|
|
[ Sports/Kabylie ] [ Photos ] [ Famille ] [ Sports/Algérie ] [ Liens/clips/videos ] [ Histoire/Autres ] [ Poésie/Social ] [ Divers ] [ Musique ] [ Culture ] [ Evenements ]
|
|
|
|
Tassaft Ouguemoune ...Ath Ouamara
17/05/2008 03:31
Tannemirt i Ali AIT-MOHAND ...Arezki de Montreal
|
Commentaire de salah (18/05/2008 15:19) :
tamanirth thamoqrant a ya rézki ghafayan ak ilathkhadmadh iyadhlas
amazigh,azul dhahmayan sagath ali ouharzoune iymazighane anda malane,afoudh
igarzane arthoufath.
http://aitaliouharzoune-bs.vip-blog.com
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
Un trouvère kabyle au « pays du soleil froid »
12/05/2008 00:16
Rencontré chez lui en plein milieu de Montréal, Belkacem Ihidjaten est un homme de sens rassis, sagace et bien dans ses « babouches ». Comme diraient certains pince-sans-rire. Le sourire aux lèvres, il m’accueille les bras ouverts. Et m’invite to de go à m’attabler derrière sa demeure, dans ce qu’il aime appeler «son petit coin de Kabylie », un jardin soigneusement entretenu où poussent des figuiers, des poiriers et quelques légumes. Le front prématurément dégarni, la chevelure entièrement grise, le teint légèrement bronzé, le geste naturellement mesuré, l’homme inspire le respect et en impose en même temps. À cause peut-être de ce je ne sais quoi, difficilement définissable, consubstantiel aux personnalités des poètes, de tous les poètes.
Il faut savoir que dans la culture berbère, les croyances populaires, encore très vivaces, les assimilent encore et toujours à des êtres surnaturels ou du moins en contact, permanent ou épisodique, avec toutes sortes de génies du verbe et de la rime. Sans vouloir être excessif, ils ne sont pas seulement que révérés, mais carrément craints. Il ne faut même pas penser les offusquer. On ne sait jamais ! Même si je ne l’avais jamais rencontré auparavant, le courant passe immédiatement entre nous. Pour être tout à fait sincère, j’avais l’étrange impression que l’on se connaît depuis des lustres. Tellement sa manière d’être m’est familière. Un peu comme de vieux amis qui se retrouvent après des années de séparation. S’exprimant, indifféremment, en français et en berbère, notre discussion part sur les chapeaux de roue. Et c’est vraiment le cas de le dire. Car, par moment, afin de ne pas trop s’éparpiller en vaines digressions, je me battais les flancs, autant que faire se peut, pour cadrer notre échange. Sans forcément incommoder mon interlocuteur. L’appréhension du poète peut-être ! Sans affectation aucune et sans jamais se départir de ce bagout propre aux Méditerranéens, nous n’avons de cesse de discuter, des heures durant, de son cheminement créatif. Même si vraiment rien, de son propre aveu, ne le prédisposait à devenir un versificateur verveux et prolixe. Il se surprend lui-même, sincèrement, encore aujourd’hui, de tous les échos positifs qu’a rencontrés son œuvre ici et là. En tous les cas, pour lui, devenir poète «n’était dû qu’au hasard ». Un peu comme toutes les bonnes choses de la vie «ça n’a jamais été une entreprise mûrement réfléchie, c’est venu comme ça, tout naturellement». Guerre et « vie » Ouidja Boussad, de son vrai nom, est né un 11 juillet 1956 à Guendoul, un petit village, au fin fond de la Kabylie. Connue pour être extrêmement jalouse de son identité et de sa liberté, cette région du Nord de l’Algérie, désespérément et rageusement berbère, en a fait voir des vertes et des pas mûres à tous les colonisateurs qui osaient s’en approcher et a fortiori l’assujettir. Encore au jour d’aujourd’hui, elle continue à donner du fil à retordre au pouvoir central algérien. Bien que celui-ci use et abuse, tantôt, de la politique du bâton et, tantôt, de l’achat tous azimuts des consciences et des âmes. En fait, aussi loin que l’on remonte dans le temps, la Kabylie a sans cesse eu des rapports conflictuels avec toutes les forces qui voulaient lui mettre le grappin dessus. Et ce n’est pas près de changer. D’ailleurs, la naissance de notre habitant du Pinde a coïncidé avec un autre conflit, autrement plus cruel. Il s’agit de celui qui a été lancé contre la France, la puissance occupante d’alors. Un véritable casse-pipe où se sont engagés les meilleurs enfants de la Kabylie. Sans aucune hésitation, massivement, corps et âme. « Ce n’est pourtant pas du fait de cette guerre que j’ai perdu mon père», m’avoue-t-il sans aucun trémolo dans la voix. « Je ne l’ai jamais connu, car il est décédé alors que je n’avais en tout et pour tout que 40 jours », ajoute-t-il. Placidement. Froidement. Sans que cela soit vécu comme un drame. C’est du moins l’impression qu’il donne. À quelque chose malheur est bon, le petit Belkacem, en «sa qualité » d’orphelin et grâce -il faut quand même le préciser- au coup de piston salutaire d’un cousin éloigné, a été inscrit en 1962 à l’école primaire d’Imzizou, non loin de son village natal. Dans une Kabylie, appauvrie et saignée à blanc par huit longues années de guerre. Ce