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Algérie entre espoir et recul.
11/04/2007 19:00
La question berbère
Depuis la lointaine préhistoire, les Berbères et leurs ancêtres ont toujours été présents en Afrique du Nord. Divisés en une multitude de tribus réparties dans tout le Maghreb, les Berbères entretiennent des relations complexes, voire tendues, avec les Arabes qui ont conquis le Nord de l'Afrique au 7e siècle de notre ère. Ils en adopteront cependant la religion, l'islam, et la langue, l'arabe.
La population berbère compte aujourd'hui environ 19 millions d'habitants répartis dans plusieurs pays dont le Maroc, l'Algérie, le Niger et le Mali. En Algérie, on compte environ 6 millions de Berbères.
Bien que les Berbères parlent en majorité l'arabe, ils ont leur propre langue, le berbère ou tamazight, et une culture différente de celle des populations d'origine arabe. La non-reconnaissance de cette différence, essentiellement culturelle, par les gouvernements algériens successifs, a engendré, dans les années 80, un important mouvement d'affirmation identitaire chez les populations berbères. En Algérie, le mouvement d'affirmation berbère a pris la forme d'un bras de fer, parfois violent, avec les différents gouvernements algériens qui, depuis l'indépendance du pays, ont littéralement ignoré les aspirations identitaires berbères.
Le printemps berbère
Une tradition de résistance
Les Kabyles, qui sont des Berbères originaires de la région de Kabylie, ont une longue tradition de résistance. Sous le régime colonial français, en 1871, un soulèvement kabyle a été réprimé dans le sang.
Durant la guerre d'indépendance, le FLN a marginalisé toute revendication identitaire berbère en mettant en avant le danger de division, et à l'indépendance, le FFS, premier parti politique dirigé par un berbère, a été interdit. Le leader du FFS, Aït Ahmed, pourtant chef historique du FLN a été emprisonné sous le régime de ben Bella.
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Aussi connu sous le nom de « printemps kabyle », cet événement marque en Algérie le début de la lutte des Berbères pour leur reconnaissance, mais également un renouveau culturel et politique de cette population surtout concentrée dans le nord du pays. Tout a commencé en avril 1980, lorsque le gouvernement de Chadli Bendjedid a interdit une conférence sur la poésie populaire que devait animer le poète kabyle et francophone Mouloud Mammeri dans une université de Tizi-Ouzou, principale ville de Kabylie.
Furieux, les étudiants sortent dans les rues pour manifester leur colère, violant du même coup l'interdiction, imposée depuis des décennies par le gouvernement algérien, de manifester dans les rues. Le 20 avril, la police algérienne prend le contrôle de la cité universitaire de Tizi-Ouzou, et arrête une vingtaine d'étudiants, qui seront ensuite accusés d'atteinte à la sécurité de l'État. La répression des Kabyles se poursuivra, mais le feu de paille a déjà embrasé la grange. La berbérité connaît un renouveau et s'affirme davantage, malgré le déni et la répression de l'État.
Naissance de partis politiques
Plusieurs années après leur libération, à l'arrivée de la loi de 1989 permettant le multipartisme, les leaders étudiants berbères fonderont le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Dans l'ensemble, les Berbères d'Algérie revendiquent le statut officiel de leur langue et une reconnaissance réelle, par le gouvernement du pays, de leur culture et de leur différence. Profondément opposés aux islamistes radicaux qui plongeront le pays dans la guerre au début des années 90, les Kabyles seront d'autant plus isolés dans ce sanglant conflit.
Plus tard, insatisfaits par la politique répressive du gouvernement Bouteflika face à leurs revendications, d'autres mouvements kabyles, plus autonomistes, émergent et revendiquent carrément l'autonomie de la Kabylie.
Le printemps noir, prélude à la violence
Le 18 avril 2001, l'assassinat d'un lycéen kabyle par la gendarmerie nationale met le feu aux poudres entre les Kabyles et l'État algérien. Dans une dizaine de villes, des manifestations aux allures de révolte embrasent les rues jusqu'en juillet. Les accrochages avec les forces de l'ordre engendreront la mort d'une centaine de personnes. Des dizaines d'autres seront blessées, les forces policières ayant été autorisées à ouvrir le feu à balles réelles dans la foule des manifestants. Depuis ces événements, les relations des populations kabyles avec le gouvernement algérien sont tachées de sang. Régulièrement, des manifestations en faveur des revendications kabyles tournent en émeutes violemment réprimées. Depuis le début des années 2000, les morts se comptent par dizaines et les blessés par milliers en Kabylie, où manifestations, répression et émeutes sont devenues le lot quotidien de la population.
Journaliste : Stéphane Bordeleau
Design et intégration web : Étienne Bienvenu
Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/algerie/
Commentaire de Samira &, Barbara (11/04/2007 20:50) :
Coucou…Arezki...Bonne soirée…

Nous te
souhaitons…une journée remplie…de paix,d'amourde bonheur,et de la
joie….
