Zidane : Le Brésil rappelle à Zidane sa Kabylie natale
20/03/2008 00:04
Zinédine Zidane a visité une favela dans la banlieue de Sao Paulo, au Brésil, dimanche où il a disputé un match de bienfaisance et parié sur le rétablissement de son ancien coéquipier brésilien du Real Madrid, Ronaldo (aujourd'hui AC Milan). Vêtu d'un maillot vert et jaune aux couleurs du Brésil, Zidane a inauguré un terrain de football dans la favela d'Heliopolis, la plus grande de Sao Paulo avec 120.000 habitants. «C'est un peu comme l'endroit où j'ai grandi. Cela me rappelle des images de ma jeunesse. C'est une réalité difficile», a dit Zidane à la presse après avoir signé des autographes à de jeunes admirateurs. Zidane a eu des paroles d'encouragement pour l'attaquant de l'AC Milan Ronaldo, son ex-compagnon au Real Madrid, opéré en février d'une rupture totale du tendon au genou gauche : «Ronaldo a déjà prouvé en 2002 qu'il pouvait faire des choses difficiles comme recommencer à jouer et être le meilleur buteur de la Coupe du monde. C'est pour cela qu'on le surnomme le "Phénomène"», a dit Zidane au cours d'une brève conférence de presse où il a parié sur son «rétablissement».
En le rencontrant hier à l’issue de la séance d’entraînement, Moussa Saïb ne pouvait pas cacher sa déception par rapport à tout ce qui se passe à l’intérieur même de son groupe. D’ailleurs, dans notre édition d’hier, l’entraîneur kabyle n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme et vu que le temps était court nous nous sommes fait la promesse de revenir avec plus en détails sur ce qu’il pensait de la situation actuelle. Le lendemain, l’entraîneur kabyle n’avait pas changé d’un iota son discours car, pour lui, il n’a rien dit de grave, mais il a simplement décidé de mettre chacun devant ses responsabilités et cela dans l’intérêt de l’équipe. Mais on ne pouvait pas s’empêcher de poser à Saïb la question qui s’imposait d’elle-même : Ses déclarations ne vont-elles pas perturber le groupe et n’a-t-il pas peur qu’elles soient assimilées à une tentative de déstabilisation à la veille d’un match important (en l’occurrence le match aller de la Ligue des champions face aux Ghanéens de l’Ashanti Gold) ? "Non", rétorqua immédiatement le coach kabyle. "Il est préférable de crever l’abcès maintenant que lorsqu’il sera trop tard. Je préfère en parler actuellement pour tenter de recoller les morceaux plutôt qu’à l’issue de la saison où chacun sera préoccupé à faire autre chose ; et à la reprise, ces mêmes problèmes seront encore là. Si je parle, c’est pour sensibiliser tout le monde et mettre chacun devant ses responsabilités, j’en ai marre de me taire et de passer sous silence certaines choses. Si on laisse les choses traîner, soyez sûr qu’un jour tout va exploser", dira Saïb avant d’évoquer plusieurs points.
«Le danger est venu finalement de l’intérieur» «Nous sommes premiers au classement à six matches de la fin du championnat avec sept points d’avance, mais rien ne donne cette impression. Au lieu que les joueurs se concentrent sur le championnat et redoublent d’effort en cette fin de saison, ils trouvent le moyens de déstabiliser le groupe en s’occupant de faux problèmes. Au départ, j’avais une crainte que les perturbations viennent de l’extérieur, mais à ma grande surprise le danger est venu de l’intérieur.»
«Les joueurs doivent changer d’attitude» «En prenant en main l’équipe, je pensais trouver des joueurs adultes et responsables, surtout que la plupart sont des pères de famille. De ce fait, je ne vais pas jouer le rôle du policier en disant ne fait pas cela, ne fais pas ceci». J’ai été correct avec eux, vu que j’étais moi-même joueur, je les respecte mais apparemment cela n’est pas la bonne solution. Les joueurs ne travaillent pas assez, certains ne manquent pas une occasion pour tricher. Est-ce normal que pour un déplacement, un joueur arrive en retard à l’aéroport... Pas plus tard qu’hier un gardien de but n’a pas trouvé mieux que de critiquer son entraîneur. A ma connaissance, un joueur vient à l’entraînement pour travailler, non pour chercher à savoir s’il jouera ou pas. Je suis peut-être le seul entraîneur qui fait tourner au maximum son effectif et cela afin de permettre à tout le monde de jouer, je peux me contenter d’appliquer l’adage qui veut qu’on ne change pas une équipe qui gagne, mais je ne l’ai pas fais car j’ai besoin que tous les joueurs se tiennent prêts à jouer.»
