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Kabylie

VIP-Blog de kabylie
a111@sympatico.ca

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  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
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    C’est le moment d’aider la JSK !

    21/11/2007 04:48

    C’est le moment d’aider la JSK !


         
     

    En dépit du fait que la JSK est l’un des clubs les plus populaires d’Algérie, les industriels ne se bousculent au portillon. C’est pour cela que le président Moh-Chérif Hannachi lance à chaque fois des appels en leur direction, notamment ceux de la Kabylie pour sponsoriser le club le plus titré de notre championnat. Mais jusqu’à présent, ses appels sont restés vains.

    Cependant, les amoureux des Jaune et Vert espèrent que la dynamique créée autour du club soit suivie par les industriels de la région. Le budget de fonctionnement de la JSK nécessite 20 à 22 milliards de centimes et il est temps que chacun apporte sa contribution pour que l’équipe aille de l’avant.

    Saïb redonne une âme à l’équipe
    Jamais, depuis le départ de Khalef de la barre technique, la JSK n’a suscité autant d’engouement que cette saison. Moussa Saïb s’est révélé un véritable patron sur le terrain car il a su donner une âme à l’équipe. Les entraîneurs qui se sont succédé à la tête de la formation du Djurdjura n’ont pas pu imposer leur vision des choses et une vraie discipline au sein de l’équipe. C’est pour cela que les supporters se sont éloignés un peu de l’équipe, mais depuis l’arrivée de l’ancien Auxerrois on a constaté que pratiquement toute la Kabylie est derrière son équipe. Cela grâce aux résultats enregistrés par les coéquipiers de Fawzi Chaouchi et au travail de mobilisation effectué par le comité de supporters. Le jeune entraîneur des Canaris a su redonner confiance au public et cela a créé une dynamique autour de l’équipe. En plus de cela, plusieurs changements ont eu lieu dans l’organigramme du club et cela a beaucoup plu aux fans, avec notamment l’installation de Mourad Amara à la tête de la section de football et Rabah Issad, dit Rabah Lalmas, comme secrétaire général. Par ailleurs, le président kabyle promet le renforcement de son bureau par d’autres membres à l’occasion de la tenue de l’assemblée du club ce jeudi. Il créera plusieurs postes, entre autres la commission de sponsoring pour donner à la JSK une autre dimension. L’équipe aura aussi un porte-parole.

    Les résultats vont-ils encourager les industriels à venir
    Les Canaris affichent une forme éblouissante depuis l’entame du championnat et c’est ce qui leur a permis de s’asseoir sur le trône. Ce retour sur la scène nationale pourrait encourager les industriels à venir en aide à la JSK qui ambitionne de faire son grand retour sur le plan africain dans les saisons à venir. L’exemple de l’ESS peut s’appliquer au club kabyle. La formation des Hauts Plateaux, qui a remporté la coupe arabe et le championnat l’an dernier après plusieurs années de disette, a suscité l’intérêt de plusieurs sponsors, notamment ceux établis à Sétif et c’est pour cela que l’ESS s’est permis des folies dans le recrutement. Le retour de la JSK en force en championnat pourrait pousser les industriels à sponsoriser l’équipe notamment en coupe d’Afrique.
    Evidemment, l’engouement suscité auprès des fans après son bon départ pourrait valoir à l’équipe d’être sponsorisée par plusieurs sociétés car pour qu’un sponsor aide un club, il doit s’assurer que celui-ci draine une grande foule.
    Afin d’assurer le financement du club, le président Moh-Chérif Hannachi fait des pieds et des mains pour convaincre les industriels de la région à intégrer le comité directeur de la JSK. Il y a beaucoup de gens qui ont de l’argent en Kabylie mais pour une raison ou une autre, ils ne viennent pas aider l’équipe. Il leur a lancé plusieurs appels mais aucun d’entre eux ne s’est manifesté jusqu’à présent. En dépit de ses connaissances et de ses relations, Hannachi ne peut pas subvenir tout seul aux besoins de l’équipe. C’est pour cela qu’il fait les yeux doux aux grands industriels de la région qui aiment la JSK. Il faut reconnaître que tous les amoureux des Jaune et Vert souhaitent qu’un homme d’affaire comme Rebrab sponsorise leur équipe car c’est quelqu’un qui peut injecter des sommes considérables et cela permettra à la JSK de concurrencer les grands ténors de l’Afrique. Si Rebrab consent à venir aider l’équipe, cette dernière n’aura aucun souci à se faire sur le plan financier. Le président Hannachi profitera, sans aucun doute, de la tenue de l’assemblée ce jeudi pour solliciter de l’aide auprès des industriels amoureux des Canaris. Espérons que cette fois, son appel ne reste pas sans écho car la JSK a besoin de tout le monde pour aller de l’avant.
    N. B.

