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20 avril 1980-20 avril 2013 : Requiem pour un combat perdu en cours de route...
20/04/2013 23:08
33 ans après, le legs laissé aux générations d’aujourd’hui est peu reluisant. Une revendication travestie, un combat vidé de son contenu et une région qu’on veu...t normaliser.
20 avril 1980. Une halte importante dans le processus historique de l’Algérie indépendante qui marque le début de la lézarde du régime du parti unique et de la chape de répression qui pesait sur la société algérienne. Mais aussi, le point de départ d’un long combat pour le recouvrement d’une identité séculaire longtemps reniée et occultée. Un combat doublé d’une profonde quête de liberté, de démocratie et de dignité, qui, comme toutes les luttes, allait connaître des hauts et des bas. Ses heures de mobilisation et ses heures de vaches maigres. Ses grands hommes et ses lumpens. Un combat qui, malgré les tentatives de son confinement dans sa dimension géographique à une région rude et frondeuse, a pu rayonner sur les esprits, bien au-delà, dans l’espace et dans le temps. Un rayonnement qui se traduisait à travers ses revendications qui exprimaient, en fait, la quête profonde de millions d’Algériens, mais également par son ouverture sur l’ensemble des composantes de la société algérienne et sa portée politique qui lui a attiré la sympathie et l’adhésion de militants et d’intellectuels des quatre coins du pays.
Le MCB, une bannière de la diversité
Le Mouvement culturel berbère, MCB, qui était le cadre d’expression de cette révolte et dont le premier séminaire tenu l’été de la même année à Yakouren définissait les grandes lignes, a réussi à réunir en son sein toutes les sensibilités politiques et idéologiques qui traversaient la société algérienne. Aux côtés de la question identitaire figuraient la revendication d’un vrai socialisme et d’une véritable justice sociale, mais aussi, la reconnaissance et la promotion des autres spécificités culturelles et linguistiques de toute l’Algérie, notamment l’arabe algérien. Durant les premières années de sa constitution, il fut le fer de lance et le pourvoyeur de militants pour toutes les luttes qu’avait connues l’Algérie durant ces années-là. Création de la ligue des droits de l’Homme, manifestations de Sétif, Constantine et La Casbah en 1986, grèves estudiantines de 1987 et jusqu’aux évènements d’Octobre 1988. Cependant, cet élan et cette convergence, qui avaient caractérisé le mouvement à ses débuts, n’ont pu durer trop longtemps et ont vite succombé au coup de poignard qui lui a été porté un certain février 1989, à l’occasion du deuxième séminaire du mouvement.
Depuis, le mouvement a été pris en otage et transformé en simple « comité de soutien » épousant les contours des positions des uns et des autres, des forces antagoniques le constituant, notamment les deux formations implantées dans la région, le FFS et le RCD. Les premières divergences apparaissent, les premières désillusions aussi. La lassitude des populations et le dépit des militants sont consommés. Confiné, par ses acteurs même, dans les commémorations folkloriques et devenant objet de marchandages, le combat commençait à perdre de sa superbe et à devenir une action de volontariat.
« Boycott scolaire », le tournant décisif
Le coup fatal n’allait pas tarder à venir. La grève du cartable, « Boycott scolaire » durant l’année 1994-1995, a été, en effet, le coup de grâce pour la détermination des plus engagés. Toute une région, avec ses hommes, ses femmes, ses enfants et ses adultes étaient mobilisés, durant toute une année pour la bonne cause, mais leur mobilisation a fini en queue de poisson. Un marchandage ignoble pour un acquis des plus négligeables. Un Haut Commissariat à l’amazighité. « Tamazight dhi lakoul, imazighen dhi l’alcool » (tamazight, revendication populaire, est jetée dans un commissariat. Et les Imazighen ont déserté l’école pour sombrer dans l’alcool !), cette expression populaire apparue à l’époque caricature cette situation. Et des milliers d’écoliers et d’étudiants, dont c’était le baptême du feu avec la contestation, en gardent aujourd’hui un souvenir amer.
Les principaux acteurs imposèrent une mainmise inébranlable et une paternité possessive et excessive sur tout un combat. Leurs divergences ont fait le reste. MCB commissions nationales, MCB coordination nationale, MCB rassemblement national… les sigles pullulaient et prenaient le dessus sur la détermination des populations. Les échecs répétés enfouis au fin fond de l’inconscient collectif des masses remontent à la surface. Faisant le deuil des discours et des professions de foi creuses, ils éclatèrent en expression de violence un certain… avril 2001. Résultat des courses : 126 personnes ont perdu la vie, des centaines de blessés, dont certains en gardent encore les séquelles et certainement à vie.