«Voilà pourquoi je ne fais pas jouer souvent Bensaïd et Derrag» «Croyez moi, j’en ai marre de m’entendre dire pourquoi je n’ai pas fait jouer x ou y. Les gens oublient que chaque match a son caractère et tout dépend de l’adversaire. Les critiques concernent par exemple Bensaïd , donc permettez-moi d’expliquer une fois pour toutes la raison qui fait que je ne le fais pas jouer souvent. Je ne dis pas que Bensaïd n’est pas un bon joueur, bien au contraire. L’entrée de cet élément correspond à la tactique de jeu que j’adopte, si je joue en 4-3-3, j’opte pour Hemani pour la simple raison que Hemani pivote, bouge beaucoup, il est à gauche et à droite alors que Bensaïd est fait pour le 4-4-2. Pour Dérrag, ce joueur ne peut tenir sur le terrain que 20’, il doit donc travailler encore plus à l’entraînement. Avec ces critiques à tort et à travers, les supporters ne nous aident pas.»
«Aucun écart disciplinaire ne sera toléré à l’avenir» «Je pense que nous avons fauté en nous montrant gentil avec les joueurs, nous avons fermé les yeux sur beaucoup d’écarts disciplinaires. Si nous avions sévi avec plus de fermeté, on n’en serait pas arrivés là. Mais dorénavant, celui qui fautera le payera cash».
«Ceux qui ont insulté Abdeslam sont jaloux de lui» «Je ne vous cache pas que certains supporters ne jouent pas le jeu, ce n’est pas en insultant les joueurs qu’ils vont les encourager. Je ne comprends pas pourquoi ils s’en sont pris à Abdeslam, c’est certainement par jalousie car il n’y a aucune raison pour le faire, d’autant plus que ce joueur est connu pour être un élément qui se donne toujours à fond et qui mouille son maillot. En plus de cela, ce n’est pas en l’insultant qu’on va le pousser à renouveler son contrat, avec un tel comportement il peut songer à partir. Ce que je trouve dégoûtant est qu’on l’a appelé à son domicile ; à sa place je ne l’aurais pas supporté. C’est dommage qu’on en soit arrivé là, les supporters doivent encourager leur équipe et ne pas tomber dans le piège des manipulateurs.»
«Je n’accepterai pas qu’un supporter m’insulte» «Le jour du match, c’est les joueurs qui sont sur le terrain, pas l’entraîneur ; ce n’est pas à lui de mettre la balle au fond des filets ou de défendre, mais chaque fois qu’il y a un échec on s’en prend à moi. Je n’accepte pas qu’une personne sans aucun niveau vienne m’insulter et me traiter de tous les noms.»
«J’ai une équipe tout juste moyenne» «Au lendemain de la rencontre face à l’OMR, lorsque j’avais déclaré que notre adversaire avait un meilleur effectif que le nôtre, c’est la réalité. A certains moments, je n’avais aucun choix, je devais faire avec les moyens du bord. Sur certains postes, si celui qui joue habituellement se blesse, il n’y a aucune doublure pour le remplacer. Ce qui a fait notre force est cette concurrence entre les joueurs, donc chacun d’eux donne le meilleur de lui-même lorsqu’il est sur le terrain.»
«Avec 14 joueurs en fin de contrat, ça craint» «Notre effectif compte 14 joueurs qui sont en fin de contrat, je pense qu’il est impératif de commencer à faire signer les joueurs qu’on veut garder, non par rapport au championnat mais par rapport à la Ligue des champions africaine. Si on se qualifie pour la phase des poules, on ne pourra recruter que 5 joueurs seulement, donc vous pouvez imaginer si on ne garde aucun des 14 éléments qui sont en fin de contrat ! Avec quelle équipe on affrontera les autres formations à ce stade de la compétition. Il est donc urgent de garder notre ossature pour aborder dans les meilleurs conditions cette compétition.»
«Je ne suis pas là pour gérer les humeurs» «Moi, ma mission se limite au terrain, je suis là pour travailler avec les joueurs, leur apprendre certaines choses, je ne suis pas là pour gérer les humeurs de X ou de Y et je suis pas dans l’obligation de changer ma façon de faire en fonction des mentalités des uns et des autres. Je crois que j’ai affaire à des adultes, à eux de faire correctement leur travail, sinon qu’ils partent»
«Si ça continue ainsi, je partirai» «Enfin, je réitère ce que j’avais déclaré il y a quelque mois, à savoir que si la situation ne s’améliore pas et que les choses ne vont pas dans le bon sens, je partirai car, sincèrement, je ne peux pas travailler dans des conditions pareilles. Moi j’assume pleinement mes responsabilités, aux autres d’en faire de même.» A. H
Á l’occasion des 1/16èmes de finale de la Champion’s league Africaine, la
Jeunesse Sportive de Kabylie retrouvera une ambiance qui ne lui est pas du
tout étrangère, celle de la plus prestigieuse des compétitions du vieux
continent qu’est la Champion’s league.
