Montréal 05 janvier 2007 - Le Fonds Maghrébin de Solidarité (FMS) est une initiative du Centre Culturel Algérien de Montréal (CCA). C’est un fonds qui a vu le jour suite à de nombreuses propositions de membres de notre communauté ayant remarqué le grand nombre et la récurrence des sollicitations de la part de personnes ou familles dans le besoin.
Ayant eu à faire face à plusieurs cas sociaux et humanitaires durant ces dernières années (pour cause de décès, rapatriements, opérations chirurgicales, accidents ou autres), les administrateurs du CCA ont remarqué l’amplification du phénomène de la pauvreté au sein de la communauté, principalement dans les familles nombreuses nouvellement installées au Canada. C’est un constat amer qui a néanmoins été l’un des facteurs déclenchants de cette initiative.
L’expérience du CCA à travers toutes les campagnes d’aide menées en faveur de familles en difficulté a permis également de constater l’extrême générosité des membres de la communauté envers les cas humanitaires et leur grande solidarité dans les moments les plus difficiles. À titre d’exemple, au cours des deux dernières années, les principales opérations de solidarité menées par le CCA ont permis de récolter respectivement10,810(pour 2005) et 12,905 (pour 2006). Notons que ces montants ne comprennent pas les opérations «Zakat El Fitr» dont l’argent a été également utilisé pour soutenir ces cas humanitaires.
L’administration du CCA considère ce Fonds comme un moyen efficace et transparent pour la gestion des dons et des efforts de solidarité de la communauté. Le FMS sera régi par une charte publiée et il sera géré par une équipe de bénévoles à laquelle pourrait se joindre tout membre de la communauté. Il est également possible de devenir membre de ce Fonds en acquittant des cotisations mensuelles ou annuelles.
Pour joindre cette équipe de bénévoles, nous vous invitons à prendre contact directement avec M. Kheir Eddine Khier Chibani, responsable du FMS à l’adresse :Kheireddine.khier-chibani[at]ccacanada.qc.ca.
Au vu de l’importance uniquement des opérations de solidarité des deux dernières années, l’objectif ciblé pour l’année 2007 est la collecte d’un seuil minimum de 10 000$. Pour atteindre cet objectif, Le compte a été alimenté initialement par les membres du CCA avec un montant de départ de 500 $CAN.
Le recours à ce fonds se fera selon des règles bien spécifiques prévues par la charte. Les demandeurs et éventuels bénéficiaires seront encouragés à épuiser toutes les possibilités qui s’offrent à eux pour surmonter leurs difficultés telles que les assurances, aide familiale ou autre. Ce n’est qu’à l’issue de ces démarches que le fonds sera mis à contribution. À cet effet, un formulaire détaillé a été mis à la disposition des bénéficiaires afin de permettre aux gestionnaires de FMS d’évaluer chaque cas.
Le solde du compte sera affiché dans la première page du site dédié au Fonds (http://fms.ccacanada.qc.ca) et mis à jour chaque samedi. Le relevé de toutes les opérations effectuées sera publié dans le site Internet et mis à jour une fois par mois.
Pour savoir davantage sur FMS, vous pouvez consulter l’adresse suivante : http://fms.ccacanada.qc.ca. Vous pouvez aussi nous contacter à l’adresse fms[at]ccacanada.qc.ca.
Ahmed Mahidjiba Président, CCA ahmed.mahidjiba[at]ccacanada.qc.ca
ps :merci à Mamou pour cette photo de la kabylie profonde.
L'association des At-Yiraten du Canada englobe toutes les Daîras de l'Ex Fort National (Irdjen, L'arbaa nath iraten, Tizi-Rached, Tala-amara, etc...)
L'association des At-Yiraten active et dispose de sa propre caisse.
L'Association des At-Yiraten a dèjà aidé plusieurs parents de personnes décédées que ce soit pour l'acheminement de la dépouille que ce soit pour l'achat des billets d'avion.
De nombreuses enquêtes ont révélé des faits intéressants sur les habitudes des Canadiens en matière de dons.
by Vision Mondiale
À Noël, vous faites certainement des dons à des œuvres de bienfaisance comme Vision Mondiale. Vous êtes-vous déjà demandé si vos dons se mesurent à ceux des habitants du reste du pays?