Hoder

aimer_ la_ vie
Avec toute notre amitié
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Il prépare un nouveau produit qui sortira incessamment sur le marché : Hamel Saïd de retour
10/04/2007 05:31
Né en 1950 à Frikat (Draâ El Mizan), le chanteur Hamel Saïd a la particularité de s'être imposé dans la chanson kabyle par la briéveté même de son répertoire. Des chansons phares comme fkigham ul iw et ulac wi ar anechegaâ ad iruh ont marqué la jeunesse des années 1980… Il décide de revenir sur la scène après l'avoir quittée durant de longues années.
Hamel Saïd a vécu une enfance dans la guerre qui a touché de plein fouet sa scolarité et sa famille. Son père est arrêté en 1958 par l'armée française et incarcéré à la prison de Paul Gazelle (Berrouaghia). Il a été accusé d'avoir collecté des fonds en faveur du FLN. La tache n'a pas été facile. Saïd, âgé d'à peine 10 ans, a été obligé de s'occuper de sa famille. Après la libération de son père, en 1960, sa famille décide de fuir les bombardements alors incessants en Kabylie. Elle s'installe à Alger, dans le quartier La Cité La montagne : « Mon père fatigué et malade n'a pas tardé à nous quitter. Que Dieu ait son âme. Devinez le fardeau qu'il m'a légué et les multiples problèmes que j'ai dû affronter seul. J'ai commencé à travailler, en si bas age, comme vendeur de pain au marché du quartier. Quand on a la charge de la famille, on peut tout faire pour subvenir à ses besoins, mais surtout pas chanter. »
Des débuts difficiles mais prometteurs
Souvent, avant la mort de mon père, je n'échappais pas à ses punitions quand il me prenait « en flagrant délit » avec une guitare. Il la cassait sur ma tête. Malgré tout, subjugué par la musique, Saïd a fréquenté le milieu musical du chaâbi, style en vigueur à Alger avec certains jeunes de la cité La Montagne. Comment a-t-il pu apprendre à jouer de la guitare pour se mesurer aux cheikhs et créer un orchestre ? : « Lors de notre évacuation du village vers le camp de la SAS, un militaire qui se faisait appeler Gai venait nous voir avec sa guitare presque chaque soir ; c'est avec lui que j'ai pu toucher le premier fil d'un instrument de musique. Quoique le début de chaque chanteur de ma génération, c'est le bidon d'huile appelé alors «bidon amaricain » qui a servi de base à la fabrication d'un instrument de musique. J'ai pu, ainsi, m'initier aux mélodies du terroir. En 1970, j'ai décidé de m'approcher de plus près du vaste domaine de l'art et de la chanson en particulier dont j'ai toujours rêvé. J'ai participé à l'émission « Les chanteurs de demain » de la Radio Chaîne 2 présentée à l'époque par Medjahed Mohamed. En fait, il a beaucoup apprécié ma façon de jouer au luth. Les quelques chansons que j'avais composées et chantées, à l'exemple de Fkigham ul iw qui a beaucoup fait de bruit, surtout au sein de la jeunesse. »
Il crée un orchestre
Au quartier La Montagne, Hamel Saïd crée un orchestre chaâbi avec un certain Cheikh M'hend, un maître qui a côtoyé les grands artistes en France lorsqu'il était émigré. De là, il se lance sur la scène : « Je me souviens comme si cela datait d'hier, en 1969, j'ai participé dans un gala donné à la salle El Mouggar aux cotés de Amar Kobbi, Terkmani Slimane, Slimani et beaucoup d'autres. Nous étions honorés par la présence dans la salle d'éminentes personnalités du monde de la culture telles Kateb Yacine, Mouloud Mammeri et bien d'autres. »
Le 5 juillet en 1972 fut sa première apparition en public au village de Mouloud Feraoun, à Tizi Hibel. Il chante aux côtés de nombreux autres artistes : Amar Kobbi, Said Freha, Bouznad Mohand Ameziane, … etc. Durant près de 40 ans de carrière, Saïd a évidemment, comme tout artiste, connu d'énormes difficultés dans le domaine musical. Ce n'est qu'à un âge quelque peu avancé, une fois acquis une certaine expérience et au moment de mieux donner, qu'on est rattrapé par l'âge qui nous invite à quitter la scène. Comme l'a si bien dit le célèbre flûtiste Mahmoud Ouaza : « Au moment où j'ai commencé à maîtriser ma flûte, on m'a signifié de quitter les lieux, c'est la retraite ».
Silence et retour
A la fin des années 1980, il a décidé de mettre en veilleuse toutes ses activités artistiques. Après des succès comme « fkigham oul iw », « Oulach wa anechegaâ ad iruh », Hamel compte reprendre la scène artistique. Il prépare un nouveau produit qui sortira incessamment sur le marché.
Par S. Abbas
Source : http://www.la-kabylie.com/actu/dossiers/dossiers.php?val=48_hamel+said+retour
Commentaire de Samira & Barbara (11/04/2007 12:01) :
Bonjour…Arezki...

… … Nous te
souhaitons une journée remplie de paix, d'amour, de bonheur, et de la
joie.