    Source :http://www.competition.dz/article.php?art=1808



    Commentaire de gina (23/11/2007 18:21) :

    Hebergeur d'imagesBonne fin de semaine a toi .Un noel blanc cette année au canada yessss yes yess a dimanche boop

    http://gina.vip-blog.com




    Blog de la chanson Kabyle .

    21/11/2007 04:28

    Blog de la chanson Kabyle .


                        Ecouter La chanson kabyle sur le net gratos  :

                                               http://amazigh2.musicblog.fr/home/






    Mouloud Mammeri, un anthropologue méconnu.

    21/11/2007 04:17

    Mouloud Mammeri, un anthropologue méconnu.


    Le professeur Ali Sayad présente le chercheur
    dont il a été l’élève et le collaborateur.
    Mouloud Mammeri a été non seulement un grand chercheur, mais aussi un véritable animateur, organisateur et dirigeant. En plus de la création de la revue Libyca qui publiait des «travaux originaux» en préhistoire et en anthropologie socioculturelle, M. Mammeri a entrepris de faire du CRAPE, dont il a été le directeur de 1969 à 1979, un véritable pôle de la recherche scientifique

    Mardi 21 Novembre 2007

    Par Reda Cadi

    «Mouloud Mammeri, le défricheur de savoirs.» C’est le titre qu’a choisi le professeur Ali Sayad pour sa conférence, lundi dernier à la médiathèque Bachir Mentouri, sur les travaux et l’apport du défunt écrivain et chercheur Mouloud Mammeri. «On connaît beaucoup le côté écrivain de Mouloud Mammeri, mais le côté anthropologue a été très peu développé», dira d’emblée le conférencier, qui a été l’élève de Mammeri avant de devenir son collaborateur au Centre de recherches anthropologique, préhistorique et ethnographique (CRAPE), aujourd’hui Centre national de recherches préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH). «Le travail anthropologique de Mammeri, qui a sillonné l’Algérie de long en large, porte sur la littérature orale du Gourara, la poésie berbère et les poèmes de Si Mohand», dira l’universitaire qui précisera que Mammeri «a été le premier, le défricheur qui a ouvert la voie de la littérature orale». «A l’ancienne ethnographie, il lui substituait de manière claire et définitive la terminologie anglo-américaine d’anthropologie sociale et culturelle sans délaisser le volet préhistorique, qu’il renforçait par ailleurs», ajoutera M. Sayad. De plus, Mouloud Mammeri a été un véritable animateur, organisateur et dirigeant. Outre la création de la revue Libyca qui publiait des «travaux originaux» en préhistoire et en anthropologie socioculturelle, ainsi que la bibliographie «systématique» et par rubriques scientifique du Maghreb, M. Mammeri a entrepris de faire du CRAPE, dont il a été le directeur de 1969 à 1979, un véritable pôle de la recherche scientifique. Durant ces dix années, il a réussi à faire du centre un creuset du savoir et un «lieu de convergence» pour les préhistoriens, anthropologues, sociologues, linguistes, géographes et historiens algériens et étrangers. Il a ainsi institué la tradition des rencontres scientifiques au sein du CRAPE en organisant des séminaires ; certains étaient exclusifs et réservés uniquement aux chercheurs du CRAPE auxquels ils permettaient, en plus des échanges enrichissants, de renforcer le travail d’équipe et d’autres étaient ouverts à tous les chercheurs extérieurs aussi bien algériens qu’étrangers. Lors de ces séminaires, les participants débattaient des «problèmes afférents à la validité épistémologique ainsi qu’aux présupposés idéologiques de l’anthropologie classique, avec comme perspective plus lointaine la définition d’une anthropologie dont les pays du tiers-monde ne seraient plus seulement les sujets mais les acteurs», expliquera le professeur. En dehors de ces rencontres scientifiques, le CRAPE s’ouvrait également aux étudiants et à leurs professeurs qu’il accueillait à l’occasion de portes ouvertes ainsi qu’aux citoyens qui pouvaient rencontrer aussi bien les chercheurs que le directeur du CRAPE. «Da l’Mouloud les recevait et leur ouvrait la bibliothèque du Centre», dira l’anthropologue. On se souvient de cette époque où une visite au CRAPE était un véritable cours. L’idée d’aller au Centre était très contagieuse. Un étudiant disant à ses potes qu’il y allait s’entendait souvent répondre : «Attends, on vient avec toi.»
    Car chaque étudiant savait qu’il était non seulement le bienvenu au centre mais qu’il y apprendrait certainement quelque chose. Et cet engouement était principalement dû à la disponibilité de tous les chercheurs du CRAPE, à leur tête Mouloud Mammeri dont la modestie n’avait d’égale que son respect pour l’homme, quel qu’il soit. 
    R. C.