qui était à l’époque, comme on peut bien l’imaginer, un privilège que peu d’enfants de son âge pouvaient s’offrir. «Si je n’étais pas entré à l’école, en ce moment où je vous parle, j’aurais déjà une longue ‘’carrière’’ de berger derrière moi », reconnaît-il, ironiquement. « Ce qui n’aurait pas été vraiment grave. Qui sait ? Mon destin aurait peut-être été mieux », continue-t-il en esquissant un sourire fugace. À la bonne école Même s’il était scolarisé, il avait eu malgré tout sa part dans le «dur » métier de berger. Puisqu’il était le plus jeune de la fratrie, il devait donc garder les animaux domestiques de la famille. Comme tous les petits campagnards berbères de son âge. Mais rassurez-vous, ce n’était nullement une perte du temps. Loin s’en faut. Car, tout en gardant ses moutons, il a eu l’occasion de découvrir en même temps, grâce notamment aux bergers plus âgés, le patrimoine poétique kabyle. Un précieux trésor charriant, depuis des temps immémoriaux, le génie créateur du peuple berbère et célébrant, dans toute sa splendeur, sa geste immensément riche. Dont bien évidemment les poèmes de l’aède légendaire Ssi Mhend Ou Mhend. D’ailleurs, à y regarder de plus près, la patte de ce dernier est on ne peut plus patente dans la poésie de notre amant des Muses. « Être berger était une petite école où j’ai appris énormément », résume-t-il, laconiquement, en assumant pleinement ce qu’il était. Qui plus est, «les Kabyles sont tous quelque part des poètes », énonce-t-il très affirmatif. En fait, il n’a pas vraiment tort. Comme dans toutes les sociétés traditionnelles de par le monde, la poésie a eu et a de tout temps une place prépondérante dans toute production symbolique. Et les Kabyles, dans ce cas précis, ne dérogent pas vraiment à la règle. La poésie balise systématiquement tous les moments tristes ou heureux de leur vie. Pour les sceptiques, qu’ils testent le premier kabyle qu’ils croisent. Ils seront vraiment surpris ! Il ne faut pas non plus omettre le rôle de la radio dans cette initiation poético-musicale. Pour la télévision, elle n’était pas encore en vogue à cette époque-là. En tous les cas, même lorsqu’elle a été créée des années plus tard, les Kabyles n’y avaient tout simplement pas accès. En raison de l’idéologie intrinsèquement et ouvertement anti-berbère (feu Boumediène par exemple avait interdit l’usage en public du berbère) du régime algérien. La situation a-t-elle évolué depuis ? Oh que non ! Hélas, elle n’a pas bougé d’un iota. Nonobstant les discours pléthoriques et les promesses sans lendemain. Reste que les premières années de l’indépendance, la radio publique algérienne- la chaîne 2 plus exactement- passait la musique berbère à des moments où justement le petit Belkacem gardait, tranquillement, ses moutons dans les hauteurs spacieuses de la Kabylie. « C’est-à-dire entre 6 heures et 9 heures du matin ; 15 heures et 21 heures. On écoutait Cheikh Nourdine, Chérif Khaddam, Nouara, Mohamed Saïd Ou Saïd... Mais Aït Mengelluet, malgré les reproches que l’on peut faire à l’homme, reste le poète qui m’a le plus marqué, car c’était et c’est toujours, à mon propre avis, un très fin connaisseur de l’âme berbère », explique-t-il admiratif. Plus que fasciné par toute cette génération de chanteurs plus doués les uns que les autres, Belkacem, en autodidacte qui en veut, a décidé, en 1968, de fabriquer, tout seul, son instrument à cordes -une petite mandoline pour être plus précis- avec des matériaux de récupération. « C’était suffisant pour jouer mes premières notes », se rappelle-t-il les traits subitement rieurs. Et comme le hasard arrange bien les choses, son frère aîné a réussi, par on ne sait quel miracle, à se procurer une guitare qu’il cachait, indiquons-le, dans un galetas en dehors de la maison familiale. « Car il est hors de question de jouer de la musique en famille et encore moins en public. À cause de l’image dépréciative, voire péjorative, qu’ont les chanteurs dans l’imaginaire populaire. En fait, ce n’est pas les enfants bien nés qui deviennent des chanteurs. À telle enseigne que c’est quasiment assimilé à un déshonneur ineffaçable », précise-t-il sans épouser le moins du monde cette vision éculée des choses. « Je n’avais pas trop le choix : si je voulais continuer ma passion, il fallait donc faire les choses, systématiquement, en cachette et me méfier de tous ceux qui pouvaient me dénoncer à la famille, se souvient-il amusé. Un jeu du chat et de la souris s’engagea alors avec mon entourage. Un exemple. En pleine chaleur torride de l’été, même si c’était cocasse comme situation, je n’hésitais pas à mettre mon burnous de laine épaisse pour une seule et unique raison : y dissimuler, discrètement, la guitare que je dérobais à mon frère, car lui non plus n’était point au courant. » Écolier consciencieux Chemin faisant, pour suivre sa scolarité, il est obligé de rejoindre tout naturellement le collège de Mekla, à quelques encablures de son