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VIP-Blog de kabylie
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  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal
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    JSK - Driouèche «On leur refera le coup de l’Africa Sports»

    10/03/2007 00:57

    JSK - Driouèche  «On leur refera le coup de l’Africa Sports»


  • Comment avez-vous vécu le match à partir du banc ?
    Je ne vous cache pas que j’avais les jambes qui fourmillaient, d’ailleurs je ne tenais pas en place. La plupart du temps, j’étais debout.
  • On vous a vu beaucoup encourager vos coéquipiers...
    Ce n’est pas parce qu’un joueur est sur le banc qu’il doit se désintéresser de ce qui se passe sur le terrain ou bien se désolidariser de ses coéquipiers, bien au contraire. Même lorsqu’il est sur le banc, un joueur a un rôle à jouer, celui d’encourager ceux qui sont sur le terrain. Moi, j’ai beaucoup joué et je peux vous dire que cela fait toujours plaisir d’entendre un de vos coéquipiers vous appeler à partir du banc pour vous remercier après une intervention décisive, ou bien pour vous encourager après une erreur. Voyant que mes coéquipiers traversaient une passe très difficile, je savais que je devais intervenir.
  • Même à 3-0, vous avez continué à le faire...
    Bien évidemment car un match n’est jamais terminé avant le coup de sifflet final de l’arbitre. Je savais que marquer au moins un but changerait totalement la donne par rapport au match aller. Avec trois but d’écart, il nous faudra marquer le même nombre pour aller aux tirs au but. Avec le but de Dabo, on ne devra marquer que deux buts. Ce ne sera pas facile face à une bonne équipe de Manga Sport, mais ce sera possible.
  • Avec votre riche expérience des rencontres africaines, que pouvez-vous nous dire de celle du Gabon ?
    À mon avis, nous avons payé cher notre mauvaise entame. La preuve, on a encaissé deux buts en première mi-temps. Il y a également ce but refusé de Yacef qui a perturbé les joueurs qui étaient également incommodés par le climat humide et chaud qui a prévalu.
  • Comment expliquez-vous la mauvaise entame de match ?
    Ce sont des choses qui arrivent. Vous savez, lorsqu’une équipe est sur une bonne dynamique, il arrive qu’elle soit confrontée à une baisse de régime. Malheureusement, cette baisse de régime est arrivée au mauvais moment face à Manga Sport.
  • Vous qui y étiez, n’avez-vous pas eu l’impression que cette défaite ressemble à celle subie il y a quelques années en Coupe de la CAF face à l’Africa Sport ?
    Maintenant que vous me le dites, oui ces deux rencontres se ressemblent beaucoup à part l’évolution du score puisque contre l’Africa Sport nous avions réduit la marque à 2-1 par Yacine Bezzaz. Sur les deux rencontres, nous avions trop subi le match au début, il y a aussi les conditions climatiques identiques car en Côte d’Ivoire il y avait un taux élevé d’humidité. Au match retour, nous avons renversé la vapeur en gagnant 2-0 grâce à un but de Mounir Dob dans le temps additionnel. J’espère que nous aurons la même chance cette fois-ci également et je crois que nous  réussirons cette mission.
    Propos recueillis par Ali Hamouche
  • Source : http://www.lebuteur.com/stories.php?story=07/03/08/0469631






    Abdou Elimam, linguiste (*)“Je défends toutes les langues maternelles”

    08/03/2007 02:20

    Abdou Elimam, linguiste (*)“Je défends toutes les langues maternelles”


    Après Le maghribi, alias ed-darija, puis Langues maternelles et citoyenneté en Algérie, voilà L’exception linguistique en didactique, chez le même éditeur  "Dar El-Gharb", Oran. Ce dernier ouvrage du linguiste Abdou Elimam apporte des réponses surprenantes, documentées, argumentées et contemporaines sur les langues et le langage humain. Les apports des neurosciences et des sciences cognitives sont largement intégrés dans une problématique universelle. Les professeurs de langues et autres linguistes en herbe gagneraient beaucoup à le lire. Quant aux décideurs de ce secteur, une aubaine s’offre à eux. Sauront-ils la saisir ? 

    Le titre de votre dernier ouvrage sonne très "universitaire". Est-ce à dire que le militant linguistique que nous connaissions cède le pas au "prof" d’université ?

    ll Si vous me le permettez, je voudrais saluer, avant toute chose, les lecteurs qui auront l’occasion de croiser cet article. Parmi eux il y aura certes des amis de longue date, des amis de combat : mes alter égo. Il y aura aussi des amis de distance et de respect à la fois. Il y aura enfin ceux qui, par faiblesse ou manque d’information, suspectent mes interventions et se demandent pourquoi je défends TOUTES les langues maternelles. A tous, sans exception : "Azul Fellawen".