En moyenne, les Canadiens donnent 0,65 % de leur revenu à des organismes de charité, selon l'indice de générosité 2004 de l'institut Fraser (2004 Generosity Index, Fraser Institute).
Il est intéressant de constater que ceux qui gagnent le plus ne sont pas nécessairement plus généreux que les autres. Une enquête menée en 2000 révèle que les ménages qui gagnent plus de 100 000 $ font des dons qui totalisent 0,4 %, tandis que les ménages qui gagnent moins de 20 000 $ donnent l'équivalent de 1,1 % à la charité.
Autres faits saillants :
Les lieux de culte recueillent 44 % des dons de charité, soit 2,2 milliards de dollars.
La moyenne annuelle des dons aux organismes religieux est de 310 $.
La moyenne annuelle des dons aux organismes laïques est de 140 $.
Toujours selon l'institut Fraser, le Manitoba est la province la plus généreuse avec le pourcentage le plus élevé de contribuables qui font des dons, soit 28 %. Ils donnent également la plus grande portion de leurs revenus aux œuvres caritatives, soit 0,88 %.
Quant à l'Alberta et à l'Ontario, elles arrivent en tête avec les dons moyens les plus élevés par habitant. En moyenne, le montant est de 1 330 $ par Albertain et de 1 302 $ par Ontarien.
Vision Mondiale est un organisme humanitaire chrétien de développement, de secours et de défense des droits aidant les enfants, les familles et les communautés à combattre la pauvreté et l'injustice. En tant que disciples de Jésus-Christ, nous sommes motivés par l'amour de Dieu envers tous, sans égard à la race, à la religion ou au sexe.
En concédant le match nul (1-1) à domicile face au NAHD, la JSK a raté une bonne occasion de se replacer dans la peau d’un prétendant au titre. Les "guerriers" qui avaient joué trois jours auparavant à Sétif ont laissé place à des joueurs amorphes qui n’étaient même pas capables d’entrer dans le match, laissant le soin de le faire aux visiteurs avec ce tir de Oukil à la 7’ qui va finir dans les bras de Chaouchi. Quelques minutes plus tard, Belhadef tentera lui aussi sa chance, mais son tir passe à côté. Il a fallu attendre la 37’ pour assister à la première tentative dangereuse des Kabyles sur une frappe puissante de Bengorine. Toual bien en place arrête la balle en deux temps. Dans la minute qui suit, Dabo se présente seul face au gardien de but nahdiste mais l’attaquant kabyle croise trop sa balle qui effleure le montant droit. Alors que l’on croyait que les deux équipes rejoindraient les vestiaires sur ce score de parité et dans les arrêts de jeu, Ouznadji s’incruste sur le côté droit de la défense kabyle avant de se remettre dans la direction des buts et décocher un tir puissant que Chaouchi relâche mais au grand malheur de ce dernier Bengorine, qui revenait pour défendre, dévie la balle dans ses buts. En deuxième mi-temps, on s’attendait à une réaction immédiate des Kabyles mais ce sont les Nahdistes qui se sont montrés entreprenants les premiers comme sur ce coup franc de Mellouli que Chaouchi intercepte en deux temps. Les Kabyles trouveront enfin le chemin des filets à la 60’ grâce à un coup franc direct de Yacef. Quatre minutes plus tard, Dabo se présente une nouvelle fois seul face a Toual qui sort vainqueur de ce duel. A la 70’, Hemani tente une frappe puissante des 20 mètres, mais Toual d’une claquette dévie la balle en corner. Profitant du fait que la JSK s’est découverte derrière dans le dernier quart d’heure, la NAHD a failli créer la surprise à deux reprises. Une première fois à la 85’ par Ferhati qui voit son tir repoussé sur la ligne par Bengorine puis, dans la toute dernière minute, Haliche était tout seul face aux buts mais il ajuste mal son tir qui passe au-dessus. Avec ce match nul, les Kabyles s’en sortent à bon compte car ils auraient pu vivre un scénario catastrophe. Ali Hamouche
Chaouchi se joue de Ouznadji Le gardien kabyle a été le premier à faire son entrée sur le terrain. Chaouchi a été applaudi par le public pour sa prestation de lundi passé à Sétif. Durant la rencontre, il a été l’auteur d’un geste spectaculaire en se jouant de l’attaquant nahdiste Nouri Ouznadji.