                                           Source : http://www.latribune-online.com/2111/culture.htm

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    Tin Hinan, une reine ou un roi ?Son squelette a été découvert en 1925.

    20/11/2007 00:02

    Tin Hinan, une reine ou un roi ?Son squelette a été découvert en 1925.


    Reine mythique des Touareg Ahaggar, devenue figure légendaire et incontournable de l’identité berbère, Tin Hinan n’a pas fini — encore aujourd’hui — de livrer tous ses secrets.

    Plus de 15 siècles après sa disparition, elle remplit son univers de fantasmes et aiguise bien des curiosités scientifiques. 82 ans après la découverte du tombeau dit de Tin Hinan à Abalessa (73 km à l’ouest de Tamanrasset), les « doutes » sur l’identité réelle du personnage inhumé ne cessent de hanter la communauté scientifique. Des incertitudes que des chercheurs du Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) appellent à dissiper. De nouvelles fouilles et des tests ADN s’imposent, selon eux, pour identifier le squelette découvert en 1925. Il va sans dire qu’un tel « projet » paraît hautement risqué pour les « gardiens du temple ». La légende et le mythe fondateur des Touareg survivront-ils cette fois-ci à l’implacable vérité scientifique ? Abalessa. Vendredi, 9 novembre. La caravane de préhistoriens, invités de marque du colloque international sur la préhistoire maghrébine (organisé à Tamanrasset du 4 au 9 novembre), marque sa dernière halte. Le voyage au bout de l’Askrem, entamé la veille, prend fin, non sans émotion, sur ces terres d’Abalessa, l’ancienne capitale du Hoggar, au pied d’un des plus grands monuments berbères, le tombeau « présumé » de Tin Hinan. Le monument funéraire se dresse devant ses scrutateurs, gorgé de mystères. Quelques-uns des grands noms de la recherche préhistorique algérienne, Malika Hachid, Abdelkader Haddouche et Slimane Hachi, pour ne citer que ceux-là, font les précieux guides pour leurs collègues du Maroc, de Tunisie, de France, d’Espagne, de Belgique, d’Italie… émerveillés et insatiables. L’histoire et la mémoire des lieux, chacun y est allé de ses certitudes et de ses doutes pour la conter. Au sommet du mausolée, et devant l’assistance disposée en cercle dans une chambre mitoyenne avec celle abritant la « sépulture » de Tin Hinan, Malika Hachid et M. Haddouche plaidaient avec force arguments la reprise des fouilles pour déterminer avec précision le sexe et l’identité du personnage inhumé dans la fameuse chambre n°1. M. Hachi, directeur du CNRPAH, objecte fermement. « Mais en quoi serait-il important de le savoir ? », fait-il mine de s’interroger. « Nous sommes ici, dit-il, dans un site archéologique qui abrite un mythe fondateur qui structure toute la société. » « Il faut laisser de côté le mythe », déclare-t-il, lui « donner sa chance de survie » et ne pas se substituer à la société qui est la seule, d’après lui, à savoir s’il faut laisser vivre ou mourir la légende.