    Pour revenir à votre question, non. Mon dernier ouvrage n’est pas aussi "universitaire" que son titre pourrait le faire croire. Certes, il traite de choses sérieuses et sérieusement, mais dans un style "bon enfant". Dans un dialogue entre amis. C’est aussi une sorte de pacte d’éthique vis-à-vis des langues maternelles. En d’autres termes, il s’agit d’un militantisme d’une autre nature. Un militantisme d’un patriote quinquagénaire qui a, en écho permanent, cet adage, l’unique héritage que mon grand-père paternel m’ait légué:

    "Kayene elli hlib umou fi femmou, w-kayene elli yemchi and jarou yjibou"

    "Il y a ceux  qui ont  leur  lait maternel  dans la bouche et ceux qui vont le chercher chez le voisin".

     

    Pouvez-vous nous dire, en quelques mots, de quoi vous traitez ?

    ll Il s’agit d’une initiation à deux domaines : le premier est la science du langage. Le second, la didactique des langues. Après avoir vécu en Europe, je suis retourné, il y a près de 5 ans, au pays. Je découvre alors que l’enseignement de la linguistique est quasi inexistant et que la didactique des langues est réduite à une sorte de "didactique générale". Or l’enseignement des langues répond à une logique qui ne peut être mise sur un même pied d’égalité que celle de la chimie, des mathématiques, voire de la plomberie. Et la restitution d’une telle logique spécifique repose sur une appréhension du langage et des langues qui doit être en adéquation avec la réalité de notre espèce. On a trop tendance à réifier ces choses.

     

    Qu’est-ce que vous entendez par réification, au juste ?

    ll Réifier revient à donner corps à une lubie. Donner corps à une vision de l’esprit, quoi ! Et, cela est très courant avec les langues.

     

    Pourquoi précisément les langues ?

    ll A cause de leur nature complexe. Une langue, c’est à la fois un habillage sonore, une mémoire collective, l’expression de ses propres désirs, un patrimoine collectif. Allez tirer tout cela au clair !

    La nature fuyante des langues facilite cette fuite en avant qui réifie non pas la langue (puisqu’elle est fuyante) mais ses productions (mots, phrases, textes). On refoule le producteur et la genèse de production au profit du produit fini. On est dans la position du primitif qui implore son bout de bois qui lui sert de "gri-gri". Attribuer à des productions langagières des vertus et autres valeurs identitaires, c’est oublier que la valeur est dans le producteur et non pas dans le produit fini. Elle est dans l’Homme, quoi !

    Voilà une position qui décape ! Cela dit, qu’y a-t-il de si particulier dans le langage ?

    ll Le langage humain est une potentialité qui repose sur une matérialité à la fois biologique et génétique. Avant d’être une modalité psycho-cognitive et sociale. Pour y voir clair, il faut d’abord rendre compte de cette réalité physiologique. Nous voilà donc renvoyés vers l’étude du cerveau, des neurones, des connections synaptiques ainsi que de toute la circuiterie vasculaire qui constituent, en fin de course, l’organe humain du langage. Limiter les langues humaines aux seuls schèmes morpho-syntaxiques, c’est procéder à une réduction inacceptable d’un fait humain universel. De la même manière,  vouloir légitimer une langue (ou une pseudo-langue) par les seuls schèmes morpho-syntaxiques, c’est produire un artefact sans implication identitaire. Car une langue n’est langue que si sa matrice bio-génétique est sollicitée. C’est le cas des langues naturelles. Ce n’est pas le cas des langues artificielles.

     

    Tout cela a l’air passionnant. Pouvez-vous nous en dire plus ?

    ll Je ne vais tout de même pas déflorer mon bouquin ! Considérez que vous sacrifiez le prix de 2 kg de pommes (le prix de vente publique du livre) et allez donc à la pêche aux questions qui vous turlipinent.

     

    Je ne savais pas qu’un commerçant sommeillait en vous … Qui, selon vous, serait intéressé par le contenu de votre ouvrage ?

    ll Je verrais en premier lieu les étudiants de lettres (toutes langues confondues, y compris en traduction), plus particulièrement ceux qui sont dans la filière LMD. Les étudiants en didactique ou sciences de l’éducation sont également visés.

