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Kabylie
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Kabylie

VIP-Blog de kabylie
a111@sympatico.ca

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  • Créé le : 15/10/2006 01:49
    Modifié : 19/03/2016 00:05

    Garçon (0 ans)
    Origine : Montréal
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    Apprendre Tifinagh

    26/11/2007 07:00

    Apprendre Tifinagh


     Pour apprendre Tifinagh, cliquez sur ce clavier:  

    Clavier virtuel Tifinagh © Anibu
    tifinagh2dk5.jpg 
     Source : http://www.amazighblog.net/categorie-236282.html


    Commentaire de wahyoun--G (26/11/2007 18:01) :

    sahit Arezki, trés bons caracteres et même originals. bonne chance.

    ttassaft@yahoo.fr




    OULAHLOU, L'ENFANT PRODIGE DE LA KABYLIE PROFONDE .

    25/11/2007 17:26

    OULAHLOU, L'ENFANT PRODIGE DE LA KABYLIE PROFONDE .


    OULAHLOU, L'ENFANT PRODIGE DE LA KABYLIE PROFONDE

    OULAHLOU : SA BIOGRAPHIE

    Oulahlou, de son vrai nom Abderrahmane Lahlou, est né le 09 août 1963 à Takorabt, un petit village de Kabylie. Il fait ses premières études à l’école primaire du village puis au collège Jean Amrouche à Ighil-Ali. Après des études secondaires au lycée d’Akbou, il obtient son baccalauréat en 1982.
    La période du lycée coïncide avec l’agitation politique et le bouillonnement culturel du printemps berbère qui le voit en tant que lycéen prendre part aux premières manifestations de rue qui marquent ces années de lutte intense. C’est également à cette période qu’il fait ses premiers pas dans le monde de la chanson en reprenant les tubes engagés de l’époque sur la scène du lycée.
    Ses études supérieures, il les fait à l’université de Constantine où il prépare une licence en psychologie. En parallèle, il se consacre corps et âme à la musique. S’ouvrant sur d’autres horizons, il s’initie à tous les styles musicaux et découvre la langue et la culture chaouie dont il s’imprègne profondément. Une influence qui se traduira plus tard par quelques compositions dans le style typique et la langue des Aurès.
    Après son obtention d’une licence en psychologie, il revient en Kabylie et s’investit dans le mouvement associatif au niveau de son village. Il anime, notamment, une chorale enfantine à laquelle il destine ses premières œuvres musicales.Auteur-compositeur et musicien par vocation, Oulahlou est un artiste polyvalent qui joue bien de plusieurs instruments de musique. Il joue également bien de la plume dans un style tantôt mordant, tantôt satirique ou poétique, mais toujours hors des sentiers battus de la rime facile, des archétypes et des expressions éculées, dont usent et abusent les faiseurs de chansonnettes si nombreux aujourd’hui.
    Son envol artistique ne prend réellement effet qu’à la fin de l’année 1998, lorsque, sur insistance de quelques amis, il se décide enfin à produire son premier opus intitulé Ithvirène "Les pigeons". Encouragé par l’accueil enthousiaste d’un public qui s’élargit de plus en plus, il produit sur sa lancée une deuxième cassette de six titres en 1999.
    Le titre phare, afouss i Bouteflika, "vive le président", rencontre un grand succès auprès d’un auditoire attentif qui apprécie de plus en plus cette ironie mordante qu’utilise Oulahlou pour s’aventurer sur des thèmes très souvent à la limite du tabou.
    En 2000, il sort son troisième album intitulé Ouchen d weydhi, "le loup et le chien". Oul Lahlou maintient son cap de chanteur libertaire en revenant avec humour, sarcasme et tendresse sur le sujet qui lui tient le plus à cœur : la liberté.Le verbe direct, corrosif, le cœur à fleur de peau, il chante la réalité populaire faite de quêtes vaines et d’amertume. Il porte par sa chanson toutes les frustrations des opprimées, les cris des sans-paroles, le toit des sans-logis, le salaire des sans-emploi et le regard des sans–espoir. C’est la voix des exclus et des opprimés qui refusent d’abdiquer.
    En 2001, son quatrième album Pouvoir Assassin, qui survient quelques mois après l’éclatement des tragiques événements du printemps Noir de la Kabylie, fait l’effet d’une bombe. Pouvoir Assassin s’arrache littéralement chez les disquaires et le titre devient aussitôt l’hymne que toute la région reprend lors des manifestations publiques qui drainent des milliers de marcheurs.Mais ce n’est pas pour autant que le succès lui soit monté à la tête.
    Il a su malgré une popularité qui monte crescendo, rester extrêmement modeste et accessible. Il est vrai que sa carrière qui reste à faire ne lui a donné jusqu’à présent pour capital qu’un nom. Pour le reste, il habite toujours une mansarde familiale aux murs délavés par le temps et sa vieille mère qui ploie sous le poids des ans désespère de le voir quitter ses habitudes de hippie pour une vie plus sage et plus rangée.
    En 2002, il produit un cinquième album, Ulac Smah ulac (Pas de Pardon) pour rendre hommage aux nombreux jeunes martyrs kabyles tombés sous les balles des gendarmes. Il rend également hommage au passage au chanteur contestataire Ferhat, son père spirituel de toujours.Désormais, d’autres horizons s’ouvrent à lui : il se produit en France sur la scène parisienne en animant un premier gala à la Cigale en septembre 2003.
    Ce fut un véritable triomphe.2005, sortie de l’album "Azul al Paris" (bonjour Paris) . Un album de 12 titres avec une inspiration très perceptible des chanteurs français à texte tels que Brassens, Renaud et Moustaki dont il adapte le métèque en Kabyle.
    Début 2006, il sort un septième album, "Arraw N Tlelli" (les Enfants de la Liberté), dans lequel il rend un très bel hommage à la célèbre cantatrice Taos Amrouche à travers une chanson intitulée sobrement Marguerite. Une ballade folk servie par une belle mélodie du terroir avec un habillage musical très acoustique : des arpèges, une guitare pour l’accompagnement, une flûte, une basse et la voix chaude et grave d’Oulahlou.

