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La région des Ath Aïdhel (Béjaïa) en marge du développement : Dieu, l’eau et les olives
07/02/2007 02:05
Depuis qu’elle a été fondée par le vénérable cheikh Yahia El Aïdali, dans la première moitié du XVe siècle, la pieuse Tamokra, dont la zaouïa a de tout temps été un grand centre de rayonnement spirituel, s’accroche autant à Dieu qu’à ses oliviers.
Perché à près de 800 mètres d’altitude sur le massif des Bibans, ce chef-lieu de commune, dont la création virtuelle remonte au découpage administratif de 1985, vivote au rythme des saisons et ne se réveille vraiment que l’hiver, le temps de cueillir ce qui constitue sa principale et unique ressource : des olives gorgées d’huile et de soleil. C’est peu dire que le terrain est accidenté. Ici, les terres sont tellement pentues que les oliviers s’accrochent de toutes leurs racines pour ne pas connaître le même destin que ces hommes qui vont de plus en plus nombreux se planter sous des cieux plus hospitaliers.
Originaire de Tamokra, Djoudi Omar, 55 ans, possède quelques lopins de terre qu’il ne veut surtout pas abandonner. Bien qu’installé à Akbou, ville distante de 20 km, il revient en prendre soin à chaque fois que faire se peut. Nous l’avons rencontré à l’orée de son champ alors qu’un attelage de bœufs, loué à 2300 DA la journée de six heures, peine à labourer un sol schisteux que la pluie a depuis longtemps oublié d’arroser. C’est une scène que l’on croirait tout droit surgi d’un livre de Mouloud Feraoun tellement elle appartient à ces images d’Epinal d’une Kabylie que l’on ne voit plus que sur de vieilles cartes postales. Mais, ici, si on en est encore aux bœufs et aux mulets pour féconder une terre chichement nourricière, ce n’est pas vraiment par nostalgie. C’est qu’aucun engin mécanique ne peut défier ces coteaux abrupts et ces flancs de montagne ravinés sans risquer de se retrouver au fond d’un ravin les quatre roues en l’air. Omar nous avoue que le travail de la terre ne paie plus, car l’entretien des parcelles coûte excessivement cher. « J’ai taillé de mes mains 97 oliviers, j’ai dépensé plus de 10 millions de centimes pour entretenir toutes mes parcelles et je n’ai encore reçu que 50 % des aides promises par les services agricoles de la région », dit-il. L’hiver 2005 aura été des plus catastrophiques. Les grosses quantités de neige qui sont tombées et le verglas qui a suivi ont décimé les oliveraies qui commencent à peine à se relever de ce coup du sort. « Vous savez, je ne travaille mes terres que par nif, par devoir envers les ancêtres qui me les ont léguées », lâche-t-il résigné. Le village de Tamokra en cette mi-janvier est aussi calme qu’un vieux cimetière abandonné. Quelques vieux, emmitouflés dans un burnous de circonstance, se chauffent les os au soleil, en se racontant, sans doute, des histoires du temps jadis. Le siège de l’APC, vers lequel nous nous dirigeons d’emblée, est aussi modeste que la localité qui l’abrite, mais le maire qui nous reçoit dans son bureau est très affable. Il faut dire au passage que la gentillesse et la probité des Ath Aïdhel ont proverbiales.
