| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://kabylie.vip-blog.com


Kabylie
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Kabylie

VIP-Blog de kabylie
a111@sympatico.ca

  • 121 articles publiés dans cette catégorie
  • 1125 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ Sports/Kabylie ] [ Photos ] [ Famille ] [ Sports/Algérie ] [ Liens/clips/videos ] [ Histoire/Autres ] [ Poésie/Social ] [ Divers ] [ Musique ] [ Culture ] [ Evenements ]

    Tamedit n-was : C'est notre berceau que chante Lounis...

    20/09/2008 13:15

    Tamedit n-was : C'est notre berceau que chante Lounis...


    Ils sont nombreux les artistes : chanteurs , peintres qui ont rendu hommage à cette région magnifique qui est notre berceau ,, mais aucun hommage je peux le comparer à ce poeme qui est le texte de la chanson de Ait-Menguellet ,( tamurt-iw : ma région , mon pays , ou ma terre )

    C'est notre berceau que chante Lounis...


    Tamedit n-was

    d-dduh’-nneγ (γe)f i ncennu,
    atan di tegnaw yulli,
    d-mmi-s andda yebγa yeddu,
    di t’iq at i dd-yemekti,

    mi ns’ebb(e)h’ γef idurar-im,
    a tamurt-iw,
    ad aγ tiz’id’ tmuγli,
    (a)ruh’ yeččudd s-akal-im,
    a tamurt-iw,
    siwa yes i(gg) yettili,

    mi nebεed fell-am,
    d-lxiq i dd-yerzen degg wulawen,
    wa yettmekt-i-dd acewiq,
    wa yettxayel-dd isafen,

    mi ns’ebbeh’ (γe)f idurar-im,
    a tamurt-iw,
    ttakken-aγ-dd tazmart nsen
    (a)ruh’ yeččud s-akal-im,
    a tamurt-iw,
    akal-nni iγ dd-yesekkren…


    akk awiγ sangga nh’as akk d-dehb mlalen,
    akk awiγ sangga tirugza d lεib ttlalen,
    akk awiγ sangga ur yekkat lmizan s-allen,
    wezn akken ik yehwa, ur tettafed’ lğğiha ay malen,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    ma yella tebγid’ γuresn i wakken a dd-gemd’ lqiq,
    ma yella tebγid’ γuresn i wakken at uzured’ rqiq,
    ma yella tebγid’ at εeddid’ s-tehri di t’iq,
    akk nγen degg id’, sebh’ akk i dd-awin d-acewiq,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    at walid’ nnif, winnakken (γe)f id ak h’kkan,
    at walid’ lh’if yettruz’un irggazen ur knan,
    at walid’ asif anddakken ur uzlen waman,
    at walid’ asif anddakken yettazal laman,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    at zerd’ udmawen amek i ten qazen wusan,
    at walid’ allen ad ak i dd-yeh’kkun kra yed’ran,
    at zerd’ ifasen andda leh’un idamen yerγan,
    at zerd’ id’aren, wid i kerfen segg wakken lh’an,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    akk awiγ sangga arih’a n-lwerdd d-amkkan-is,
    akk awiγ sangga arih’a n-lbarud’ d-arfiq-is,
    akk awiγ sangga arih’a las’el d-axxam-is,
    akk awiγ sangga arih’a n-tegmatt d-akal-is,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan,


    at zerd’ lγaba tinnakken ur nqebb(e)l-ara ad’ar,
    at zerd’ tejra, terγa, tejreh’, tugwi at q’ar,
    at zerd’ tejra, γas tekkfa, yettidir uz’ar,
    γers akkw i dd-nerra, nh’efed’ sekra id aγ tesγar,

    kkul taddart, tcuba azrar γef drar,
    yecudden mebbγir amrar s-icerfan,
    tamurt-iw d-izurar (γe)f idurar,
    yecudden mebbla imurar s-igenwan…
     
    Lounis Ait-Menguellet
     
    Traduction :

    C'est notre berceau que nous chantons,
    voyez, il atteint même les cieux !
    Son fils, où qu'il aille,
    dans le besoin, il se le rappellera.

