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Kabylie

VIP-Blog de kabylie
a111@sympatico.ca

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  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
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    3ème Vol hebdomadaire d’Air Algérie sur Montréal en été.

    24/02/2008 01:05

    3ème Vol hebdomadaire d’Air Algérie sur Montréal en été.


    Liaison aérienne entre l’Algérie et le Canada: Un troisième vol hebdomadaire à partir de juin.

    Air Algérie prévoit de renforcer sa ligne Alger-Montréal par un troisième vol hebdomadaire, le dimanche, en plus de ceux de mardi et vendredi. L’information donnée par le site algeroweb.com a été confirmée à El Watan par une source de la compagnie nationale à Montréal.

    La compagnie vient d’introduire une demande auprès de l’Office des transports du Canada pour augmenter le nombre de ses vols hebdomadaires. Le vol du dimanche sera aligné sur la même plage horaire actuelle et concernera la haute saison, soit du 29 juin au 27 septembre. Vu le succès et le taux de remplissage de cette ligne pendant l’été 2007, Air Algérie veut récupérer tous ceux qui sont obligés de recourir aux services de la Royal Air Maroc et d’Air France et à une moindre mesure Air Canada en passant par Francfort sur les avions de la Lufthansa. Pour la haute saison, Air Algérie estime que ses tarifs seront concurrentiels. Ils se situeront entre 1250 et 1700 dollars canadiens taxes incluses pour des billets valables six mois. La franchise bagages, quant à elle, est maintenue à 2x32 kg. Au niveau des agences de voyages, l’information a été accueillie avec « bonheur ». On affirme que les réservations pour l’été ont commencé bien avant le début de l’année en cours. Les premiers arrivés ont bien sûr bénéficié des plus bas tarifs de l’offre actuelle. Les voyagistes de Montréal espèrent qu’avec le rajout du vol du dimanche d’autres passagers pourraient bénéficier des tarifs à 1250 dollars canadiens taxes incluses. Actuellement, Air Algérie applique des tarifs spéciaux de près de 940 dollars canadiens valables deux mois pour un départ avant le 1er avril. Air Algérie dessert Montréal par un vol direct depuis le 15 juin 2007 à raison de deux vols hebdomadaires : le mardi et le vendredi. La durée du vol est de 8h55 dans le sens Alger-Montréal et de 7h40 dans le sens Montréal-Alger. A noter aussi la présence sur le système de réservation en ligne d’Air Algérie de la desserte de New York. Une destination que nous n’avons pas pu confirmer auprès d’Air Algérie.

    Par  Samir Ben Djafar (Montréal, Correspondant)
    Source :
    http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=86529



    Commentaire de maryse (25/02/2008 15:16) :

    merci pour ton commentaire. Image and video
hosting by TinyPic

    http://shannen-et-quentin.vip-blog.com

    Commentaire de SOLEILDEVIE (27/02/2008 15:16) :

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et
gratuit Tout succès débute par un "rêve" J'ai pensé que t'envoyer Un peu de"rêve" T'aiderai à passer Une merveilleuse semaine Amitié MARTINE ( j'ai mon meilleur ami qui habite en kabylie,je lui ai fait un blog sur nrj que pour lui et son merveilleux pays ,et sur mon vip je parle de lui )





    Webscopie amazighe février 2008 : les sites berbères et kabyles les plus visités et les plus crédibles pour Google

    23/02/2008 18:53

    Webscopie amazighe février 2008 : les sites berbères et kabyles les plus visités et les plus crédibles pour Google


    Au vu des résultats de février, la Dépêche de Kabylie se place ce mois-ci en tête des sites berbères les plus consultés. Kabyle.com conserve sa première position sur le mot clé "kabyle", terme le plus indexé sur Google (1650 000, 285 000 pour kabyles, 774 000 pour kabylie, 236 000 pour berbère) et confirme sa première position pour le trustrank, le principal indice de notoriété sur internet.  

    Vos statistiques sont connues au su de tous

    Plus aussi confidentielles qu'elles ne pouvaient l'être, les données de volume des sites webs les plus importants sont aujourd'hui lisibles par tout internaute. Les statistiques fournies par votre serveur web (Awstats , webtrends) sont trop souvent extrapolées.*
    S'il vous faut fournir à vos annonceurs un nombre d'impressions publicitaires/mois vous devrez indiquer des chiffres fiables. Beaucoup de webmasters oublient que leurs données statistiques peuvent être analysées, confrontées par des services comme Google Analytics qui fournira à l'annonceur le taux de retour et le taux de rebond...
    D'ailleurs, ce n'est pas un hasard s'il en coûte au moins 1000 euros par an pour disposer des statistiques labélisées source OJD.

    Mesurer l'impact du mouvement berbère sur internet 

    Il m'a paru intéressant, après plusieurs années de référencement, de lectures assidues de la lettre mensuelle d'Abondance, d'analyses sur Kabyle.com, de tenter de mesurer en toute sincérité et neutralité, l'impact que représente le mouvement berbère sur internet, avec ces nouveaux outils dans la lignée d'Alexa (au départ critiquable sur ses outils de mesure basés sur l'ajout d'une barre au navigateur).

    Si la méthodologie est un peu absconce elle permettra à terme de situer et d'établir malgré tout le rapport de force du courant berbériste en matière de nouvelles technologies.

    Nous devons prendre en considération que les sites berbères sont dépourvus des financements, de grands plans technologiques étatiques et internationaux. Ils doivent faire face au faible équipement des zones berbérophones en matière d'accès à l'internet,. Les noms de domaine berbères comme le .tmz ou .kb. n'existent pas. Les chiffres de fréquentation en Afrique du Nord sont souvent faussés et minimisés par l'adresse unique des cybercafés. Comment en l'état actuel, les Berbères peuvent-ils résister sur un média où les lois du consumerisme et les influences des Etats ne sont plus à démontrer ?

    Kabylie, un mot clé des plus convoités

    Nous le constatons sous nos yeux avec des sites qui ne représentent en rien les imazighen mais qui se hissent aux premières places. Sur le mot Kabylie, vous ne trouverez ni La Dépêche de Kabylie, ni Ma-Kabylie.com, ni Kabyle.com etc.. mais des sites algérianistes, à la limite insultants pour notre combat.

    Des sites personnels, ne proposant autre chose que du copier coller de revue de presse, viennent un temps occuper les premières places et puis s'en vont, une fois détectés par Google et les autres moteurs: en attendant les Imazighen sont tous perdants.

    A qui profite cette situation? Bien souvent aux sites présentés sous la forme de ferme de liens dont le plus notoire est kabylie.com derrière qui cache un autre site algérien. Il ne propose aucune information kabyle, aucun contenu de son cru sur sa page d'accueil. On ne s'explique toujours pas pourquoi Google ne l'a pas placé dans sa blacklist. Ce site enregistre le plus fort taux de visites de cinq fois supérieur à tous les sites kabyles. Ce site est en mesure de décrédibiliser à lui seul l'image de la Kabylie. Par le biais de son "link farm" il semble profiter du PR des pages listées. Placé aux première pages il peut carrément par son contenu déclasser les sites gênants en mentionnant leurs outsiders en bonne place.

    La menace et les effets désastreux de l'algérianisme arabiste

    Le plus triste c'est que pour exister, "virtuellement" il s'entend, il faudrait presque perdre son âme : choisir volontairement une sémantique arabisée, enfaisant en sorte par exemple d'utilise le vocable Béjaia bien plus rentable ne matière de référencement au détriment de Bgayet, ou encore placer Algérie ou Maghreb dans le titre des ses articles écrits pour le web afin d'être mieux positionnés sur des mots clés plus recherchés que d'autres, alors que l'Algérie et le Maghreb sont des dénis même de notre identité kabyle.

    L'arabiphilisation de la Kabylie, le grignotement de son espace linguistique passe aussi par le web. Merci à Imyura.com d'exister, merci aux sites insoumis libres et rebelles, ceux qui n'ont pas pour vocation ou qui ne sont pas obligés de faire du chiffre, ceux qui continuent de vulgariser la langue de nos ancêtres encore parlée par la totalité des kabyles en Kabylie aujourd'hui, mais jusqu'à quand ?!.

    Aux limites d'une kabylie sans frontières, nous trouverons des sites francophones supposés kabyles, certains s'affirmant de Sétif, de Jijel, etc... qui font le jeu de l'arabisation. Les quelques pages en kabyle sont souvent placées derrière les accès arabe et français. Ce positionnement sur la page trahi bien souvent l'alibi amazigh . Jijel.info sous-entend sur sur site que le mot kabyle serait un mot arabe. Pourtant ce terme est attesté depuis l'Antiquité avant l'invasion des Hillaliens. Hérodote évoquait le nom Cabeilles. Il mentionnait d'ailleurs sur sa carte de la Méditerranée entre la Kabylie et la Corse une terre avec des toponymes berbères dont le mot "aarch".

    La technique est bien rôdée, comme sur cet autre site supposé amazigh qui n'est pas à court d'imagination pour rediriger les internautes vers une version en langue arabe. Pour y accéder il faut cliquer sur le drapeau saoudien !