village. En même temps, sa maîtrise de la guitare étant devenue assez suffisante, il était donc systématiquement sollicité pour animer les fêtes scolaires. « Ma première présentation publique a été dans le cadre des activités culturelles de mon collège : j’ai accompagné une camarade de classe, très douée d’ailleurs, pour interpréter l’une des dernières chansons d’Aït Menguellet à cette époque-là ; nous avions fait, tous les deux, bonne impression », note-t-il, un rien fier de son exploit. Dans le village, et surtout dans les mariages pendant les vacances estivales, c’était lui qui faisait systématiquement de l’accompagnement, mais toujours en retrait, en catimini. « Il faut tout faire pour que cela ne se sache pas, à cause de cet interdit absurde qui frappe la musique et les musiciens », explique-t-il. En disant cela, il se lève tout d’un coup et part, à la hâte, chercher sa guitare d’une prestigieuse marque à l’intérieur de la maison. Et ce pour interpréter, excellemment bien, quelques morceaux de son répertoire musical. Avec ses rythmes berbères délicatement tristes, qui arrachent forcément une larme ou deux si on est un tantinet sensible. Un moment après, il s’arrête tout d’un coup et dit, pédagogue : « En langue berbère, on ne joue pas la guitare, mais on la frappe ( kkat), pour en sortir peut-être toute la tristesse qui nous habite et toutes les blessures qui se cachent dans les plis de notre âme. » Exceptionnellement doué en mathématiques, le jeune Belkacem s’inscrivit, en 1974, au lycée technique de Dellys, l’un des hauts lieux de formation de la future élite algérienne post-indépendance. Et qui dit élite, dit forcément un traitement de faveur. « Vu le programme très chargé à coups de matières scientifiques (mathématiques et physique), le lycée était pourvu d’un corps enseignant très compétent et de toutes sortes de commodités pour y rendre notre passage moins ardu. D’ailleurs, il possédait une salle de musique extrêmement bien équipée où j’avais l’occasion, pour la première fois de ma vie, de toucher à tous les instruments de musique : mandoline, banjou, luth, basse... », se remémore-t-il, timidement rêveur. À ses débuts au lycée, il a commencé à tâter le terrain de la création. Il n’a donc pas hésité à griffonner sur papier ses premiers vers. Sur quoi portent-ils ? « Les amours de jeunesse bien évidemment, les contingences de la vie et les soucis quotidiens, souligne-t-il. Certains de ces poèmes sont sous forme de chansons que je vais un jour éditer. En tous les cas, je vais saisir tout ce que j’ai écrit dans les années 70 pour en faire un recueil. J'en ai gardé une grande partie dans mes archives personnelles. » Émoi
Pour autant, comme on l’a souvent appris nous-mêmes à nos dépens, la vie n’est malheureusement jamais un long fleuve tranquille. Le lycéen privilégié qu’était Belkacem, a eu le premier choc de sa vie. Il faut bien que cela arrive, comme diraient certains cyniques. C’était en raison de l’arrestation du groupe de Mohamed Haroun en 1976, un ancien élève du lycée de Dellys, accusé d’avoir posé des bombes dans certains édifices de l’État algérien. Justement pour protester, dans un geste désespéré, contre la politique anti-berbère du régime de l’ex-président Boumediène.
Ce jour-là, tous les services de sécurité que comptait le régime algérien ont fait une descente impressionnante dans ce fameux lycée d’habitude on ne peut plus paisible. Encerclé de toutes partes, il est passé méticuleusement au peigne fin et ses 400 élèves, tous kabyles, terrorisés des heures durant. Pour preuve, ils ont subit toutes sortes d’interrogatoires, plus musclés les uns que les autres. Ce qui ne pouvait ne pas laisser des traces indélébiles sur de jeunes adolescents à la fleur de l’âge.
« Pour vous donner une idée de ce que nous avons subi : tous nos matelas ont été mis en charpie à la recherche de tout document en berbère. Pour éviter tout problème, j’ai été obligé, la mort dans l’âme, de jeter le seul dictionnaire berbère que je possédais», regrette notre troubadour des temps modernes. Toutefois, tout n’était pas noir, car à cette même époque il s’essayait au métier de compositeur. « En 1976 plus exactement, j’ai écrit, rapporte-t-il, quelques chansons dans notre bon vieux style traditionnel que j’ai données gracieusement à quelques chanteurs que je connaissais. »
Son baccalauréat en poche, il dut encore une fois déménager en quittant, cette fois-ci, sa Kabylie natale. Direction l’université d’Alger. Issu d’un lycée prestigieux à cheval sur l’excellence, son passage y a été quasiment une promenade de santé. Il a même été dispensé de plusieurs matières. C’est vous dire. Ayant plus de temps libre, il ne s’est jamais séparé de sa guitare. Toujours en bandoulière, il écumait systématiquement les soirées estudiantines. Sans jamais négliger ses études. Bien évidemment. Car, au bout d’un parcours forcément sans faute, il décrocha, haut la main, son diplôme d’ingénieur.