Exemptés au premier tour, les lions du Djurdjura vont effectivement
affronter, ce vendredi à Tizi-Ouzou en match aller, l’équipe Ghanéenne de
l’Ashanti Gold dans un match qui s’annonce des plus intéressants entre deux
écoles au football très technique et emballant à la fois.
Même s’il est de création plus ou moins récente, l’adversaire des canaris
est parvenu à titiller à trois reprises la hiérarchie du championnat
Ghanéen en prenant le dessus sur les solides formations de l’Ashanti Kotoko
et de Hearths of AOK. Des équipes qui, par le passé, ont à chaque fois subi
le diktat des protégés de Hannachi. L’ascendant psychologique ne peut être
donc que du coté des jaune et vert puisque le football Ghanéen a toujours
réussi aux Kabyles, mais pour passer ce cap qui ouvrira les portes pour le
dernier tour qualificatif pour les poules, il faut que les camarades de
Abdeslam fassent preuve de beaucoup de métier et de lucidité sur le
terrain. Les lions du Djurdjura sont pratiquement condamnés à rugir et
sortir leurs griffes pour faire plier une équipe Ghanéenne qui ne se
déplacera certainement pas à la ville des genêts pour faire du tourisme
bien au contraire, car elle essayera sans doute de faire douter la JSK chez
elle.
Le coach Saïb est conscient de la tâche qui l’attend en pareilles
circonstances car en homme averti, il sait combien il est important voire
nécessaire de négocier confortablement les matchs chez soi afin de se
prémunir de toute mauvaise surprise au match retour. Des surprises
difficilement gérables comme par exemple celles liées au mauvais
arbitrage.
Pour ce, le staff s’est attelé cette semaine à préparer l’équipe plus
particulièrement sur le plan psychologique, surtout que les joueurs ont
semblé euphoriques ces derniers temps et moins concentrés sur leurs sujets
au point où ils sont passés vraiment à côté de la plaque lors du dernier
déplacement à Tlemcen en championnat. Une contre performance pour ne pas
dire une aubaine pour voir réagir la Direction Kabyle et intervenir d’une
façon alliant rigueur et intransigeance.
La récente et très sévère intervention de Hannachi a effectivement fait
descendre les joueurs sur terre. Le boss Kabyle a sérieusement secoué le
cocotier et les joueurs ont vite mesuré l’ampleur des dégâts que peut
causer un quelconque relâchement de leurs part à quelques semaines de la
fin du championnat qui coïncident justement avec l’entrée en lice de
l’équipe en Compétition Africaine. Hannachi a tenu donc à rappeler et de
façon ferme les objectifs du club pour cette saison à savoir le titre de
champion et une excellente participation en Champion’s league. Désormais,
nul n’a le droit à l’erreur.
Les joueurs promettent de faire du match de vendredi celui du rachat d’une
part et ce par rapport à leur dernière piètre prestation en championnat et
d’autre part, celui d’une fracassante entrée en Champion’s league. Une
double volonté qui renseigne sur la détermination des joueurs de réaliser
le bon match, celui qu’il faut sur tous les plans. Tout le monde est
conscient que marquer le maximum de buts sans en encaisser est le sésame
pour passer avec tranquillité ce tour.
Il est vrai que Saïb doit se passer pour cette première manche de un à deux
éléments car convalescents toutefois, il peut aisément compter sur la
richesse de l’effectif dont la plupart ne sont pas à leur première aventure
Africaine.
En résumé, toutes les données plaident en faveur de Hemani and Co pour
faire le plein à Tizi et les joueurs peuvent d’ores et déjà compter sur un
formidable public qui sans doute remplira toutes les tribunes d’un stade
qui vibrera de nouveau et comme de coutume au rythme et au charme
particulier de la compétition continentale. A nous l’Afrique !