Hoder

aimer_ la_ vie
Avec toute notre amitié
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Commentaire de rachid de boughni TO (16/04/2007 16:30) :
enfin un grand qui revien de passé
c l'artiste des artistes de la 3eme generation 1960 a 1980 et c grase
a lui que la musique kabyle se modernise
et c le premier qui a enregitre avec de son rocke bonne retoure said avec
té cien
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Commentaire de massinissa52 (13/05/2007 13:33) :
oui voir sa musik sa défaire des autre
d\'alleure un style tipique les annee 70
j\'aimerais voir son nouveau et voici un lien de MP3
http://tadukli.free.fr/pages/amaynut/cd_amaynut_0004.htm
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1/8 Finale. Cotonsport (Cameroun) 1-0 JS Kabylie : La JSK perd, par la plus petite des marges.
08/04/2007 21:13
Les Kabyles n’oublieront pas de sitôt l’arbitre ghanéen, M. Kotey Alex, qui a eu à officier ce match aller face au Coton Sport de Garoua pour le compte du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions africaine.
Cotonsport (Cameroun) 1-0 JS Kabylie
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Garoua
Arbitrage de Alex Kotey, George Saijah, Ayuba Haruna (Ghana)
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Les Equipes :
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Cotonsport (Cameroun)
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JS Kabylie
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Daouda Kassali, Amadou N’Gomna, Kana Sébastien, Nouck Ninka Henri, Kingue Stéphane, Nakadji Boukar, Guy Roger, Alim Amadama, Ousmaïla Baba, Noumnimy Alex, Litsangi Francis. Entraîneur : Lavagne Denis.
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Chaouchi - M. Meftah, R. Meftah, Barry, Zafour, Oussalah (Hemani) - Hamlaoui, Abdeslam, Wassiou (Douicher) - Yacef (Bengorine), Dabo. Entraîneur : Aït Djoudi.
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Buts :
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Litsangi (43' s.p)
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La JS Kabylie se déplaçait à Garoua au Cameroun pour affronter le Cotonsport pour le compte de la manche aller des huitièmes de finale de la Ligue des Champions Africaine.
Dans des conditions météorologiques extrêmes (plus de 40°), les joueurs de la JS Kabylie n'ont pas démérité mais ont dû s'incliner 1 but à 0, après avoir encaissé un penalty très généreusement offert par l'arbitre ghanéen au Coton Sport suite à un main imaginaire, semble-t-il, du défenseur Brahim Zafour.
A signaler également cette anomalie « typiquement africaine », la première mi-temps aura duré la bagatelle de 60 minutes...
Un résultat malgré tout positif qui laisse entrevoir l'espoir de la qualification à la phase de poules, les Canaris ont prouvé qu'ils étaient capables de reverser la vapeur, comme ils l'ont fait au tour précédent contre Mangasport.
Le match retour est prévu pour ce 20 avril au stade du 5 Juillet. (Toufik O.)
Source : http://www.dzfoot.com/
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CL Africaine :Coton sport 1 - JSKabylie 0
La JSKabylie s'est inclinée par le score de 1-0 au Cameroun ( le but du Coton sport a été inscrit sur un pénalty) contre le Coton sport de Garoua, le match retour aura lieu le 20 avril au stade du 5 juillet (sauf changement de dernière minute) et s'annoce très difficile, surtout avec la suspension du fer de lance de l'équipe Kabyle, Hamza Yacef pour cumul de cartons.
La JSK a tous les moyens pour renverser la vapeur et se qualifier aux matches de poules de la champion's league africaine 2007.
L'album photos du match : Remerciement au site web officiel du Coton Sport de Garoua.
Source : http://www.algerie-football.net/index.php
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Par : LE BUTEUR
Coton Sport 1 - JSK 0 |
Un match de 111’, 44° à l’ombre et un arbitrage folklorique n’ont pas eu raison des Kabyles |
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Un but signé l’arbitre
Stade Omnisports Roumde Adjia Garoua (Cameroun) Affluence : nombreuse Arbitres : MM. Kotey Alex, Saïjah George, Haruna Ayuba (Ghana) Averts : Abdeslam (13’), Yacef (45’), Zafour (90’), Hemani (90’+ 4) (JSK); Nimely Alex (72’) (Coton Sport) But : Listingi Franci (45’ sp) (Coton Sport)
Coton Sport Daouda Kassaly, Amadou Ngomna, Ndzana Kana Sébastien, N’Nouck Minka Henri, Kingué Mpondo Stéphane, Makadji Boukar, Alim Hamadama (Nassourou Moussa 57’ puis Kamilou Daouda 70’), Ousmaïl Baba, Nimely Alex, Listingi Franci Entraîneur : Denis Lavagne
JSK Chaouchi, Rabie Meftah, Oussalah (Hemani 74’), Rahim Meftah, Demba, Zafour, Abdeslam, Hamlaoui, Wassiou (Douicher 60’) , Dabo, Yacef (Bengorine 60’) Entraîneur : Aït Djoudi