Accrochage Mellouli-Yacef Un accrochage a eu lieu entre Mellouli et Yacef suite à un tacle jugé trop appuyé par le défenseur nahdiste sur l’attaquant kabyle. Il a fallu l’intervention de leurs coéquipiers et de l’arbitre pour tempérer les ardeurs.
Les Kabyles hués Contrairement aux rencontres précédentes où les supporters kabyles ont pris pour cible certains joueurs seulement, cette fois-ci, aucun joueur n’a été épargné. Les joueurs kabyles ont été tous hués pendant et après le match.
Dimba dans la tribune La nouvelle recrue de la JSK, Dimba, n’a pas été finalement retenue parmi les 18 joueurs convoqués pour la rencontre d’avant-hier. Le joueur malien a suivi la rencontre depuis la tribune officielle.
La JSK en est à son neuvième point de perdu Défaillance chronique à Tizi Ouzou A l’instar de l’ASO, la JSK a réalisé une mauvaise opération lors de la 17e journée du championnat. En effet, en concédant le match nul à domicile, jeudi dernier, face au NAHD, la formation kabyle a laissé passer une bonne opportunité de réduire l’écart sur le leader, l’ESS. Un écart qui aurait pu être réduit à quatre points, si les Kabyles ne s’étaient pas fait accrocher. Il faut dire qu’une victoire de la JSK lui aurait permis de faire partie des équipes qui prétendent au titre, alors qu’en début de saison, elle faisait partie des relégables. Ce ratage à domicile accentue davantage le sentiment de regret que peuvent nourrir les Kabyles par rapport aux points qu’a laissé filer leur club dans son jardin. En fait, les points perdus depuis le début de la saison se totalisent à… neuf. Un chiffre du reste considérable, contrairement à l’USMA qui n’a perdu que deux points, tout comme la JSMB, alors que l’ASO en a laissé filer six. Il est vrai que cela ne reste que de la spéculation. Toujours est-il que si le club kabyle n’avait pas gâché autant de points à Tizi Ouzou, il occuperait la tête du classement avec... trois points d’avance. Pour rattraper ce retard, la JSK devra impérativement ramener un maximum de points hors de ses bases. Ali H.
Première apparition de Bendebka Ali Bendebka a fait son baptême du feu avant-hier sous les couleurs de sa nouvelle équipe, à l’occasion de la venue de son ancien club, le NAHD. Il a été incorporé juste au début de la deuxième période en remplacement de Mohamed Derrag.
«Je suis entré au mauvais moment» «J’attendais cette rencontre avec impatience car c’est ma première apparition sous mes nouvelles couleurs. Malheureusement, cette première n’a pas été une réussite puisque nous avons concédé le match nul à domicile. En ce qui me concerne, je dirais que je suis entré à un mauvais moment puisque nous étions menés au score, je ne pouvais donc pas jouer à mon aise.»
Hemani : «Encore heureux que nous n’ayons pas perdu» «A mon avis, aujourd’hui nous avons manqué de combativité sur le terrain à l’opposé de nos adversaires qui ont montré qu’ils en voulaient, notamment en se montrant présents sur tous les coups. Encore heureux que nous n’ayons pas perdu car au vu du déroulement de la rencontre, je pense que nous aurions pu perdre si les joueurs du NAHD s’étaient montrés plus adroits dans les dernières minutes de la rencontre.»
Wassiou dans ses petits souliers Alors qu’il a promis d’être plus performant, Wassiou est passé à l’instar de ses coéquipiers à côté de la plaque. Le milieu de terrain kabyle, dont les supporters attendaient beaucoup de lui après son retour à l’équipe, était vraiment dans ses petits souliers.
Abdeslam : «J’avais mal au dos» A la mi-temps, les supporters de la JSK ont été surpris de ne pas voir Chérif Abdeslam revenir sur le terrain. Interrogé après le match, le joueur nous expliquera sa sortie : «Je ne pouvais pas poursuivre la rencontre car j’avais ressenti des douleurs au niveau du dos.».