    © Cityvox





    JSK : Les clarifications de Hannachi .

    24/11/2007 22:06

    JSK : Les clarifications de Hannachi .


    Jeudi dernier lors de l’assemblée générale de la JSK, tout le monde attendait avec impatience les révélations promises par le président de la JSK. Finalement,  Hannachi  s’est ravisé, se contentant de dire : «Je ne peux parler de choses extrasportives. Cela fait partie du nif kabyle. Moi, j’ai toujours travaillé dans la transparence et ce n’est pas aujourd'hui que je changerai de méthode. En outre, celui qui veut aider le club sera le bienvenu. L’essentiel est que je quitte le club sans n’avoir rien à me reprocher», dira le président kabyle pour qui le seul but était que cette AGO soit une réussite comme les précédentes. D’ailleurs, Hannachi n’a pas manqué de rendre hommage aux membres de l’AG. A l’issue de cette AGO, le premier responsable kabyle a bien voulu répondre aux questions des journalistes en abordant ainsi presque tous les chapitres et volets de la vie quotidienne de son équipe, son avenir et beaucoup d’autres choses.
                        
    «C’est très malheureux que les riches de la région ne donnent aucun centime pour la JSK»
     En abordant le sujet des finances, le président du club phare de la Kabylie a estimé qu’il ne cesse de déployer des efforts gigantesques pour ramener de l’argent au club et assurer sa bonne marche. «Tant que je suis président de la JSK, l’argent ne manquera jamais. J’ai toujours tenu mes promesses vis-à-vis de tout le monde. J’ai dit aux joueurs qu’ils auront leur argent avant la fin de ce mois et ils l’auront. Ce que je n’ai pas compris, c’est pourquoi les autorités locales n’aident pas la JSK. Cela fait cinq ans que l’APC ne nous a pas donné le moindre centime. Pour ce qui de la wilaya, chaque année, le club a droit à 1 milliard, ce qui est peu par rapport aux dépenses de la JSK. Je ne doute pas de la bonne foi du wali. Bien au contraire, ce dernier fait de son mieux pour nous aider. Mais je pense que ce sont certains élus qui ne veulent pas aider la JSK. Pour ce qui est des riches de la région, ils ne donnent aucun centime. A ces gens, je tiens à dire une chose : la JSK marche et marchera sans leur aide. Toutefois, je déplore cette situation.»

    «on a finalisé avec un grand sponsor»
    Toujours en ce qui concerne le volet financier, Hannachi fera savoir que le comité directeur sera renforcé par des gens capables d’apporter un plus. «Oui, je vais renforcer la direction du club. D’ailleurs, de nouvelles têtes vont faire leur apparition d’ici peu. Ce que je ne comprends pas, c’est que dans tous les clubs, les gens deviennent dirigeants en apportant une aide financière. J’en connais qui ont ramené plus d’un milliard au club. Alors qu'à la JSK, on veut devenir dirigeants avec moins de 200 millions.» Dans le même registre, le président kabyle annoncera qu’il a finalisé avec un grand sponsor «Ce sponsor sera avec nous à partir de juin 2008. La seule indication que je peux vous donner, c’est qu’il est algérien. Si je suis discret à ce sujet, c’est parce que le concerné a demandé à ce que tout soit gardé au secret.»
                                 