Exode massif
Professeur de lettres arabes à Alger, Mouloud Aït Touati a accepté volontiers de renoncer à une retraite douillette et bien méritée pour s’emparer à bras-le-corps des problèmes de sa commune d’origine. « Sur insistance des notables du village », précise-t-il. De la ville vers la campagne, il aura ainsi accompli le chemin inverse de ses administrés qui émigrent en masse. De 1990 à 2005, notre homme a dénombré 712 familles qui ont quitté Tamokra pour des ailleurs où le gaz de ville, l’eau courante et l’école pour les filles ne sont pas des chimères. Plus qu’un phénomène d’émigration, il s’agit d’un véritable exode qui a transformé certains hameaux en villages fantômes. « C’est le nif qui m’a ramené ici », dit le maire qui avoue assumer ses fonctions plutôt comme un sacerdoce. Décidément, le nif est ici un principe auquel on attache beaucoup d’importance. Au prix d’efforts soutenus, l’équipe qu’il dirige fait tout non seulement pour retenir ceux qui sont restés mais également pour faire revenir ceux qui sont partis. « On a bétonné les rues du village, réglé le problème d’eau potable en achetant de nouvelles pompes, rafistolé les écoles, goudronné quatre kilomètres de route et aménagé le stade communal en attendant mieux », dira le premier adjoint. Une goutte d’eau dans un océan au regard des manques criants dont souffre la commune. Tout manque ici. Pas de lycée, pas de centre de formation professionnelle, pas de centre de secours de la Protection civile malgré les forêts environnantes, pas de centre de santé digne de ce nom, pas de centre de paiement de Sonelgaz, pas de pistes agricoles et la liste est encore longue de toutes les infrastructures qui ne brillent que par leur absence.
Comme beaucoup de localités montagneuses et enclavées de la Kabylie des Bibans ou des Babors, Tamokra est l’une des communes les plus pauvres d’Algérie. « Nous ne vivons que des subventions octroyées par l’Etat et elles suffisent à peine à payer les fonctionnaires », précise M. Aït Touati. Un Etat absent mais à qui il arrive, à travers ses plus hauts représentants, d’emprunter les chemins escarpés qui déroulent leurs nombreux lacets jusqu’à Tamokra. Comme dans un rêve un peu trop court, Abdelaziz Belkhadem, chef du gouvernement, a passé l’été dernier deux heures dans la prestigieuse zaouïa de Sidi Yahia. Une aubaine pour notre P/APC de présenter de vive voix ses doléances à l’Etat. De la kyrielle de requêtes pressantes qu’il a poliment glissées dans l’oreille du chef de l’exécutif, l’une a, semble-t-il, trouvé un écho favorable dans les hautes sphères du gouvernement. L’entreprenant président d’APC vient de recevoir un courrier du ministère du Tourisme l’informant que le complexe touristique dont il suggère la création à Adrar Oumaza, en face du futur lac formé par les eaux du barrage de Tichy Haf, est une idée qui tient la route. Le ministre des Ressources en eau, M. Sellal, est également passé en coup de vent dans la région, le temps d’inspecter les travaux du barrage de Tichy Haf. A cette occasion, il a promis de régler cette effroyable injustice qui privait d’eau la région dans laquelle le barrage lui-même est implanté. De surcroît sur des terres qui n’ont été indemnisées qu’à hauteur de 4 à 13 DA le mètre carré en excluant les arbres. Une aberration, quand on sait, en effet, que l’eau de Tichy Haf est destinée à étancher la soif de la vallée de la Soummam en excluant du partage la région des Ath Aïdhel. Le ministre a également promis le reversement d’une partie des taxes générées par le barrage, des postes d’emploi pour les communes limitrophes. Autant de promesses dont tout le monde espère par ici qu’elles ne seront pas emportées par la prochaine crue de Oued Boussellam.
Vains labours ?