Allag retrouve son poste Avec le retour de Boukria sur le flanc gauche, Fouad Allag a retrouvé son poste de prédilection, c’est-à-dire le milieu de terrain. Mais la sortie de l’ex-Boufarikois à cinq minutes de la fin, remplacé par Hafid, l’a contraint de terminer le match sur le côté gauche.
Confiance renouvelée à Toual En dépit du recrutement du gardien belouizdadi Yacine Djebarat, le staff technique husseindéen a renouvelé sa confiance au gardien Hassen Toual. Titularisé pour la deuxième fois consécutive après le match de l’ASO, Toual a été auteur d’une bonne prestation.
Mellouli renoue avec la compétition Absent lors de la dernière rencontre face à l’ASO, Imad Mellouli a renoué avec la compétition à l’occasion de la rencontre JSK-NAHD. Le latéral droit des Sang et Or, qui a émis le vœu de changer d’air, a buté sur le refus catégorique de son président Lahlou de le libérer.
Khedis, Attafen et Halliche avec les espoirs Les trois internationaux du NAHD sont en regroupement de quatre jours avec l’équipe nationale espoirs depuis hier à l’hôtel Ryad. Ils seront libérés lundi pour réintégrer le groupe le lendemain afin de préparer le match de jeudi face à la JSMB.
Le Nasria en bleu L’équipe du NAHD n’a pas joué avec ses couleurs sang et or. Les Husseindéens ont arboré une nouvelle tenue de couleur bleue qui leur a d’ailleurs porté chance puisqu’ils sont revenus avec un point précieux.
Boukhlouf sort blessé Amine Boukhlouf n’est pas allé au terme de la rencontre pour cause de blessure. Souffrant d’une douleur au niveau de la cuisse, il a cédé sa place à l’attaquant guinéen, Ibrahima Camara, à la 34’. Il passera une échographie au cours de la semaine qui déterminera la nature de sa blessure.
Ferhati rate le KO Incorporé à cinq minutes de la fin de la rencontre à la place de Ouznadji, Hichem Ferhati a raté deux occasions nettes de scorer. La dernière s’est déroulée dans les ultimes moments du match. Alors que le gardien kabyle était battu, le milieu de terrain nahdiste hérite du cuir dans la surface de vérité, mais son tir a été sauvé in extremis par le défenseur Bengorine. «Il (Bengorine) s’est retrouvé au bon endroit. J’aurais dû tirer plus fort. On aurait pu revenir avec les trois points», s’est mordu les doigts Ferhati.
Réunion aux vestiaires Après avoir pris leur douche, les joueurs nahdistes ont été conviés de retourner aux vestiaires pour une réunion de quelques minutes avec le président Lahlou et le staff technique. Lors de cette entrevue, il a été annoncé la démission d’Aït El Hocine de son poste d’entraîneur. Les joueurs ont accueilli la nouvelle avec beaucoup de regrets.
Reprise des entraînements demain Les joueurs du NAHD ont bénéficié de deux jours de repos. La reprise est programmée pour demain au stade Zioui.
Boukria épuisé Revenant d’une blessure, Lyes Boukria n’a pas pu continuer la rencontre. Il a cédé sa place à la 85’ à Hafid. Le latéral gauche nahdiste n’est pas sorti à cause de sa blessure, mais par épuisement : «Je n’ai pas ressenti de douleurs, mais j’étais très épuisé. Ce n’est pas évident de reprendre la compétition après une telle blessure.»
Les Kabyles à Alger dès aujourd’hui En prévision du match important qu’ils disputeront ce lundi au stade du 5-Juillet face au MCA, les Kabyles seront à Alger dès aujourd’hui. Ils prendront leurs quartiers dans un des hôtels de la côte ouest.
Entraînements au 5-Juillet Afin de bien préparer leur match face au Mouloudia d’Alger, le staff technique a programmé une séance d’entraînement au stade du 5-Juillet pour demain, c’est-à-dire la veille du déroulement de la rencontre.