Les Kabyles auront une entame de match des plus mauvaises, similaire à celle du match aller face à Manga Sport. A peine trois minutes de jeu écoulées que les Camerounais se mettent en évidence. Ousmaïla Baba centre pour Alim Hamadama qui reprend au-dessus, alors qu’il était seul face au but. Immédiatement après, Coton Sport se crée sa deuxième occasion dangereuse sur un coup franc botté directement par le capitaine Hamadou Ngomna qui voit sa frappe puissante déviée d’une superbe parade par Chaouchi. Ce dernier se mettra encore une fois en évidence, à la 8’, sur un autre coup franc direct des 30 mètres botté cette fois-ci par Toindouba Guy Roger. Le gardien de but kabyle se détend pour dévier le ballon en corner, cette parade lui coûtera de heurter le poteau de la tête, mais sans grand danger. Décidés à trouver la faille dès la première mi-temps, les Camerounais accentueront leur pressing et à la 21’, ils croiront au but lorsque Ousmaïla Baba s’est présenté seul face à Chaouchi, mais l’attaquant camerounais avait trop croisé son tir. Les Kabyles subissent tellement le match qu’ils commettent des erreurs défensives qui auraient pu leur coûter cher, à l’image de ce qui s’est passé a la 40’ lorsque le Libérien Nimely Alex profite d’une faute de marquage pour aller se présenter seul devant Chaouchi qui s’est montré plus prompt en dégageant la balle des pieds de l’attaquant camerounais. Alors que les Kabyles attendaient tranquillement de rejoindre la mi-temps sur un score de parité, voilà que l’arbitre accorde un penalty en faveur du Coton Sport sous prétexte que le balle avait touché la main de Abdeslam à l’intérieur de la surface de réparation. Listingi Franci se charge de transformer le tir au but. En seconde mi-temps, le jeu se rééquilibra quelque peu, la première tentative est kabyle sur ce tir lointain de Yacef dans les bras du gardien de but. Coton Sport ne se manifestera à nouveau qu’à la 56’, sur une tête de Listingi, mais Chaouchi, bien placé, n’a aucun mal à intercepter la balle. L’occasion la plus dangereuse interviendra à la 64’, après un cafouillage dans la surface de réparation, Hamadou Ngomna reprend de toutes ses forces à bout portant, mais Chaouchi, d’une parade spectaculaire, réussit à dévier la balle en corner, au grand étonnement de l’auteur de la frappe. Durant le reste de la rencontre, la formation camerounaise fera face à une solide défense kabyle emmenée par un Zafour des grands jours et mis en confiance par Chaouchi qui déjouera toutes les offensives du Coton Sport. A noter toutefois cette attaque menée par Hemani qui sert Dabo, mais au moment où le Malien armait son tir, un défenseur est intervenu dans ses pieds pour mettre la balle en corner. Sous une forte chaleur et avec un arbitrage partial, la JSK s’en sort donc à bon compte avec cette courte défaite. Ali Hamouche
Abdeslam-Zafour, un duo des grands jours Les joueurs de la JSK se sont donnés à fond lors de cette rencontre aller face au Coton Sport de Garoua en se montrant très volontaires sur le terrain pour revenir avec le meilleur résultat possible. Mais les deux joueurs qui se comportés en vrais guerriers auront été sans conteste Brahim Zafour et Chérif Abdeslam. Ces derniers ont été au four et au moulin durant toute la rencontre.
Le président du Coton Sport à l’accueil Les Kabyles ont eu droit à un très bon accueil de la part des responsables du Coton Sport de Garoua. Le premier responsable du club en personne, Capténé Pierre, s’est déplacé à l’aéroport international de Garoua pour souhaiter la bienvenue à son homologue et s’assurer que tout se passait bien pour ses hôtes.
Ruée sur les puces téléphoniques Dés leur arrivée sur leur lieu d’hébergement à Garoua, l’hôtel Saint Hubert, les Kabyles ont chargé un employé de l’établissement de leur acheter des puces téléphoniques pour pouvoir rester en contact avec leurs proches.
Garoua terre d’Islam Si au Cameroun le sud du pays est majoritairement chrétien, le nord, dont fait partie la ville de Garoua, est à majorité musulmane. Cela se voit au type de vêtement que portent les habitants de celle ville et à la présence des mosquées.
«Imazighen, Imazighen» retentit à Garoua Les Kabyles ont été agréablement surpris d’apercevoir dans l’une des tribunes du stade Roumdé Adjia de Garoua un groupe de supporters camerounais qui se sont peint le corps en jaune et vert et qui arboraient des drapeaux de même couleur. Ces supporters de la JSK n’ont pas cessé d’encourager les joueurs kabyles aux cris de «Imazigh, Imazighen» à l’image de ce que font les supporters de la JSK en Algérie.
Peur sur le vol Douala-Garoua Les Kabyles ont eu la peur de leur vie lors du vol qui les a emmenés de Douala à Garoua. En plus de traverser plusieurs zones de turbulence qui ont fait vibrer l’avion, il y a eu cet atterrissage en catastrophe à l’aéroport international de Garoua, le commandant de bord avait perdu une seconde le contrôle de l’appareil avant de le redresser sur la piste d’atterrissage.