    Se réveiller et voir tes montagnes,
    mon pays,
    la vision est agréable.
    L'âme est attachées à tes terres,
    mon pays,
    elles le font vivre.

    Lorsque nous sommes loin de toi,
    nos cœurs se sentent oppressés,
    les uns se rappellent des chants,
    d'autres se souviennent des champs.

    Se réveiller et voir tes montagnes,
    mon pays,
    elles nous transmettent leur force.
    L'âme est attachée à tes terres,
    mon pays,
    les terres qui l'ont fait naître et grandir.



    Je t'emmènerais là où le cuivre et l'or se rencontrent,
    je t'emmènerais là où l'honneur et le déshonneur naissent,
    je t'emmènerais là où tout est équilibre aux yeux,
    mesure comme il te plaira, tu ne trouveras aucun côté instable.

    Chaque village est tel un collier qui pare la colline
    attachée, sans corde, aux escarpements.
    Mon pays est tel des colliers sur les collines,
    attachée, sans cordes, aux cieux.

    Si tu veux, chez eux, agrandir les choses,
    si tu veux, chez eux, amplifier les choses,
    si tu veux prendre tes aises,
    ils te tueront la nuit venue, et le matin chanteront tes louanges.

    Chaque village est tel un collier qui pare la colline
    attachée, sans corde, aux escarpements.
    Mon pays est tel des colliers sur les collines,
    attachée, sans cordes, aux cieux.

    Tu verras l'honneur que l'on t'as tant raconté,
    tu verras la misère qui brise les hommes sans qu'ils rompent,
    tu verras la rivière dont le lit ignore le goût de l'eau,
    tu verras la rivière dans laquelle coule la confiance.

    Chaque village est tel un collier qui pare la colline
    attachée, sans corde, aux escarpements.
    Mon pays est tel des colliers sur les collines,
    attachée, sans cordes, aux cieux.

    Tu verras comment le temps creuse les visages,
    tu liras dans les regards tout ce qui s'est passé,
    tu verras des mains dans lesquelles coule du sang brûlant,
    tu verras des pieds déformés par les distances parcourues.

    Chaque village est tel un collier qui pare la colline
    attachée, sans corde, aux escarpements.
    Mon pays est tel des colliers sur les collines,
    attachée, sans cordes, aux cieux.

    Je t'emmènerais là où la senteur de la rose a sa place,
    Je t'emmènerais là où l'odeur des balles est sa compagne,
    Je t'emmènerais là où réside l'honneur,
    Je t'emmènerais en terre de fraternité.

    Chaque village est tel un collier qui pare la colline
    attachée, sans corde, aux escarpements.
    Mon pays est tel des colliers sur les collines,
    attachée, sans cordes, aux cieux.

    Tu verras la forêt qui ne laisse pas l'homme fouler sa terre,
    tu verras l'arbre, brûlé, blessé mais refusant de mourir,
    tu verras l'arbre, même asséché, dont la racine vit encore,
    c'est vers cette racine que nous revenons, apprendre et retenir ce qu'elle nous enseigne.

    Chaque village est tel un collier qui pare la colline
    attachée, sans corde, aux escarpements.
    Mon pays est tel des colliers sur les collines,
    attachée, sans cordes, aux cieux.

    Voir la version complète : kabylie: tamurt-iw

    Source : http://www.algerie-dz.com/forums/archive/index.php/t-52960.html



    Commentaire de gina (26/09/2008 19:46) :

    Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et
gratuitbonne fin de semaine a toi et merci de m.avoir soutenu dans cette dur épreuve boop.ps super beau bébé

    http://gina vip bog

    Commentaire de Arezki (27/09/2008 00:34) :

    De rien Gina ...le bebe c est ma fille Ania a l age 2 ans 1/2 ...bonne continuation...Bon week-end a toutes et a tous...