    A côté de cette catégorie, je pense à tous ces enseignants dont la formation a été  insuffisante. Ceux de tamazight, plus particulièrement. Sans oublier nos ministères de la Culture , de l’Education nationale et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

    Quant à l’aspect mercantile que vous suggérez, il importe plus pour mon éditeur que pour moi-même. Vous le savez.

     

    Au fait, comment définissez-vous "l’exception linguistique" ?

    ll L’exception linguistique repose sur la spécificité de la "connaissance langagière". Depuis Noam Chomsky, ce linguiste américain qui bouleversa l’ordre des choses dès la fin des années 50, l’activité langagière n‘est plus perçue comme un "habillage culturel" (donc inter-changeable), mais comme un fondement biologique et culturel de l’espèce. A partir de là, l’approche des langues ne peut plus être "opportuniste", mais essentialiste. La science rejoint la demande identitaire … pouvait-on rêver mieux ?

     

    Votre ouvrage remet au goût du jour le statut des langues maternelles dans notre pays. Dans quelle mesure pourra-t-il y contribuer pour amorcer, au moins, le débat ?

    ll La question des langues maternelles est mon crédo depuis un quart de siècle maintenant. Elle a donc toujours, déjà été un enjeu de taille dans le débat sur la politique linguistique nationale. Ce qui change par rapport à ce que j'ai fait auparavant, c'est que cette fois-ci, j'ai les neurosciences de mon côté. La langue maternelle est, avant tout, la forme de matérialisation initiale et définitive de notre organe biologique et génétique du langage. Vouloir réduire ce dernier, c'est commettre un crime contre l'humanité, puisqu'il s'agit de l'intégrité physique et psychologique de la personne humaine. Et ceci est valable pour TOUTES les langues maternelles.

     

    Maintenant que le statut de langue nationale pour la langue tamazight est acquis. Est-il suffisant selon vous ? Et surtout, peut-on connaître pourquoi le maghribi n’a pas été réhabilité au même titre que tamazight, sachant que ces deux langues sont toutes les deux des langues maternelles des Algériens ?

    ll La reconnaissance juridique d'une langue est une condition nécessaire mais non suffisante. Il faut maintenant favoriser la circulation, en profondeur, des formes linguistiques naturelles et  natives. En somme, il faut que la langue se réapproprie les espaces dont l'histoire l'a exclue (techniques, agriculture, sciences, arts, etc.).

    Quant au maghribi, cette autre langue maternelle des Algériens, elle ne jouit même pas de cette protection juridique, alors qu'elle est la langue vernaculaire majoritaire de ce pays ! C'est vous dire l'impasse conceptuelle dans laquelle sont nos dirigeants en la matière... Espérons que notre dernier ouvrage redonnera à nos décideurs le goût de soi, la réhabilitation d'un lourd patrimoine, la fin de la "honte-de-soi" (auto-odi).

     

    Pourriez-vous animer des conférences au cas où votre ouvrage suscite un intérêt chez les lecteurs ?

    ll Si c'est à Tizi, alors je suis preneur tout de suite !

     

                                                                       

    (*) Abdou Elimam est actuellement membre de deux laboratoires de recherche : LESCLAP (Amiens, France) et LTE (ENSET, Algérie).

    Ses recherches portent sur l’acquisition du langage, de manière générale, et sur les retombées de l’Antiquité linguistique nord africaine sur les parlers contemporains.

    C’est de cette rencontre que sest affinée, au fil des ans, sa passion pour une épistémologie de la science du langage (au singulier cette fois-ci).

    Propos recueillis par Mamou Aït-Ouahioune

    Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=34902&ed=MTQyMw==



    Commentaire de Samira &, Barbara (09/03/2007 18:35) :

    Bonne soirée…Arezki... et...

    Image hébérgée par hiboox.com


    … Nous vous souhaitons…un week-end remplie…de paix,d'amour,de bonheur,et de la joie…….
    bisous…bisous…bisous  
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    Aït Menguellet célèbre ses 40 ans de chansons

    08/03/2007 01:58

    Aït Menguellet célèbre ses 40 ans de chansons


    Radio Soummam
    Aït Menguellet célèbre ses 40 ans de chansons
    Le chantre de la chanson algérienne, Lounis Aït Menguellet, célébrera cette année ses quarante années de carrière artistique et a choisi de partager cet important événement de son parcours avec les auditeurs de Radio Soummam à l’occasion d’une soirée spéciale prévue ce jeudi 8 mars 2007 de 21 heures à minuit.