L’artiste le plus adulé des Algériens et plus fortement des Kabyles a donné le gala d’ouverture du festival des danses folkloriques à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri. Avec son verbe fin, intemporel , enveloppé dans des mélodies du terroir, Lounis Aït Menguellet a encore une fois envoûté le nombreux public présent dans la salle. Très enchanté de livrer ses réponses aux questions de la Dépêche de Kabylie, sur l’évenement de la semaine et sur ses 40 ans de succès.
DDK : La wilaya de Tizi-Ouzou abrite le festival arabo-africain des danses folkloriques, placé sous le haut patronage du président de la république. Il serait intéressant de connaître votre appréciation sur l’événement, sa portée et son sens.
Lounis Aït Menguellet :
J’accueille avec enchantement cet événement de brassage de cultures, qui à mon sens n’apportera que du bien. Découvrir les profondeurs culturelles des pays d’Afrique participe, à la faveur de ce festival à l’ouverture entre les peuples, ce qui justement a manqué à nos troupes locales. L’occasion donnée par ce festival d’établir des échanges permettra l’émergence de nouveaux talents et du coup, ne plus se cantonner dans son propre espace. Il serait plus intéressant de déborder à plus de pays, non seulement africains ou arabes et ce n’est qu’à cette condition qu’il deviendra possible d’avoir un pas dans l’universel. La portée de ce festival est multidirectionnelle. A ce titre, s’il y a une chance à nous tous de faire connaître ce que l’on fait et de connaître ce que font les autres, dans toute l’étendue de la complexité des valeurs communes et différentes.
Il y a chez nous des troupes de talent en musique, théâtre, danse auxquelles il faudra donner des possibilités de s’affirmer et surtout de se mesurer aux créations d’autres peuples, car tourner en rond tétanise et tue la création. La communication, l’ouverture, l’échange sont des exigences incontournables, en ce sens que ce festival est une aubaine à perpétuer.
Vous avez animé le gala d’ouverture du festival à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri devant un public très nombreux, quel sentiment vous a suscité le fait de vous produire?
ll C’est un public formidable qui me procure bonheur et satisfaction à chaque occasion qui nous rassemble. Qu’il s’agisse d’un gala ordinaire ou à l’occasion de l’ouverture de ce festival, le public de différents âges et catégories sociales qui y vient mérite tous les égards de ma part. Nous avons toujours réussi cette complicité dans le sens d’une harmonie de valeurs et l’apport du public lors des galas est important. Un phénomène de compensation s’établit, à mesure que le public s’accroche, le trac de l’artiste recule.
L’année 2007, Alger est capitale de la culture arabe. Que pense Lounis Aït Menguellet de ce retour de l’Algérie à la tête du peloton des pays arabes dans le domaine de la culture?
ll Tout d’abord, je m’abstiens de tout commentaire politique, mais de ma fenêtre d’homme de culture, je trouve que l’année culturelle 2007 que se réserve l’Algérie est une bonne chose en soi. Elle apportera au pays un désenclavement, en voyant se reverser dans les rues, les salles et les stades une variété de genres culturels, cela est enrichissant, qu’importe, les délégations et d’où elles viennent, car l’essentiel est de faire de l’Algérie un pays culturellement vivant et diversifié, le reste est accessoire.
40 ans de succès dans votre carrière d’artiste, quel regard rétrospectif faites-vous sur ce parcours légendaire ?
ll Des hauts et des bas, des joies et des peines ont jalonné ce parcours de 40 années de chanson. Ces années ont été un combat sinueux mené avec difficultés pour la bonne cause, qui a fini par avoir raison sur l’histoire en dépit de certaines vicissitudes du temps. Sans prétention aucune, ce sont des années mises au servie de notre culture algérienne pour qu’elle soit reconnue dans ses différentes facettes. Ces 40 années ont été utiles et pour moi et pour la noble cause portée par mon peuple. J’ai eu à rencontrer des générations qui se côtoient, via le public qui se déplace dans mes galas, 40 ans durant. Je suis très heureux d’avoir bouclé ces 40 années, où il m’est arrivé de me remettre en question dans certains domaines.