A Tamokra, le salut vient souvent de la seule zaouïa qui continue de fonctionner comme aux premiers jours de son ouverture il y a un peu plus de cinq siècles. Elle a formé une armée d’imams et un bataillon de hauts cadres religieux qui ont essaimé à travers tout le pays. Beaucoup de sommités religieuses, comme le cheikh Tahar Aït Aldjet ou le très médiatique Abou Abdessalam, sont originaires de cette localité qui a joué un rôle non négligeable dans la propagation d’un islam maghrébin tolérant et éloigné du salafisme qui gangrène aujourd’hui le pays. Sur le chemin de retour, nous tombons sur un groupe de jeunes fellahs qui labourent et débroussaillent une propriété. Il s’agit, entre autres, de deux frères originaires de Vicher qui louent leurs bras et leurs mulets à raison de 2000 DA la journée. Comme la saison des labours dure près de trois mois, ils arrivent péniblement à se faire un petit pactole de 18 millions de centimes. Il n’y a guère de quoi payer l’impôt sur la fortune, mais c’est suffisant pour survivre et voir venir. Si la zaouïa a assuré l’essentiel de la réputation de Tamokra, sa station thermale, Hammam Sidi Yahia, accrochée à une falaise qui surplombe le cours du Boussellam, est également une destination vers laquelle convergent chaque jour des dizaines de pèlerins qui confient leurs rhumatismes autant à ses eaux chaudes et bienfaisantes qu’à la baraka de Sidi Yahia. Le vénéré wali qui est mort à un âge canonique en 1477 de notre ère est censé avoir fait surgir cette source miraculeuse d’un coup de bâton dans la roche. Aujourd’hui, la petite station, qui reste ouverte de jour comme de nuit, appartient pour moitié à sa zaouïa qui en assure la gestion. Là également, si l’eau est très réputée pour ses vertus curatives et relaxantes, le mode de gestion et les commodités offertes n’ont pas grand-chose à envier au Moyen Age. Les solutions pour faire sortir Tamokra des temps reculés où l’ont maintenue l’indifférence et la négligence des pouvoirs publics, c’est M. Aït Mouloud qui semble le mieux la connaître. Il faut, selon lui, tout d’abord classer le CW 23 en RN. Une route qui permettrait de relier la région et son arrière-pays composé de Djaâfra, El Maïn, Tefreg et El Kolla aussi bien à Akbou qu’à Bordj Bou Arréridj. Si Tamokra est éloignée de Béjaïa, dont elle dépend, de 110 km, elle n’est distante de Bordj que de 60 - petits - km. La deuxième solution serait de construire un pont vers Akbou à Tassfirt. Le raccourci éviterait le détour par la ZAC de Taharacht et ferait gagner 16 km. La troisième et dernière suggestion serait de créer un pôle d’activités économiques et touristiques autour du barrage de Tichy Haf, dont les travaux tirent à leur fin.
A Bouhamza, autre chef-lieu de commune de la région, la situation est quasiment identique. Maintenant que les travaux du barrage sont terminés, les 350 jeunes qui y avaient trouvé un emploi plus ou moins stable pointent au chômage. Au café de la place centrale du village, presque toutes les tables sont occupées par des jeunes qui jouent aux dominos. Au milieu de l’après-midi, un jour de semaine, c’est un indice de désœuvrement éloquent. Des villages comme Tansaout, Tachouaft et Bouhitem sont presque abandonnés et les autres localités ne survivent que grâce à l’apport de sa communauté d’émigrés en France. Il n’y a que les olives, la caroube et l’argent des émigrés pour maintenir la population sous perfusion. A l’APC, gérée par le FFS, on avoue survivre grâce uniquement aux budgets d’équilibre de l’Etat. « De 2002 à 2005, la commune est restée 3 ans sans maire. Imaginez l’état de dégradation dans laquelle nous l’avons trouvée », commente Boukhezar Zahir, premier adjoint. En fait, toute la région des Ath Aïdhel, sans doute trop éloignée des centres de décision et des routes qui ramènent le progrès, semble abandonnée à son triste sort. Pourtant si aujourd’hui, elle offre ses terres et son eau pour toute la vallée de la Soummam, il serait juste en retour qu’elle bénéficie d’un renvoi d’ascenseur au nom du principe d’un partage plus équilibré des richesses nationales. Afin, au moins, que les hommes soient fixés sur leurs terres aussi solidement que les oliviers.
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par Djamel Alilat
Source : El Watan 06/02/2007
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Portrait de la semaine ; DZfoot / Radio Alger Chaine 3
05/02/2007 21:33
Chaque semaine DZfoot anime une rubrique dans Football Magazine l’émission phare de Maamar Djebbour sur les ondes de la Radio Alger Chaine 3.
Un portrait de 4 minutes sur un footballeur algérien évoluant en Europe : son parcours, ses ambitions, ses motivations... Découvrez la personnalité du joueur à travers des morceaux choisies d’interviews, des réactions de ses proches, partenaires ou entraîneurs le tout sous une forme biographique.