Il fallut donc penser à l’inéluctable service militaire. Et là, sa guitare allait lui être d’un grand secours. « Lors d’une présentation musicale privée, un haut gradé de l’armée, kabyle lui-même, qui était présent par le plus grand des hasards, a trouvé mon jeu de guitare excellent. S’informant sur mon cas, il a décidé que je devais passer mon service militaire à Alger même. Et pas n’importe lequel. J’ai été chargé d’une mission extrêmement délicate et importante : avoir la responsabilité du transport de tous les impressionnants engins destinés à la construction du monument dédié aux martyrs en plein centre d’Alger», explique notre rimailleur des monts du Djudjura. « Sinon, dans la caserne, nous ne sommes pas restés les bras croisés, ajoute-t-il, nous avions monté un orchestre qui participait, régulièrement, à toutes sortes de festivités à caractère officiel. »
Libéré, enfin, de ses obligations militaires et encore pratiquement frais émoulu, il est nommé immédiatement à Djelfa, aux confins du Sahara. Mais au bout de neuf ans de bons et loyaux services, il demanda sa mutation qu’il n’a obtenue qu’après avoir mis sa démission sur la table. Un homme de caractère ? Certainement. Même s’il va s’en défendre. Muté donc au Nord-Ouest algérien, et plus exactement à Oran, il est promu directeur d’une entreprise publique. Avec… 150 personnes sous sa responsabilité.
Vu qu’il en avait les moyens, il ne s’est jamais empêché de voyager un peu partout. Parmi ses destinations les plus prisées : l’Europe et l’Afrique figurent en haut de la liste. Sans vouloir succomber au cliché, ne dit-on pas que les voyages sont formateurs ? Ce n’est certainement lui qui va le nier. Mais côté poésie, c’était une très longue traversée de désert. En revanche, la guitare était fréquemment présente. Peut-il en être autrement ? Car il faut voir comment il en parle. Que des éloges à n’en pas finir ! Toujours est-il qu’avec des amis ou des collègues, kabyles ou pas, des soirées sont régulièrement organisées. « Histoire de passer un bon moment ».
Et le terrorisme s’en mêle
Il en sera ainsi jusqu’à l’irruption violente, au début des années 90 du siècle passé, de l’hydre terroriste, qui a fauché, impitoyablement, des milliers de vies innocentes. Dont celles de deux des plus proches amis de notre chansonnier. « Massacrés d’une manière on ne peut plus barbare ». Ayant reçu lui-même des menaces de mort, il fallait donc sauver sa peau. Aucun autre choix, il faut déguerpir. Dare-dare. Hic et nunc. Il vint s’installer avec femme et enfant- il en a juste un seul- «au pays du soleil froid », le Québec.
Passés les premiers mois de son établissement à Montréal, la désillusion commença à pointer son nez. Comme tout immigrant nouvellement arrivé, il a eu énormément de difficultés à trouver un travail correspondant à ses qualifications. Il a fallu en conséquence se trouver une occupation pour tuer le temps, lui, qui était toujours occupé. En fait, il n’avait jamais imaginé qu’il se trouverait, un jour, dans une telle situation. « J’ai commencé, relève-t-il, à écrire des poèmes que je ne prenais jamais la peine de finir. Si je les avais tous finis, j’aurais certainement publié 100 livres. » À la même période, la rencontre avec un compatriote kabyle, et poète de son état, changera radicalement l’idée qu’il se faisait de lui-même. « Une petite comparaison entre nos poèmes m’a convaincu que je faisais mieux, se rappelle-t-il. Cela m’a encouragé à aller de l’avant et à penser sérieusement à la publication. »
Même s’il refuse, avec beaucoup d’entêtement, de temps à autre, l’étiquette de poète, passer à l’écriture était loin d’être une chose aisée. Au fond, moins pour le caractère essentiellement oral de la culture berbère, qu’en raison du poids oppressant du contrôle social et des traditions avec leur lot d’interdits. « Car je brise cette tradition, absurde au demeurant, qui veut que je ne fasse pas de la poésie, note-t-il. D’ailleurs le premier livre a été, pour moi, une torture parce que la brisure est profondément ancrée en moi ». « Écrire est un problème, publier en est un autre », résume-t-il nerveusement. « Hymne à ma culture »
Que ses fidèles lecteurs le tiennent pour acquis, en ce moment même, il est en train de faire un livre témoin où il va compiler ses meilleurs poèmes, choisis par quatre personnes différentes. « Alors que je m’attendais à ce qu’il n’en y ait pas suffisamment, je me suis trouvé avec un nombre important de poèmes », s’étonne-t-il, pas encore convaincu par la qualité de sa poésie. Peut-être à cause de cette modestie chevillée au corps de tous les Berbères. Pas toujours, il faut le dire et le répéter, de bon aloi.