Peut-on savoir s’il y a du nouveau chez Lounis ? Y a-t-il une tournée en perspective ?
ll Un nouveau produit, pas pour l’instant, mais ça viendra. Par contre la nouveauté que j’annonce est la reprise d’anciennes chansons avec Djaffar, pour remettre au goût du jour celles qui ont ont été mal enregistrées ou mal orchestrées. Comme aussi j’annonce une tournée dans les 48 wilayas du pays à partir du début février. Pour mes 40 ans, la tournée nationale est un acquis sur le principe avec l’ONCI, qui a donné son accord à ma proposition.
La prochaine liaison aérienne Alger-Montréal a été bien accueillie. L’Algérie est le premier partenaire du Canada en Afrique et au Moyen-Orient
La presse canadienne, notamment francophone, a consacré un large pan aux relations algéro-canadiennes. Le développement, les projets de partenariat et les échanges commerciaux ont été mis en exergue par les différents quotidiens. La visite, en novembre dernier, de la gouverneure générale du Canada, Mme Michäelle Jean, en Algérie n’est pas étrangère à ce regain d’intérêt bien ancré du reste, depuis la visite du président Abdelaziz Bouteflika au Canada en 2000, lequel avait reçu le Premier ministre, Chrétien, en avril 2002. Les deux pays entretiennent des relations diplomatiques depuis 42 ans et au cours des dernières années, de nombreuses visites de haut niveau ont contribué au renforcement des liens bilatéraux.
Ainsi, la presse canadienne, principalement celle francophone du Québec, met en exergue les relations bilatérales existantes et l’importance des projets en développement en Algérie menés par des entreprises canadiennes d’envergure internationale à l’instar du géant SNC Lavalin, sans omettre l’intérêt manifesté par les PME/PMI, à un marché porteur. Dans une récente édition, le journal Globe and Mail faisait remarquer que l’Algérie est le plus grand partenaire commercial du Canada, en Afrique et au Moyen-Orient. Avec un chiffre d’affaires, pour 2005, avoisinant les 5 milliards de dollars canadiens, l’Algérie se place au 10e rang des pays exportateurs vers le Canada, lui fournissant, notamment, de l’énergie propre en gaz et du pétrole. Pour sa part, le cyberjournal Commerce monde, note que c’est le «bon moment» pour s’intéresser au commerce entre le Canada et l’Algérie. Revenant sur la réunion «Cap sur l’Algérie», organisée en novembre dernier au Québec par l’Association culturelle et économique Québec-Maghreb, en présence de l’ambassadeur d’Algérie à Ottawa, Smaïl Benamara, le journal indique que le Québec importe d’Algérie 28% de son pétrole. Lors de cette rencontre, réunissant quelque 50 opérateurs économiques, plusieurs témoignages ont été apportés par des responsables d’entreprises canadiennes travaillant en Algérie pour mettre en exergue les aspects positifs de ce marché, mais aussi les «ambiguïtés administratives» qui y subsistent encore et que les autorités s’efforcent de régler rapidement.
La presse canadienne insiste de plus en plus sur les facilités offertes, avantages (le partage de la langue française et le fait que le marché canadien fonctionne aux normes américaines pouvant servir de tremplin aux exportations algériennes vers les Etats-Unis) et la confiance retrouvée avec le rétablissement de la sécurité et de la stabilité politique dans le pays. Rappelons qu’un forum d’affaires algéro-canadien avait été inauguré par la gouverneure canadienne lors de sa visite à Alger. Pour rappel, SNC Lavalin vient d’investir environ 8 millions de dollars rien que pour construire à Alger le nouveau siège de sa filiale Maghreb. L’Algérie devient ainsi le premier pays dans lequel la multinationale québécoise d’ingénierie SNC Lavalin investit son propre argent hors du Canada (à hauteur de 51% d’un projet de 1,5 milliard de dollars), lit-on dans Commerce monde.
par Abdelkrim AMARNI
Commentaire de aimer_la_vie (20/01/2007 22:44) :
“On oublie tan de soirs de tristesse mais jamais une matin de
tendresse!”(Jean Gabin) ….Bon Dimanche… Nous te souhaitons une journée
remplie de paix, d'amour, de bonheur, et de la joie
Bisous…avec toute notre amitiéé…Samira & Barbara