    Du virtuel au nationel : l'émotionnel national kabyle

    De manière générale, les Kabyles ont pû sur l'aspect du "nationel" exprimer leur lutte et les messages continuent de passer. Nul besoin de passer par des grandes agences de presse pour dire au monde que la liberté de conscience est bafouée en terre d'afrique du Nord, la Tamazgha. Les concepts inventés à l'emporte pièce comme ceux de l'Algérie et Maghreb, où le lavage de cerveau a très bien opéré, sont aujourd'hui démasqués dans toute leur spendeur grâce au média internet qui a permis à un maximum de personnes de prendre la parole.

    Il se manifeste pour la première fois sans doute de manière si ouverte, un affirmation identitaire qui refuse de façon catégorique les attributions maghreb, maghrébin, et plus discrète sous une certaine forme qui s'oppose à l'algérianité . Cette prise conscience aura demandé parfois une certaine introspection.

    Il est essentiellement question de légitimité et ce sera l'essentiel de mes propos sur ce volet de webscopie du net amazigh dans son deuxième volet, n'en déplaise à Eric Zemmour qui publiquement sur ITV avoue que l'"on ne peut rien faire contre le cours de l'Histoire et que l'injustice du sort réservé aux berbères et aux kabyles est irrémédiable".

    La notion du trustrank, un pagerank de qualité

     

    Cela sera peut-être peine perdue sur internet si nous ne nous prenons pas en main, si nous continuons à ne pas déposer des de domaines valables, même pour 5euros chez Bookmyname ou si nous attendons que d'autres s'expriment à notre place à coup de subventions publiques...

    Pour le moment, Google s'est emparé des algorithmes d'une célèbre université américaine en vue de remplacer le page ranking des sites par un nouvel indice qui est devenu le cheval de bataille de tous les webmasters : le TR trustrank (www.trustrank.com)

    http://www.google-referencement.fr/google-trustrank.htm

    http://www.journaldunet.com/solutions/moteur-referencement/analyses/07/0...

    Avec le trustrank il n'est plus question de volume ni de force mais de confiance et de légitimité. Or, par qui est définie cette légitimité ? La légitimité de la définition de la Kabylie, de la kabylité n'est-elle pas déjà définie aujourd'hui par Wikipedia et Google ? Faut-il s'en inquiéter dans l'absolu?

    Dépourvus d'instances capables de fournir des traductions tamazight de principaux logiciels, soumis à un alphabet unicode, celui précisément de l'IRCAM calqué sur les lettres de l'arabe, d'où ont disparues les afriquées et les consonnes qui font la richesse de la langue tamazight, dépourvus de légitimité en la matière, il reste tout à faire pour les Berbères.

    C'est en ce sens qu'internet nous montre la voie , celle initiée par Mouloud Mammeri qui est celle du travail constant et du capital encore inexploré de notre culture.

    Essayons d'y voir d'un peu plus près, par les résultats que nous fournissent les deux nouveaux indices à prendre en considération : l'estimation du nombre de visite et les TR.

    Toutes ces statistiques peuvent être vérifiées avec Quantcast.com du moment où l'on accepte d'enregistrer son site et d'en divulguer les informations et sur Trustrank.org en partie pour le trustrank.

    Stéphane MERABET ARRAMI - Citywizz.com / Kabyle.com

    Dans l'objectif de la préparation de sa prochaine émission télévisée sur Berbere24, sur le thème de l'"internet amazigh", Mohand-Ali  Allioui, vous invite à lui poser vos questions directement sur Kabyle.com en commentaire de cet article ou par email à infotv@berbere24.com

    TRUSTRANK http://www.trustrank.org/

    1- Kabyle.com 5 Backlinks : 39,474

    Kidal.info 5 Backlinks 19,785

    temoust.org - 5 - 16337

    Brtv.fr 5 - 15,010

    Congres-mondial-amazigh.org 5 - 4,305

    Université Tizi ummto.dz - 5 - 2281

    ircam.ma - 5 - 2118

    univ-jijel.dz - 5 - 1920

    université Boumerdès umbb.dz - 5 - 1085

    10.univ-bejaia.dz - 5 - 901

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    Tamazgha.fr 4 - 18,731

    DepechedeKabylie 4 - 12,317

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    radiosoummam-bejaia.com - 2 - 201

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    brahimsaci.com - 2 -138

    Cerak.net - 2 - 130

    escapadeenkabylie.com - 2 -100

    lefrabyle.fr - 2 -94

    Gibraltar.com - 2 -82

    tfolki-lokt.c.la - 2- 68

    zayen.net - 2 - 64

    kabylie-evasion.com - 2 -62

    boudjellil.com - 2 - 45

    100. aravbenyounes.ifrance.com - 2 -41

    talata.fr - 2 - 34

    taferka.fr - 2 - 24

    warsine.ifrance.com - 2 - 18

    amzmizweb.com - 1 - 907

    Aokasforum.com - 1 - 791

    acbbretagne.org -1- 461

    mobejaia.skyrock.com - 1 -162

    tizihibel.free.fr - 1 - 121

    iflissen.com - 1 - 99

    110. acbvo.com - 1 - 48

    malikbelili.com - 1 - 44

    kahina-dance.com - 1 - 36

    iguercha.com - 1 - 33

    sefraber.com - 1 -32

    haffydh.com - 1 - 28

    bouguermouh.com - 1 -23

    barbacha.net - 1 - 21

    Yessis-n-teryel - 0 - 815

    journaldekabylie.com - 0 - 509

    120. izliamazigh.com - 0 - 395

    film-amazigh.org - 0 - 284

    shamy.net - 0 -64

    iflisenumellil.net - 0 - 52

    cineberbere.skyrock.com - 0 -38

    sawtsaghro.free.fr - 0 - 28

    anzar80.free.fr - 0 - 15

    mfb41.com - 0 - 9

    Patrimoine-traditions.com - 0 - 5

    berbere24.com n.c.

    kabylie24.com n.c..

    boutique-berbere.com n.c.

    tamazghacity.com n.c.

    www.berberebook.com n.c.

    Nombre de visites http://www.trafficestimate.com

    Dépêche de Kabylie 190,300

    Jskabylie.org 143,600

    Chleuhs.com 121,500

    4 - Kabyle.com 115,600

    Imurig.net 113,900

    Makabylie.info 74,200

    Afrique-du-nord.com 69,000

    la-kabylie.com 64,200

    Bgayet.net 56,900

    Tamazgha.fr 56,300

    Kidal.info n.c

    Brtv.fr 44,700

    Kabyles.net 38,000

    Asays.com 27,300

    Cbf.fr 20,000

    Rezki.net 13,500

    congres-mondial-amazigh.org n.c.

    Yennayer.fr n.c

    Référentiels :

    LeMonde.fr 4,116,500

    Olweb.com 734,500

    El watan.com 669,000

    Liberté Algérie 551,000

    Scoopeo.com 527,600

    Webcity.fr 423,600

    Ouest-France.fr 377,900

    MTV.Fr 327,200

    Le Progres.fr 232,300

    Lyon.fr 200,400

    Rebellyoninfo 77,800

    zoom42.fr 72,100

    rhonealpes-tourisme.com 46,900

    Source :http://www.kabyle.com/webscopie-amazighe-fevrier-2008-les-sites-berberes-et-kabyles-les-plus-visites-et-les-plus-credibles






    JSK - Rabie Meftah en pèlerinage chez Matoub Lounès«C'est lui la Kabylie»

    20/02/2008 03:05

    JSK - Rabie Meftah en pèlerinage chez Matoub Lounès«C'est lui la Kabylie»


    «Saïb est un vrai pro»
    «Hannachi est un père pour moi»
    «Anwa wigui imazighen me donne des ailes»

    Reportage réalisé par Abdellah Haddad

    La saison 2004-2005 sera toujours marquée d’une pierre noire dans l’histoire du club kabyle. Ce fut l’une des rares saisons au cours de laquelle les joueurs de la JSK sont partis en vacances les mains vides. Jugez-en : élimination en Ligue des champions africaine dès le premier tour face au modeste Fello Stars, élimination précoce en Coupe d’Algérie et perte du titre de champion durant les dernières journées après un nul à domicile face à Annaba. Face à ces échecs à répétition, Hannachi voulait frapper fort avant même la  fin de saison en mettant le paquet pour recruter les meilleurs joueurs disponibles sur le marché : Yacef, Herkat, Oussalah , Ouslati et Hemani viendront tour à tour renforcer les rangs de l’équipe kabyle. René Taelman, le technicien belge sera engagé quelques semaines plus tard et ramènera avec lui deux excellents milieux de terrain, le Libyen Omar Daoud et le Béninois Wassiou pour faire de l’effectif kabyle le plus riche de la D1. Le nouvel entraîneur pensait avoir les choses claires avec d’une part les titulaires à part entière et les remplaçants qui devront saisir la moindre chance et d’autre part les jeunes promus qui se contenteront de s’entraîner et de suivre les matchs de la JSK depuis les tribunes ou en face de leur téléviseur. Pourtant, Taelman et après quelques séances d’entraînement en forêt changera vite d’avis à propos de l’un de ces jeunes loups débarqués de la catégorie junior : Mohamed Rabie Meftah a montré des aptitudes physiques hors du commun qui lui ont permis de surclasser tous ses coéquipiers et de trouver grâce aux yeux de l’entraîneur belge qui, tout au long de son passage à la JSK, l’a toujours convoqué dans les 18. Egalement impressionné par la condition physique et la hargne du cadet des Meftah, Jean-Yves Chay qui avait remplacé au pied levé Taelman, continuera à lui faire confiance en le convoquant sans lui accorder la moindre minute. La blessure de Raho constituera le tournant de la carrière de Meftah. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, Meftah saisit sa chance et multiplie les prestations efficaces que même le rétablissement de Raho n’effacera pas. Une première convocation en équipe nationale changera complètement la donne et le grand Raho s’est retrouvé sur le banc comme doublure de Meftah. Ce fut l’année de tous les succès avec notamment le titre de champion d’Algérie au bout. Dès lors et en dépit de la parenthèse Aït Djoudi qui lui faisait moins confiance malgré son statut d’international, Meftah gagnera en maturité pour devenir avec Moussa Saïb la force tranquille d’une équipe kabyle étonnante de régularité. Il en est même devenu un symbole de par son statut d’enfant du club et de pur produit de l’école de la JSK. Comme sur le terrain, Meftah se fait discret avec les médias. Une timidité qui ne l’a pas empêché de passer avec nous la journée pour faire connaître aux supporters de la JSK les autres facettes de sa personnalité sous forme d’un reportage que voici :