Par ailleurs, comment peut-il expliquer cette frénésie poétique –cinq recueils en peu de temps ? À l’en croire, l’inspiration ne le quitte presque jamais. Tout est prétexte à l’écriture. Parfois le mot le plus simple peut être source d’un jaillissement poétique. « Quelque étonnant que cela puisse être, 90% de mes poèmes me viennent à l’esprit en roulant en voiture. Dès que j’en ai l’occasion, je griffonne tout sur un petit calepin qui m’accompagne tout le temps », souligne-t-il. Et pourquoi la poésie et en kabyle ? La réponse est on en peut plus simple : « Je veux transmettre ma berbérité aux générations futures. »
Quant à la forme traditionnelle du poème berbère qu’il a fait sienne et qu’il a remise au goût du jour, il s’en explique ainsi : « Un poème de neuf vers est non seulement facilement mémorisable, mais aussi ramassé, nerveux, car on va à l’essentiel, sans tourner indéfiniment autour du pot. » Et quid des mots crûs qu’il n’hésite pas à employer dans sa poésie et que certains qualifieraient de choquants ? « Je ne me suis pas exilé au Québec pour m’autocensurer », dit-il en balayant d’un revers de main ce genre de critiques qui, «en oubliant souvent l’essentiel, font une fixation sur les détails ».
Pour conclure, on ne peut ne pas évoquer avec notre poète la solution de la question berbère extrêmement sensible pour les régimes nord africains. Il a d’ailleurs un avis sur le sujet. « Il ne faut pas se nourrir indéfiniment d’illusions. Tant et aussi longtemps que notre langue n’est pas officialisée, notre peuple restera ad vitam aeternam non-reconnu, c’est-à-dire inexistant », tranche-t-il, péremptoire. D’après lui, il faut donc tout faire pour que « notre reconnaissance soit, réellement, officielle et institutionnelle ». Avec bien entendu une démocratisation en bonne et due forme. Ce serait, à coup sûr, le début de la résolution de notre problématique. Même si beaucoup s’inscriraient en faux par rapport à sa vision, seul l’avenir est à même de la confirmer ou de l’infirmer. Wait and see.
|
Commentaire de Sheirine-Sophia (29/06/2008 08:54) :
J'ai lu attentivement la biographie de ce poète que vous avez
l'honneur de connaitre..vie jalonnée d'épreuves, d'intenses
émotions, c'est vrai je partage un peu votre opinion...Les poètes ont
quelque chose à avoir avec le spirituel, le divin..inspirations...et
charisme important sans aucun doute...merci de nous faire partager des
parenthèses lumineuses de votre vie.
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
Un universitaire ose...Ait Menguellet traduit en arabe
11/05/2008 23:26
Docteur M’hammed Djellaoui, enseignant au département de langue et culture amazighes de l’université de Tizi-Ouzou, a, à travers Al diwan al chiiri li (recueil de poésies) Lounis Ait Menguellet", un ouvrage édité aux éditions Zyriab , mis la magie du awal kabyle à la portée de l’arabe en général et de l’arabophone algérien en particulier.
Editée en 2007, dans le cadre de "Alger, capitale de la culture arabe", l’œuvre s’intéresse à cent et quatre poèmes que l’auteur a préféré répartir en quatre catégories qu’il appellera : La poésie sentimentale, la poésie politique, la poésie qui traite de la sagesse et la poésie de société.
Il est évident que cette classification qualificative est à mettre entre de gros guillemets, tant les états d’âmes, les nuances et autres sensibilités que s’attèlent à traduire et à conceptualiser les poètes en taquinant leurs muses fusent l’idée même du moule. En plus, dans société, il y a amour, politique, “sagesse”… On peut même retrouver de l’amour dans la politique, si l’on taquine trop fort sa muse, et vice-versa. C’est dire que cataloguer un poème n’est pas chose évidente.
Même si traduire c’est trahir, l’auteur a cependant réussi le pari de transposer en arabe la poésie d’Aït Menguellet. Chose qui n’est pas aisée “dans un champ intellectuel complexe où il s’agit de transposer non seulement des termes interchangeables et internationaux, mais un substrat culturel singulier et original”, souligne à ce propos Youcef Nacib, dans la préface.
Au-delà des efforts intellectuels qu’aura exigé ce transfert et au final, Djellaoui M’hammed a "réussi à offrir dans la langue d’Abou Nouas des petits chefs-d’œuvre forgés dans celle de Si Mohand". A rappeler que l’auteur de cet heureux transfert s’est, il y a quelques années, intéressé à "l’imagerie poétique chez Ait Menguellet". Il a aussi, avec le concours du HCA, publié Les genres traditionnels de la poésie kabyle.
T. Ould Amar
Source :http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=55314&ed=MTgwOA==
Commentaire de Passionneesdelacreas (13/05/2008 20:59) :
Douce soirée
Bisousss
Azul Arezki toujours un plaisir de te lire..toujours intéressant tes
articles..je trouve extraordinaire de voir que tu n'oublie pas tes
racines..bisousss a toi!!