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Source : http://www.dzfoot.com/portrait/
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Air Algérie annonce l’ouverture de la ligne Alger-Montréal ; Deux vols hebdomadaires à compter du 15 juin
05/02/2007 21:25
LIBERTE 04/02/2007 |
La ligne aérienne Alger-Montréal (Canada) sera officiellement ouverte le 15 juin prochain, a annoncé, hier, la compagnie nationale Air Algérie à travers un communiqué.
La première desserte commerciale aura lieu le 15 juin 2007 à raison de deux vols par semaine, le mardi et le vendredi, selon les responsables de la compagnie, qui ont longtemps œuvré pour rendre opérationnelle cette nouvelle desserte qui, en définitive, rentre dans le cadre du plan de développement de la compagnie. Celle-ci prévoit l’extension de son réseau international, notamment pour ce qui est du long courrier et déclare “déployer” tous les moyens pour mettre en place un dispositif à même de répondre aux exigences aussi bien en termes d’exploitation de cette ligne qu’au niveau du confort des passagers.
Aussi, cette nouvelle liaison, la première d’ailleurs entre l’Algérie et le Canada, sera assurée par un appareil de type Airbus A 330/200, précise-t-on sur le document.
Air Algérie devait inaugurer ce vol intercontinental, le tout premier du genre pour la compagnie, en juin 2006, mais a dû y renoncer après qu’elle eut été informée, début mai, par les autorités aériennes canadiennes que la licence d’exploitation ne pouvait lui être octroyée avant la signature d’un accord aérien entre les deux pays.
Ce dernier a finalement été conclu en juillet 2006 à Ottawa en même temps qu’un procès-verbal permettant à Air Algérie d’obtenir de l’Office de transport du Canada la fameuse licence d’exploitation, dernière formalité après l’attribution du certificat d’exploitation.
Le ministère des Transports canadien avait alors précisé par le biais d’un communiqué que la question du partage des codes prévoit pour Air Canada d’offrir des services de partage de codes vers l’Algérie via l’Europe en collaboration avec ses compagnies aériennes partenaires. L’établissement d’une ligne directe entre Alger et Montréal sera ainsi en mesure de répondre aux attentes de la communauté algéro-canadienne comptant environ 50 000 personnes et de celles des sociétés canadiennes de plus en plus nombreuses en Algérie.
Sur ce chapitre, des hommes d’affaires canadiens en visite en Algérie dans le cadre d’une mission économique ont déploré que cette date ne coïncide pas avec l’ouverture de la Foire internationale d’Alger qui enregistre une participation canadienne de plus en plus importante. Elles étaient, lors de la dernière édition, pas moins de 70 entreprises à y prendre part contre 15 à 20 en 2004.
Le responsable du Business Club algéro-canadien a, pour sa part, émis le souhait de rencontrer le ministre des Transports algérien et de débattre avec lui de la question de cette ligne primordiale, de son avis, dans le développement des relations économiques entre les deux pays.
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par N. S. - Rédaction de Liberte |
Commentaire de Samira &, Barbara (05/02/2007 21:27) :

…C'est
le hasard qui fais les frères…mais c'est le coeur qui fait les amis… …
Nous te souhaitons une bonne journée remplie de paix, d'amour, de
bonheur, et de la joie.
Avec toute notre amitié
Hoder

aimer_ la_ vie
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Commentaire de Samira &, Barbara (06/02/2007 22:24) :
…Si tu veux
étre heureux une heure…fais une sieste…Si tu veux étre heureux une
journée…va à la pêche...Si tu veux étre heureux un mois…fais un voyage...Si
tu veux étre heureux un an…gagne a la lotterie...Si tu veux étre heureux
tout ta vie…aime les autre... …Nous vous souhaitons une journée remplie de
paix d'amour de bonheurs et de la joie…
Avec toute notre amitié
Hoder

aimer_ la_ vie
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Histoire du couscous
04/02/2007 14:59
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Couscous est un terme qui a un double sens. En effet, il désigne aussi bien la graine que le plat national de certains pays d'Afrique du Nord. Le plat national est composé de semoule cuite à la vapeur qui sert d'accompagnement à un bouillon contenant divers légumes cultivés dans le bassin méditerranéen, des épices et de la viande, essentiellement de l'agneau ou du mouton. Quant au second sens du terme couscous, la graine, il s'agit d'un mélange de semoule de blé et de farine aspergée d'eau froide salée, puis pressé et roulé. Aujourd'hui, le couscous sous toutes ses formes est connu et diffusé partout dans le monde. Il est cuisiné à toutes les sauces, d'autant de façons différentes qu'il existe de pays et de régions. Néanmoins, la base du couscous reste cette graine obtenue à partir de la semoule. C'est pourquoi, l'histoire du couscous est indissociable de l'histoire de la céréale la plus cultivée au monde : le blé.