    «Pour moi, la Kabylie,  c’est Matoub»
    A l’issue de la dernière victoire face au MCO, Saïb a accordé à ses joueurs deux jours de repos. Une belle aubaine de rencontrer Meftah. Rendez-vous a donc été pris samedi matin à 9h 30 au quartier Mondial en plein centre ville de Tizi Ouzou. L’heure H, point de Meftah au lieu convenu. 10’ plus tard, notre portable sonne et affiche le numéro du joueur kabyle qui s’est fendu en excuses : " Mille excuses, je suis un peu en retard, je serai à vous dans quelques minutes. " Après les salutations d’usage, le premier geste de Meftah a été de faire un tour au kiosque du coin pour feuilleter Le Buteur dont la Une revenait sur le match du week end face au Mouloudia d’Oran. Premier constat : dans le quartier qui l’a vu grandir, Meftah est très apprécié puisque pendant les quelques minutes que nous avons passées sur place, il a été sollicité une dizaine fois pour des photos. Parmi ses fans, il y avait même une jeune demoiselle. Dès que nous avons pris place à l’intérieur de l’Audi A3 du joueur, ce dernier nous a proposé : "ça ne vous dérange pas trop si on fait une virée à Béni Douala ? Hier j’ai vu un long film sur Matoub et j’ai eu envie de faire un tour dans son patelin." Nous n’avons naturellement pas trouvé d’inconvénient d’aller faire ce petit pèlerinage au village du chantre de la musique kabyle. Quelques minutes avant d’arriver à Béni Douala, Meftah appelle son coéquipier Berrefane qui habite la région pour nous  servir de guide le guide. On a trouvé le gardien de but kabyle à l’entrée du village à bord de sa Bora. Durant tout le chemin, on a été bercés par la voix de Matoub Lounès, véritable idole de Rabie. Même la sonnerie de son portable est une chanson. Pourtant et à la mort de Matoub, Meftah n’avait que 13 ans : "Cela ne m’a pas empêché de participer aux émeutes car j’ai grandi avec Matoub qui est plus qu’une idole pour moi à tel point que je ne peux pas écouter autre chose que Matoub, c’est lui la Kabylie." La discussion tournait presque exclusivement autour du Rebelle entrecoupée par quelques analyses de la rencontre du jeudi précédent. " On savait dès le départ que le match allait être difficile, en tant que leader nous sommes devenus l’équipe à battre, le MCO qui joue le maintien voulait coûte que coûte prendre un point. Heureusement que nous avons débloqué la situation en deuxième mi-temps, vous savez dans ce genre de matchs, le plus important ce sont les trois points."

    «Saïb est un vrai pro»
    Petit à petit, la discussion bifurquait vers le football et la JSK. Sur le chemin de Béni Douala, toutes les personnes qui reconnaissaient Meftah lui réclamaient le titre de champion d’Algérie. Ce dernier répondait par des sourires avant de lâcher : " Il y a quelques mois au lendemain de notre élimination en Ligue des champions africaine, personne n’aurait parié un sou sur nous, certains craignaient même le pire pour l’équipe. Aujourd’hui et à 9 journées de la fin, on est premiers avec sept longueurs d’avance, cela fait plaisir de voir tous ces gens parler du 14e titre, j’espère qu’on y arrivera avec l’aide de tout le monde. " Comment explique-t-il alors l’excellent parcours de la JSK après les inquiétudes du début de saison ? " Je dirais sans hésiter : le savoir-faire de l’entraîneur. Sincèrement Saïb a réussi de libérer les joueurs,  c’est un vrai professionnel qui réussit souvent à mettre à profit sa riche expérience, personnellement j’ai appris beaucoup avec lui, c’est une fierté d’avoir une telle personnalité à la JSK. " On parlait des chances de la JSK de gagner le championnat lorsque Meftah s’est brusquement arrêté en faisant un geste à Berrefane pour lui demander de faire de même. "C’est là que Matoub a été assassiné !" Son visage triste s’est illuminé lorsqu’il a aperçu Lamara Douicher qui passait par hasard par là. "Quelle coïncidence !" a lâché Meftah avant de proposer à Lamara de nous accompagner à notre lieu de pèlerinage. Chose que le milieu de terrain kabyle a acceptée volontiers.

    «Hannachi est un  père pour moi»
    On reprend la route et la discussion sur le football de plus belle. Le sujet cette fois-ci était un peu embarrassant pour le joueur puisqu’il s’agissait de ses contacts avec l’USMAn à l’intersaison. Meftah a dès le départ voulu que les choses soient claires : "Quitter la JSK pour une autre équipe algérienne ne m’a jamais traversé l’esprit, mais je ne pouvais quand même pas raccrocher au nez d’un président qui me sollicite. " Il nous racontera par la suite les détails des contacts avec Menadi : " Il y a eu plusieurs contacts en fait, mais jamais des négociations, M. Menadi voulait m’arracher l’accord de principe pour faire son offre, mais je lui avais dit à chaque fois que je n’étais pas intéressé. Cela ne l’a pas empêché d’insister et j’ai dû mettre mon haut parleur pour faire écouter à un ami les paroles de Menadi qui n’arrêtait pas de me supplier pour lui dire oui. J’ai donc un témoin pour confirmer mes dires." Il enchaîne tout de suite après pour expliquer cette fidélité indéfectible pour la JSK : "Je suis un enfant du club, j’ai été supporter de la JSK avant d’en devenir le joueur et je considère M. Hannachi comme mon propre père qui n’a jamais caché son estime envers moi. Je me rappelle que lorsque j’étais minime, il n’arrêtait pas de me parler et de me conseiller car j’étais stoppeur comme lui. Non, je ne peux pas trahir Hannachi même si Menadi me donnerait tout l’or du monde." C’est à ce moment-là qu’on est arrivés à Béni Aïssi au local commercial des Berrefane. Le frère aîné de Mourad nous rejoint et on continue vers Béni Douala. Au centre du village, Meftah s’arrête pour aller saluer et échanger quelques mots avec le père de Douicher. Ce dernier ne rate pas l’occasion de nous rappeler le but refusé à son fils à Saïda qui aurait pu changer le cours de la rencontre. On décide de rejoindre Taourirt Moussa et la tombe de Matoub à pied, ce qui nous a coûté plusieurs haltes pour les habituelles photos souvenirs avec les nombreux fans rencontrés en cours de chemin.

    «Nous sommes chez  Matoub Lounès»
    A mesure que nous nous approchions de Taourirt Moussa, la discussion sur Matoub reprenait petit à petit. Meftah s’est même surpris à nous raconter en détails le film qu’il avait vu la veille. Il était 11h 30 lorsque nous sommes arrivés chez Matoub. Dans le garage, la Mercedes que le défunt conduisait au moment de son assassinat. Des photos, des coupures de journaux étaient collés aux murs dont une Une du Buteur : "Gagnez pour Matoub !"  lisait-on sur Le Buteur la veille d’une finale de Coupe de la CAF. Meftah qui était plongé dans ses pensées a lâché avec tristesse : "78 balles, vous vous imaginez ?" en faisant allusion au nombre de balles qui ont transpercé le corps du symbole de la Kabylie rebelle. Il s’approche ensuite d’un tableau de Matoub pour y poser à côté. Recueillement devant la tombe du défunt et visite guidée de la fondation Matoub Lounès grâce à deux jeunes filles rencontrées sur place. C’est à ce moment-là que la cloche de l’école primaire mitoyenne a sonné pour libérer les chérubins qui ont vite reconnus leurs trois idoles. Petit match improvisé au cours duquel Douicher s’en donne à cœur joie. Retour à la fondation où Meftah admirait religieusement les cadres de son idole avant de demander à Lamara : "On n’a rien raté ?" "Normalement, non", répondit Lamara. Dans le bureau de la fondation, les joueurs posent avec un trophée, un fanion de la JSK et un autre de l’Algérie. Cela a donné des idées à Berrefane qui a glissé : "C’est le 14e titre." Ainsi soit-il Mourad. Fin de la visite et passage au registre des condoléances. A leur sortie de la fondation, les trois joueurs seront littéralement  assaillis par les écoliers qui leur réclamaient des autographes. Apparemment, l’information de la présence de Meftah, Douicher et Berrefane a circulé comme une traînée de poudre. Il était 13h lorsqu’on a quitté les lieux. Douicher et Berrefane prennent congés pour rentrer chez eux alors que nous avons pris le chemin de Tizi Ouzou.

