Oulala! J'aime cette langue qui est plus facile à comprendre que
l'arabe, mais l'écrire ... Pas facile, quand meme. Le père de mes
enfants, né à Aourir, ne sais pas l'écrire, je crois. Il est arrivé en
France à 8 ans et il a appris le français, mais il connaît sa langue,
l'arabe, mais écrire... quelle colle! Amitiés. Pourtant,
j'aimerais bien savoir traduire les paroles d'Idir, mon chanteur
préféré ... Amitiés.
Au feu du stylo se substitue la flamme inextinguible de la guitare.
A l’origine était le verbe. Djamel Lahlou l’utilisait à bon escient. Ecrire, c’était sa raison d’être. C’était avant le grand chambardement, avant que l’effrayante mort-en-série rende visite à l’Algérie. C’était avant la décennie de sang et de larmes qui allait plonger le pays dans les tourbillons les plus obscurs de la terreur. Oh, l’hideux et sinistre passé! Ce temps qu’on aimerait, parfois, éliminer de l’axe temporel! Mais devant le diktat de la grammaire, on se laisse faire. Aussi, que pouvons-nous faire devant la justice impitoyable du temps? Rien, sauf qu’on se contente de subir, avec fatalité. Et Djamel Lahlou en a subi, mais autrement. En effet, le 18 octobre 1993, l’artiste vient d’apprendre, à travers les journaux, l’assassinat de l’un de ses meilleurs amis, Ismaïl Yefsah. Djamel a «perdu», peut-être à jamais (du moins ce qu’il croyait), son inspiration. La parole écrite, égare peu à peu son sens. C’est fou ce que la mort, avec toute sa portée tragique, est capable de faire. Une période nécessaire pour effectuer sa traversée du désert, le temps de faire son deuil, Djamel Lahlou revient. Il rouvre les yeux. Il fait face à l’exil. Loin du pays. Au-delà de l’Atlantique. Au Canada. Il retrouve toujours les mêmes blessures, les mêmes images, les mêmes tristesses et...c’est le déclic. L’idée de substituer sa voix à sa plume lui vint. Il s’agit tout d’abord de fredonner quelques paroles. Puis chanter. Chez Djamel Lahlou, cet acte est né dans la douleur. A l’extinction du feu de la plume, se substitue la flamme inextinguible du médiator. Pour cela, il faut «arroser» sa flamme de pétrole. Et la flammèche deviendra flambeau. Dans la chanson, Djamel se lance à corps perdu. Elle devient son centre d’intérêt essentiel. «C’est dans la chanson que j’ai trouvé mon refuge» souligne Djamel Lahlou. Installé au Canada depuis 1989, l’artiste ne cesse de multiplier ses actions pour faire entendre sa voix. Celle-ci, il faudra la crier sur tous les toits. A l’entendre parler, on se rend compte que Djamel s’agrippe, quasi farouchement, à son identité. «Je fais tout pour préserver cette identité» ne cesse-t-il d’insister. Le pari est d’autant plus difficile (?) lorsqu’on vit ailleurs. Néanmoins, il paraît que c’est dans cet ailleurs qu’on se retrouve vraiment, qu’on essaie de confirmer sa personnalité, bref qu’on tente de se distinguer sans pour autant porter atteinte à celui qui nous accueille. Conscient de cette réalité, Djamel Lahlou choisi l’expression artistique, comme moyen de chanter son pays, et, pour ainsi dire, «confirmer la beauté, mais surtout l’originalité de la culture algérienne». Cette culture séculaire, Djamel veut l’inculquer à ses enfants. En outre, pour mieux s’imposer sur le terrain, il sort un album, chez La fraternité Algéro-canadienne. Intitulé Zinet El-Boulden (Le plus beau pays), cet album contient huit chansons, en deux langues, arabe et kabyle. On citera: Zinet El Boulden, Ma bkachi h’nayeh (Ne reste plus rien), Qalbi Yetnayeh (Mon coeur se lamente), Lemen ya lemen (La confiance), Cocktail heddi, Nouaouer errbiâ (Le printemps), Lechyakh (Les maîtres) et Azrem (Le serpent). Djamel Lahlou ne s’arrête pas à ce point. Armé d’une volonté de fer incroyable, il intensifie ses activités. Un détail de taille à ne pas négliger: Djamel Lahlou est un membre actif de l’Union des artistes algéro-canadiens (Udaac). Cette union, qui «n’est ni un mouvement, ni une école, ni un courant» comme on pourra lire sur son site Internet, est composée d’une cinquantaine d’artistes qui font connaître la culture algérienne à travers des soirées artistiques, des défilés de mode, des projections de films, des festivals de cinéma, des expositions, colloques et conférences. Bref, cette association est l’une des plus actives au Canada, où la communauté algérienne compte pas moins de 50.000 ressortissants. En plus de cela, Djamel s’est lié d’amitié avec les artistes algériens les plus en vue. Pensez à feu Hachemi Guerrouabi, Abdelkader Chaou, Idir, Abderrahmane El Qobi...Les côtoyer à plein temps, lorsqu’ils se rendent au Canada, relève de l’impossible. Mais, pour cela, Djamel a trouvé une bien belle idée, d’autant plus que sa profession de chauffeur de taxi l’aide énormément dans sa tâche. Ecoutons les aveux de l’artiste, lui-même: «Lorsque des artistes algériens, de la trempe de Guerrouabi, que Dieu ait son âme, Idir ou Chaou se rendent au Canada, je les prends avec moi, dans mon taxi. Ainsi, tout en travaillant, je saisis l’occasion de les connaître mieux et par là même, cela leur permettra de visiter le pays». L’idée plein la tête, Djamel Lahlou se donne à fond pour son art. L’artiste, en fervent amoureux de son pays, aimerait animer des galas, et des soirées artistiques ici en Algérie. De par cet acte, il restera, à jamais, lié à un pays qui l’a vu naître et grandir, mais surtout, sceller pour l’éternité, un pacte avec le chant.
Division 1 ...JSK-CABBA : Encore trois points et c'est l'hiver au chaud.
24/12/2007 03:46
Lundi dernier se sont joués deux matches en retard CRB-ESS comptant pour la 9e journée et CABBA-USMA comptant pour la 14e. Deux rencontres que les Kabyles ont suivies avec attention, dans la mesure où deux prétendants au titre étaient concernés par ces matches, l’ESS et l’USMA bien évidemment. Les Sétifiens avaient la possibilité de revenir du 20-Août avec les trois points, si Djediat s’était montré plus adroit sur le penalty sifflé en faveur de l’Entente juste avant la mi-temps, un penalty que le même joueur avait réussi avant que l’arbitre de la rencontre n’ordonne au milieu de terrain sétifien de le tirer à nouveau, après que les coéquipiers de Djediat aient pénétré dans les 18m. Il y avait aussi ce tir de Ziaya sur le poteau à sept minutes de la fin de la rencontre. De leur côté, les Usmistes tenaient au nul, quand on connaît les difficultés qu’il y a à jouer à Bord Bou Arréridj. Finalement, les coéquipiers de Dziri ont été mis à genoux dans le temps additionnel, plus précisément à la 90’+4 par Mehdaoui. Comme le dit si bien un proverbe, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Au vu de ces deux récits, il est clair que Sétifiens et Usmistes ont joué de malchance, une malchance qui sonne comme une chance pour les Kabyles. En effet, avec ces deux résultats, la JSK n’aura qu’à gagner son dernier match de la phase aller à Tizi Ouzou face au CABBA pour remporter le titre honorifique de champion d’hiver. L’USMA, après sa défaite à Bordj Bou Arréridj, est mathématiquement écartée de cette course, car elle se trouve à cinq points du leader. Il ne reste donc que l’ESS et l’ASO pour disputer ce titre aux kabyles