|
[ Sports/Kabylie ] [ Photos ] [ Famille ] [ Sports/Algérie ] [ Liens/clips/videos ] [ Histoire/Autres ] [ Poésie/Social ] [ Divers ] [ Musique ] [ Culture ] [ Evenements ]
|
|
|
|
La Kabylie fête le centenaire de Hadj El-Anka
20/03/2007 13:00
L’ÉVÈNEMENT AURA LIEU EN JUIN PROCHAIN |
La Kabylie fête le centenaire de Hadj El-Anka |
Liberté 20/03/2007 |
C’est un hommage à la hauteur de l’homme qui sera rendu le mois de juin prochain au village Tiguersifth, à Ath Djenad, au cardinal de la chanson chaâbi Hadj M’hamed El-Anka.
Né le 20 mai 1907 à la Vieille Casbah d’Alger, celui qui a porté le chaâbi au sommet de la chanson algérienne sera ressuscité en Kabylie en présence de plusieurs artistes de renom qui viendront des quatre coins du pays, notamment de l’Algérois, pour témoigner de la considération à l’homme qui a porté le flambeau du noble style pendant plusieurs années.
Un programme aussi riche que varié est déjà en voie de préparation à Tiguersifth, ce beau village de Kabylie qui promet une fête grandiose. Un détail, la famille du cheikh s’est installée à La Casbah d’Alger suite à la mort du père qui était un compagnon de Arezki El-Bachir, un résistant dans les années trente tué par l’armée française. Pour fuir la répression de l’armée française, la mère d’El-Anka viendra trouver refuge à La Casbah.
|
par Rubrique Radar |
Commentaire de Samira & Barbara (20/03/2007 19:21) :
Bonne soirée…Arezki...et…

Nous te
souhaitons une journée remplie de paix d'amour de bonheurs et de la
joie…
Hoder

aimer_ la_ vie
Avec toute notre amitié
|
Commentaire de Samira & Barbara (21/03/2007 18:44) :
Bonne soirée…Arezki...gla…gla…gla…vive le printemps…tu m’aide faire un
bonhomme de neige…

Nous te
souhaitons…une journée remplie…de paix,d'amourde bonheur,et de la
joie….
Hoder

aimer_ la_ vie
Avec toute notre amitié
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
Châabi Dialna
20/03/2007 12:59
|
Hadj M'Hamed El ANKA.

|
- El ANKA M'Hamed (1907-1978) - Grand maître de la chanson Chaâbi
-
De son vrai nom Aît Ouarab Mohamed Idir Halo, Hadj M'Hamed El Anka naquit le 20 mai 1907 à la Casbah d'Alger, précisément au 4, rue Tombouctou, au sein d'une famille modeste, originaire de Béni Djennad (Tizi-Ouzou). Son père Mohamed Ben HadJ Saîd, souffrant le jour de sa naissance, dut être suppléé par un parent maternel pour la déclaration a l'état civil. C'est ainsi que naquit un quiproquo au sujet du nom patronymique d'El Anka. Son oncle maternel se présente en tant que tel; il dit en arabe "Ana Khalo" (Je suis son oncle) et c'est de cette manière que le préposé inscrivit "Halo". Il devient alors Halo Mohamed Idir.
|
|
Sa mère Fatma Bent Boudjemaâ l'entourait de toute l'affection qu'une mère pouvait donner. Elle était attentive a son éducation et à son instruction. Trois écoles l'accueillent successivement de 1912 à 1918: coranique (1912-1914), Brahim Fatah (Casbah) de 1914 à 1917 et une autre à Bouzaréah jusqu'en 1918. Quand il quitte l'école définitivement pour se consacrer au travail, il n'avait pas encore souffle sa 11 ème bougie.
-
C'est sur recommandation de Si Said Larbi, un musicien de renom, jouant au sein de l'orchestre de Mustapha Nador, que le jeune M'hamed obtenait le privilège d'assister aux fêtes animées par ce Grand maître qu'il vénérait. C'est ainsi que durant le mois de Ramadhan de l’année 1917, le cheikh remarque la passion du jeune M'hamed et son sens inné pour le rythme et lui permit de tenir le tar (tambourin) au sein de son orchestre. A partir de la, ce fut Kehioudji, un demi-frère de Hadj Mrizek qui le reçoit en qualité de musicien a plein temps au sein de l'orchestre qui animait les cérémonies de henné réservées généralement aux artistes débutants.