    «12 ans et déjà  responsable»
    Meftah est plutôt connu par le prénom Rabie, mais administrativement il s’appelle Mohamed. D’où lui vient le prénom Rabie ? "A ma naissance, mon père a décidé de me donner le prénom de Rabie, mais une vieille voisine lui avait conseillé de m’appeler Mohamed, pour elle c’est le prénom qui me convenait,  par respect à elle, mon père a choisi Mohamed, c’est aussi simple que cela. Une semaine après ma naissance, cette bonne vieille dame est décédé", raconte Rabie qui a grandi dans le bonheur simple et l’insouciance avec comme principal passe-temps les matchs de foot au quartier. "Je passais tout mon temps à organiser des matchs, j’étais la terreur des vieux du quartier qui m’appelaient ‘le voyou’. C’est sur les terrains vagues que j’ai attrapé le virus du football qui ne me quitte plus, cela n’a pas échappé à mon oncle qui m’a inscrit à la JSK alors que je n’avais que 10 ans. J’ai débuté en benjamin après la victoire en Coupe des Coupes de 1995, ce jour-là j’étais au stade avec mon oncle et c’est là que j’ai décidé de faire du football mon métier", dira encore Rabie Meftah. Grâce à sa grande taille, il a été désigné défenseur central dès le départ. "Je jouais parfois arrière droit, mais c’est au centre de la défense que M. Mounaïm Kherroubi qui m’a beaucoup aidé, me faisait jouer, cet éducateur m’a d’ailleurs marqué ", se rappelle Meftah qui a eu la première déchirure de sa vie à l’âge de 12 ans. "Mon père est parti en France pour travailler et malgré la présence de mon grand-père et de mes oncles, j’ai senti une grande responsabilité en tant qu’aîné, cela m’a forgé ". Appelé à choisir entre l’école et le foot, Meftah avait préféré continuer sa passion pour le ballon rond en quittant les bancs de l’école en 8e année fondamentale. Il n’avait pas eu tort.

    «2005 sera gravée  dans ma mémoire»
    Avant Rabie, d’autres Meftah sont passés par la JSK : Mahieddine et Rahim avec lequel il a joué deux saisons. Cela l’a-t-il aidé ? "Au contraire, c’était une pression supplémentaire, car on ne peut pas faire oublier un monstre comme Mahieddine, Rahim a pour sa part tout fait pour faciliter mon adaptation dès mes premiers pas en seniors, il y a eu aussi Khaled décédé dans un accident de la circulation Allah yerrahmou et qui aurait pu être un excellent joueur. " Cela n’a pas empêché Rabie de se faire un… prénom après avoir commencé à s’entraîner avec les seniors qu’étaient les Dob , Saïb , Belkaïd , Raho , Benhamlat. "Mais c’est l’année 2005 qui restera gravée dans ma mémoire car elle m’a permis de devenir titulaire à la JSK, de gagner un titre de champion et d’être convoqué en équipe nationale, tout s’est enchaîné trop vite pour moi à tel point que je ne voyais plus le temps passer." Se souvient-il de son premier match officiel en senior ? "Et comment ! Même si Raho s’était blessé, je ne pensais pas que j’allais remplacer car dans ma tête j’étais arrière central, pas arrière droit. Lorsque M. Chay est venu me demander si je pouvais jouer à droite, j’ai dit ‘oui’ sans réfléchir car je pensais sincèrement que je ne faisais que remplacer Raho le temps qu’il se rétablisse. La suite tout le monde la connaît." Pourtant, tout n’était pas rose pour Meftah qui pénétrait et quittait le terrain sous les sifflets des supporters malgré ses bonnes prestations : "Je comprends la réaction des supporters pour qui Raho était le titulaire indiscutable et moi la doublure, moi-même je m’en suis fait à cette idée, mais au lieu de me décourager, ces sifflets ont, au contraire, constitué une motivation supplémentaire pour moi, j’étais obligé de me remettre en cause tous les jours pour être à la hauteur. Vous savez, beaucoup de jeunes joueurs ont été applaudis au début de leur carrière pour être ensuite descendus en flammes au bout de quelques matchs pour ne plus relever la tête, moi j’ai été en quelque sorte habitué à la difficulté à tel point que j’ai appris à faire abstraction de tout ce qui se fait en dehors du terrain. "Il est 13h 40 et notre interlocuteur comme nous d’ailleurs commençait à avoir faim. On était déjà à Tizi Ouzou et l’endroit indiqué pour calmer notre estomac c’était le Mac Ben, l’endroit préféré des joueurs de la JSK. En cours de route, Meftah est revenu sur la parenthèse Aït Djoudi qui ne le faisait pas jouer malgré son statut d’international pour dire son incompréhension."Même si je n’avais rien compris à sa décision, je ne lui ai jamais demandé quoi que ce soit, ce n’est pas dans ma nature", s’est-il contenté de dire.

    «27 ans est le meilleur  âge pour se marier»
    Passant à un autre sujet, nous sommes revenus sur les contacts que Rabie avait eus l’été dernier avec des clubs étrangers. Le concerné confirme : "C’est vrai, au départ c’était le club turc de Galatasaray qui s’est renseigné sur moi, le président était au courant , il y a eu par la suite un club hollandais, un manager voulait également me placer à Strasbourg , mais tous ces contacts n’avaient pas abouti à quelque chose de concret. Il y a eu aussi une offre du Raja, mais entre le Maroc et la JSK, je préfère la JSK. Personnellement, je n’en fais pas une obsession car je suis encore jeune et je fais entièrement confiance au président qui saura défendre mes intérêts et ceux de la JSK, et puis je suis quand même dans un grand club. De toutes les façons, on verra bien d’ici la fin de saison." Tout au long de notre reportage nos questions tournaient autour de la JSK et de la Kabylie alors que sur un plan intime on connaissait peu de choses de Meftah : "Je suis tellement pris par ma profession que je ne donne pas beaucoup d’importance aux choses de la vie ". Même pas le mariage ? "Oui bien sûr, mais pas pour le moment, pour moi l’âge idéal pour se marier c’est 27 ans et les critères sont, la réputation et la mentalité, le physique c’est secondaire." N’y a-t-il que le football dans la vie de Meftah ? " Pas du tout, j’aime par exemple jouer à la play station avec mon ami Moh Hendel, je regarde beaucoup la télé et les rares vacances que j’ai eues depuis que je joue en seniors, je les passe à Béjaïa, mes plages préférées sont Saket et Boulimat, tout le reste de mon temps c’est le foot qui se l’accapare. "

    «Anwa wigui imazighen  me donne des ailes»
    Dans tous les clubs du monde le public est l’atout majeur. A la JSK, les supporters sont connus pour être fidèles, mais aussi très exigeants. Malgré des rapports difficiles avec le public kabyle, Rabie Meftah voue à ce dernier un grand respect car pour lui "il est le seul à pouvoir demander des comptes de par son attachement au club et son soutien indéfectible. Personnellement et en tant que kabyle lorsque j’entends les supporters scander le fameux ‘anwa wigui imazighen’, j’ai la chair de poule, je me sens pousser des ailes et je suis prêt à mourir pour les couleurs de la JSK ". Le vœu du défenseur kabyle c’est de conquérir de nouveau l’Afrique «juste pour faire plaisir à nos supporters car je sais qu’ils aiment beaucoup la Coupe d’Afrique, je me rappelle encore la joie que m’a procuré la victoire de 1995 alors que je n’avais que 10 ans ". Il est déjà 15h 30 et Meftah devait aller se reposer un peu. Avant de prendre congé, il sollicite Zafour et Redouane le propriétaire du restaurant pour une photo pour ensuite faire un crochet chez le photographe du coin pour développer sur place les photos pris durant la journée. " Surtout celles prises chez Matoub", précise Rabie.
    A. H.

    En bref
    Véhicule préféré : Audi A3
    Plat préféré : El Methouam
    Habillement : jeans et survêtement
    La musique : Matoub
    Le meilleur pays visité : Cap-Vert et Belgique
    Le pays qu’il souhaite visiter : USA
    L’adversaire qui l’a marqué : Mounir Zeghdoud
    Le joueur qu’il aurait aimé avoir comme partenaire : Moussa Saïb en Algérie et Zinédine Zidane à l’étranger
    Equipe préférée en Europe : FC Barcelone
    Son complice en dehors du terrain : Brahim Zafour
    Parfum préféré : Hugo Boss
    Stade où il aime jouer : 5-Juillet
    Meilleur souvenir : le titre de champion en 2006
    Plus mauvais souvenir : l’année passée.
    L’attaquant qu’il n’aime pas marquer : Issaâd Bourahli
    Le onze du championnat :
    Chaouchi, Meftah, Chebira, Demba, Zeghdoud,  Dehouche, Belaoued,  Bouazza, Hamidi, Younès,  Ammour
    Ent : Saïb

    Par : Abdellah Haddad  http://www.lebuteur.com/stories.php?story=08/02/19/9389096






    Entretien avec Mohammed Saadi, P-DG de Berbère Télévision

    18/02/2008 01:55

    Entretien avec Mohammed Saadi, P-DG de Berbère Télévision


    ''BRTV est une chaine au service de la langue berbère''

    Mohamed Saadi est un homme très discret. C’est à peine d’ailleurs si certains “avisés” en Algérie savent  qu’il est le créateur et propriétaire de Berbère TV. Sans son concours, La Colline oubliée, le film, n’aurait sans doute jamais vu le jour à la date où il est sorti. Bouguermouh lui a témoigné d’ailleurs sa reconnaissance ouvertement sur les colonnes du journal français le Monde.