http://passionneesdelacreas.mon-vip.com
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
GRANDES VACANCES A petit PRIX
10/05/2008 23:43
| |
|
| |
LA GRANDE EVASION
" GRANDES VACANCES A petits PRIX" est un nouveau site dédié aux vacances a petit budget Par son biais, je mettrai régulièrement en ligne des offres d'hébergement a travers le CANADA, les ETATS UNIS, les CARAIBES, le Mexique etc... Mont Tremblant, Mont Ste-Anne ( face a l'ile d'Orléans), le nord de l'Ontario avec ses multiples lacs, Boston, le Vermont, la Floride, la Californie,Virginia Beach, la Colombie Britannique, Cancun et Puerta Vallarta au Mexique etc...., sont toutes des destinations de vacances très prisées, maintenant disponibles pour vous . Vous serez héberges dans des suites d'hôtels de qualité ou dans des condos TOURISTIQUES, avec une ( deux ou trois chambres fermées) , une cuisine toute équipée ( ou partiellement), et un salon avec TV . Pour mes compatriotes qui auront choisi de passer leurs vacances en Algérie, je leur propose un detour d'une semaine , en Espagne , aux Iles Baleares, aux Iles Canaries, en Grece, etc..., avant leur retour au Canada. Les prix de location pour une semaine sont de : - 580 $ pour 1 a 4 personnes ( 1 chambre a coucher) - 680 $ pour 5 a 6 personnes ( 2 chambres a coucher). - 780 $ pour 7 a 8 personnes ( 2 ou 3 chambres a coucher) Le paiement se fait par le biais de PAYPAL. ( voir http://www.paypal.com/ pour plus de précisions) Ce mode de paiement est très facile a utiliser et tres sécuritaire et ne vous coute absolument rien. Les frais sont en fait a notre charge. A vous de profiter de cette belle offre pour passer d'agréables moments en famille ou entre amis, sans y laisser des plumes. Cordialement. Abderrahmane Khendek Tel:514-754-1239 Courriel :amka@live.fr
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
JSK 2 - 1 Coton Sport FC « Merci quand même ! »
10/05/2008 13:04
Fiche technique: Stade 1er novembre de Tizi-Ouzou, temps pluvieux, affluence record, Arbitres : Djadidi, assisté par Saad Ellah et Amina Fethi. Avert : Dehouche18’ (JSK) , Kamilou 41’ (Coton Sport)
But : Bensaid 5’ Chaouchi 88’ (penalty) (JSK) Zaoua 45’ (Coton Sport)
JSK : Chaouchi, Meftah, Douicher, Coulibaly, Demba, Abdeslam (Berramla45’), Dehouche, Wassiou, Derrag(Hamouda70’), Bensaid, Amaouche.. Entraîneur : Saib
C. Sport : Dauda, Ahmado (Bayima56’), M’dzana, Gaha(Nufour60’), Kimgue, Makadji, Abdoul, Oumarou, Ousmayra, Zoua. Entraîneur : Lavagne Denis.
 |
2 - 1 |
 |
Vendredi 09 Mai à 17h00 Au stade du 1er Novembre |
Les lions du Djurdjura ont tellement dominé la première mi-temps que nul ne pensait qu’une action anodine de l’adversaire dans les cinq dernières minutes de celle-ci, allait faire changer toute la copie du Coach Saïb dont le plan d’attaque marchait à merveille jusque-là. En effet, l’ex-Auxerrois avait trouvé la formule pour que ses joueurs refassent avec l’art et la manière leur retard de trois buts concédé il y a une quinzaine de jours à Garoua. Il a opté pour un travail d’attaque harcelant sur les côtés basé sur le duo Meftah-Amaouche à droite et le tandem Douicher-Derrag à gauche. Un quatuor qui a désarticulé la défense Camerounaise par de rapides dédoublements et un jeu en déviation incisif et précis pour permettre à Bensaïd de faire étalage de son talent de buteur. Le tout appuyé par un milieu de terrain très bien en place dans l’entre-jeu et une défense qui jouait haut et prêtait main forte à chaque action amorcée. La mission était claire : planter quatre banderilles sans encaisser le moindre but. Après d’innombrables occasions nettes de scorer des lions du Djurdjura qui ont démarré la rencontre sur les chapeaux de roue, Bensaïd a réussi à ouvrir la marque à la 7’ suite à un retrait en cloche de Amaouche. On est bien partis pour donner une raclée footballistique aux camarades de Sanda qui éprouvaient les pires difficultés pour suivre le rythme imposé par les jaune et vert. On se mord encore les doigts pour la vingtaine d’occasions franches ratées pour rajouter des buts. Les Derrag, Amaouche, Bensaïd et Wassiou voulaient bien les mettre dedans, mais ainsi va le foot avec ce facteur chance qui peut choisir son camp et pas nécessairement le meilleur. Dans les dernières minutes de la première mi-temps justement et alors qu’on sentait le second but Kabyle venir, l’attaquant Zoua a profité d’une erreur des camarades de Demba dans leur conception de la ligne d’hors-jeu, pour battre de près Chaouchi qui ne pouvait rien sur la surprenante action. Une douche écossaise pendant que les pluies s’abattaient de plus belle sur l’arène du 1er Novembre qui a plongé d’un coup dans un inhabituel mutisme. C’était un coup de massue, un poignard planté dans le dos comme si le grand dégât causé par les arbitres au match aller n’avait pas suffit. En deuxième mi-temps, les lions du Djurdjura n’ont pas baissé les bras pour autant et ils ont tout essayé pour prendre le dessus sur un adversaire qui était loin d’un foudre de guerre. Un adversaire qui doit sa fière chandelle au gardien Daouda qui s’est étalé à maintes reprises pour anéantir les essais orchestrés par le rentrant Berremla. Au fil des minutes, les protégés de Saïb ne voulaient pas lâcher, car on voulait ce match, celui de la victoire, de l’honneur. Ce qui a été d’ailleurs fait dans les dernières minutes sur penalty suite à une faute du keeper Daouda sur Derrag. C’est Chaouchi lui-même qui s’est chargé de la sentence sur insistance de ceux qui sont restés au stade jusqu’au sifflet final de l’irréprochable arbitre Tunisien. Une qualité arbitrale qui a terriblement manqué au match aller et dont les Kabyle ont chèrement payé le prix tout compte fait. En résumé, les lions du Djurdjura n’ont pas démérité durant toute la saison et que pour ce qui est de la champion’s league, il était dit quelque part qu’on va se limiter à ce tour malgré la volonté des joueurs, du staff, des dirigeants et des supporters d’aller loin dans la plus prestigieuse des compétitions Africaines. On est champions d’Algérie et ce n’est que partie remise donc. C’est plus que certain !