Commentaire de Maberouk / casanova (19/03/2008 16:54) :
Message A ME RENVOYER Si tu pense avoir de vrai amis, envoie leur ses
citations et renvoie les a celui qui te les a envoyer si tu pense
qu'il est ton ami. La vraie amitié est comme un roseau: elle se plie
mais ne se casse jamais. Avec un ami à ses côtés, aucune route ne semble
trop longue. Le respect est le lien de l'amitié. Les amis sont comme
des anges qui nous remettent en position quand nos ailes ne se souviennent
plus comment voler. Mieux vaut perdre un peu d'argent qu'un peu
d'amitié. Votre véritable ami est celui qui ne vous passe rien et qui
vous pardonne tout. Je trouve cette chaîne de l'amitié très belle
alors je fais suivre à ceux que j'aime.................bisous
azul arezki je passe vous souhaiter bon féte desoler pour le retard
JSK 3 - Ashanti 0 : Les Kabyles rassurent avant la 2e manche******
Les Jaune et Vert ont fait un grand pas vers la qualification en s’imposant
hier par trois buts à zéro devant le représentant du Ghana. Ils auraient pu
l’emporter par un score plus large s’ils avaient concrétisé toutes les
occasions créées. Ils ont fait un match plein et ils ont fait plaisir à
leurs nombreux supporters qui étaient venus en grand nombre les soutenir.
Une semaine après les chutes de neige qui ont paralysé pratiquement toute la Kabylie, la route de Tizi n’Kouilal n’est toujours pas ouverte à la circulation. Cette route qui contourne Tamgout par son flanc gauche pour franchir le Djurdjura n’est empruntée à l’heure actuelle que de placides bovins qui cherchent quelques rares touffes d’herbe qui arrivent à percer l’épais manteau de neige qui recouvre encore le sol. Pour les téméraires et rares promeneurs comme moi qui osent s’aventurer dans ces contrées désertes, au risque de faire une mauvaise rencontre avec l’une de ses bêtes poilues qui infestent nos maquis, ces vaches mettent une touche toute helvétique au paysage. Certains tableaux composés par la nature pourraient facilement servir de support à des publicités pour un chocolat suisse mais nous sommes bel et bien au Djurdjura, en pays kabyle.
De Maillot, la capitale du arch des Imechedallen, à Sahridj, la route serpente au milieu d’une forêt de pins d’Alep. Le nom Imchedallen désigne les fantassins en berbère mais au lieu de garder la forme ancienne et authentique du nom, le pouvoir politique l’a arabisé en Mechedella. Ces dernières années, avec l’islamisation rampante de la société, le nom a carrément été islamisé en Mched’Allah faisant passer ses habitants pour des fanatiques qui se cramponnent désespérément aux basques d’Allah. Sans, bien sûr, leur demander leur avis. La piste qui mène vers Tala Rana, la fameuse source où le parc national du Djurdjura a installé une antenne est impraticable. La visite de Tala rana attendra donc la fonte des neiges.
Au dessus de Sahridj, je décide d’emprunter la route d’Ivalvaren, où se trouve l’ermitage de Yemma Khelidja. La plaque de signalisation indique Belbara au lieu d’Ivalvaren. Encore un exemple de ce que les fonctionnaires zélés de l’administration algérienne appellent « l’arabisation de l’environnement ». Le village a été déserté depuis que les fous d’Allah se sont installés dans la région. Les maisons, abandonnées par leurs propriétaires, qui se sont refugiés dans la vallée, tombent en ruine. Il se dégage de ce coin abandonné une infinie tristesse et une indicible angoisse. Au bout de quelques kilomètres, n’ayant pas rencontré âme qui vive, je décide de rebrousser chemin. Trop dangereux. Le spectre du terrorisme plane encore les lieux. Je suis frustré de ne pas pouvoir visiter l’ermitage de Yemma Khelidja ou plutôt ce qui en reste. Il y a 15 ou 20 ans, c’était encore un lieu de pèlerinage visité par des milliers de personnes venues de tous les coins de la Kabylie.
Mais qui était vraiment Yemma Khelidja. Son nom a été donné à Tamgout, le plus haut sommet du Djurdjura, qui culmine à 2308 mètres d’altitude, mais on ne la connaît pas vraiement. On ne sait pratiquement rien de cette sainte qui vécut entre 1600 et 1700, sinon qu’elle avait le don de prévoir l’avenir et qu’elle parlait en vers. Elle avait son ermitage (thakhelouith) au pied de Tamgout et recevait des visiteurs qui venaient la consulter. Aucune recherche universitaire n’a été faite sur cette femme mythique et aucun livre ne parle d’elle à part « Poèmes Kabyles Anciens » de Mouloud Mammeri. Dans cet important ouvrage qui rend hommage aux poètes anciens de la Kabylie, on raconte l’épisode de ces deux visiteurs qui voulaient tester ses dons de divination et qui lui demandaient de leur égorger l’un des deux chevreaux qu’elle possédait. Sa réponse à leur demande incongrue est rentrée dans la postérité :
A Rebbi fked ameccim
Deg genni ad yeg d’aâlawen
Attergel tizi n’kwilal
D talin igawawen
Tamussni nssen d’ aghilif
Lemhibba nssen d’assawen
Ma tebbwim-d azzal n sin
Aaddit attezlum yiwen.