    Dans son cabinet d’expert comptable parisien, il compte des clients de renom  meublant la place du showbiz français. Il est dans le " Who’s who " français de 2008, " le dictionnaire biographique de ceux qui comptent en France", pour reprendre cette expression de Google. Mais le succès ne lui est jamais monté à la tête. Il a reçu notre reporter dans ses bureaux des Champs-Elysées pour lui parler comme il ne l’a jamais fait. Il évoque son parcours militant pour la cause berbère, les détails de la création de Berbère TV, l’actualité de la chaîne, sa mise en clair dès avril prochain durant la tranche horaire de nuit, le lancement de deux autres chaînes berbères en septembre, d’autres projets, son attachement à ses racines, et plein d’autres sujets…

     

    La dépêche de Kabylie : M. Saadi, le monde amazigh reconnaît votre engagement dans le combat culturel berbère.  Vous passez aussi pour une grande personnalité dans le milieu du show biz parisien où vous jouissez d’une grande notoriété.  En témoignent pour vous vos bureaux attenants à la plus célèbre avenue de France si ce n’est du monde, les Champs-Elysées, et vos relations. Mais, vu de là-bas, vous restez un mystère pour vos concitoyens les Kabyles…

     

    Mohammed Saadi : Ils connaissent Berbère TV (BRTV), c’est le plus important.

     

    C’est de la modestie ?

    Vous savez, c’est comme quelqu’un qui fait de la musique, un musicien, un chanteur, ce qu’on retient de lui, c’est ce qu’il nous donne. Parfois on est loin de lui, on ne voit pas sa tête mais sa musique nous accompagne.  D’ailleurs parfois même après leur disparition, leur musique est toujours là à nous bercer. C ’est la même chose pour les écrivains…  Donc si vous voulez, dans mon cas, Berbère TV parle pour moi.

    Mais sinon, vous êtes bien parti de quelque part…

    Historiquement, on est originaire des Ouadhias. Ma famille a été expulsée en 1870, on a même retrouvé les documents dans les archives de l’armée française ici en France.

    La raison, c’est qu’à ce moment-là, ma famille avait pris faits et causes pour l’arrivée de Cheikh El Mokrani.

    On a été donc exproprié, nos terres sont à l’entrée des Ouadhias. Moi, je suis né à Alger, mon père et mon grand-père paternel aussi d’ailleurs. Donc si vous voulez, on est Algérois depuis un bon bout de temps.

    Mais ça n’a rien enlevé à mon attachement à la Kabylie. Je me rappelle, quand j’étais enfant, mon père nous amenait avec mes frères là-bas, et je me souviens toujours de cette émotion que j’avais à chaque fois qu’on traversait les Issers, et surtout quand on arrivait à l’entrée de Tizi Ouzou pour bifurquer à droite, en nous enfonçant dans ce défilé de paysage qui nous amenait vers le Djurdjura. Je vivais quelque chose d’impressionnant au fond de moi.

    Et là je me dis aussi loin que je peux remonter le temps, je sais d’où je viens, et je n’ai pas perdu de vue d’où je suis parti. Mes racines sont une partie intégrante de moi dont je ne pourrais me défaire là ou je suis. C’est une dimension très affective ancrée en mon intérieur.

     

    Vous êtes aujourd’hui à la tête d’un grand cabinet d’experts comptables implanté au cœur des Chanps-Elysées, vous habitez en plein centre de Paris, propriétaire de l’unique chaîne de télévision berbère au monde. On peut dire que vous avez fait bien du chemin dans votre vie professionnelle. Si on revenait un peu sur vos débuts ?

    J’ai fait mes études à Alger. J’ai fait les finances. Au fait, j’ai toujours voulu devenir expert comptable, même si au départ j’étais également fasciné par les plans, l’architecture, le génie civil.

    J’ai acquis cette passion pour les finances en allant périodiquement à l’entreprise de mon frère qui avait une grande affaire en Algérie. J’ai été frappé par l’indépendance que pouvait avoir ce secteur vis-à-vis de l’entreprise.

    Voilà, tout et parti de là, et par la suite j’ai préparé mes diplômes à partir d’Alger par correspondance dans un institut français.

    J’ai débarqué en France à la veille des examens. J’avais tout fait pour réussir, et c’est donc comme ça que je suis arrivé ici avec ces titres qui me permettait d’accéder à l’itinéraire d’expert comptable. J’ai entamé ma carrière en France en 1981.

     

    Ce fut un chemin sinueux. Difficile d’arriver là où vous êtes ?

    Je n’ai pas vraiment rencontré d’obstacles devant moi. Aujourd’hui quand je réalise ce que je vis : J’ai mes bureaux aux Champs-Elysées, je suis à deux pas du Fouquets (Le célèbre restaurant où Sarkozy a fêté sa victoire), il y a deux minutes j’ai eu une célébrité française au bout du fil…là je me dis, j’ai eu de la chance dans ma vie. Je ne peux aussi que remercier ce pays, la France, qui m’a accueilli, et qui me permet d’être là, de m’avoir assuré les conditions qui m’ont permis de m’épanouir. J’ai ouvert ce cabinet en juillet 1989. Avant de m’installer à mon compte, j’ai été dans un autre cabinet parisien important.

    A ce moment-là, on m’avait déjà proposé de prendre la présidence du cabinet. M. Berger pour le citer allait partir à la retraite, et il m’avait fait la proposition de prendre 51 % du cabinet. J’ai été très touché par la confiance qu’il voulait mettre en moi, c’était pour moi une chance inouïe qu’il voulait me confiait malgré qu’il y avait sur place d’autres éléments plus anciens. Peut-être qu’il avait vu que j’étais entreprenant, et performant. C’était une proposition alléchante pour moi mais au bout d’une réflexion de six mois, j’ai dû pour raisons personnelles, parce qu’en fait, je voulais concrétiser mon projet personnel. Et puis ce n’était pas aussi facile de reprendre un cabinet de cette taille. A partir de là j’ai commencé mon cheminement à la base.

     

    A voir la place que vous occupez aujourd’hui, on ne peut que dire que vous êtes arrivé à bon port, et quel port ! Les Champs-Elysées avec toutes ces stars mondiales dans votre entourage immédiat…

    Cet entourage est dû au fait que je me suis spécialisé du monde artistique. J’ai développé ce cabinet autour d’un certain nombre d’axes, et de métiers que sont la musique, le cinéma, le spectacle, la mode, la télévision… Nous sommes quelque trente-cinq collaborateurs dans ce cabinet, l’un des premiers en France dans ce secteur, nous avons une bonne renommée et réputation sur la place de Paris. Ce qui fait qu’on a la confiance de certains grands noms qui nous confient leurs dossiers.

     

     

    Vous voulez citer quelques noms ?

    Sans les citer, je peux juste vous dire que le monde a l’opportunité de les voir en regardant TF1, France 2, France 3, Canal +. Nos clients sont aussi des éléments de l’équipe de France de football. Sur les plateaux de samedi ou dimanche soir de TF1 ou France 2, autour de la table, il y a toujours des clients de notre cabinet, qu’ils soient présentateurs, producteurs, des artistes invités…

     

    C’est ce milieu que vous côtoyez aujourd’hui, et votre attachement à vos origines kabyles qui vous ont poussé à créer Berbère Télévision ?