    L’artiste réservera de belles surprises à ses fans et aux milliers d’auditeurs en interprétant en direct sur Radio Soummam quelques unes des chansons qui ont marqué sa vie d’artiste et rendra hommage aux artistes l’ayant vu naître et grandir tout au long de ces quarante dernières années.

    Et comme la soirée coïncide avec la Journée mondiale de la femme, Aït Menguellet ne manquera pas de rendre un vibrant hommage à la femme algérienne.

    Lounis Aït Menguellet a commencé la chanson en 1967, à l’âge de 17 ans, et son premier passage à la radio (Chaîne II) fut dans l’émission Ichenayen uzekka (les chanteurs de demain”, assurée alors par un autre ténor de la chanson algérienne, Chérif Kheddam, en l’occurrence.

    Natif d’Ighil Bouwamas, dans la wilaya de Tizi Ouzou, Aït Menguellet est né le 17 janvier 1950. Interprète, poète et compositeur, il a à son actif près de quatre cents chansons traitant des différents thèmes. 

     La Dépêche de Kabylie 07/03/2007

    par B. B.





    Fritas

    08/03/2007 00:51

    Fritas


    Préparation : 20 mn
    Cuisson :
    30 mn
    Repos :
    0 mn
    Temps total :
    50 mn

    Difficulté : Facile


    Pour 4 personnes :
    - 1 pâte brisée
    - 1 pot de crème fraîche
    - 1 oignon
    - 3 tomates
    - 2
    poivrons rouges
    - parmesan
    - sel,
    poivre

    Recette proposée par Merryl Poulain :
    "Un plat entre copines..."

    La recette
    1/ Préchauffer le four à thermostat 6/7. Précuire la pâte brisée

    2/ Couper les tomates et poivrons en dés, couper l'oignon.
    Cuire à la poêle les
    tomates et les poivrons, et les oignons. Ajouter la crème fraîche.


    Fritas
    3/ Sortir la pâte du four. Mettre la préparation sur la pâte brisée et soupoudrer de parmesan.

    Pour finir ... Accompagner de salade et petits toasts au fromage.

    Source : http://www.linternaute.com/femmes/cuisine/recette/315164/1408200561/fritas.shtml

    Commentaire de Samira &, Barbara (08/03/2007 18:29) :

    Azul Arezki-....mhhhhhhhhhh ça donne faim...saha ftourek...Bonne soirée… et…

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    Nous te souhaitons..une journée remplie..de paix,d'amour,de bonheur et de la joie….
    bisous…bisous…bisous  
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    Les chiffres ont été révélés par le magazine Marianne : Deux millions de berbérophones en France

    07/03/2007 03:27

    Les chiffres ont été révélés par le magazine Marianne : Deux millions de berbérophones en France


    photo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paris
    La population berbérophone de France est estimée à 35 % de l’ensemble de la population originaire de l’Afrique du Nord établie en France (quel que soit son statut juridique).

    A la veille des élections présidentielles  françaises, les informations sur le nombre de Berbères vivant en France, rendues  publiques  par la revue Marianne, renseignent sur le poids que pourraient peser les voix de cette population. Un poids qu’aucun candidat à la magistrature suprême ne pourrait ne pas prendre en considération.

     Les Kabyles sont en tête de liste, suivis juste après par les Marocains. Le nombre des premiers est passé de 13 000 en 1914 à 500 000 actuellement. Les chiffres ont été livrés dans un dossier spécial publié dans le magazine Marianne  de la semaine dernière. Marianne reprend ces informations à partir des résultats d’un colloque  tenu récemment à l’Institut national des langues et civilisations orientales, Inalco. 

    La population berbérophone de France est estimée à 35 % de l’ensemble de la population originaire de l’Afrique du Nord établie en France (quel que soit son statut juridique). Sur les cinq millions de personnes d’origine maghrébine, il existe deux millions de berbérophones en France. Le magazine précise que dans leur très grande majorité, ils sont d’origine kabyle (500 000) suivis par les Marocains. Il existe aussi des berbérophones issus d’autres pays comme la Tunisie, la Libye et les pays du Sahel. Mais leur nombre reste peu significatif : de quelques centaines à quelques milliers de personnes.