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Culture du blé en Afrique du Nord
Les céréales telles que l'engrain, l'amidonnier ou l'orge sont cultivées depuis environ 10 000 ans dans la région du Moyen Orient. Progressivement, de nouvelles variétés de céréales plus facile à travailler et plus productive apparaissent, améliorant la qualité du blé. Toutefois, c'est à la période gréco-romaine que l'on note la substitution de ces anciennes variétés, (l'amidonnier par exemple) par des blés tendres et froments, améliorées par l'invention gauloise de la levure de bière, donnant ainsi à ces céréales plus de légèreté.
Sous l'Empire Romain, le blé est essentiellement cultivé dans les colonies d'Afrique du Nord, du Proche Orient et en Sicile. Ces régions font office de greniers nourriciers. En effet, elles exportent leur production de blé dans tout l'Empire par de longs circuits commerciaux. Le blé dur réussit bien dans les zones chaudes et sèches. De plus, la culture du blé contrairement à celle du riz, ne demande pas d'aménagement spécial du champ ni un trop lourd travail d'entretien. Malgré les péripéties de la chute de l'Empire et des invasions qui ont suivies, la majorité de ces pays ont constamment gardé une vocation céréalière.
Le blé dur est la variété produite durant des siècles dans le bassin méditerranéen. Il est appelé " blé d'hiver" car il est semé en automne pour profiter au maximum de l'humidité hivernale. Il s'agit d'un blé dont le taux de protéine est plus élevé que le blé tendre, riche en gluten, il est destiné à la fabrication de pâtes alimentaires alors que le blé tendre est celui qu'on transforme en pain. Ainsi, à partir de l'Antiquité Gréco-romaine, le blé devient la base de l'alimentation des populations vivant autour de la Méditerranéen.
Du blé à la semoule
Lorsque il est écrasé, le blé dur devient semoule. En latin, "similia" (semoule) signifie fleur de farine. Le concassage des grains de blé est réalisée de différentes manières selon les régions d'Afrique. Dans le nord, ils utilisent encore jusqu'à nos jours, une pierre ronde sur une auge ou une surface ronde. En Afrique noire, le grain est pilé avec un lourd bâton dans un grand récipient très profond. Les grains sont ensuite torréfiés sur des pierres brûlantes permettant la disparition de toutes les parties indigestes. Avant de connaître les ustensiles de cuisson, la semoule était mangée soit telle quelle, soit écrasé dans de l'eau.
Naissance du couscous
La semoule, bien connue dans les pays du Maghreb avant la conquête arabe, ne l'est pas par les conquérants du Moyen Orient. Lors de l'islamisation de l'Afrique du Nord, ils découvrent et adoptent la semoule, (semid, en arabe). Ensuite, ils mettent au point une sorte de bouillon de légumes dont la semoule sert d'accompagnement. Ils appellent la semoule : " keskes ", terme issu de l'arabe koskossou, signifiant poudre. Ainsi est né le couscous au VIIème siècle, qui par glissement possède un double sens et désigne aussi bien la semoule que le plat complet.