44° à l’ombre Dans le compte rendu de la rencontre, nous avons longuement parlé de l’arbitrage partial de M. Kotey pour expliquer la défaite de la JSK. Il y avait pourtant beaucoup d’adversité sur le terrain, notamment la chaleur suffocante qui a régné dimanche à Garoua. En effet, il faisait 44° à l’ombre à l’heure du match.
Oussalah d’arrière gauche en attaquant Entre Nassim Oussalah et Sofiane Bengorine, l’entraîneur de la JSK a décidé de faire confiance au premier au poste de latéral gauche. Mais ayant vu que son joueur commençait à se sentir fatigué, Aït Djoudi a fait entrer Bengorine à la place de Yacef pour que Oussalah monte d’un cran. Par la suite, Oussalah cédera sa place a Hamani.
Nimely Alex fait rappeler aux Kabyles Sesay Depuis que George Weah y a joué, le championnat camerounais compte beaucoup de joueurs venus du Libéria. Coton Sport de Garoua en compte aussi, il s’agit de Nimely Alex. Ce dernier a fait rappeler aux Kabyles une vielle connaissance, Sesay Roberts, que ce soit dans le jeu ou bien dans le look.
Pas fair-play les joueurs de Coton Sport A la 64’, Cheikh Omar Dabo est descendu par un défenseur du Coton Sport de Garoua. Le Malien est resté à terre au moment où le ballon a été récupéré par les joueurs camerounais qui n’ont pas voulu le mettre en touche comme le veut la règle.
Un Égyptien aux côtés des Kabyles Un Égyptien, qui est descendu dans le même hôtel que celui que la JSK en compagnie de ses compatriotes, n’a pas hésité à venir au stade pour encourager les Kabyles.
Les supporters donnent l’exemple A l’opposé de certains responsables du Coton Sport de Garoua, les supporters ont donné l’exemple en adoptant une attitude très fair-play, que ce soit avant, durant et après le match vis-à-vis des Kabyles et en laissant certains des leurs encourager librement la JSK.
Tentative d’agression sur les Kabyles Si sur le terrain nous n’avons pas eu à signaler des faits graves entre les joueurs, cela n’a pas été le cas en dehors du terrain. En effet, les Kabyles ont été victimes d’une tentative d’agression, non pas de la part des supporters qui ont fait preuve d’une attitude exemplaire, mais de ceux qui sont censés donner l’exemple, c’est-à-dire les dirigeants du Coton Sport de Garoua, plus particulièrement le secrétaire et le président du club. A la mi-temps, ces deux dirigeants ont commencé à provoquer les Kabyles, en particulier Aziz Benhamlat et Lyes Izri. Mais c’est à la fin de la rencontre que les choses ont dégénéré au niveau du tunnel menant au vestiaire. Le secrétaire du club revient à la charge en provoquant ouvertement Benhamlat et Izri qu’il défie à venir se battre avant de se tourner vers le président kabyle.
Les militaires interviennent Devant l’agressivité dont faisait preuve le secrétaire du Coton Sport et au moment où ce dernier tente de s’en prendre au président kabyle, les militaires chargés d’assurer la sécurité sont intervenus énergiquement pour éloigner ce dirigeant devenu menaçant. Ali H.
5000 Dollars d'amende pour la JSK La JSK devra s'acquitter d'une amende de 5000 dollars US au profit de la Confédération africaine de football, à cause des quatre avertissements écopés lors de la rencontre face au Coton Sport de Garoua. Les joueurs avertis sont Yacef, Abdeslam, Zafour et Hemani. Ce sont les règlements de la CAF qui stipulent que dans le cas où une équipe reçoit quatre avertissements lors d'un même match, elle écope d'une amende.
Deux joueurs de Coton Sport proposés à la JSK Profitant de sa présence à Garoua pour assister au match Coton Sport-JSK, l’ex-agent de Sesay et Endzanga a proposé aux Kabyles les services de deux joueurs du Coton Sport. Il s’agit du numéro 10 Nimely Alex et du numéro 11 Ousmaïla Baba. C’est-à-dire, les deux éléments offensifs qui ont brillé lors de ce match.
Entraînement sur terrain vague Dès leur arrivée à l’aéroport international de Garoua, les Kabyles ont demandé à rejoindre directement le stade pour s’entraîner avant de partir pour l’hôtel. Alors qu’ils s’attendaient à être emmenés sur le terrain principal, grande a été leur surprise lorsqu’ils ont découvert qu’on les a débarqués sur un terrain vague pour effectuer leur séance de décrassage. Les responsables du Coton Sport ont refusé d’accorder deux séances d’entraînements à la JSK sur le terrain principal comme l’avait demandé le président kabyle qui avait promis de faire de même au match retour. Des joueurs avec des collants Aussi bizarre que cela puisse paraître, des joueurs de la JSK, Nassim Hamlaoui, Rahim Meftah et Sofiane Bengorine se sont entraînés, samedi dernier, avec des collants, de surcroît de couleur noire, alors qu’il régnait une chaleur caniculaire. Renseignements pris auprès de l’un de ses joueurs, en l’occurrence Hamlaoui, celui-ci nous fera savoir que c’est fait sciemment pour bien transpirer et perdre les kilos en trop avec la grande chaleur qui régnait à Garoua.