    Le magazine considère que la communauté berbère de France, bien qu’elle soit la plus ancienne, est plutôt mal connue : Le mouvement a commencé dès 1871 : après l’écrasement de l’insurrection kabyle par l’armée française, quelques centaines de Berbères d’Algérie avaient été  importés en France. Mais il est bien loin le temps où, comme  en 1906, le patronat français, très friand de cette main-d’œuvre soumise et laborieuse, faisait venir des Kabyles pour briser les grèves des ouvriers italiens dans les huileries et savonneries de Marseille. Colonisation, guerres mondiales, guerre d’Algérie, décolonisation du Maghreb, Printemps berbère, assassinats terroristes,  au gré des crises économiques et des conflits, ballotés par l’histoire quand ils ne la faisaient pas, poussés par la nécessité de survivre ou transportés par leurs rêves de réussite, d’Algérie surtout, mais aussi,  du Maroc, par vagues successives, les Berbères sont venus vivre en France . Les Berbères de France ont commencé par se regrouper tantôt en fonction de leurs choix professionnels, tantôt en fonction de leurs origines géographiques.

    On les trouve surtout à Paris et dans le Bassin parisien, dans le Pas de Calais, à Marseille, à Lyon, car ils exerçaient souvent dans les secteurs du bâtiment et de l’industrie. Mais, peu à peu, ils ont fait en sorte d’habiter dans les mêmes quartiers. Par exemple les gens de Tizi Ouzou vont se retrouver dans le XVe,  XVIIIe  et XXe arrondissements alors que les gens de la vallée de la Soummam vivront dans le Ve et le XIe.

     par : Aomar Mohellebi

    Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=36316&ed=MTQ0NA==

     



    Commentaire de samira & barbara (07/03/2007 18:48) :

    Bonne soirée…et…

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    Nous te souhaitons…une journée remplie…de paix,d'amourde bonheur,et de la joie….
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    Tafsut "Le printemps en Kabylie"

    07/03/2007 03:20

    Tafsut


    photo : http://www.berberes.com

     






    Évocation : Mouloud Mammeri , Un grand écrivain

    07/03/2007 03:09

    Évocation : Mouloud Mammeri , Un grand écrivain


    D’abord l’œuvre en question qui renferme ces deux joyaux de la littérature algérienne d’expression française que sont entre autres La colline oubliée et L’Opium et le bâton se serait augmentée de quelques autres best-sellers, à la grande joie et reconnaissance de ses lecteurs.

     

    Mais c’est surtout son regard d’écrivain sur le chemin accompli par l’Algérie dans le sens du progrès et de la démocratie : une presse indépendante et l’éclosion de jeunes talents, à l’image de Yasmina Khadra sous la poussée démocratique de la mondialisation et les libertés qui en résultent dont bénéficie admirablement la langue amazighe portée par un courant qui inscrit son long et difficile combat au cœur de la citoyenneté qui nous intéresse. Et il est évident que c’est son journal qui se serait enrichi de tous ces événements impérissables de nouvelles pages. A un moindre degré, on pourrait, poursuivant cette supposition, se demander légitimement ce que Mammeri, passant devant la salle Errich où une formidable exposition lui a été consacrée ainsi qu’à son parcours d’écrivain, aurait pensé de cet hommage rendu par la wilaya de Bouira. Se serait-il reconnu dans le portrait dressé de lui par les nombreuses citations tirées de sa propre œuvre (une sorte de Mammeri par lui-même) ou de témoins comme Pierre Bourdieu lui-même.

    En tout cas, c’est ce portrait haut en couleurs que nous tâcherons de reproduire ici avec ces citations relevées à la hâte, avec plus ou moins de pertinence car les noter toutes en exige plus de temps et certainement plus d’espace. D’ailleurs, comme pour pallier le défaut d’exhaustivité qui devait leur paraître latent, les initiateurs de ce vibrant hommage, dédié à la mémoire de cet immense plume que fut et reste Mouloud Mammeri, avaient programmé une conférence sur sa biographie et un concours de poésie où les 5 meilleurs poèmes seront retenus et primés. Nous ne le répétons jamais assez : l’œuvre de Mouloud Mammeri né en 1917 et éteint en 1989 est dense et pèse d’un grand poids dans le patrimoine culturel de l’humanité, puisque La colline oubliée et L’Opium et le bâton – pour ne parler que de ces deux grands romans – furent traduits en 11 langues. Autour de la pièce maîtresse de l’œuvre constituée par ces deux maîtres romans, on trouve une pléiade de nouvelles et de contes, publiés chez Plon, Europe, Maspéro ou Bordas, comme La table ronde, La meute, Machaho ; on trouve aussi un précis de grammaire publié à Alger en 1967 et d’autres publications comme Escale, La cité du soleil à la même édition.