    Ce qui m’a amené à créer Berbère TV, c’est la même émotion que je ressentais quand je me rendais en Kabylie à l’âge de sept, huit ans. Le projet, moi je le qualifie de miracle qui s’est réalisé. ça me tenait à cœur de concrétiser des défis comme ça, de haute facture pour donner une autre dimension à notre culture. C’est dans cet esprit que, précédemment, j’avais coproduit et distribué le film La colline oubliée ici en France. Et c’est à ce moment-là que j’ai eu l’occasion de réaliser l’engouement des gens pourde leur culture. C’est vrai que je m’y attendais un petit peu car c’est une œuvre avant tout de Mouloud Mammeri. Mais l’élan que ça avait drainé était extraordinaire. Tout le monde s’était mobilisé pour porter ce film. Je citerais l’apport de mon frère Mustapha, et celui du large mouvement associatif qui s’est uni pour rendre l’hommage qu’il fallait à Mammeri pour ce qu’il a apporté à la culture berbère des décennies durant. L’émotion dans les salles de projections était intense, et sincère. Donc la question à laquelle il fallait donner une réponse c’était comment continuer sur cet élan, et résorber cette frustration née de notre grande soif d’affirmer notre identité kabyle. A un moment donné j’ai été voir Mohia pour chercher un moyen de servir ce merveilleux public. Malheureusement, on n’a pas pu concrétiser grand-chose pour des tas de raisons. L’idée de la télévision m’est venue après. C’était au mois d’octobre 1998. Un jour pendant les vacances de la Toussaint, mon fils qui a aujourd’hui quatorze ans m’avait demandé tout bêtement pourquoi il n’y a pas de dessins animés en kabyle ? Je me rappelle, c’était le matin, et alors qu’on s’apprêtait à partir, lui, il était là, assis dans le salon à voir des programmes pour enfants sur TF1. Cette phrase a cristallisé ce défi dans ma tête. Car, au fond, elle faisait tout simplement éclater au grand jour la frustration subie par nos enfants, nos mères, et grand-mères qui ne connaissent aucune autre langue. Et j’étais bien conscient de ce manque, car je n’ai jamais coupé les ponts avec la Kabylie. Je m’y suis toujours rendu de manière régulière même pendant les années les plus sombres. Et je me rappelle de cette fois, alors qu’on étaient en route avec ma mère, et mon frère, je n’ai rien pu faire pour elle au moment où elle me demandait de mettre la radio kabyle. Parce que tout simplement la chaîne n’émettait pas encore en continue. Donc, avec la phrase de Yacine, c’est toute cette souffrance en silence d’un peuple qui est remontée à la surface. Donc si vous voulez cette phrase a été quelque part le facteur déclenchent qui m’a poussé à assumer ma responsabilité envers cette culture en tant qu’individu. Immédiatement j’ai été acheter une trentaine de bouquins au boulevard Saint-Germain pour voir comment faire. C’est avec ces livres dans la malle de la voiture que nous sommes partis en vacances. ça a duré plusieurs mois, j’ai traversé des hauts et des bas, je suis allé un peu partout, en Hollande, en Allemagne, et ce n’était pas du tout évident d’y arriver avec tout ce que j’ai vu. Cela paraissait quelque chose d’impossible à réaliser. C’était quasiment une entreprise hors d’atteinte. Mais est-ce qu’il fallait pour autant baisser les bras ? Ma conviction m’a toujours dit non. Et le sacrifice a fini par être payant en décembre 1999. C’est à ce moment-là que Berbère Télévision a été créée.

     

    La chaîne a démarré modestement. Aujourd’hui, elle émet H/24. Une grande performance en soi en peu de temps. Vous êtes satisfait de ce qui a été accompli ?

    A voir d’où on est parti, globalement on ne peut que se réjouir aujourd’hui mais de nature, l’être humain restera toujours cet éternel insatisfait. Mais le problème c’est que dans ce genre de projets parfois, on arrive à des situations qui vous dépassent. Car créer une télé, c’est synonyme d’engagements pris à l’égard de gens que vous ne connaissez pas, et qui tiennent en vous. Et là vous n’avez pas le droit ni à l’échec, encore moins à vous arrêter, et revenir en arrière. Quand je pense encore à cette déclaration dans le journal Le Monde " : " Même au plus profond de mes rêves, jamais je n’aurai pensé voir une chaîne de télévision naître…  Ce n’est pas possible de voir Berbère TV s’arrêter. Ce n’est pas une simple chaîne musicale, ce n’est pas une chaîne comme une autre. ça aurait été ramener les gens trente ans en arrière. Car il s’agit à travers Berbère Télévision d’une langue, d’une culture qui s’est affirmée à la face du monde, c’est un symbole, un grand élan, ce n’est pas rien une chaîne berbère sur satellite. Cela véhicule notre détermination à tenir à notre langue. Maintenant telle qu’elle est, Berbère TV reste un bébé qui a besoin d’être accompagné, et à qui on doit tracer un chemin, le plus loin possible. Ce fut une entreprise difficile à mener à bout mais humainement, elle fut une expérience qui m’a apporté une richesse infinie à l’intérieur. Je vois toujours une tendresse singulière aux gens qui me serrent la main en réalisant qui je suis. Et ça, ça vaut toutes les richesses du monde. C’est pour moi une récompense éternelle. Et c’est pour cela que la chaîne doit durer. Heureusement pour moi, j’ai une formation qui se prête à ce domaine : Je sais ce que c’est travailler à long terme, investir, mais en même temps j’ai besoin de l’apport de la population, tout au moins celle qui se reconnaît en cette chaîne, pour m’aider à la porter, et continuer à faire vivre ce projet qui nous tient tous à coeur.

     

    Etes-vous conscient des attentes des téléspectateurs, notamment kabyles qui attendent une amélioration des programmes avec une grille plus riche, et régulière ? Aussi leur espoir est grand de voir la chaîne un jour en clair…

    Mais je trouve leurs attentes légitimes, c’est normal. Chacun aspire toujours, chaque jour que Dieu fait, à ce que demain soit meilleur qu’aujourd’hui. Et comme, en plus ils ont de l’affection pour cette chaîne, ils veulent qu’elle progresse aussi. Sauf qu’il y a des contraintes, et ce contenu qui doit être amélioré coûte excessivement cher, le satellite autant. La chaîne dispose d’un budget qui est ce qu’il est, et dans le manque, on est contraint de le dédier au plus urgent. La chaîne est maintenue sur satellite, elle est présente sur les réseaux câblés… Une chaîne de télé pour qu’elle puisse vivre, soit elle est étatique, donc alimentée par l’Etat, ou elle est indépendante, donc alimentée par les ressources publicitaires. Et dans notre cas, l’accès à la publicité est plus difficile vu son caractère culturel malgré l’importance de son audience que ce soit ici en France ou en Algérie.

    A l’occasion j’en profite pour remercier les annonceurs qui nous accompagnent. Cela dit l’apport de la population est primordial pour soutenir cette indépendance de la chaîne, et c’est pour cela qu’on est contraint de la faire passer par le mode du cryptage. Mais sinon, moi je ne demande qu’à l’améliorer davantage, avec de nouveaux programmes de sports, de reportages, de films…, et à la mettre en clair aussi. Sauf que pour cela, il faut des revenus donc beaucoup de publicité. Et au jour d’aujourd’hui, je pense que le téléspectateur s’est rendu compte qu’il n’y a pas de flashs publicitaires, assez importants du moins, qui nous assureraient cette amélioration voulue de tous.

     

    Si ce n’est pas trop indiscret, à combien revient le signal sur le satellite ?

    Sur le plan financier, on peut dire que la chaîne est en équilibre. Le chiffre tourne autour de deux millions cinq cents à trois millions d’euros mais ce n’est pas ça qui est important. Ce qui est important c’est que la chaîne a aujourd’hui ses revenus par la publicité partiellement, et par ses abonnés en France. En Algérie ou de manière générale, en Afrique du Nord, le nombre d’abonnés est presque réduit à zéro. Là-bas, à l’instar de toutes les chaînes d’ailleurs, Berbère TV est piratée depuis maintenant plusieurs années. Nous n’avons pas de cartes en Afrique du Nord ou très, très peu. ça, il faut le savoir. On ne s’en plaint pas parce que cela nous permet d’avoir une plus large audience. Mais à partir du moment ou la chaîne est regardée par la population, et si cette dernière venait à faire l’effort de s’abonner, ça nous permettrait d’améliorer qualitativement les programmes.

     

    Mais ils sont nombreux à chercher à s’acquérir la fameuse carte d’abonnement. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’est pas disponible chez l’électroménager du coin où l’on trouve normalement des cartes d’autres opérateurs. Disposez-vous d’un réseau de distribution ?

    Oui, il existe un réseau de distribution. Sauf que lorsque les distributeurs voient que la chaîne est piratée, ils sont découragés. Ce qui fait qu’ils préfèrent arrêter l’importation de la carte. Et ça, ça crée un certain disfonctionnement dans le réseau de distribution. Et je comprends la réticence de ces distributeurs à s’approvisionner en cartes. Car ils ne sont pas surs de les commercialiser.

     

    Quels sont vos objectifs ici en France ?

    Nous visons à l’enraciner davantage dans les réseaux câblés. Et là on est disponibles à travers tous les réseaux existants. On vient même de signer un accord pour amener la chaîne jusqu’aux frontières allemandes. Elle sera aussi disponible en Belgique et au Luxembourg. Et aussi prochainement, du moins on l’espère en Hollande. Mais sinon, aujourd’hui, on couvre pratiquement tous les réseaux câblés, et ADSL ici en France, et on déborde même sur les pays limitrophes. ça n’a pas été facile d’en arriver là, car au départ quand j’allais voir par exemple Noons (Un réseau câblé), il y a trois, quatre ans, on me demandait combien on était en France ? Est-ce que vous avez des journaux qui paraissent ici ? Avez-vous un grand centre culturel à Paris ?... Ils ne réalisaient pas l’importance de la communauté berbère en France mais en fait, ils posaient des questions très pratiques pour nous situer sur le plan marketing. C’est ce qui les intéresse eux, le nombre numérique des potentiels abonnés à générer. Il a fallu convaincre.

     

    Vous avez procédé récemment à l’extraction de la chaîne du bouquet TPS au sein duquel elle était intégrée précédemment. Voulez-vous nous expliquer les motivations d’une telle entreprise ?