Les arbitres se partagent le terrain avec la JSK Lors de la séance d’entraînement de samedi dernier sur le terrain principal, les joueurs de la JSK ont croisé les arbitres ghanéens qui ont officié leur rencontre face au Coton Sport de Garoua. Tout comme l’équipe adverse, les arbitres ont le droit de s’entraîner à l’heure du match.
Les Camerounais en force a l’entraînement de la JSK Samedi dernier, ils étaient nombreux les Camerounais à prendre place dans les tribunes du stade Omnisports Roumdé Adjia pour assister à la séance d’entraînement de la JSK. Il est connu que les Camerounais sont de grands amateurs de football.
Départ au stade à 14h30 Comme le stade omnisports Adjia ne se trouve pas loin de leur lieu de résidence à Garoua, les Kabyles n’ont quitté l’hôtel qu’une heure avant la rencontre, c’est-à-dire vers les coups de 14H30. Un quart-heure auparavant, les Kabyles ont tenu dans l’une des salles de l’établissement hôtelier la réunion technique d’avant-match.
Les Lions indomptables espoirs étaient là La sélection nationale des Espoirs du Cameroun se trouve en stage bloqué dans la ville de Garoua. D’ailleurs samedi au moment où les Kabyles quittaient le stade principal pour rejoindre leur hôtel, les Lions indomptables effectuaient leur footing en dehors du stade.
Un bus sans climatiseur pour les joueurs Un des rares désagréments auxquels ont fait face les coéquipiers de Zafour est le fait qu’ils ont eu droit à un bus dépourvu de climatisation. Une option des plus indispensables en ces temps de grande chaleur à Garoua.
Maillot géant de Coton Sport À l’occasion de cette rencontre face à la JSK, les supporters du Coton Sport de Garoua ont confectionné un maillot géant aux couleurs de leur club.
Rabie Meftah confirme Depuis les critiques acerbes dont il a fait l’objet, suite à sa prestation lors du match aller face à Manga Sport, Rabie Meftah est en train de revenir à son meilleur niveau. Après ses bonnes prestations lors des rencontres de championnat face au CRB et à la JSMB, le défenseur kabyle a confirmé dimanche dernier en réalisant un sans faute sur le plan défensif face au Coton Sport de Garoua.
Les joueurs avaient du mal à parler Il a fait tellement chaud à Garoua le jour du match Coton Sport-JSK que les joueurs kabyles ont éprouvé beaucoup de difficultés sur le plan physique, au point où vers la fin de la rencontre les coéquipiers de Zafour avaient du mal à parler.
Nassourou s’ouvre l’arcade sourcilière Rentré en cours de jeu, plus précisément à la 57’, Nassourou Moussa a été dans l’obligation de quitter ses coéquipiers, treize minutes plus tard. Pour cause, suite à un choc avec un joueur de la JSK, le Camerounais s’est ouvert l’arcade sourcilière.
Hannachi en Djellaba ! Décidément, le président de la JSK, Moh Cherif Hannachi, est très à l’aise lorsqu’il est à l’étranger, sans doute à cause du fait qu’il est loin de la pression qui entoure un club comme la JSK. Durant ce séjour au Cameroun, le premier responsable kabyle était tellement décontracté qu’il s’est mis en Djellaba, tenue inhabituelle pour celui que nous avons l’habitude de voir souvent en pantalon et chemise.
JSK-Coton Sport à Bologhine À l’issue de la rencontre face au Coton Sport de Garoua, le président de la JSK, Moh Chérif Hannachi, en concertation avec son entraîneur Azzeddine Aït Djoudi et le manager général Aziz Benhamlat, ont décidé que le match retour face au club camerounais se jouerait à Bologhine au lieu du 5-Juillet. «Cette équipe ne mérite pas de jouer dans un grand stade comme le 5-Juillet», dira le premier responsable kabyle.
Hannachi appelle au téléphone Allik Dès que la décision de jouer le match retour à Bologhine a été prise, le président de la JSK a pris attache, à partir de Garoua, avec son homologue de l’USMA, Saïd Allik. Les deux hommes ont longuement parlé au téléphone, une discussion durant laquelle le président usmiste n’a pas manqué de demander comment s’est passé le match face au Coton Sport de Garoua, avant de fixer un rendez-vous à Hannachi dès son retour au pays pour discuter de l’éventualité de domicilier le match retour à Bologhine.
Le MJS a débloqué 250 millions Avant le départ de son équipe première pour le Cameroun, le président de la JSK, Moh Chérif Hannachi, a reçu des mains du ministre de la Jeunesse et des Sports un chèque d’un montant de 250 millions, afin de permettre au club kabyle de régler ce déplacement au Cameroun. Le président kabyle a beaucoup apprécié le geste du MJS.