    Cédant au chant des sirènes de l’ethnographie, Mammeri consacre à la littérature orale et kabyle sept ouvrages entre l’essai et la poésie sur une période comprise entre 1969 et 1989, année de sa disparition tragique (Mammeri rentrait du Maroc à bord de son véhicule lorsqu’il percutait un arbre. Une fin à rapprocher de celle de Camus). Tant de fécondité créatrice et tant de productions ne pourraient laisser indifférent un monde désireux d’honorer partout où il se trouve le génie. En 1986, soit trois ans avant sa mort, l’auteur de L’Opium et le bâton reçoit à l’université de Nanterre (Paris X) le titre de docteur honoris causa en présence de quelques amis, dont J. Yacine et Pierre Bourdieu. A Paris, il fonde la maison des services de l’homme, le fameux centre d’étude et de recherche d’anthropologie de Méditerranée (Ceram) qui publie la revue Awal.

    Un portrait haut en couleurs

    A côté des nombreuses photos et textes qui illustrent cette expo, ce petit paragraphe attire l’attention : il est de la main de Mammeri même : « Lorsque j’étais enfant, mon père m’emmenait systématiquement au marché parce que le marché est un lieu de rencontres. Le marché de mon père durait une demi-heure ; le reste du temps, il le consacrait à rencontrer les gens et à rester avec eux. Eux en faisaient autant. Il y avait une entreprise de formation dans le tas à la fois consciente et diffuse ». Nous voilà fixés sur le départ dans la vie du jeune Mammeri dont Pierre Bourdieu, dont il fut l’ami, dira plus tard : « En défendant cette sagesse profonde qui s’est logiquement maintenue envers et contre toutes les dominations et en particulier contre la censure du discours religieux, Mouloud Mammeri était loin de sacrifier à une quelconque nostalgie puissante et régressive.

    Il avait la conviction de travailler à l’avènement en Algérie d’une démocratie pluraliste soutenue à la différence et capable de faire triompher la parole de l’éclairage national contre le silence buté ou la parole nationale des fermetures politiques et religieuses. » Le même Bourdieu dira à propos de l’écrivain engagé dans sa lutte pour les valeurs universelles : « Mouloud Mammeri s’est trouvé investi en plusieurs occasions critiques de la confiance de tout un peuple qui se connaissait et se reconnaissait en lui. Le poète, disait Mammeri, est celui qui mobilise le peuple et qui l’éclaire. » A quoi souscrit pleinement Mouloud Mammeri : « Mes points de référence ne sont pas politiques. En tant que romancier, ce qui m’intéresse, c’est le destin de l’homme, sa liberté, sa pleine expression ».

    D’abord cet intérêt se manifeste devant les atrocités commises à l’époque coloniale : « A chaque page de mon journal (...), la tragédie éclorait d’elle-même. » « Cette grande tragédie » est imputable à « la faute d’un seul grand coupable : le colonialisme » ainsi que le souligne avec vigueur Mammeri dans sa lettre à un Français. Ensuite cet intérêt prend la forme d’une révolte, lorsqu’il est fait fit de la dignité humaine : « Le jour où on est venu nous signifier que nous étions une organisation de masse, j’ai quitté l’union. Comment peut-on conformer comme des moutons dans un parc des hommes, des femmes qui ont un visage, un nom, un cœur ? » Cette révolte prend une envolée lyrique à propos de la langue amazighe qu’il s’agit de défendre bec et ongles : « Il n’était pas possible d’accepter de gaieté de cœur que la langue qui avait servi aux guerriers de Jughurta cessa de chanter sur les lieux mêmes de leur combat par la faute de quelques préjugés rétrogrades. » Ignorance, préjugés, inculture, voilà une thématique à la mesure d’une grande plume.  

     El Watan 07/03/2007

    par Ali D.


    Commentaire de Vaddi (08/03/2007 00:34) :

    Message de Vaddi - Sujet : « Remerciements et admiration ! » Azul a ya Rezki, Je n'ai pas un vocabulaire assez riche pour te dire combien j'ai aimé ce que tu as présenté dans ce blog, surtout la manière et l'organisation de toutes les rubriques. Je te remercie du fond du coeur pour m'avoir permis de voyager et revoir ma terre natale et le Djurdjura. les sujets sont variés et attrayants ! Je te dis encore bravo !! Je te souhaite beaucoup de réussites ! Ton ami et frère Vaddi





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