    Commentaire de sheirine (07/01/2009 08:43) :

    azul, bonjour, sabah al nour, je ne pouvais rester insensible face à la lecture de ce poème "C'est notre berceau qui chante" (merci d'avoir traduit Arezki) et quelle profondeur dans les mots ! cela va au fin fond des âmes, des tripes de ce peuple, et la description, les images précieuses et de parrures y sont d'une finesse exquise, je suis sincère c'est ma sensibilité féminine qui s'exprime. Compliments à l'auteur de ce texte éloquent et criant d'identité et d'amour de sa terre et de ses traditions, de sa culture, des ses valeurs, qui ne sont autres et je pense que tu validera...que l'assurance de nos souvenirs, de notre passé, par lequels nous cheminont avec fierté sur le chemin du présent en regardant avec assurance le futur à l'horizon des vies de tous les peuples de la terre, des pays.....bien bel enfant sur cette photo, que Dieu préserve. Bonne journée, bien amicalement.

    http://sheirine-sophia.mon-vip.com




    ASSOCIATION INTERNATIONALE pour la FRATERNITE AMAZIGHE (AIFA)

    30/08/2008 15:18

    ASSOCIATION INTERNATIONALE pour la FRATERNITE AMAZIGHE (AIFA)


    Concours d’essais sur le monde berbère

    Les traditions berbères (Edition 2008)

    AIFA a le plaisir d’inviter toute la communauté berbère au Québec, ainsi que tous ceux qui s’intéressent au monde berbère, à encourager leurs enfants à participer à l’édition 2008 de ce concours qui a pour objectif de favoriser la connaissance des traditions berbères des Iles Canaries à l’Oasis de Siwa, de l’Atlantique au Nil, et de la Méditerranée au Sahel.

    AIFA profite de la saison d’été pour vous encourager à faire, avec votre enfant, cet exercice qui consiste à décrire sur le papier une tradition que vous avez vécue dans votre enfance, ou que votre enfant a vécue lui aussi, ou encore que vous connaissez tout simplement vous-même et que vous raconteriez à votre enfant.

    A cette fin, veuillez trouver ci-joint le réglement qui vous aidera à saisir les contours de ce concours.

    N’hésitez pas à nous écrire à notre adresse si vous désirez des informations supplémentaires.

    Pour le Conseil d’Administration d’AIFA

    URL:
    www.berberes.net / Information: aifa@berberes.net


    RÉGLEMENT

    Article 1: Nom du concours
    Concours d’essais sur le monde berbère: Les traditions berbères (Edition 2008)

    Article 2: Objectif
    Favoriser la connaissance des us et coutumes du monde berbère.

    Article 3: Organisateur
    Association Internationale pour la Fraternité Amazighe (AIFA)

    Article 4: Eligibilité
    Les enfants résidant au Québec dans les catégories d’âge suivantes:
    Catégorie I: 6ans à 11ans
    Catégorie II: 12ans à 15 ans
    Catégorie III: 16ans à 18ans

    Article 5: Contenu
    Ecrire un texte sur une tradition berbère que vous connaissez. Les enfants peuvent recevoir l'aide de leurs parents. Cependant, un test oral aura lieu pour départager les meilleurs candidats.

    Il est IMPORTANT de mentionner la région et l’époque où cette tradition a été célébrée ou vécue ainsi que son importance aux yeux des habitants de la dite région, et si aujourd’hui la dite tradition a tendance à décliner ou à devenir plus visible, ainsi que toute autre information pour mieux expliquer la tradition en question.

    Quelques photos relatives à cette tradition peuvent aussi être attachées au texte, s’il y a lieu.

    Article 6: Langues
    Tous les dialectes berbères sont acceptés ainsi que le français et l’arabe.