    Abalessa et la polémique des scientifiques

    Le débat, plutôt l’échange entre les deux chercheurs, s’enflamme. Malika Hachid répliquera du tac au tac : « C’est un travail purement scientifique. Il s’agit de reprendre des fouilles et des études anciennes, car si on suit la légende et la tradition orale, on a affaire à un mausolée abritant une femme, mais si on suit l’archéologie et l’anthropologie, on a une version qui n’est pas aussi précise. C’est pour cela qu’il faut reprendre toutes les fouilles, étudier de nouveau le squelette, envisager une reconstitution faciale, et des analyses ADN pour savoir si c’est un XX ou XY, un homme ou une femme. » Face à un tel assaut, M. Hachi ironise : « Tin Hinan, femme ou homme, mon Dieu, en quoi serait-ce important ?! » « Ah si, répond Malika Hachid. C’est important, surtout pour une femme archéologue comme moi ! » Le mythe, rappelle-t-elle, était déjà à la base des recherches menées jusque-là. « On range de côté le mythe » Tin Hinane, on a un squelette et on ne sait pas à quoi il correspond. Il y a un doute. Un doute que Marie-Claude Chamla, qui a étudié le squelette, a clairement exprimé. Sur le plan purement archéologique, anthropologique, physique, il y a nécessité de reprendre les fouilles, surtout à la lumière de nouvelles études comme celle de l’architecte de l’Office du parc national de l’Ahaggar (OPNA), Karim Arib, des gravures découvertes à la base du monument et aussi en exploitant le fonds documentaire inédit qui nous a été légué par Félix Dubois. Grand reporter et explorateur, Félix Dubois (1862-1945) était présent sur les lieux en 1903 bien avant les premières fouilles entamées en 1925 par la « mission » franco-américaine conduite par Maurice Reygasse (directeur du musée de préhistoire et d’ethnographie du Bardo) et l’Américain, le comte de Prorok. Une mission qui fera longuement sensation vu la valeur et l’importance de la découverte. Tin Hinan, la « reine mère » des Touareg Ahaggar, venait de renaître de ses cendres. Les deux archéologues découvriront dans la chambre d’inhumation le squelette attribué par la suite à Tin Hinan. Les ossements reposaient, d’après les premières descriptions faites par Reygasse, sur les restes d’un lit en bois sculpté. Le squelette en bon état de conservation était couché sur le dos, orienté vers l’Est, les jambes et les bras légèrement fléchis et la tête coiffée de plumes d’autruche. 15 bracelets en or et en argent, des perles d’antimoine, des perles de métal, un anneau et une feuille d’or, des perles rouges, blanches et colorées, des graines de collier, deux poinçons en fer... et autres objets précieux et moins précieux ont été découverts sur et autour du squelette. Des bijoux d’inspiration sahélienne, selon Malika Hachid, et un trésor funéraire d’une valeur inestimable, pesant 7 kilos d’or. Une telle découverte ne laissa personne indifférent. Le comte de Prorok s’est arrangé, d’après Reygasse, pour obtenir discrètement de Paris les autorisations nécessaires pour transférer le squelette et les objets funéraires aux Etats-Unis. Officiellement pour les présenter dans les universités US. Des chercheurs pour Camps crieront au « vol ». Sa chevauchée à l’Ouest, Tin Hinan l’effectuera sous l’appellation « d’Eve du Sahara » que de Prorok lui choisira.

    Une reine berbère à New York !