Med. B
Film du match :
1ère période
1’Une deux entre Meftah et Amaouche qui centre et c’est Gaha qui éloigne le danger. 3’Centre d’Amaouche et mauvaise reprise de Derrag. 3’Oumarou essaye de pénétrer sur le flanc droit et c’est Douicher qui intervient. 5’ Meftah se lance dans la surface de réparation et Kimgue qui dégage en corner. 5’ Retrait en cloche de Amaouche sur Bensaid qui saute plus haut que Daouda pour ouvrir la marque. 8’ Wassiou tire de loin et la balle passe juste au dessus de la transversale. 13’ Demba ouvre pour Bensaid qui sert Amaouche bien placé dont le tir passe à côté. 14’ Derrag qui se présente face à Dauda et tire mais le gardien qui dévie in-extrémis en corner 19’Centre de Wassiou et la reprise de la tête de Bensaid qui a failli faire mouche une seconde fois. 23’ Oumarou qui a failli tromper Chaouchi. 26’ Joli centre de Meftah et Gaha éloigne le danger 29’ Coup franc direct botté par Abdeslam mais sans succès. 35’Abdoul tire de loin mais dans les bras de Chaouchi. 37’Amaouche se lance à droite et sert Derrag qui rate sa reprise. 42’ combinaison entre Wassiou et Douicher, ce dernier centre sur Bensaïd dont la reprise rate de peu le cadre. 45’ Mauvais alignement de la défense kabyle dans le hors-jeu et dont profite Zaoua pour égaliser.
2nde période
46’Centre de Douicher et reprise de Bensaid qui passe à côté. 48’Berramla tente un tir qui passe à quelques centimètres de la transversale. 49’ Dehouche botte un coup franc sur le flanc gauche et reprise de Coulibaly qui est contrée par Makadji. 51’ Coup franc botté par M’dzana et Chaouchi qui intervient. 53’Derrag botte un coup franc sur le flanc gauche et c’est Makadji qui dévie en corner. 54’ Une deux entre Bensaid et Meftah qui sert Amaouche mais son tir passe loin de la lucarne. 54’ Coup franc de Dehouche et coup de tête de Demba mais sans succès. 56’ Derrag face à Dauda et ce dernier qui s’illustre par un réflexe inouï. 59’ Sortie hasardeuse de Chaouchi jusqu’au de terrain et Kamilou a failli aggraver la marque. 63’Ousmayra tire de loin et Chaouchi qui intercepte. 68’ Douicher centre vers Berramla qui tire mais renvoyé par Bayima. 78’Tir de Dehouche et le gardien qui dévie d’une belle parade en corner. 81’ Berramla mène une contre attaque, il sert Wassiou qui a raté son contrôle. 85’Une deux entre Douicher et Hamouda, ce dernier qui tire sans succès. 88’ Bensaid est fauché par Dauda et l’arbitre siffle penalty, Chaouchi qui se charge de la sentence en marquant le second but Kabyle. 92’Zoua bien servi par Oumarou qui a manqué de très peu le cadre.
|
Commentaire de Mohamed Haouchine-Liberte-Edition N° 104 du Samedi 10 Mai 2008 (11/05/2008 01:48) :
La JSK jouera la coupe de la CAF
Ce n’est pas encore, complètement, perdu pour les Canaris. En dépit de
leur sortie sans gloire en Ligue des champions, après leur élimination hier
par les Camerounais du Coton-Sport, les Canaris vont poursuivre leur
aventure africaine en Coupe de la CAF. Le champion d’Algérie devra disputer
prochainement le dernier tour qualificatif à la phase des poules de la C2.
Une compétition que la JSK connaît parfaitement bien pour l’avoir remportée
à trois reprises.
http://www.liberte-algerie.com/foot/edit.php?id=63365
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
Message de Malika Domrane à Meziane Rachid : “Mes mots pour tes maux”
10/05/2008 12:13
Toi, qui a donné la parole dans tes émissions radiophoniques; toi, qui a distribué la parole dans tes pièces théâtrales; toi, qui a composé des paroles, plutôt des chefs d'oeuvre dans les chansons interprétées par des grands noms de la chanson kabyle, aujourd'hui tu ne parles plus.
J'apprends par e mail que tu as perdu l'usage de la parole du fait de la maladie. Un AVC a provoqué des lésions cérébrales importantes t'empêchant de communiquer par la parole.