-
Après le décès de cheikh Nador à l'aube du 19 mai 1926 à Cherchell, ville d'origine de son épouse ou il venait juste de s'installer, El Anka prit le relais du cheikh dans l'animation des fêtes familiales.
-
L'orchestre était constitué de Si Saîd Larbi, de son vrai nom Birou, d'Omar Bébéo (Slimane Allane) et de Mustapha Oulid El Meddah entre autres. C'est en 1927 qu'il participa aux cours prodigués par le cheikh Sid AH Oulid Lakehal, enseignement qu'il suivit avec assiduité jusqu'en 1932. 1928 est une année charnière dans sa carrière du fait qu'il rencontre le grand public.
- Il enregistre 27 disques 78 t chez Columbia, son premier éditeur et prit part aussi a l'inauguration de la Radio PTT Alger. Ces deux événements vont le propulser au devant de la scène a travers tout le territoire national et même au-delà.
-
Le 5 août 1931, cheikh Abderrahmane Saîdi venait de s'éteindre. Ce Grand cheikh disparu, El Anka se retrouvera seul dans le genre mdih .
C'est ainsi que sa popularité favorisée par les moyens modernes du phonographe et de la radio, allait de plus en plus grandissante. Des son retour de La Mecque en 1937, il reprit ses tournées en Algérie et en France et renouvela sa formation en intégrant HadJ Abderrahmane Guechoud, Kaddour Cherchalli (Abdelkader Bouheraoua décédé en 1968 à Alger), Chabane Chaouch à la derbouka et Rachid Rebahi au tar en remplacement de cheikh Hadj Menouer qui créa son propre orchestre. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et Après une période jugée difficile par certains proches du cheikh, El HadJ M'Hamed El Anka va être convié à diriger la première grande formation de musique populaire de Radio Alger à peine naissante et succédant à Radio PTT, musique populaire qui allait devenir, a partir de 1946, "chaâbi" grâce à la grande notoriété de son promoteur, El Anka. En 1955. il fait son entrée au Conservatoire municipal d'Alger en qualité de professeur charge de l'enseignement du chaâbi. Ses premiers élèves vont devenir tous des cheikhs a leur tour, assurant ainsi une relève prospère et forte, entre autres, Amar Lâachab, Hassen Said, Rachid Souki, etc. EI-Hadj M'Hamed El-Anka a bien pris à cœur son art: il a appris ses textes si couramment qu'il s'en est bien imprégné ne faisant alors qu'un seul corps dans une symbiose et une harmonie exceptionnelle qui font tout le genie créateur de l'artiste en allant jusqu'à personnifier, souvent malgré lui, le contenu des poésies qu'il interpréte; les exemples d'El-Hmam, Soubhane Ellah Yaltif sont assez édifiants.La grande innovation apportée par EI-Hadj El-Anka demeure incontestablement la note de fraîcheur introduite dans une musique réputée monovocale qui ne répondait plus au goût du jour- Son jeu instrumental devient plus pétillant, allégé de sa nonchalance. Sa manière de mettre la mélodie au service du verbe était tout simplement unique. A titre indicatif, El Hadj El Anka a interprété près de 360 poésies ( qaca'id ) et produit environ 130 disques. Après Columbia, il réalise avec Algériaphone une dizaine de 78 t en 1932 et une autre dizaine avec Polyphone. Après plus de cinquante ans au service de l'art, El Anka animera les deux dernières soirées de sa carrière jusqu'à l'aube, en 1976, à Cherchell, pour le mariage du petit-fils de son maître cheikh Mustapha Nador et, en 1977, a El-Biar, chez des familles qui lui étaient très attachées. Il mourut le 23 novembre 1978, à Alger, et fut enterré au cimetière d'El-Kettar.
|
|
Sources : "Dictionnaire des musiciens et interprétes algeriens" de Achour CHEURFI
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
Matoub Lounès, un pilier de notre revendication - Entrevue avec Massinissa(Montréal)
20/03/2007 02:42
Découvert pour la première fois, lors du spectacle de "Kabylie-Spectacle-Production", Massinissa a eu un écho favorable de la part de la communauté qui n’a pas cessé depuis, de lui adresser des messages de félicitations.