    «Il nous faut un bureau à Alger»
    Le premier responsable kabyle abordera ensuite les raisons qui font qu’il se trouve la plupart du temps à Alger, une présence qui lui avait même valu à un moment donné des critiques. A ce sujet, Hannachi dira que s’il reste à Alger, c’est avant tout pour le bon fonctionnement de la JSK car au niveau de la capitale, il y a beaucoup de personnes qui se disent prêtes à aider le club. Ce qui n’est pas le cas à Tizi Ouzou. «A Alger, beaucoup de personnes capables m’ont promis d’aider le club. C’est la raison principale pour laquelle il nous faut un bureau à Alger. Je suis sûr et certain que si la JSK ouvre un bureau dans la capitale, elle pourra doubler son budget. Qu’on le veuille ou non, c’est la capitale du pays et l’argent coule à profusion. Prenez les exemples de Bordeaux et Auxerre qui ont des bureaux à Paris. Pourquoi la JSK ne ferait-elle pas de même ?»
    «Je préfère faire signer les joueurs
    à l’hôtel Mercure que dans la rue»
    L’autre reproche qui a été souvent fait au président kabyle est le fait qu’il passe beaucoup de temps à l’hôtel Mercure. «Personnellement, je n’arrive pas à comprendre pourquoi on me reproche le fait que de fréquenter l’hôtel Mercure ? Premièrement, où est le mal dans cela ? A ce que je sache, ce n’est pas un endroit qui a mauvaise réputation. D’autre part, sur place, tout le monde me respecte en ma qualité de président de la JSK, d’autant plus que la plupart du personnel est kabyle. Enfin, je dois dire qu’il est du standing de la JSK de faire signer aux joueurs leurs contrats dans un grand hôtel. Je préfère que les choses se passent ainsi, plutôt que de le faire dans la rue.»

    «Le mercato débutera samedi»
    Ces derniers temps, les noms de plusieurs joueurs devant venir renforcer les rangs de l’équipe première de la JSK durant ce mercato ont circulé. On a même cité les noms de ceux qui seront partants lors du mercato. «La JSK, à l’instar des autres clubs, est concerné par le mercato. Pour le moment, nous n’avons encore rien décidé et je ne peux pas décider seul. Je vous informe que samedi aura lieu une réunion entre Saïb, Amara et moi afin d’évoquer le cas des joueurs qui seront libérés et ceux qu’on devra ramener. Mais ce dernier point, on le laissera secret jusqu’au début du mercato», dira Hannachi.

    «Si mon état de santé me le permet, je poursuivrai ma mission»
    Le mandat du président de la JSK expirera en juin 2008. Suite à quoi le club devra tenir une assemblée générale élective pour élire un successeur à Hannachi. A l’heure actuelle, Hannachi est toujours décidé à ne plus briguer un autre mandat. «Actuellement, je ne peux pas assurer un autre mandat, car mon état de santé ne me le permet pas. Ce ne sera pas un retrait total, puisque je continuerai à aider financièrement et avec mes connaissances celui qui me succédera. Une chose est sûre, je ne laissera pas les rênes du club à n’importe qui. Non pas que le club est ma priorité, mais c’est parce que je suis un amoureux de la JSK. Je ne voudrais donc pas qu’une personne incompétente prenne la direction du club. Et si mon état de santé me permet de poursuivre ma mission, je serai prêt à sacrifier davantage de mon temps, car la JSK le mérite bien.»

    «La Ligue des champions me tient à cœur»
    Dans ses déclarations, le premier responsable de la JSK n’a pas manqué d’évoquer la plus prestigieuse des compétitions continentales. «Lors de notre première participation, nous n’avons même pas atteint la phase des poules. L’édition suivante, nous avons réussi à atteindre ce stade de la compétition avec à la clé une quatrième place. Lors de notre dernière participation, nous sommes passés une nouvelle fois aux poules et nous avons fait mieux en terminant troisièmes de notre groupe. D’ailleurs, nous prendront part à notre quatrième participation à cette compétition et cette fois-ci, nous tenterons de nous qualifier pour la phase des poules et améliorer notre classement. Ce qui nous permettra de jouer les demi-finales. A ce stade de la compétition, nous tenterons de bien négocier nos deux confrontations», affirmera le président kabyle.