    Article 7: Format d’écriture
    Les essais DOIVENT être soumis EN FICHIER ATTACHE à l’adresse suivante en format Microsoft Word: aifa@berberes.net

    AVEC UNE LETTRE D’INTRODUCTION qui précise le nom au complet du candidat ainsi que toutes ses coordonnées (adresse, telephone et courriel).

    Article 8: Taille des essais
    Catégorie I: 150-200 mots
    Catégorie II: 300-400 mots
    Catégorie III: 500-700 mots

    Article 9: Prix
    Le meilleur de chaque catégorie se verra octroyer un des prix suivants:
    50$ Can (Catégorie I) ; 100$ Can (Catégorie II) et 150$ Can (Catégorie III)
    Un prix de participation sera aussi tiré au hasard.

    Article 10: Echéance
    Les essais DOIVENT être reçus au plus tard le 31 octobre 2008.

    Article 11: Comité de sélection
    Un comité sera formé pour sélectionner les 3 meilleurs essais pour chaque catégorie d’âge ainsi que les lauréats. Le comité recommendera aussi une liste d’essais représentatifs pour chaque tradition afin de les publier sur le site web d’AIFA.

    Article 12: Attribution des prix
    L’attribution des prix aura lieu lors de la soirée de clôture des Journées Berbères de Montréal (Edition 2009) habituellement organisées par AIFA vers la fin du mois de janvier et ce, en présence des parents, de personnalites du mouvement associatif berbère et de personnalités nord-africaines.

    Source : http://www.berberes.net/activites/2008/essais/






    Dessin du jour...sans commentaires!

    24/08/2008 01:44

    Dessin du jour...sans commentaires!


    http://www.elwatan.com/






    Internet / Algérie : "Google.dz" officiellement lancé

    18/08/2008 14:20

    Internet / Algérie :


    http://google.dz/

    image

    "Google.dz" est enfin disponible : Désormais, les internautes d’Algérie pourront accéder aux plus fameux des moteurs de recherche par le biais de l’extension assignée au pays, c’est à dire DZ. Une donnée que l’on peut facilement vérifier en saisissant, dans la barre de navigation de son browser préféré, l’adresse en question.

    Dans la correspondance destinée au webmestre de l’emplacement dédié à l’informatique et aux nouvelles technologies, la porte-parole avait laissé exprimer sa joie de la disponibilité de Google.dz pour les internautes algériens tout en révélant qu’il va y avoir, dans les semaines à venir, deux versions différentes. L’une en arabe,l’autre en français.

    Par ailleurs, elle avait informé, que du côté de Google, on était au courant des petites difficultés rencontrées par un nombre « limité de visiteurs voulant accéder à Google depuis l’Algérie ». Elle a ajouté que ces problèmes ont été résolus.

    Il s’avère ainsi que, ce qui pouvait sembler être une erreur technique, il y a quelques jours, est en fait un nouveau nom de domaine destiné aux utilisateurs des services de l’opérateur américain en Algérie.

    Si l’on se réfère à la page de Google qui répertorie les différents pays où le moteur propose ses services, l’Algérie serait le 163 ème pays à bénéficier d’un domaine local. Aussi, faut-il le signaler, notre pays est le vingt septième pays africain à intégrer cette liste  et le onzième pays arabe (après, par ordre alphabétique, l’Arabie Saoudite, Bahreïn, Djibouti, l’Égypte, Les Émirats Arabes Unis, la Jordanie, Libye, le Maroc, Oman, Qatar). Le retard relatif dans l’attribution de ce nom de domaine peut s’expliquer par la difficulté rencontrée lorsqu’il s’agit d’acquérir l’extension dz auprès de l’organisme qui gère le dépôt de noms de domaine internet en Algérie(Cerist).