Nous vous livrons ici, un entretien que nous avons eu avec lui.
T.Ould-Hamouda : Azul Massinissa et bienvenue à Kabyle.com.
Massinissa : Azul fellam et azul à tous les lecteurs de Kabyle.com.
T.Ould-Hamouda : La communauté de Montréal vous a découvert le 16 décembre lors du spectacle de KSP alors que vous chantez depuis déjà plusieurs années ?
Massinissa : Effectivement, j’ai commencé à chanter depuis l’année 1993 avec un ami : Mohamed-Améziane Bourbia, surnommé Mohand-Amazigh. On a enregistré un album en 1999 qui a été édité à nos frais sous les noms : Abdellah et Md-Améziane". Toutes les personnes qui l’ont écouté nous ont encouragé à continuer.
T.Ould-Hamouda :Pourquoi avoir changé de nom à Montréal ?
Massinissa : Je voulais prendre un nom d’artiste depuis le début, mon ami Mohand-Améziane m’a suggéré de garder nos prénoms sur le 1er album, j’ai accepté. Maintenant que je chante en solo, mon choix a porté sur "Massinissa", un prénom bien significatif dans notre culture.
T.Ould-Hamouda : Vous êtes à Montréal depuis longtemps, comment se fait-il que l’on vous découvre seulement maintenant ?
Massinissa : J’ai pris un temps d’arrêt. En Kabylie, je me suis toujours produit avec mon ami. Arrivé ici je n’ai pas osé chanter en solo alors que tout notre travail a été fait en collaboration.
T.Ould-Hamouda : Lors de votre présentation, les spectateurs ont beaucoup aimé vos chansons, comment prenez-vous ce succès ?
Massinissa : J’ai été très heureux que notre communauté ait apprécié notre travail. Cela nous encourage à continuer et à travailler encore davantage.
T.Ould-Hamouda : Au lieu de tomber dans la facilité : faire de la chanson dite commerciale avec des non-stop ou simplement des reprises, Vous avez choisi un terrain bien difficile celui de la création poétique (chansons à textes), pour quelle raison ?
Massinissa :On a voulu présenter un travail sérieux au public. La poésie est écrite par Md-Améziane Bourbia, je la complète en lui adaptant une musique adéquate.
Nous avons une passion et un respect pour la chanson Kabyle. Nous ne voulons point verser dans la médiocrité.
T.Ould-Hamouda : Pouvez-vous nous parler d’une chanson qui vous touche particulièrement ?
Massinissa : Toutes les chansons qui sont sur notre album me touchent vraiment,. Toutefois, je suis plus sensible à "Laxyal" et "Tighri".
T.Ould-Hamouda : Dans l’une de vos chansons, vous avez rendu un vibrant hommage à "Matoub Lounès", pouvez-vous nous en parler ?
Massinissa : Matoub Lounès est un symbole pour la Kabylie, on ne peut l’oublier. Notre chanson n’est qu’un simple hommage à un grand pilier de notre revendication.
T.Ould-Hamouda : Pouvez-vous nous lire un petit poème de cette chanson ?
Massinissa :
G-ul-awen tezzid tugdut G-allaghen tenfid tatut Ammi-s n tlelli
Deg meslayen-ik mazal ssut Stikti-k tewwid-d ttbut Seg-negh tguj tagdi
Ghurnegh ur telli d lmut T bedled swakal tamurt Awal g-ul-awen yemmghi
Asut umeqyas cfumt Ayarraw n’tmazgh’ur tettut G fus afus nagh tanumi
T.Ould-Hamouda : Quels sont vos projets ?
Massinissa : À court terme, je ne peux que participer aux spectacles qu’organise notre communauté et répondre aux invitations canadiennes. À moyen terme, nous comptons, mon ami et moi, enregistrer un autre album en Kabylie.
T.Ould-Hamouda : Votre mot de la fin Massinissa ?
Massinissa : Une pensée particulière à mon ami Mohand-Améziane, resté en Algérie. Je remercie beaucoup tous les gens qui m’ont apporté leur soutien, particulièrement Fayçal qui m’a fait connaître l’association Tafsut, un grand merci aux membres de "Kabylie-Spectacle-Production" et à tous les spectateurs qui m’ont applaudi.