Je viens par ce petit mot servir de liaison entre toi et les gens de la Culture. Je leur dis à toutes et à tous que tu es souffrant et leur demande d'entrer en contact avec toi.
Je désire pour ma part t'envelopper de toutes les belles paroles possibles pour que tu puisses retrouver l'usage de la parole car tu as encore beaucoup de choses à nous dire.
Ainsi, tu retrouveras également le sourire.
Je n'ai pas ton talent pour penser les mots qui viennent panser les maux. Je m'efforce de le faire car d'apprendre que tu es malade m'a affectée et peinée.
Meziane Rachid, maître de la parole, notre Gainsbourg, je te salue fort.
Mardi le 6 Mai 2008
Malika Domrane
Source : http://soummam.unblog.fr/2008/05/07/52/
|
Commentaire de --- (10/05/2008 12:19) :
Appel .........Meziane Rachid, un monument de la culture kabyle, auteur-
compositeur, homme de théâtre radiophonique et réalisateur hors pair est
gravement malade.
Il a été victime d'une attaque vasculo-cérébrale lui provoquant une
paralysie totale avec perte de la parole. Rachid souffre présentement dans
l’anonymat total à Alger et se soigne avec les moyens de bord. Sa famille a
vraiment besoin d'aide matérielle et psychologique d'autant plus
qu'une boîte de médicament pour soigner cette maladie lui revient à
plusieurs milliers de dinars. Rachid se sentira sûrement mieux entouré de
ses amis, admirateurs et artistes à qui il a composés des
chefs-d'oeuvres. Nous pensons à ses inoubliables chansons : Afadhma
Nsoumeur, Mad-awal, Ougadhagh, aux textes de SSendu qu’il a composé à Idir,
Akwas-igh ami azizen (Nouara), El mahnaw (Kaci Abjaoui), Ay-ahddad ath
yenni (Samy el-Djazairi) et dernièrement aux textes qu’il a rédigés pour
l’album de Mejahed Hamid et la liste est trop longue, témoignant de
l’immensité de son œuvre.
C’est grâce à lui que la Chaîne II s’est complètement rajeunie pendant les
années quatre-vingt dix ce qui a permis ainsi l’émergence de brillants
animateurs et réalisateurs.
Agé de 64 ans, Meziane Rachid a consacré sa vie pour notre culture
millénaire au sein de la radio kabyle (Chaîne II) loin des feux de la rampe
et avec un dévouement extraordinaire.
Aujourd’hui plus que jamais, se trouvant dans une situation critique, notre
artiste a besoin qu’on lui témoigne de notre gratitude et de notre
solidarité.
L’appel est donc lancé à toute la communauté algérienne, à tous les
artistes kabyles, à madame Khalida Toumi, ministre de la culture, aux
directeurs de la Chaîne II et de la Radio nationale afin d’agir le plus
rapidement possible dans le but de prendre en charge matériellement et
moralement le grand et le Maestro Meziane Rachid.
Amis, proches et admirateurs de l’artiste :
Amis, proches et admirateurs de l’artiste :
Idir Bouaboud, enseignant - Toronto - Idirbouaboud@hotmail.com
Téléphone :(416) 246-9396
Oulebsir Merzouk, médecin Paris marzok1@aol.com
Téléphone : 06 60 96 89 82
http://soummam.unblog.fr/2008/05/07/appel-meziane-rachid-un-monument-kabyle-de-la-culture-gravement-malade/
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
Meziane Rachid gravement malade
10/05/2008 12:09
Durée : 04:01 Pris le : 07 mai 2008.
Meziane Rachid, un monument de la culture kabyle, auteur- compositeur, homme de théâtre radiophonique et réalisateur hors pair est gravement malade.
Il a été victime d'une attaque vasculo-cérébrale lui provoquant une paralysie totale avec perte de la parole.
Rachid souffre présentement dans l’anonymat total à Alger et se soigne avec les moyens de bord.
Sa famille a vraiment besoin d'aide matérielle et psychologique d'autant plus qu'une boîte de médicament pour soigner cette maladie lui revient à plusieurs milliers de dinars.
Rachid se sentira sûrement mieux entouré de ses amis, admirateurs et artistes à qui il a composés des chefs-d'oeuvres.
Aujourd’hui plus que jamais, se trouvant dans une situation critique, notre artiste a besoin qu'on lui témoigne de notre gratitude et de notre solidarité.
L’appel est donc lancé à toute la communauté, à tous les artistes kabyles, à madame Khalida Toumi, ministre algerienne de la culture, aux directeurs de la Chaîne II et de la Radio nationale afin d’agir le plus rapidement possible dans le but de prendre en charge matériellement et moralement le grand et le Maestro Meziane Rachid.
Voici les numéros de compte communiqués par sa famille :
Le compte du fils de Rachid en France :
YALA SAID // CCP PARIS 5177598 Eo 2012---
Le numéro de ccp de Mme Yala Rachida à Alger est : COMPTE CCP 209942 DE63 ALGER
Le compte pour le Canada sera communiqué dans les meilleurs délais.
http://www.dailymotion.com/video/x5cejh_meziane-rachid-gravement-malade_music
| |
|
|
|
|