    La reine berbère sillonnera en post-mortem plusieurs Etats dont celui de New York. Et ce n’est que suite aux « vives protestations » des autorités coloniales que le trésor d’Abalessa a été restitué au musée du Bardo. Le docteur Leblanc, doyen de la faculté de médecine d’Alger, était le premier, sur demande de Maurice Reygasse, à réaliser la première étude anthropométrique sur le squelette d’Abalessa. Le squelette qui mesure entre 1,70 et 1,75 m est, d’après Leblanc, celui d’une « femme de race blanche ». Il se basera dans ses conclusions sur les caractères du crâne, la dimension réduite du sternum et des côtes, la forme et la dimension du bassin et l’aspect des os longs des membres. Leblanc signale aussi que les vertèbres lombaires et le sacrum présentent des lésions manifestes avec déformation sur la cinquième lombaire. Autrement dit, Tin Hinan « boitait ». En recoupant avec les « sources historiques », notamment Ibn Khaldoun, on conclura rapidement que le squelette était vraisemblablement celui de Tin Hina. D’après Ibn Khaldoun, les ancêtres des Touareg, les Berbères Houara, appelaient Tin Hinan, Tiski « la boiteuse ». Le patronyme « Tin Hinan » signifie, selon l’analyse linguistique réalisée par Dida Badi, chercheur au CNRPAH, « celle des campements ». Mais tout n’est pas aussi parfait. Le « fabuleux destin » de Tin Hinan est vite assiégé par les doutes. Après Gabriel Camps, les travaux de Marie-Claude Chamla et Danilo Grébénard ont installé définitivement la « légende » Tin Hinan dans une intenable posture. Pour cause, le squelette est, selon eux, celui d’un homme. Mais comment expliquer dès lors la présence de la parure féminine ? Dans ses mémoires éditées en 1968 sur les Populations anciennes du Sahara et des régions limitrophes, Marie-Claude Chamla conclut que les « restes étaient ceux d’une femme à caractéristiques masculines » et ajoute que « si les objets découverts dans la tombe n’étaient pas spécifiquement féminins, nous aurions opté pour le sexe masculin » et ce d’après les « caractères du crâne et du squelette, âgés entre 40 à 50 ans, moyennement robuste », écrit-elle.

    Squelette d’homme, parure de femme

    Presque à la même période, un autre chercheur, Grébénard en l’occurrence, avance une thèse moins « indulgente » pour le mythe. Dans son article consacré à l’étude du mobilier funéraire, il écrit ceci : « (…) Le mausolée renferme un personnage certainement de sexe masculin, dont l’inhumation est à la fois datée par le Carbone 14 et par une empreinte de monnaie à l’effigie de l’empereur romain Constantin le Grand, émise entre 308 et 324 après J.-C. » Il va plus loin dans son interprétation du « mythe fondateur » des Touareg. Pour lui, la « légende de Tin Hinan est une création récente, 200 à 300 ans, conjoncturelle, créée par les Touareg Kel Rela pour des raisons d’ordre politique, afin de conserver le pouvoir et leur suprématie sur tous les Kel Ahaggar. Elle est donc totalement étrangère au tombeau et au personnage qu’il contenait ». Cependant, il n’y a pas que le sexe du personnage qui donne encore des migraines aux scientifiques. Le monument d’Abalessa renferme d’autres troublants mystères. Le site, « mal fouillé », selon les archéologues algériens, peut encore révéler — si les recherches reprennent — de précieuses indications pour comprendre aussi bien l’histoire et la servitude initiale du monument. A ce sujet, note Malika Hachid, les archéologues ont avancé deux hypothèses.