Forces des uns et faiblesses des autres
Les aârouch, organisation mise sur pied dans la foulée des évènements d’avril 2001 pour prendre en charge la nouvelle révolte, se sont vite avérés incapables de mener à bien leur mission. Car, contrairement au cadre large qu’était le MCB historique, qui était un mouvement rassembleur, l’organisation des aârouch, qui avait pris en charge le mouvement de contestation, était un mouvement d’exclusion. Dès les premiers mois de la révolte, ils ont procédé à l’exclusion de leurs rangs de toutes les catégories socioprofessionnelles, étudiants, travailleurs, femmes, avant de finir par s’exclure eux-mêmes et de rompre avec les populations qui ont fini par les montrer du doigt. La somme des revendications contenues dans une plate-forme, élaborée à Béjaïa, mais vite retoquée à El Kseur, dont il ne reste aujourd’hui que le souvenir, exprimait mal les revendications profondes de changement des populations qui se sont soulevées.
Réduites au départ à quelques unités de gendarmerie, quelques indemnités pécuniaires et d’autres revendications formelles, dont l’explication ultérieure, faite lors d’un «conclave » à Larba Nath Iraten, était aux antipodes de leur énonciation initiale, elles ont fini par être diluées dans d’interminables rounds de dialogue. L’échec de cette nouvelle révolte, l’absence d’acquis palpables et son dévoiement par ses acteurs ont fini par consumer la détermination des plus coriaces et asseoir une régression terrible dans la région, dont l’expression visible est celle d’une excroissance revendiquant son autonomie sur une base ethnique. Source:http://www.reporters.dz/index.php?option=com_content&view=article&id=10452%3A20-avril-1980-20-avril-2013-requiem-pour-un-combat-perdu-en-cours-de-route&catid=14%3Athema-ouverture&Itemid=9
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Azul
03/04/2013 06:41
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Classement du meilleur club d'Afrique du 21e siècle:La JSK au top 10...
05/02/2013 02:28
Avec 907.5 point, la JS Kabylie a été désignée neuvième meilleure équipe africaine du 21e siècle.
Ce classement a été établi par a Fédération internationale de l'histoire et des statistiques du football (IFFHS).
La formation égyptienne d'Al Ahly est en tête du classement, suivie des deux clubs tunisiens : EST (Espérance Sportive de Tunis) et l'ESS (Etoile Sportive du Sahel).
Selon ce même classement, neuf équipes algériennes figurent dans le top 100 africain.
Cela, en plus de la JSK, il y a l'USM Alger à la 20e position avec 736.5 points, tandis que le leader actuel du championnat d'Algérie de Ligue 1 professionnelle, l'ES Sétif, est à la 23e place au niveau africain (670 points).
Source:http://www.liberte-algerie.com/sports/la-jsk-au-top-10-classement-du-meilleur-club-d-afrique-du-21e-siecle-193855
Par : Rédaction WEB
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La Kabylie : entre résistance des uns et allégeance des autres
13/12/2012 04:06
La Kabylie est un pays exceptionnel. Elle se distingue aussi par sa singularité des autres régions de l’Algérie. Elle est particulière parce qu’elle est à l’avant-garde et constitue le bastion de la lutte démocratique conte le pouvoir autiste en place depuis cinquante ans.
Mais simultanément, elle pourvoit le noyau dur de ce même pouvoir en cadres militaires et civils. Le général Touati, dit "El-Mokh", ensuite le général Toufik et avec eux Ouyahia ne sont-ils pas considérés comme des hommes forts du pouvoir algérien ?
La Kabylie, où a été imprimée la proclamation du 1er Novembre 1954 et dont le territoire avait abrité le congrès de la Soummam du 20 août 1956, a paradoxalement négocié sa réédition juste après l’Independence parce qu’elle fut cernée et assiégée par l’armée de l'extérieur. Elle se libère et libère tout le pays, mais vers la fin, elle se livre ligotée aux nouveaux putschistes avec l’accord de plusieurs de ses enfants. Celle encore, qui a enfanté Abane Ramdane, architecte incontestable de la révolution, a également enfanté Krim Belkacem qui cautionna l’assassinat, au Maroc de ce chef révolutionnaire.