dont la victoire est impérative, dans la mesure où il reste deux matches en retard à jouer aux Sétifiens. Quant aux Chéliffiens, pour que les Kabyles les distancent au décompte final de la phase aller, un match nul leur suffira. Mais avec la menace sétifienne, il est clair que les coéquipiers de Zafour ne se contenteront pas de partager les points avec les Bordji, d’autant plus qu’ils évolueront à domicile. A une journée de la fin de la première partie du championnat, le titre de champion d’hiver tend plus jamais les bras à la JSK qui aura une belle chance de rester sur sa lancée. En outre, la phase retour débutera en enchaînant avec deux matches consécutifs à domicile. Ali Hamouche
Idrissa Coulibaly, c’est OK ! Désormais, on peut dire que la JSK tient sa première recrue du mercato. Il s’agit bien évidemment de l’international malien Idrissa Coulibaly. Selon certaines informations, la direction kabyle aurait trouvé un terrain d’entente sur tous les plans avec la direction du Centre Salif Keïta par le biais de l’agent du joueur qui s’est chargé de mener les négociations avec le club malien. D’ailleurs, le joueur sera au plus tard mardi matin à Alger, comme il nous l’avait récemment déclaré. «Je n’attends que de recevoir l’invitation et mon billet pour venir en Algérie», dira Coulibaly. Ces deux documents sont maintenant en possession du joueur qui peut donc rejoindre Alger.
Son président arrivera jeudi L’autre point qui laisse penser que le transfert de Idrissa Coulibaly est réglé est le fait que le président de son club, à savoir le Centre Salif Keïta, viendra prochainement à Alger, probablement ce jeudi, afin de finaliser les négociations avec la JSK Ali H.
Deux autres Maliens proposés En plus de Idrissa Coulibaly dont le transfert à la JSK est quasi finalisé, deux autres Maliens ont été proposés à la direction kabyle. Il s'agit de Soleïmane Dembélé et Makan Dembélé. Le premier cité est sociétaire de Réal de Djoliba et évolue en tant que milieu offensif. Le second est un attaquant évoluant au Raja de Casablanca. Etant jeune, celui-ci évolue toujours avec les juniors.
Wassiou pourrait être cédé Pour que l'un des deux joueurs maliens proposés puisse rejoindre la JSK, un autre joueur étranger devrait céder sa place pour libérer une licence «étranger». On a appris, à ce sujet, que c'est le milieu de terrain Oladikpikpou Wassiou qui pourrait être cédé. Pour rappel, l'international béninois de la JSK n'a joué qu'une seule mi-temps depuis le début de la saison, à cause de la blessure qu'il a contractée à l'intersaison. Ce dernier devra rejoindre la sélection de son pays pour participer à la CAN 2008. Après Traoré, le Béninois pourrait être libéré.
Les 18 retenus pour le match A l’issue de la séance d’entraînement d’hier, qui s’est déroulée la matinée, l’entraîneur de la JSK a communiqué la liste des 18 joueurs retenus pour le match face au CABBA. Chaouchi, Berrefane, Meftah, Meddour, Zafour, Aït Kaci, Demba, Herkat, Abdeslam, Dehouche, Hamouda, Douicher, Athmani, Saïbi, Derrag, Bensaïd, Oussalah, Amaouche.
Berrefane sur le banc Si habituellement c’est Nabil Mazari qui tient le rôle de deuxième gardien de but, cette fois-ci, face au CABBA, ce ne sera pas le cas puisque cet élément n’a pas été convoqué. C’est Mourad Berrefane qui sera sur le banc cet après-midi.
Un programme bien ficelé Hier, dimanche, l’entraîneur kabyle a transmis à ses joueurs un programme bien détaillé de la journée : 12h à 13h : déjeuner à l’hôtel Amraoua, 13h à 16 : sieste, 16h à 18 : quartier libre, 19h30 : dîner à l’hôtel Amraoua.