    D’abord il faut savoir que le bouquet TPS arrêtera sa diffusion au courant de cette année 2008. Canal Satellite qui est sur le 19°, donc Astra,  a fusionné avec TPS. C’est bien sûr Canal qui a racheté TPS. Et de nos jours, ici en France, les intervenants de Canal sont en train de tourner toutes les paraboles des abonnées de TPS pour les amener vers la position Astra en prévision de l’arrêt définitif de TPS prévu très prochainement. Donc à ce moment-là, il ne restera qu’un seul grand opérateur de télévision sur le satellite en France qui s’appelle Canal Satellite.

    Du moins selon les prévisions du moment, car il se peut qu’il y aura de nouveaux opérateurs qui verront le jour dans les prochains mois. C’est pour cela qu’à un moment, on ne devait que se poser la question sur la présence de Berbère TV dans le bouquet TPS. Donc d’un commun accord avec la direction de ce bouquet on a décidé d’arrêter la diffusion sur ce bouquet tout en restant sur le 13°. Et par la suite on a entamé des discussions avec Canal Satellite pour une future intégration.

     

    Où en sont ces discussions aujourd’hui ?

    Elles continuent d’avancer. Ce qu’il faut savoir c’est qu’il faut un budget beaucoup plus conséquent pour diffuser à travers Canal Satellite. Ce qui veut dire qu’il faut penser à la fois, à la population qui est ici, et celle qui se trouve en Afrique du Nord. Si on va sur Canal Satellite, donc on risque de ne plus être sur le 13°.

    Si on veut être sur les deux positions à savoir rester sur le 13°, et en même temps faire notre entrée sur Canal Satellite sur le 19° (Astra), il nous faudra assurer un effort budgétaire, et à ce moment-là, il faudra bien maîtriser les choses. Donc si vous voulez, nous sommes en train de réfléchir sur la meilleure manière d’entrée au courant de cette année sur Canal Satellite tout en maintenant notre actuelle position sur le 13°. Et j’espère qu’on va y arriver. 

     

    Avec le cryptage de la chaîne, pas mal de rumeurs ont suivies la frustration des fidèles de la chaîne qui ne savent plus ni qui encore quoi croire. ça et là, il a été laissé entendre que Berbère TV projetait de se mettre en clair durant la tranche horaire de nuit. Vous le confirmez ?

    Vous savez, à partir du moment où la chaîne est piratée, elle est de fait en clair. Cela dit, c’est vrai que certains éprouvent certaines difficultés à y accéder. Maintenant, il est vrai aussi que notre souhait est de la mettre en claire à partir du mois d’avril de 19 h à 23 h. Auparavant il y a certaines données techniques qu’il faudra ajuster. La chaîne passera d’abord à un système de cryptage plus élevé, et à ce moment-là, il ne sera plus possible de la pirater. C’est à partir de là qu’on prévoit  d’ouvrir la chaîne de 19 à 23 h.

     

    Une mesure qui sera sans doute suivie d’une révision du réseau de distribution des cartes en Algérie, et peut-être même du prix…

    Effectivement, on compte bien élargir le réseau de distribution déjà existant, et notre souci aussi est de rendre la carte d’abonnement accessible aux plus démunis.

     

    Et pour les programmes ?

    On y travaille aussi sérieusement, c’est surtout la fiction qui m’intéresse. C’est un volet qui nous permettra de narrer en son et images les vécus quotidiens de la population dans chaque domaine, qu’il soit culturel, social ou autres. ça nous permettra d’ouvrir des fenêtres, et encourager des écrivains, des comédiens…

     

    Vous faites là une belle transition pour parler du domaine de l’édition. Vous  nourrissez une passion particulière pour ce créneau ?

    Je préfère plutôt parler de passion personnelle. J’ai toujours ressenti une passion pour le livre, et en plus de lire, j’en ai même déjà édité un, il y a à peu près cinq ans. Ce fut un plaisir que je me suis fait à moi-même mais qui a également rencontré un écho chez les lecteurs. J’ai toujours eu ce sentiment de la nécessité de développer cette activité de l’édition pour permettre un meilleur épanouissement à notre culture. ça reste, il est vrai, un secteur très difficile mais j’essaye d’apporter ma contribution du mieux que je peux. Et dans les projets très proches, on compte éditer au courant de cette année 2008 un livre traitant du " Royaume de Koukou " avec Thierry Deslot. L’histoire se passe au 16ème siècle en Kabylie, elle concerne un bout de l’histoire de l’Algérie qu’on rendra donc accessible à qui voudra la découvrir. Nous comptons aussi éditer plusieurs ouvrages sur les rois berbères d’ici à 2009. Nous avons aussi une coédition, fin prête, avec le journal français, L’Equipe, sur la prestigieuse équipe de football du FLN. C’est un projet qui tien particulièrement à cœur, une manière pour moi de rendre un vibrant hommage à cette équipe du FLN. On l’a réalisé avec le journaliste Michel N’Aït Challal. Le livre sortira en avril prochain à l’occasion du 50 e aniversaire du départ des joueurs de France pour aller rejoindre, d’abord à Genève, puis de rentrer en Tunisie, avec l’équipe du FLN. C’est quelque chose que j’avais en tête depuis très longtemps et ma rencontre avec Michel m’a permis de concrétiser l’hommage que je voulais rendre à ces hommes qui il y a 50 ans ont sacrifié leur carrière pour rejoindre l’équipe du FLN. Et là ma pensée va à Mekhloufi, et à eux tous qui ont été quelque part derrière le grand déclenchement de Novembre 54. Aussi la présence aujourd’hui sur les cimes du football français d’un certain Benzéma, un Kabyle d’origine, montre ce que doit être l’histoire entre les peuples : Une histoire de fraternité. Mon espoir est donc d’aller avec Michel prochainement en Algérie : A Alger, Béjaïa, Tizi-Ouzou, Constantine, Oran, Annaba, Sétif, et partout où ça sera possible à travers le pays pour présenter ce livre qui sera publié par les éditions Hachette. Au chapitre des publications, on aura aussi prochainement l’édition d’un livre sur la vie, et l’œuvre de Idir.

     

    Justement, l’artiste a laissé entendre que vous partagez avec lui son projet d’une future tournée en Algérie…

    Il y a aussi le rappeur Cénic qui vient de sortir de ce même bureau qui me propose de l’accompagner en avril prochain à Alger pour la présentation de son nouvel album. Maintenant pour revenir à Idir, c’est vrai que j’ai un grand attachement, et une affection très forte à la fois pour la personne humaine très sensible, et pour l’artiste de premier plan. C’est quelqu’un qui nous a ouvert bien des horizons, et a permis à notre culture d’atteindre l’universalité, et créer un espace de partage avec les autres. ça nous a fait connaître aux autres. D’un point de vue intellectuel, il incarne un regard avisé sur l’avenir, les évènements passés ou à venir. Il a apporté beaucoup à notre culture, et c’est important qu’il retrouve son pays. C’est le genre d’aspiration dont on ne peut qu’avoir envie de partager. Et nous espérons réunir toutes les conditions pour concrétiser cela. Le projet a besoin d’être mûri car Idir ne compte pas y aller pour un spectacle mais pour une tournée à travers toutes les régions d’Algérie. Notre souhait est d’y arriver le plus tôt possible. Mais c’est vrai que pour partager l’émotion, il faut déjà que l’esprit soit disponible, et serein.             

     

    Revenons à Berbère TV. La chaîne a-t-elle eu son accréditation en Algérie ?

    Oui tout à fait, depuis un an maintenant. Grâce à M. Djiar, et le travail a été accompli avec les autorités. Et les choses se passent admirablement bien, et je me félicite de cela. Les échanges que nous partageons avec les autorités sont à accréditer de très bons rapports, et Berbère TV jouit d’un bon accueil à tous les niveaux de l’Etat algérien. D’ailleurs je compte bien présenter le livre sur l’équipe de football du FLN au ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, car il s’agit de l’histoire de l’Algérie, et je souhaite que les autorités partagent avec nous  cet évènement.

     

    Berbère TV reste toutefois une chaîne de télévision de droit français. Plus profondément vous la considérez une chaîne algérienne française, ou plutôt une française algérienne ?

    Disons que c’est une chaîne qui a pour vocation de créer, et nouer des liens entre les familles de là bas, et d’ici. C’est une chaîne qui pourra consolider les liens entre deux rives condamnées par l’histoire, et la géographie à cohabiter. C’est aussi une chaîne qui assure un environnement qui garantira un meilleur épanouissement aux familles installées ici en France. ça leur permet de sentir qu’ils vivent ici aussi chez eux. C’est une chaîne qui crée des liens et contribue à faire épanouir l’activité humanitaire.

     

    A parler de l’humanitaire, vous en gardez certainement un bon souvenir de la vague de solidarité qui a été créée autour de Berbère TV à un certain moment crucial de sa vie, il y a de cela quelques années. Peut-être un commentaire sur le sujet ?