La Kabylie non musulmane pour certain, chrétienne et athée pour d’autres, compte, pourtant, le nombre le plus élevé de mosquées à l’échelle du pays. Celle qu’on considère arabophobe, a toutefois enfanté Kacem Naït Bekacem, chantre de l’arabisation et de la pensée islamique durant les années 1970 et 80. Celle qu’on désigne de francophile, pourvoit curieusement la télévision unique de l’Etat en journalistes maîtrisant au perfectionnement la langue arabe. Feu Smaïl Yafsah, Mourad Chebine et enfin Karim Boussalem sont des figures kabyles du champ médiatique algérien qu’on ne distingue pas quand ils s’expriment en langue arabe.
Celle qui a enfanté feu Djaout et feu Mekbel, combattants par l’écrit et par la plume de la horde intégriste, a bizarrement enfanté leur bourreaux. Daafer El Afghani, Hattab et consorts sont des terroristes notoires, et y sont natifs ! La Kabylie qu’on décrit paisible et qu’on qualifie de "petite Suisse" au début des exactions terroristes, est devenue présentement un terrain fertile de l’insécurité parce que infestée de terroristes et de bandits.
Le territoire qui a donné naissance à Issat Idir, fondateur du syndicalisme algérien et père de l’UGTA, a donné drôlement naissance à Abd El Madjid Sidi Saïd, patron actuel de cette même organisation, mais dont les principes et l’action syndicaux ont été déviés à d’autres fins très éloignées des intérêts des travailleurs.Il fait d’elle un allié inconditionnel du pouvoir en place.
Celle qui a enfanté, Saïd Sadi, Mokrane Aït Larbi, El Hachemi Cherif, Noueddine Aït Hamouda, Djamel Zenati…de véritables militants de l’opposition démocratique, a également produit Ahmed Ouyahia, Belaid Abdesslem, Amara Benyounès…enfants et défenseurs zélés du système anti-kabyle par essence même. La Kabylie qui a procréé Lala Fatma N’seumer, femme héroïne, combattante de la France coloniale, a accouché de même, de Khalida Messaoudi, devenue ensuite Toumi, qui a renié son parcours de militante démocrate et de combattante féministe.
Le pays qui a enfanté Fellag, comédien de renommée mondiale, ayant choisi l’exile pour préserver sa liberté de ton, a enfanté plusieurs comédiens et acteurs de service qui ont renié même leur kabylité. La contrée qui a enfanté, l’exilé Slimane Azem, le rebelle Matoub Lounès, L’engagé Boudjemaa Agraw et le maquisard Ferhat Mehenni, a enfanté aussi Aït Menguellet, Idir et Lahcen Zermani (Takfarinas). Pour le quador, les deux premiers sont morts, l’un en asile l’autre assassiné par les hordes du pouvoir, le troisième résiste comme il peut dans la chanson engagée, le quatrième est fustigé, décrié et peut-être déchu de sa nationalité parce qu’il a posé une véritable question, en l’occurrence l’autonomie de la Kabylie. Quant au trio de la suite, quoique stars incontestables, ils ont rejoints la mangeoire et le clan des "beni na3am" comme disait feu Lounès dans ses chansons.
La région qui a donné racines à Zine Eddine Zidane, star mondiale du ballon rond, ne parvient plus à ravitailler son club phare en joueurs talentueux. La JSK, la légendaire équipe kabyle, joue honteusement ces dernières saisons, le maintien. A la place des Adghigh, Larbes, Cerbah, Amara, Bahbouh, Iboud, Saïb…enfants de la Kabylie, l’on ramène des amateurs de tout bord et de toute région - excepté la région kabyle - qui n’ont jamais porté la Kabylie dans le cœur. Dans le temps, jouer à la JSK, c’était un engagement d’honneur pour toute une région.
La Kabylie qu’on raconte souffrante en infrastructures de base, voit ces enfants à travers notamment le groupe Haddad construire toute l’Algérie. Le groupe est en effet, présent à travers des chantiers d’envergure, dans pratiquement l’ensemble du territoire algérien. La région qu’on décrit, aussi, pauvre en investissements industriels, contemple ses opérateurs économiques à travers Cévital, Ifri, Soummam, Danone, dominant l’agroalimentaire. Implantés tous en Kabylie, mais ils inondent le marché algérien par des produits de qualité ; ce sont des marques de renommée.