En fait, c'est après cuisson à la vapeur que la semoule prend le terme de couscous. Cependant, on arrive pas encore à déterminer la date concernant la cuisson à la vapeur de la semoule pour les pays du Maghreb, dont cette forme de cuisson est spécifique à cette région. Il semble que ce soit deux ou trois siècles après la conquête de l'islam. A l'origine, les populations utilisaient comme second récipient pour cuire la graine à la vapeur, soit une passoire de terre cuite perforée, soit un panier de vannerie nommé " l'alfa ". Aujourd'hui, il est impensable pour une famille du Maghreb de ne pas posséder une couscoussière chez soi. Par ailleurs, en Occident, le couscous est fabriqué de façon industrielle pourtant pour certains pays d'Afrique, manger cette graine non artisanale est un sacrilège. La plupart des femmes du Maghreb, et parfois même celles qui ont émigrées en Occident, préparent encore le couscous à l'ancienne selon un dosage bien précis de semoule fine et de semoule épaisse ainsi que de l'eau et de la farine.
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Diffusion du couscous et ses variantes
Progressivement, le couscous a été diffusé dans toute l'Afrique puis dans monde entier. Dans chaque région, on utilise un grain adapté à la terre et au climat. En Afrique noire, on cuisine le couscous avec du mil ou du millet, sur les hauts plateaux du Sahara avec de l'orge et au Moyen Orient avec le boulgour. La semoule utilisée pour faire le couscous sert également à la fabrication du pain, de gâteaux et de pâtes alimentaire. Le couscous peut être mangé de façon classique avec le bouillon de légumes mais aussi froid, au petit déjeuner. En dessert, on rajoute du sucre, des dattes ou des raisins secs, il peut également être accompagné de lait. Enfin, il peut se déguster sous forme de salade, il devient alors le taboulé. Ces différentes formes de plats de couscous ne sont pas exhaustives, il faudrait plus d'un écran pour citer les variantes existantes. En tout cas bon appétit et bon couscous !!!
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Bibliographie :
Couscous, Maguelonne-Toussaint-Samat, Casterman 1994 Le livre du couscous, Hal Fatéma, Stock 2000 Encyclopaedia Universalis, Le blé, 1997
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Source : http://www.sesamelivremoi.com/histoire.htm

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Femme berbère préparant la graine Musée des arts décoratifs, Paris
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Kabyle cuisant son couscous, Gravure 19eme siècle, Musée des arts décoratifs, Paris
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Commentaire de Samira &, Barbara (04/02/2007 23:41) :
…
"L'évidence aveugle quand elle ne crève pas les yeux."… G.
Flaubert…"Dieu est l'invisible évidence"… V. Hugo…Nous te souhaitons
une bonne journée remplie de paix, d'amour, de bonheur, et de la
joie.
Avec toute notre amitié

aimer_ la_ vie
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QUELQUES MOTS
04/02/2007 03:31
"Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité?"
Réponse:
"Les hommes et les femmes qui perdent la santé pour gagner de l'argent et qui après, dépensent cet argent pour récupérer la santé.
A penser trop anxieusement au futur, ils en oublient le présent, à tel point qu'ils finissent par ne vivre ni au présent, ni au futur .
Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu"
Il faut aimer les gens et utiliser les choses... au lieu d'aimer les choses et utiliser les gens...
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Une fois par mois et dans une ambiance détendue et nostalgique, Imekthed-Wel rend un hommage sans pareil aux plus grands artistes de la chanson berbère.
04/02/2007 01:58
IMEKTHAD-WEL par Mouloud Ait-Amer sur BRTV
Une fois par mois et dans une ambiance inattendue et nostalgique, Mouloud Ait Amer et ses invités rendent un hommage sans pareil aux plus grands artistes de la chanson berbère.
Ils retracent leurs vies, leurs parcours et leurs carrières.
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Couscous kabyle
04/02/2007 00:50
Kesksou'l-qbayel
Préparation : 1h Cuisson : 1h
Ingrédients(pour 8-10 personnes) :
- 1 kg de couscous roulé - 1 kg de mouton - 1 poignée de pois chiches - 2 oignons secs - 3-4 tomates fraîches ou 1 cuil. à soupe de concentré de tomate - 3-4 pommes de terre - 3-4 navets - 3-4 carottes - 3-4 courgettes - 1 tranche de courge - 4 cuillères à soupe d'huile - 1/2 cuillère à café de cannelle - 1 pincée de poivre noir - 1/2 cuillère à soupe de piment rouge doux ou de paprika - 1/2 cuillère à soupe de ras-el-hanout (mélange d'épices moulues) - 1 piment rouge sec - 100 g de beurre ou 3 cuillères à soupe d'huile - sel
Préparation :
La veille, mettez les pois chiches dans un bol d'eau.