    Avec le lancement de google.dz, l’image de marque du portail, référence en la matière, se verra renforcée en Algérie. Inutile de rappeler qu’avec cette opération, les internautes algériens s’approprieront encore mieux le robot le plus efficace au monde.

    D’un autre côté, le célèbre mesureur d’audience Alexa, lui aussi américain, a déjà attribué un classement à ce site. Google version Algérie est doté du numéro : 3 355 539. Cela va de soit que ce chiffre est appelé à diminuer vu le nombre toujours croissant des internautes algériens.

    Source : http://www.latribune-online.com/l_info_en_continu/3928.html






    Timlilit n Imazighen - Nouvelle émission en Tamazight à Montréal - Samedi à 21h.

    09/08/2008 03:15

    Timlilit n Imazighen - Nouvelle émission en Tamazight à Montréal - Samedi à 21h.


    Radio

    Madjid Benbelkacem et Mourad Mahamli viennent de décrocher une émission entièrement en Tamazight sur les ondes de Radio Montréal CFMB.

    "Timlilit n Imazighen" (Rencontre des Berbères) sera diffusée tous les samedi de 21 heures à minuit avec un contenu construit autour de nouvelles cuturelles, des reportages et entrevues.

    Avant qu'ils ne s'installent à Montréal, Madjid et Mourad étaient tous les deux journalistes sur les ondes des radios algériennes Chaîne 2 (Kabyle) pour le premier et Beur FM  pour le second.

    Dès leur arrivée à Montréal, ils rejoignent les mouvements associatifs.

    Après la réussite de leur émission (en français) sur les ondes de Radio Centre-Ville, ils viennent renforcer les médias amazighs avec cette nouvelle émission.

    Soyez au rendez-vous de 21h à Minuit sur les ondes de CFMB 1280 AM ou

    par internet : www.cfmb.ca/default.asp

    Source : http://www.kabyle.com/timlilit-n-imazighen-nouvelle-emission-en-tamazight-montreal-samedi-21h-1852-300708



    Commentaire de samira (20/09/2008 13:46) :

    j'adore!!!!!! je suis completement émue ;


    Commentaire de moha (22/03/2009 21:03) :

    votre region est tré belle ..elle ressemble beaucoup a chez nous dans le nord du maroc le rif ou je suis originaire je vous propose d'aller sur blog azhgar ouled amghar vip il ya bcp de simulitude avec votre chere region merci atass ayma

    zinah.mohamed@hotmail.fr




    KABYLIE : Vacances au pays des ancêtres...

    18/07/2008 05:41

    KABYLIE : Vacances au pays des ancêtres...


    Les mères des jeunes émigrés en âge de se marier usent de toute leur diplomatie pour dénicher cette belle-fille obéissante et de bonne famille. Elles profitent de toutes les fêtes où elles sont invitées pour sélectionner la fée disposée à devenir femme au foyer en France.

