efficace et transparent pour la gestion des dons et des efforts de solidarité de la communauté. Le FMS sera régi par une charte publiée et il sera géré par une équipe de bénévoles à laquelle pourrait se joindre tout membre de la communauté. Il est également possible de devenir membre de ce Fonds en acquittant des cotisations mensuelles ou annuelles.
Pour joindre cette équipe de bénévoles, nous vous invitons à prendre contact directement avec M. Kheir Eddine Khier Chibani, responsable du FMS à l’adresse :Kheireddine.khier-chibani[at]ccacanada.qc.ca.
Au vu de l’importance uniquement des opérations de solidarité des deux dernières années, l’objectif ciblé pour l’année 2007 est la collecte d’un seuil minimum de 10 000$. Pour atteindre cet objectif, Le compte a été alimenté initialement par les membres du CCA avec un montant de départ de 500 $CAN.
Le recours à ce fonds se fera selon des règles bien spécifiques prévues par la charte. Les demandeurs et éventuels bénéficiaires seront encouragés à épuiser toutes les possibilités qui s’offrent à eux pour surmonter leurs difficultés telles que les assurances, aide familiale ou autre. Ce n’est qu’à l’issue de ces démarches que le fonds sera mis à contribution. À cet effet, un formulaire détaillé a été mis à la disposition des bénéficiaires afin de permettre aux gestionnaires de FMS d’évaluer chaque cas.
Le solde du compte sera affiché dans la première page du site dédié au Fonds (http://fms.ccacanada.qc.ca) et mis à jour chaque samedi. Le relevé de toutes les opérations effectuées sera publié dans le site Internet et mis à jour une fois par mois.
Pour savoir davantage sur FMS, vous pouvez consulter l’adresse suivante : http://fms.ccacanada.qc.ca. Vous pouvez aussi nous contacter à l’adresse fms[at]ccacanada.qc.ca.
Ahmed Mahidjiba Président, CCA ahmed.mahidjiba[at]ccacanada.qc.ca
source : http://www.ccacanada.qc.ca/activites/2007/act_05_01_2007.htm |
Remplacer [at] par le signe @ pour envoyer un courriel |
| |
|
|
|
|
|
|
|
Association des Ath Yiraten
21/01/2007 15:27
ps :merci à Mamou pour cette photo de la kabylie profonde.
L'association des At-Yiraten du Canada englobe toutes les Daîras de l'Ex Fort National (Irdjen, L'arbaa nath iraten, Tizi-Rached, Tala-amara, etc...)
L'association des At-Yiraten active et dispose de sa propre caisse.
L'Association des At-Yiraten a dèjà aidé plusieurs parents de personnes décédées que ce soit pour l'acheminement de la dépouille que ce soit pour l'achat des billets d'avion.
source : http://www.algeronet.com/article.php?id=117
| |
|
|
|
|