Le jour même, roulez le couscous . Si vous utilisez du couscous roulé et séché, rincez-le à l'eau froide, égouttez-le et laissez-le gonfler pendant 30 mn.
Coupez la viande en morceaux. Pelez les oignons et coupez-en 1 en morceaux.
Lavez et passez les tomates à la moulinette. Mettez la viande dans une marmite et ajoutez les morceaux d'oignon, les tomates ou le concentré de tomate dilué dans 1 verre d'eau, l'huile, le poivre, le piment, la cannelle et du sel.
Faites revenir à petit feu pendant quelques minutes. Mouillez avec 3 litres d'eau, portez à ébullition et jetez les pois chiches dans la sauce.
Mettez le couscous dans le haut du couscoussier et placer ce dernier sur la marmite contenant le bouillon en ébullition. Après échappement de la vapeur à travers les grains, laissez cuire 15 à 20 mn. Retirez le haut du couscoussier (laissez la marmite sur le feu) versez le couscous dans une cuvette.
Séparez les grains avec une cuillère, puis arrosez-les d'1/3 de litre d'eau froide en les aérant en même temps. Laissez les s'imbiber.
Pendant ce temps, épluchez les pommes de terre les navets et les carottes. Lavez-les et coupez-les en quartiers. Jetez-les avec le piment dans la marmite. Coupez le deuxième oignon en morceaux et pilez-le avec le ras-el-hanout. Inclinez le mortier pour recueillir tout le jus.
Remettez le couscous dans le haut du couscoussier et replacez ce dernier sur la marmite. Après échappement de la vapeur, laissez cuire 15 mn, puis retirez du feu et répétez les opérations du n° 6 en arrosant cette fois-ci de 1/3 de litre d'eau salée et d'un peu du jus du ras-el-hanout (versez le reste dans la marmite). Aérez bien le couscous et laissez-le s'imbiber.
Entre-temps, pelez les courgettes et la courge. Lavez-les et coupez-les en morceaux. Ajoutez-les dans la marmite (si la quantité de bouillon vous semble insuffisante, ajoutez de l'eau chaude et portez à ébullition).
Remettez le couscous à cuire pendant encore 15 mn après échappement de la vapeur. Puis retirez- le, mettez-le dans la cuvette, ajoutez le beurre, arrosez de 2 louches de sauce et mélangez. Lorsque la viande et les légumes sont cuits, retirez la marmite du feu.
Dressez le couscous en dôme dans un plat, disposez la viande et les légumes par-dessus, arrosez de sauce jusqu'à ce que le couscous ne puisse plus en absorber. Versez le reste du bouillon dans une saucière et servez.
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Vous pouvez remplacer le mouton par du poulet. |
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Source : http://www.marmiton.org/recettes/recette.cfm?num_recette=10785
Commentaire de TASTAS (18/08/2008 11:11) :
Je trouve dommage que vous rapportez une histoire du couscous
appproximative et tandancieuse...et que vous repremez à votre compte la
propagande arobo-islamique produite par cette femme marocaine qui igniore
tout de son histoire mais qui invente avec l'aide de ses nègres
français une histoire de la gastronomie nord africaine pour le seul besoin
de produire des livres pour faire du fric... Non les arabes n'ont rein
à voir avec le couscous... IL EXISTAIT BIEN AVANT QUE LES BEDOINS
D'ARABIE QUI N'ONT JAMAIS SU COMMENT CUIRE UN OEUF,
n'envahissent l'afrique. Quant au nom de ce plat, il est bèrbère
et rein que bèrbère, tout le reste n'est que pseudo-litérature mais
réelle falsification de l'histoire, exercice préféré des harkis de
l'arabisme fachiste et l'islamisme criminel...Il est dommage que
des "défenseurs" de notre belle culture se transforment aussi en
propagandiste, par igniorance ou par interet... Avant de reproduire
bêtément n'importe quoi, posez-vous la question de la finalité !
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