    C’est l’été, c’est le début des vacances. A l’aéroport d’Alger, le quai des arrivées prend sa revanche sur son rival de toute l’année, celui des départs. La communauté algérienne résidant à l’étranger, afflue vers le parking à quelques centaines de mètres. Des proches de tous âges se précipitent vers la sortie de l’aéroport Houari-Boumediène. Ils ont hâte d’arriver là-haut, dans les villages des hautes montagnes de Kabylie qui n’a rien à envier à ces régions touristiques européennes. Malgré l’idée qu’ils se sont faite sur le manque de moyens, peu leur importe, la nostalgie pour certains et la curiosité pour les plus jeunes sont plus forts que les racontars des vieux ou de la presse.
    Les taxis, à l’extérieur de l’aéroport, profitent de cette embellie de travail à profusion. Les familles s’impatientent de voir la voiture avaler les kilomètres d’autoroute, qui les séparent du début des côtes qui serpentent de Naciria. Les montagnes apparaissent à partir de là. Quel frémissement à leur première vue! C’est bon, ça y est, c’est le bled des ancêtres. Au village, les gens sont pressés de voir «les émigrés» qui sont arrivés la veille. Certains les connaissent, d’autres pas.
    Dans le pays qui les a vu naître et partir, les gens n’ont pas la même idée des émigrés que celle qu’on a dans les pays d’accueil. C’est au début du XXe siècle que des vagues importantes de jeunes sont parties au-delà des mers pour travailler et subvenir aux besoins de leurs familles «nombreuses» restées au bled. Ceux-là qui sont partis pendant les années 20 et 30 sont maintenant vieux et en retraite, ils ont les mêmes mentalités, les mêmes façons de voir et de penser que ceux qui sont restés au pays. Leurs habitudes vestimentaires ne diffèrent en rien et leur façon de parler reste pareille à celle de leurs concitoyens qui n’ont pas immigré. Ces vieux fortunés passent la moitié de l’année dans leur pays et l’autre dans des chambres d’hôtel qu’ils louent en continu dans l’Hexagone. Ils vivent de leur retraite ici au bled. Leurs familles vivent de cet argent qui se fructifie au gré des péripéties du cours de la monnaie nationale.
    Les années 40 et 50 ne font pas exception. Bien au contraire, le nombre des partants est nettement plus important. La région de Kabylie a connu un véritable exode. Une génération est partie rejoindre une autre, essentiellement en France. En ces temps de misère et de guerre, les montagnards étaient d’une pauvreté indescriptible. «Avant de partir en France rejoindre mon oncle, raconte Dda Ahmed, nous consommions le couscous tiré de la farine de gland et non de blé. Nous n’avions que la végétation qui poussait dans la montagne», continue-t-il se remémorant ces temps de disette qui l’ont poussé à l’exil. Cette génération forgée dans l’indigence, n’a rien perdu de son caractère de montagnard kabyle. Pendant leur séjour au pays, ils passent leur temps, comme leurs parents d’antan, à élaguer les oliviers, les figuiers et à drainer les ruisseaux dans leurs champs. Après les travaux, Da Ahmed passe ses soirées au café du village où, sirotant une boisson gazeuse, il joue aux dominos.
    Vers la fin des années 70, à la faveur de la loi autorisant le regroupement familial, cette première catégorie s’installera, dans la durée, en France, en y emmenant femmes et enfants. Ce sont ces enfants, qui grandiront, pour leur écrasante majorité, dans les habitations à loyer modéré, qui marqueront la différence.
    A partir de cette génération, les émigrés qui venaient passer les vacances au bled, diffèrent dans la façon de penser, de s’habiller et de concevoir les choses par rapport à leurs cousins, amis, oncles, frères et autres restés au pays. Leur enfance et leur jeunesse sont forgées dans ce milieu de l’émigration avec les voisins. Ce sont généralement des Marocains, des Tunisiens ou des Turcs. Cette génération d’émigrés, une fois au bled, a d’autres préoccupations et d’autres intérêts. Arrivés à l’aéroport Houari-Boumediene ou au port d’Alger, destination la Kabylie pour d’autres découvertes, d’autres attraits et d’autres façons de passer les vacances au bled de leurs parents.