Les officiels repartent avec les Kabyles Comme il y a un seul vol par semaine entre Douala et Garoua, la délégation kabyle a fait le voyage de l’aller et du retour en compagnie des officiels de la rencontre. Toutefois, ces derniers ont atterri à Yaoundé où l’avion avait fait escale. Retour lundi sur Douala Après le match, la JSK est restée une nuit supplémentaire à Garoua. Ce n’est que le lendemain vers les coups de 12h30 que les Kabyles ont repris le vol à destination de Douala via Yaoundé. Une nuit au Maroc Tout comme leurs deux précédents déplacements dans le cadre de l’édition 2007 de Ligue des champions africaine, les Kabyles ont rallié Casablanca où ils passeront la nuit du mardi à mercredi avant de prendre le vol de demain matin en partance pour Alger.
Départ à 5H30 pour Casa Les membres de la délégation kabyle ont dû se lever très tôt pour prendre le vol Douala-Casablanca. En effet, le départ de ce vol était prévu aujourd’hui mardi à… 5H30 du matin.
Un Algérien rend visite aux Kabyles La délégation kabyle a été agréablement surprise de recevoir à Garoua la visite d’un compatriote résidant au Cameroun. Cet Algérien originaire de Mascara est venue d’une ville distante de 300 km juste pour saluer les Kabyles et assister à la rencontre entre le Coton Sport et la JSK.
De l’aéroport à l’hôtel Pas de repos pour les coéquipiers de Zafour qui, dès leur retour au pays, rejoindront directement leur lieu habituel de mise au vert à Sidi Fredj. Deux jours plus tard, ils disputeront un match de championnat important face à l’USMA à Bologhine.
Source : http://www.lebuteur.com/stories.php?story=07/04/10/1533401
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Commentaire de Samira & Barbara (08/04/2007 21:25) :
Bonsoir Arezki... j'espère tu as passé des bonne fêtes de Pâques...

Barbara et Samira
aimer_ la_
vie Hoder
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Commentaire de Samira & Barbara (09/04/2007 20:30) :
Bonsoir…Arezki...bonne soirée ...et...

… … Nous te
souhaitons une journée remplie de paix, d'amour, de bonheur, et de la
joie.
Hoder

aimer_ la_ vie
Avec toute notre amitié
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Commentaire de boudjema (11/04/2007 16:00) :
Des articles interessants sur notre club de tjs la JSK ,merci pour toutes
ces nouveautés,ALLEZ LES CANARIS ,À NOUS L'AFRIQUE ******6(six)coupes
d'AFRIQUE qui dit mieux?...IMAZIGHEN vous étes la fièrté de toute
l'Algérie.
Mes amitiés.
boudj_ao@yahoo.fr
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Commentaire de arezki (11/04/2007 16:18) :
Ambiance dans le métro parisien : Apres match Raja JSK 2006.
voir absolument sur :
http://www.youtube.com/watch?v=OBFAl5OUwUo
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Commentaire de arezki (11/04/2007 16:23) :
http://www.youtube.com/watch?v=s9f0HBKUHqo mohamed Allaoua Invité
surprise de Berbère Télévison (BRTV)bonne écoute....Allo tricit..avava
cheikh (jsk)...ulac smah ulac ...etc de l'ambiance des grandes fêtes
...riha n'tmurt ...awin yufa adheyelli yidhwen ...on demande Allaoua à
Montréal...
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Forza Imazighen
08/04/2007 04:01
Fiche Club : JSK 2007
Palmarès |
Championnat : 72-73 | 73-74 | 76-77 | 79-80 | 81-82 | 82-83 | 84-85 | 85-86 | 88-89 | 89-90 | 94-95 | 03-04 | 05-06
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Coupe : 77 | 86 | 92 | 94
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Champion d'Afrique (C1) : 1981 | 1990
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Coupe d'Afrique des Coupes (C2) : 1995
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Coupe de la CAF (C3) : 2000 | 2001 | 2002
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Source : http://www.lebuteur.com/
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Ses spectacles à Bgayet se sont déroulés dans une salle archicomble : Farid Ferragui met le feu
07/04/2007 20:00
Par : Aomar Mohellebi
Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=38145&ed=MTQ3Mg==
Pendant plus de trois heures, le public de Bgayet défile vers la loge. On prend des photos avec Farid, on lui susurre des amabilités, certains demandent son numéro de téléphone, d’autres qu’il leur raconte son histoire d’amour. L’ambiance était celle des grands jours.
Habib a dix-sept ans. On reconnaît son jeune âge à travers les traits innocents dégagés par son sourire et son regard.
Quand les centaines de fans percent le cordon de sécurité et foncent en direction de la loge où s’est retiré Farid Ferragui, Habib figure parmi les premiers arrivés. Aujourd’hui il compte réaliser son rêve : prendre une photo avec Farid. D’autres fans, femmes et hommes, font parti du décor qui a effrayé pendant quelques minutes la vingtaine de jeunes chargés de l’organisation. L’intervention de la police devient inévitable.