Mes remerciements vont aussi à Kabyle.com qui ne cesse de promouvoir tous les artistes et créateurs Kabyles et qui nous donne à chaque fois la chance de nous exprimer.
Je ne peux oublier Hakim d’Algeronet, qui a été toujours disponible pour moi ainsi que Berberes.com et Algeroweb qui nous apportent leur aide à chaque fois qu’on les sollicite.
T.Ould-Hamouda : Tanemirt à Massinissa et Bonne chance.
Entrevue réalisée à Montréal, le 28 février 2007 par T. Ould-Hamouda
Source : http://www.kabyle.com/Matoub-Lounes-un-pilier-de-notre,11907.html
| |
|
|
|
|
|
|
|
Kabylie : Violents intempéries
17/03/2007 01:42
Photo :Tizi-Ouzou , Minibus dans les eaux au rond-point du 20 Avril 1980
Photos et Récit pour Kabyle.com : Djamel BEGGAZ
La Kabylie, qui a eu à vivre les deux premiers mois d’hiver les plus chauds et les plus secs de ces dernières années, vit, depuis mercredi 7 mars dernier au rythme de violentes tempêtes de vent, de pluie, de grêle et même, de neige sur les hauteurs de plus de 1000 mètres.
A partir de mercredi 7 mars dernier, des vents se sont levés, atteignant les 90 Km/h, et la pluie a commencé à tomber en début de soirée, les températures quant à elles, sont restées assez basses, vacillent entre 12 et 17 degrés, atteignant même les 9 degrés hier samedi en soirée.
Des pluies battantes, mêlés à de la grêle, se sont abattues sur la région tout au long de ces derniers jours de façon quasiment continue. Des tombés de neige ont été signalées sur les hauteurs, à l’image de Larbâa n At Yiraten, Ouacif, At Yanni et Michelet.
Ces intempéries ont occasionnés plusieurs dégâts matériels notamment à Draâ El Mizan, Draâ Ben Khedda (ex Mirabeau) et à Bouzeguen où des toitures ont été endommagées. La circulation routière a subit à son tour les caprices du temps, les RN 15 et 30 reliant le département de Bouira à Tizi Ouzou ont été coupées à la circulation à cause de la neige, pour la première citée (au col de Tirourda) et à cause des eaux pour la seconde.
Des coupures d’électricité répétitives et prolongées sont à signaler dans toute la Kabylie, les régions d’At Zmenzer, At Douala et Ihesnawen ont eu à vivre trois jours dans le noir quasi absolu après qu’un arbre ait endommagé les lignes électriques les desservant au lieu-dit : « Alma » (chef-lieu de la commune d’At Zmenzer).
La ville de Tizi Ouzou n’a pas été en reste, plusieurs boulevards se sont vite retrouvés inondés suite aux pluies torrentielles tombées hier (10 mars 2007), c’est ainsi que la place des Martyrs du Printemps Noir, la rue LAMALI, le boulevard des frères BEGGAZ, le boulevard Krim Belkacem et les différentes trémies que compte la ville se sont transformés en véritables piscines.
Au rond-point du 20 avril 1980, plusieurs véhicules, dont un minibus (voir photos), se sont retrouvés coincés au milieu des eaux pendant plus d’une demie heure sans qu’il n’y ait l’intervention de qui que ce soit, à se demander où sont passés les pompiers dont la base n’est guère qu’à 1 kilomètre.
Il a fallut attendre l’intervention des services de la voiries de l’APC de Tizi Ouzou, avec des moyens dérisoires (pieds nus, une pèle et un tracteur), pour les en dégager et, ensuite, déboucher les avaloirs afin de faire descendre le niveau de l’eau pour que la circulation reprenne.
Cette situation risque de perdurer, car les prévisions météorologiques affirment que ces perturbations vont se continuer jusqu’à lundi prochain et enregistreront 150 millimètres de pluies alors que les journées du jeudi et vendredi ont enregistré, à elles seules, 45 millimètres.
http://www.kabyle.com/Kabylie-Violents-intemperies,11975.html
| |
|
|
|
|