    Vive les filles du bled!
    Loin ces temps-là où l’émigré ramenait dans ses valises des vêtements pour toute la famille. Il est loin le temps où le fils parti gagner sa vie et faire vivre la famille revenait avec de l’argent dans les poches qu’il remettait au père. Le temps, à présent, est à autre chose. Les émigrés, arrivés dans le village, ne connaissant que de rares personnes, s’en vont vers les plages. Ils aiment surtout découvrir d’autres régions du pays. Mouloud, vivant à Amiens en Picardie, nous dira qu’il préfère passer ses vacances, non dans son village mais à Béjaïa. Cependant, le phénomène le plus important qui fait son apparition ces dernières années, est d’une tout autre nature. La recherche de l’âme soeur. Comme les jeunes Algériens du bled, ceux qui viennent en vacances montrent un intérêt marqué pour les filles du bled. Nous avons voulu comprendre ce phénomène; alors, nous nous sommes rapprochés de certains jeunes émigrés qui sont arrivés au bled. À ce sujet, Karim, un jeune, travaillant dans un restaurant dans la ville de Tizi Ouzou se montrera excité à l’idée de pouvoir «aguicher» une «émigrée» de nationalité française. «Mon but, cet été, est de me trouver une émigrée de nationalité française ou la double nationalité.» Pour cela, nous indiquera-t-il, les vacances aux plages de Tigzirt ou Azefoun sont une aubaine. Un autre vendeur de CD-ROM à la sauvette sur la route du stade du 1er-Novembre nous racontera son histoire. «C’est à l’occasion d’une fête de mariage, dans notre village, que j’ai réussi à avoir une belle fille à double nationalité.» II dira, tout excité, qu’il l’attend pour cet été.
    En été donc, beaucoup de jeunes vont sur les plages de la côte kabyle, dans l’unique but de faire la chasse aux émigrées. L’espoir de trouver un moyen de s’installer dans l’Hexagone fait marcher un grand nombre de jeunes chômeurs, voire de diplômés des universités. Dans tous les villages de la région, les histoires de ceux qui se sont installés en France par des mariages font légende.
    Mais, paradoxalement, il n’y a pas que la chasse aux émigrées binationales. Inversement, un phénomène nouveau prend, à une vitesse vertigineuse, de l’ampleur. Les jeunes émigrés, nés ou ayant grandi en France, se marient de plus en plus avec des Algériennes vivant dans le bled.
    Venus d’un pays où la liberté de choisir et de connaître son partenaire n’a pas de limites, beaucoup de ces jeunes émigrés qui ont fait leurs études dans les lycées et les universités françaises font la chasse aux filles du bled. Pour comprendre ce phénomène pour le moins paradoxal, nous avons approché cette catégorie dans les villages.
    Youcef, vivant dans la banlieue parisienne, en vacances au bled, préfère les filles du pays pour leur fidélité. Il dira, à ce propos, que les gens qui se sont mariés avec des filles d’ici (du bled) ont tous ou presque réussi leurs mariages. «Je connais des gens qui se sont mariés, depuis longtemps et ils n’ont pas divorcé», affirme-t-il pour se convaincre.
    Un autre phénomène est venu cependant se greffer au précédent. Il y a une religiosité plus «accentuée» chez cette génération d’émigrés. Ceux-là ne cherchent pas une épouse dans les plages, mais visent plutôt les filles sans emploi et qui ne voient pas d’inconvénient à devenir femmes au foyer dans l’Hexagone. Kheider, jeune célibataire, vivant à Amiens, en Picardie, nous dira que c’est un péché d’épouser une fille qui ne porte pas le voile islamique. «Je veux me marier avec une fille du bled, mais elle devra porter le voile, une fois en France», dira-t-il, fermement. Les mariages arrangés entre familles aussi font légende pendant les mois de vacances. Les mères des jeunes émigrés en âge de se marier, sont comme celles des jeunes d’ici. Elles usent de toute leur diplomatie pour dénicher cette belle-fille obéissante et de bonne famille. Elles profitent également de toutes les fêtes où elles sont invitées pour sélectionner la fée disposée à devenir femme au foyer en France.