    Effectivement, à un certain moment, la chaîne a fait face à de grandes difficultés. On n’avait pas prévu le piratage massif auquel elle a été confrontée. Dans mon esprit, l’opération devait être circonscrits à une certaine partie mais malheureusement ça n’a pas été le cas, et cela a induit la chaîne à de grandes difficultés financières. Et là je ne peux pas oublier cette réaction extraordinaire de la population qui s’est mobilisée pour soutenir la chaîne. Et à ce sujet j’ai une anecdote que je n’oublierai jamais de ma vie. Car le geste m’a vraiment aidé à tenir et à rebondir. C’est l’histoire d’une carte postale qui m’est parvenue d’une jeune fille du prénom de Karima, qui avait à l’époque 12 ans. C’est tout ce que je sais d’elle. Elle m’avait écrit qu’elle souffrait beaucoup d’avoir entendu des hommes dire sur la place publique de son village que " Berbère TV allait disparaître ". Elle m’avait aussi écrit qu’elle ne pourrait pas tolérer que le son, et les images de certains présentateurs de la chaîne allaient disparaître de l’écran. Elle refusait d’accepter qu’il y ait cet échec. Elle raconte qu’elle a fait une chose extraordinaire pour aider comme elle pouvait. Elle demandait chaque jour à son père dix dinars pour acheter du Coca-Cola qu’elle n’achetait jamais en fait. Elle a réuni les dinars qu’elle avait pu prendre à son père, et elle les a mis dans l’enveloppe de la carte qu’elle nous a envoyée. C’est magique, extraordinaire, franchement, je ne trouve pas encore les mots pour qualifier un tel geste. Pour elle c’était sans doute le prix de la liberté à payer. C’est une carte qui me permet d’avoir à chaque fois une bonne raison pour tenir, et aller de l’avant. C’est plus qu’une signification pour moi. C’est le cordon ombilical qui m’a toujours nourri à chaque fois que j’en  ai éprouvé le besoin. Berbère TV, c’est autant d’espoir qu’il faut continuer à nourrir. C’est ce que font nos abonnés. Nous les remercions pour la confiance qu’ils renouvellent à la chaîne à chaque fois.

     

    Le présent se conjugue mieux pour Berbère TV. Une note d’un meilleur espoir pour clore cet entretien ?

    Aujourd’hui, la chaîne se porte mieux grâce à son réseau de distribution ici en France, surtout les réseau câblés et ADSL. Nos abonnés nous permettent d’avoir des revenus réguliers et qui nous donnent l’opportunité d’intensifier la chaîne, et d’aller encore plus loin. A partir du mois de mars, elle sera sur Orange. Elle fera sa rentrée sur SFR aussi. Notre souhait aussi c’est qu’elle atteigne les Etats-Unis d’Amérique. Nous sommes en discussions. A côté de ça, on a prévu de se fixer des challenges, des montagnes à franchir : On est en train d’étudier la nécessité de nous adresser directement à la jeunesse, beaucoup plus directement à ceux qui sont en phase avec le présent. Il y a aussi cette nécessité de procéder à la segmentation de l’offre télévisuelle pour éviter qu’une partie de la population n’aille chercher ailleurs ce que vous ne lui donnez pas. C'est-à-dire qu’avec l’installation et le développement de la chaîne généraliste BRTV qui est devenue un vrai média au service du public, à côté d’elle, on prévoit le lancement, d’ici à septembre 2008, d’un bouquet composé de trois chaînes : Berbère TV, la chaîne 1ère, une autre chaîne pour enfants qui s’appellera Berbère jeunesse, et une troisième chaîne de musique celle-là. Ce bouquet sera dans un premier temps sur le réseau câblé, et par la suite sur le satellite.

     

    Ça sera des chaînes qui émettront aussi en Berbère ?

    Mais bien sûr. Car ce qu’il ne faut jamais oublier c’est que Berbère TV est une télévision au service de la langue berbère. Le vecteur principal pour lequel cette chaîne a été créée, c’est pour protéger, sauvegarder, et participer à la pérennité de cette langue. Il n’y a aucune autre intention derrière. C’est une chaîne éminemment culturelle. A côté de cela, nous pouvons faire du divertissement, de l’information, de l’amusement. Mais il faut toujours garder des contacts avec ses racines pour pouvoir se mouvoir équilibré dans le monde auquel nous appartenons. Quelqu’un qui vit une rupture avec ses racines ne pourra pas affronter l’avenir.

    Par : D.C.

    Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=51849&ed=MTczNw==

     

    La rubrique "Entretien" La dépêche de Kabylie.

    Commentaire de Sam (18/02/2008 23:23) :

    merci de ta visite sur mon blog et tes voeux pour mon amie Barbara. je te fais un gros bisouxxxxxxxxxxxxxx. je t'ajouterai ds mes favoris comme ç je passerai visiter ton blog. A bientôt

    http://moroccangreatlady.vip-blog.com




    Jeunesse Sportive de Kabylie (J.S.K)...

    16/02/2008 14:48

    Jeunesse Sportive de Kabylie (J.S.K)...


                 JSKabylie

    Présidents:

    La JSK est le club le plus stable en Algérie. Elle n'aura connu que 6 présidents depuis sa création en 1946. Les présidents qui se sont succédé à sa tête sont : Abdelkader Khalef, Oumnia Hadj Arezki, Ben Kaci, Omar Belhocine, Rachid Baris. Elle est dirigée depuis 1993 par Mohand Cherif Hannachi.

     ANCIENS ENTRAINEURS

    Quelques anciens noms:

    Gardiens :

     Source : http://mohamedchelhab.unblog.fr/jskabylie/



    Commentaire de Ania (28/02/2008 23:43) :

    Hebergement gratuit d image et photo Bonne continuation ! papa!

    ania_aoa@yahoo.ca

    Commentaire de labelleeve (04/05/2008 18:57) :

    Beau blog, riche en couleurs. J'ai été "mariée" à un "grand kabyle" pendant 17 ans et connait la culture berbère ... Ma fille en est très fière. Tu es de quel coin de la Kabylie? Mes enfants ont leurs attaches,comme leur père, aux frontières du Djudjura: région magnifique. Je n'y suis jamais allée.. mais je vois les étoiles dans les yeux des Kabyles lorsqu'ils reviennent de là-bas. Le seul chanteur que j'aime est Idir et ce, depuis le début. Bonne continuation.





    Lettre à ma fille (texte de Grand corps malade, récité par Idir)

    15/02/2008 05:39

    Lettre à ma fille (texte de Grand corps malade, récité par Idir)


     

    Comme tous les matins, tu es passée devant ce miroir,
    Ajusté ce voile sur tes cheveux, qui devra tenir jusqu’à ce soir
    Tu m’as dit au revoir d’un regard, avant de quitter la maison
    Le bus t’emmène à la fac, où tu te construis un horizon.

    Je suis resté immobile, j’ai pensé très fort à toi
    Réalisant la joie immense de te voir vivre sous mon toit
    C’est vrai, je ne te l’ai jamais dit -ni trop fort, ni tout bas
    Mais tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu’on ne dit pas.

    Je t’ai élevée de mon mieux, et j’ai toujours fait attention
    À perpétuer les règles, à respecter la tradition
    Comme l’ont faits mes parents (crois moi sans riposter)
    Comme le font tous ces hommes que je croise à la mosquée.

    Je t’ai élevée de mon mieux comme le font tous les nôtres
    Mais étais-ce pour ton bien ? Ou pour faire comme les autres ?
    Tous ces doutes qui apparaissent et cette question affreuse,
    C’est moi qui t’ai élevée, mais es tu seulement « heureuse » ?

    Je sais que je suis sévère, et nombreux sont les interdits :
    Tu rentres tout de suite après l’école et ne sort jamais le samedi
    Mais plus ça va et moins j’arrive à effacer cette pensée :
    « Tu songes à quoi dans ta chambre, quand tes amis vont danser ? »

    Tout le monde est fier de toi, tu as toujours été une bonne élève
    Mais a-t-on vu assez souvent un vrai sourire sur tes lèvres ?
    Tout ça je me le demande, mais jamais en face de toi
    Tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu’on ne dit pas…

    Et si on décidait que tous les bien-pensants se taisent ?
    Si pour un temps on oubliait ces convenances qui nous pèsent ?
    Si pour une fois tu avais le droit de faire ce que tu veux,
    Si pour une fois tu allais danser en lâchant tes cheveux…

    J’veux qu’tu cries, et que tu chantes à la face du monde !
    Je veux qu’tu laisses s’épanouir tous ces plaisirs qui t’inondent
    J’veux qu’tu sortes, j’veux qu’tu ries, j’veux qu’tu parles l’amour
    J’veux qu’tu aies le droit d’avoir 20 ans,
    Au moins pour quelques jours…

    Il m’a fallu du courage pour te livrer mes sentiments,
    Mais si j’écrits cette lettre, c’est pour que tu saches, simplement,
    Que je t’aime comme un fou, même si tu ne le vois pas,
    Tu sais ma fille chez nous, il y a des choses qu’on ne dit pas.

    Voici le lien du vidéo de ce texte :

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/lettre%2B%C3%A0%2Bma%2Bfille/video/x26ost_idir-lettre-a-ma-fille



    Commentaire de Sheirine-Sophia (26/06/2008 15:46) :

    Je ne connaissais pas les paroles de cette chanson, merci, je les ai lu avec beaucoup d'attention et d'émotion aussi...


    Commentaire de sophia (15/08/2008 04:08) :

    sublime n'est-ce pas ? c'est presque mon papa et moi : beaucoup d'amour peu de marques affectives...... Sophia

    http://sophia.vip-blog.com




    J.S.K... Vamos pour le titre !

    15/02/2008 04:38

    J.S.K... Vamos pour le titre !







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