    Part de légende, part de vérité

    Il s’agit pour la première d’une « sépulture qui a reçu le squelette du personnage dit de Tin Hinan puisqu’on ne sait pas qui sait ». La deuxième, le « monument a d’abord été un fortin », une sorte de petite « tighremet » qui abritait l’Aghlid local (roi) (qui ) à sa mort y a été inhumé, transformant l’endroit en un mausolée. L’étude de Aribi, explique-t-elle, rend les choses plus claires. Les plans développés par l’architecte font ressortir qu’il y a d’abord eu une petite forteresse liée à un habitat de plaine où on venait se réfugier dès qu’il y avait une menace. Pour savoir par qui le site a été sacralisé, « une question d’anthropologie culturelle », il faudrait, selon Malika Hachid, reprendre les fouilles. Les reprendre à la base… du monument, propose-t-elle, où « rien n’a été déplacé ». « C’est là, fait-elle rappeler, que je suis tombé sur la gravure du cavalier, du chameau et des deux inscriptions libyques. Une gravure datant du IIIe siècle. » Une découverte « importante » car elle vieillit d’un coup le site d’un siècle, alors que la datation radiométrique de la lampe romaine et de la tunique en cuire rouge qui recouvrait le squelette le situait entre le IVe et Ve siècles de l’ère chrétienne. A peine cet exposé des motifs terminé, le préhistorien M. Haddouche (ex-DG du Bardo et de l’OPNA) vole au secours de sa collègue au CNRPAH, en mettant en avant le « problème d’ordre chronologique » que posent les 14 chouchets — monuments funéraires — découvertes autour du tombeau d’Abalessa. Leur datation doit être revue, selon lui. « Si les chouchets, explique-t-il, étaient implantées sur le versant du fortin, cela cause un problème d’ordre chronologique, car le fortin a été construit avant. De nouvelles fouilles nous permettront de savoir si celles-ci avaient été islamisées. » Ce qui renvoie à une toute autre époque le règne de Tin Hinan. Les enjeux historiques prennent tout leur sens. Les enjeux politiques aussi. La réaction épidermique de Slimane Hachi, directeur du CNRPAH, aux propositions des deux chercheurs en dit long sur le « souci » qu’a l’establishment à préserver le mythe, même au détriment de la dérangeante vérité scientifique, reléguée au second plan. « On ne joue pas avec la mémoire », commentait Slimane Hachi. La « mémoire », c’est d’abord celle des tribus touareg de l’Ahaggar, descendants de Tin Hinan et de Takama, qu’il incombe de protéger contre les « pourfendeurs » de mythes. La légende n’en est pas moins belle pour autant. Le père de Foucault — qui recueillera au début du siècle les récits des Touareg de l’Ahaggar — rapportait la légende sublimée de Tin Hinan. C’est celle d’une femme venue avec sa servante Takama de sa lointaine contrée du Tafilalt, sud du Maroc, soumettre les Isabaten, la population autochtone qui vivait dans l’Atakor, et fonder son royaume sur la voie des caravanes. Autrement, on n’en sait que peu de choses sur elle, sur son vécu ou son règne. Peut-être faudrait-il juste se satisfaire du souvenir exalté d’une femme qui du désert en a fait une légende.

    M. Aziri

    Source : http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=80816



    Commentaire de tinhinane (02/12/2007 16:03) :

    l'histoire des berbères est tres interessante,

    http://tinhinane92.skyblog.com




    Quand il n’y a que la haine .

    19/11/2007 02:31

    Quand il n’y a que la haine .