    Ils payent cash
    Les vacances des émigrés ne profitent pas uniquement aux jeunes célibataires des deux côtés de la Méditerranée. Avec un taux de change de 1200%, c’est-à-dire l euro pour 120 dinars en été, les émigrés se permettent de consommer, pendant les deux mois de vacances, dix fois plus que les gens des villages. Les commerçants font une belle affaire. Rabah, tenant d’une petite boutique d’alimentation générale au village, nous dira que les émigrés lui permettent de respirer. Travaillant avec les gens du bled avec une formule de crédit payable chaque mois, il doit user de ses fonds propres pour combler le déficit de sa balance commerciale.
    Mais, voilà, lorsque les gens de là-bas arrivent, son magasin est alimenté quotidiennement. «Chaque matin, je dois retourner au marché de gros en fruits et légumes de Tala Athmane», nous révèlera-t-il, tout content. Fait bizarre aussi, les émigrés de France achètent également dans les magasins d’électroménager et de vêtements. «La mode est aussi au top chez-nous», dira fièrement un jeune lycéen en discutant avec les jeunes émigrés déjà arrivés. Dans la ville de Tizi Ouzou, les marchés et les étalages sur les trottoirs attirent aussi les jeunes émigrés. La profusion de la marchandise à bon marché est une aubaine pour eux. La contrefaçon permet d’imiter les marques les plus chères en Europe. Sauf que là-bas, le contrôle est si rigoureux que leurs prix restent toujours au-dessus des bourses des émigrés.
    Nos discussions avec des éléments de la communauté kabyle en France ont attiré notre attention sur un phénomène que les organismes en charge de l’émigration en France doivent prendre en considération. Les démarches entreprises pour l’intégration de cette communauté dans le tissu social européen, devront s’intéresser à la société d’origine de ces émigrés.
    Nous avons constaté des sentiments de religiosité et de conservatisme plus accentués chez les émigrés que chez leurs concitoyens du pays. Les vacances n’en sont qu’à leur début, les gens aiment retrouver leurs familles exilées. II y a du plaisir à se retrouver et cela se voit dans tous les villages où une nouvelle ambiance s’installe chaque été.

    Kamel BOUDJADI

    Source : http://www.lexpressiondz.com/article/8/2008-07-16/54467.html






    Ath Ouabane (Tizi Ouzou) “Tiregwa” ou le coup d’envoi de la saison fertile

    30/06/2008 11:15




    Comme chaque année, les villageois d’Ath Ouabane, dans la commune d’Akbil, à 60 km au sud-est de Tizi Ouzou, organisent une cérémonie d’offrandes pour le saint appelé, communément Sidi Hend Amrane, une fête régionale où des milliers de personnes se rencontrent dans une convivialité qui les rassemble. À L’origine, la pratique ancestrale du “timechrat” poussait les gens à prendre en charge leur sort face aux difficultés du temps. Ainsi, à cette occasion, de nombreuses têtes de bovins sont sacrifiées et tous les foyers du village, au soir, se gaveront d’un dîner au couscous-viande.  C’est aussi le moment capital pour tous ces agriculteurs de se rassembler pour remettre l’eau d’irrigation soigneusement contrôlée dans les rigoles qui se déversent dans chaque lopin de terre, jardin et vergers. “Avant, l’occupation de tous les villageois était limitée à la terre, source de vie dans les périodes les plus difficiles, de nos jours, les jeunes ne se contentent que de quelques rentes arboricoles”, dira une vieille femme. C’était la terre qui les nourrissait avec la bénédiction de Sidi Hend Amrane du village qui, pour rappel, a subi les pires contraintes de la guerre de Libération durant laquelle il a été quasiment détruit par l’armée française. Le coup d’envoi de la saison de fertilité, cette année se fait de bon augure car la richesse arboricole donne espoir à tout le village. La cerise donnera cet air de fête aux propriétaires qui auront du cœur à entreprendre d’autres projets dans le domaine de l’agriculture. Telle la cerise sur le gâteau, les organisateurs de cette cérémonie annoncent une bonne nouvelle aux villageois : “La caisse du village vient d’être alimentée d’une somme de 612 500 DA”. Dans une totale équité et transparence, les projets du village et les nécessités les plus urgents prendront leur part. 

    Par :Rédaction de Liberte

    Limara B.






    Début | Page précédente | 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact kabylie ]

    © VIP Blog - Signaler un abus