Retour sur l’asphalte. Les travaux actuels d’élargissement de la route ont en fait une piste boueuse. Après quelques kilomètres, au dessus du village Imessdourrar, il faut se résoudre à abandonner la voiture. Au-delà de ce point, la neige règne en maîtresse des lieux. Je ne tarde pas à tomber sur la Source des Singes ou un panneau indique une altitude de 1300 mètres. Au-delà de cette limite ce sont les cèdres qui colonisent les flancs abrupts du Djurdjura. Les cédraies enneigées sont d’une beauté à vous couper le souffle. Elles sont le refuge du singe magot qui est ici chez lui. Il se nourrit de baies, de racines, de feuilles et de fruits et vit en bandes qui peuvent parfois dépasser la centaine d’individus. En été, il n’hésite pas à faire des chapardages en s’introduisant dans les vergers pour se gaver de fruits. Aujourd’hui, leurs cris ne se font pas entendre. Ils ont du se refugier ailleurs, sur des terres plus cléments. Les cèdres sont vraiment magnifiques. Certains spécimens sont gigantesques et doivent, certainement, approcher les deux mille ans d’âge au vu de la circonférence de leur tronc. Dans cet univers minéral qui force l’admiration, l’eau ruisselle de partout. Elle gonfle les petits ruisseaux et les rigoles qui descendent en cascades chantantes vers le fond de la vallée. Au fond du ravin le grondement sourd d’un torrent tumultueux emplit toute la montagne. Les oiseaux ne sont pas en reste. Pour accueillir ce printemps précoce, ils font étalage de tout leur savoir-faire mélodique en une variété infinie de gazouillis. Les vols de perdrix sont, par contre, une épreuve pour les nerfs. A l’approche d’un homme ou d’une bête, ces charmants gallinacés attendent le dernier moment pour s’envoler dans un bruit qui claque comme une détonation de fusil. Toute cette beauté ne doit cependant pas distraire des dangers qui guettent le promeneur ébloui. Chutes de pierre, avalanches et affaissements de terrain peuvent à tout moment faire tourner l’aventure au tragique. La solitude et l’isolement de ces hauteurs glacées n’incitent pas, non plus, à rester au-delà d’une certaine heure quand l’après midi est avancée. On n’est jamais à l’abri d’une mauvaise rencontre. Je repars, toutefois, confiant. Je suis un agnostique invétéré mais je sais que la haut, tout là haut, à 2308 mètres d’altitude, Yemma Khelidja veille sur ses enfants comme elle veille sur toute la Kabylie.
Pensée pour Gasmi et aide pour la mère du défunt A l’occasion de la célébration du Mouloud et sur proposition du président Hannachi, le comité Directeur a décidé d’honorer la mémoire de leur défunt joueur Gasmi Hocine en octroyant une aide financière à sa mère.
Aide pour un supporter et ancien jeune joueur de la JSK.
17/03/2008 00:06
En étroite collaboration avec la Direction du club, le comité des supporters de la JSK lance un appel à toutes les âmes charitables pour venir en aide à Kadi Nourreddine, un fervent supporter et ancien jeune joueur de la JSK. Agé de 26 ans et ayant fait ses classes footballistiques à la JSK ( Benjamine, minime et cadette), le jeune Kadi est handicapé depuis son accident survenu en 1999 au stade du 05 juillet lors de la finale de coupe d’Algérie JSK- USMA. Depuis, le jeune Kadi se déplace sur une chaise roulante A cet effet, les initiateurs de l’action souhaitent pouvoir rassembler la somme de 700.000 DA équivalente à un véhicule de marque Hyundai conçu spécialement aux handicapés.
Pour toute information, contacter le chargé de la communication du comité des supporters de la JSK aux : 0773 842 011 0770 400 545
Et la Sarl BEYA Auto – Agent distributeur Hyundai Contacts Hyundai Tizi-ouzou : Tél.: 026 21 94 93 FAX.: 026 21 94 93 Compte bancaire Hyundai N° : Société Générale N° : 02100 851 113 000 0031 75