     Il s’appelle Farid, il a quatre ans et il était  beau comme un petit dieu.J’ai découvert sa photo hier à la une de mon journal. Le regard insolent et les cheveux dans un beau désordre, ce garçon semblait avoir définitivement chassé la mort.Sa frimousse de star précoce suggérait déjà  quelque grand destin.Sa gueule d’enfer promettait une carrière de cinéma et son maillot de foot esquissait un rêve de grandeur.Farid a été retrouvé au fond d’un puits, une grosse pierre attachée à son corps sans vie. Je n’ai pas eu envie de pleurer, mais de vomir.Ma haine et les restes de loubia sur la face des tueurs d’enfants.Pas seulement sur les tueurs d’enfants, mais aussi sur celle des hommes et des institutions qui n’arrivent pas à mettre à l’abri de l’horreur qui guette dans chaque coin de rue, sur chaque parcelle de terrain vague, au détour d’un sentier ou à la sortie de l’école, des millions de Farid. J’ai été saisi par une irrésistible envie de crier mon dégoût d’une société criminellement nonchalante face à la mort d’enfants.J’en veux à tous ceux qui n’ont pas ameuté le village planétaire pour que Farid reste en vie.J’en veux à ceux qui n’ont pas tenté le diable, qui ne l’ont saisi ni par la queue ni par les cornes, pour que la silhouette de Farid déambule encore dans les dédales d’Izanouthène, le maillot de foot mouillé par l’effort, et le rêve de grandeur toujours possible.Je me méprise d’avoir ignoré son existence et de découvrir son supplice à la une de ma feuille de chou. Je me méprise de n’avoir rien fait et, pire, de n’avoir rien su avant l’irréparable. De n’avoir pas esquissé un geste pendant son calvaire et de me lamenter aujourd’hui sur sa mort. Je méprise l’autopsie et le légiste qui vont ajouter une autre meurtrissure sur le corps sans vie de Farid. Je hais les résultats qui vont peut-être conclure qu’il a été violé.Il n’y a que de la haine en moi aujourd’hui et je n’ai aucune intention de m’en excuser.Je hais la justice qui ne va pas ramener Farid à la vie, ni tempérer la douleur des siens.Je hais le président de la République qui, dans dix ou quinze ans, graciera peut-être son bourreau qui s’en ira guetter d’autres Farid au détour d’un buissoe hais le barreau et l’avocat qui va défendre l’assassin d’enfants.

    Le médecin qui va tenter de lui fabriquer un dossier psychiatrique et les âmes sensibles qui vont encore dire que le bourreau est aussi une victime qui mériterait quelques circonstances atténuantes.J’ai honte d’oublier demain le calvaire d’un enfant et de continuer à regarder les miens dans les yeux.

    P.S. : Aujourd’hui, j’ai honte de voir ma photo sur le journal.Celle de Farid prendra sa place, comme ça, juste pour faire quelque chose, un geste dérisoire de quelqu’un qui ne sait pas quoi faire.

    Par : S.L.

    salimlaouari@yahoo.fr

    laouarisliman@gmail.com

    revenir à la rubrique "La chronique de Slimane Laouari"

           Édition du Lundi 19 Novembre 2007 N° 1663 

    Source : http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=48111&ed=MTY2Mw==






    La Kabylie croit désormais au titre .

    19/11/2007 02:05

    La Kabylie croit désormais au titre .


    Bien que le président Moh-Chérif Hannachi et le coach Moussa Saïb aient affirmé que l'objectif est de bâtir une équipe d'avenir, les supporters croient dur comme fer que la JSK est en mesure de jouer le titre.

    Le succès réalisé face au champion sortant leur permet de rêver surtout que l'USMA s'est inclinée chez elle le week-end dernier.

    Les Kabyles espèrent que leur équipe gardent la même dynamique affichée jusqu'à maintenant pour qu'elle puisse terminer la saison en apothéose.

    Ils estiment que la JSK aura une occasion de creuser l'écart vendredi prochain en affrontant le NAHD à huis clos au stade de Zioui. 
    N. B.

    Source : http://www.competition.dz/article.php?art=1785



    Commentaire de Arezki AO (24/11/2007 04:46) :

    JSK 0-0 NAHD... La JSKabylie reste toujours leader du championnat , elle a récupéré un point de son déplacement à Alger contre le NA Hussein Dey (0-0).

    http://kabylie.vip-blog.com
    a111@sympatico.ca




    Division 1 : Articles JSKabylie...

    18/11/2007 23:31

    Division 1 : Articles JSKabylie...


     
    Le public de plus en plus nombreux au 1er-Novembre
    Les supporters flairent le titre !
    Après onze journées, les Canaris se placent désormais comme de sérieux prétendants au titre. Ce qui est loin d’être une nouveauté pour un club habitué à jouer les premiers rôles.

    Lire la suite

    http://www.lebuteur.com/stories.php?story=07/11/17/9262947

                                        Source :http://www.lebuteur.com/index.php





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