La contrée qui a vu plusieurs de ses enfants la quitter définitivement pour s’installer et s’intégrer durablement dans divers régions de l’Algérie, a, elle aussi, accueilli plusieurs enfants des autres zones, en les adoptant et en les intégrant définitivement. Des Kabyles se sont arabisées et des arabes se sont kabylisés !
Elle qui m’a donné naissance et qui a donné naissance à d’autres Kabyles, hommes libres de surcroît, continue à enfanter d’autres Kabyles qui se reconnaissent plus dans l’autre clan, celui du renoncement, de l’abdication, de la capitulation et du reniement. La Kabylie est et demeure, toutefois, singulière, unique et exceptionnelle. Restera-t-elle ainsi, alimentant deux clans aux profils diamétralement opposés ? Ou bien, son salut réside-t-il seulement dans son autonomie ?
Zoubir Zerarga
Source: http://www.lematindz.net/news/10491-la-kabylie-entre-resistance-des-uns-et-allegeance-des-autres.html
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INAS: La mobilisation prend de l'ampleur
02/12/2012 03:37
Afin de soutenir l'enseignement de Tamazight à Montréal, un couscous-bénéfice a été organisé au Centre Lajeunesse de Montréal, le 24 novembre 2012 à 19 h. Cette fois-ci, ce sont les amis d'INAS qui se sont mobilisés pour la collecte de fonds en donnant substance à la devise d'INAS : Ma ulac tamazight ulac-iken ; ma ulac-iken, ulac tamazight (Sans vous, il n'y aura pas de tamazight ; sans tamazight, vous n'existeriez pas.)
La communauté se mobilise et la solidarité s'étend :
Tout d'abord, le programme de la soirée a été confié aux organisateurs Karim Akouche, Moussa Djafer, Mourad Yaya, Amar Nessah, et l'animation au dynamique Nacer Oukmoum. La soirée a débuté par le souper à base d'un couscous à la bonne sauce aux légumes. Les invités ont eu droit ensuite à des mélodies du patrimoine culturel, notamment au chaabi kabyle, interprétées par Nacer Djenadi et son orchestre. S'en est suivi la prise de parole de Merzouk Yacine, président d'INAS, qui a tenu à remercier les présents et à saluer les efforts de tous ceux qui ont rendu cet événement possible. L'assistance a également pu apprécier la prestation de l'artiste Moh Aid Deflaoui et celles des poètes Moussa Djafer, et Gary Klang qui a déclamé son poème sur Matoub Lounès. De même, l'interprétation et la présentation sur scène de la chanson d'Idir, Tamacahut n tsekkurt, par les élèves d'INAS, ont charmé les invités.
Un élan de solidarité digne d'une fratrie ancestrale :
En effet, plusieurs amis se sont réjouis d'être présents pour faire acte de soutien. Parmi eux, on compte le restaurant La maison berbère, Salon de thé Tikjda, la Boulangerie Serrir, et Mohand de Berberes.com par ses affiches et billets. Aussi, la Coordination canadienne pour la promotion de Tamazight, Tiregwa, et la Fondation des Kabyles du Canada n'ont pas manqué à l'appel. Enfin, sans surprise, les courtiers Karim Ighil et Nassima Kebir ont fait de leur participation une énième réaffirmation de leur solidarité.
Les activités à venir :
De nombreuses autres activités sont au programme pour les prochains mois. La Coordination Tiregwa organise le 1er décembre 2012 au Centre Africa, une conférence sur Dda Lmulud, qui sera animée par Dr Boussad Berrichi et rend hommage à Slimane Azem, le 26 janvier 2013, par une conférence-débat, qui sera animée par Dr Hacene Hireche, à la Société Saint-Jean-Baptiste et par un gala au Théâtre Le Château. De plus, à l'occasion de la célébration de l'an amazigh, le 12 janvier 2013, Akli Yahiatene et Lani Rabah animeront deux galas, ici à Montréal. Saliha Abdenbi
http://www.berberes.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3545:inas&catid=41:culture&Itemid=62
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JSK, la série noire continue...
24/11/2012 01:34
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Sandjak succède à Fabbro ...
C’est officiel, Nasser Sandjak est le nouvel entraîneur de la JSK.
©2012 Competition.dz
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