L’implication des agents de l’ordre a permis de tempérer les ardeurs mais la foule refuse de «déguerpir». «Nous voulons prendre des photos avec Farid et avoir des autographes», crie-t-on à tue-tête. La police tente et parvient difficilement à former une queue interminable, carrément sur la scène où a chanté Farid Ferragui quelques minutes auparavant. Une jeune fille en délire et en hidjab, belle comme le jour mais triste comme la lune, ne peut plus patienter. Elle se lance en direction de la loge, avec son compagnon et un poster de son idole entre les mains. Les organisateurs se montrent compréhensifs. Ils la laissent passer. Mais le public, malgré sa sagesse, essaye de s’avancer comme attiré par un aimant. Les policiers font rentrer les jeunes quatre par quatre. Il n’y avait pas que des jeunes. Des personnes âgées aussi veulent immortaliser ces moments de grande fête. Pendant plus de trois heures, le public de Bgayet défile vers la loge. On prend des photos avec Farid, on lui susurre des amabilités, certains demandent son numéro de téléphone, d’autres qu’il leur raconte son histoire d’amour. L’ambiance était celle des grands jours. Celle où les mots aimer et amour reviennent des centaines de fois et où le mot haine n’a aucune chance de se frayer un chemin. Tout était sincère : les larmes et les sourires, les paroles et les salutations.
Le récital de Ferragui, quelques minutes avant était aussi cordial. Aussi bien dans la journée de jeudi que celle mercredi, la salle est restée hypnotisée pendant des heures devant le luth et le porteur du luth. Farid Ferragui est reçu non pas comme un invité mais comme un enfant de la région, c'est-à-dire
la Kabylie. Et
comme premier message, il entonne sa chanson rythmée où il dénonce toutes les pratiques consistant à semer la zizanie entre les enfants de cette région en évoquant des concepts aussi surannés que le maraboutisme ou celui encore plus ridicule de
la Grande
et Petite Kabylie. Pour Ferragui, il n y’ a aucune différence entre un marabout et un autre ou entre un kabyle qui dit «Azouh» ou celui qui dit «Chitouh». Farid va plus loin et plaide pour la suppression des frontières entre les pays. Des youyous stridents fusent. Deux femmes en hidjab se lèvent et se lancent dans la valse. L’ambiance est familiale, comme si nous étions dans une maison de montagne. Farid Ferragui égrène d’autres chansons à la mémoire de ceux qui étaient avec nous hier, qui ne sont plus aujourd’hui et que nous rejoindrons demain. Puis il chante sur la mère et sur les parents. Les femmes pleurent de tendresse. Une femme enceinte debout, dans un coin de la salle, prend son mouchoir et essuie ses pleurs. Un jeune prend une chaise et lui propose de s’asseoir. Elle a la tête ailleurs. Il a fallu un effort à son «bienfaiteur» pour qu’elle l’écoute. Notre confrère Aziz Kersani s’étonne devant autant d’émoi et surtout devant le nombre de personnes présentes dans la salle. «Aucun chanteur n’a rassemblé autant de monde à Bgayet» dit-il, pantois. Le journaliste, Kamel Zirem, est également ahuri. Des animateurs et des journalistes de la radio Soummam sont tous venus, non seulement pour assister mais pour animer et organiser, à l’image de l’inénarrable Boudjemâa Rabah ou du fidèle Méziane Rachid. Hamid Boulahrik, traducteur des poèmes de Farid Ferragui vers le français choisit l’une des meilleures places tandis que Youcef, le producteur d’Akbou Music, installe sa caméra sur la scène pour immortaliser l’événement. Les chansons se succèdent et ne se ressemblent pas. Ceux qui viennent voir Farid attendent avec impatience le moment décisif. C’est la deuxième partie. Celle de l’amour et du rêve. Quand l’artiste revient sur scène après une demi-heure d’entracte, il est accueilli avec un bouquet de fleurs que lui offre une femme quinquagénaire, vêtue de la plus belle tenue au monde. Des dizaines de fans accourent avec leurs appareils pour capter l’action. Youyou, applaudissements, sifflements, cris…la salle prend feu. On s’enflamme mais on se calme vite quand la voix tendre et berceuse de Farid se souvient de l’amour de ses vingt ans. C’est toute la salle qui se souvient. Le brouhaha cède la place aux réminiscences et au silence. Avec tous ces regards hagards, on se rend compte que c’est tout le monde qui a aimé et c’est tout le monde qui n’a pas pu oublier. Mais la vie étant faite de souvenirs et de rêves, d’illusions aussi, il était très beau de revenir en arrière avec des chansons comme Ayid, Azed ayigueni, Awi zran udmim ma ykhaq, Agouni tayri, tin diyirhan, Takhatemt, etc. Pleurer sa vie passée fait aussi partie de la vie à condition de le faire seulement de temps à autre. C’est le message de Farid Ferragui. Tout le monde l’a reçu. C’est pourquoi à la fin du récital, l’artiste a invité son public à revenir au présent et à chanter la vie avec Farhi semi. Tout le monde essuie ses larmes, se lève et danse pendant plus d’une demi-heure. Ferragui a fait pleurer mais il a aussi rendu l’espoir. «Continuez d’aimer, il ne faut jamais désespérer», dit-il avant de se retirer difficilement de la scène.
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Division Une : La dernière ligne droite (Plus que 6 journées, et 10 fois plus d'incertitudes)
07/04/2007 03:57
Source : http://www.dzfoot.com/
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