    «La marque JSK sera déposée à l’avenir»
    Plusieurs produits dérivés floqués du nom de la JSK se vendent un peu partout sans que le club n’en tire le moindre profit. Une situation que Hannachi promet d’endiguer. «Pour le moment, nous avons des contrats avec des firmes telles que Lotto, notre équipementier, mais je pense qu’à l’avenir, on va lutter pour mettre fin à ce problème en déposant la marque JSK. Nous avons commencé en nous dotant d’un site officie afin que cesse qu’on utilise le nom de notre club sur le net.» Concernant toujours le plan de réorganisation et la question de la société par actions, Hannachi dira : «Ce sera notre objectif, car la JSK est un grand club, à l’instar des clubs tunisiens et égyptiens. Pour l’instant, il faut d’abord réunir la grande famille de la JSK, avoir à ses côtés des industriels qui aident le club, avoir des bienfaiteurs… Ce n’est que par la suite qu’on pensera à la SPA, car c’est très difficile. D’ailleurs, dans l’optique de réunir la grande famille de la JSK, je vous annonce qu’en décembre, on organisera une grande réception. Je profite de cette occasion pour lancer un appel et inviter tout le monde à venir assister à cette réception afin de discuter de l’avenir de la JSK.»

    «La section football est bien structurée»
    Abordant le volet relatif à l’organisation de son club et notamment la section football, le président kabyle estime que celle-ci est bien structurée. «Avec Amara comme président, Khedim et Issad comme secrétaire et administrateur, et avec les autres responsables, je pense que la section est bien structurée. A ce sujet, je tiens à préciser une chose importante :  le poste de manager et de président de la section sont des postes qui sont occupés à titre bénévole. En outre et vu son standing, je compte renforcer le comité directeur, avant de passer à autre chose en mettant en place de solides commissions de sponsoring et de marketing qui aideront le club à se renforcer financièrement», finira par lancer Hannachi.
    Abdellah Haddad

    • Indiscipline
      «Les joueurs seront sanctionnés uniquement financièrement»
      «Avec Saïb, nous avons discuté de la manière avec laquelle seront sanctionnés les joueurs. Nous sommes arrivés à la conclusion que ne pas convoquer un joueur pénalise certes le joueur, mais sanctionne aussi l'équipe. De ce fait, en commun accord, nous avons décidé de punir financièrement les joueurs incriminés. C’est la raison pour laquelle Demba, qui dans un premier temps n’a pas été convoqué, a été retenu pour le match face au NAHD. Il écopera d’une amende financière au même titre que Hemani et Oussalah.»

    • Le titre
      «Je préfère ne pas en parler pour ne pas mettre la pression sur les joueurs»
      «A trois journées de la fin de la phase aller, notre équipe occupe la première place, c’est un bon signe, mais je me prive de parler du titre. Je refuse d’évoquer ce sujet pour la simple raison que je ne veux pas mettre une pression supplémentaire sur mes joueurs. Pour ce qui du titre, nous en parlerons en fin de saison.»

    • Nouveau stade
      «Il y aura du retard»
      «En ce qui concerne le nouveau stade de Tizi Ouzou, la seule certitude que j’ai en ce moment, c’est que ce projet connaîtra un retard et cela par rapport à l’évolution des travaux. C’est le cas aujourd’hui lorsqu’il s’agit de grands travaux comme celui-là. Si je n’ai pas beaucoup de détails, c’est que depuis la discussion que j’ai eue avec le wali au mois de Ramadhan, on n’a plus évoqué la question depuis. J’attends que le nouveau wali soit élu afin de voir où en est le projet.»   

    • Comité des supporters
      «Je lui rends hommage»
      «Le comité des supporters a été créé à un moment difficile et ce dans le seul but de défendre les intérêts de la JSK et redonner une bonne image du club après tous les incidents survenus ces dernières années. Ce comité a été élargi à un grand nombre de personnes parmi lesquelles des étudiants. Qui sait, ces éléments, qui ont une chance de s’approcher du club, pourront peut-être un jour intégrer l’organisation du club.»

    • Saïb
      «Depuis qu’il est sur place, je suis soulagé»
      «En toute sincérité, depuis que Saïb est à la tête de l’équipe première, il m’a soulagé de beaucoup de tâches. Avec lui à mes côtés, je me consacre uniquement au volet financier. Par ailleurs, je crois que les résultats plaident en sa faveur et attestent de ses compétences, sans oublier le fait qu’il a instauré une certaine discipline au sein du groupe. Depuis le début, j’étais sûr et certain que Moussa réussira dans sa nouvelle mission. C’est la raison pour laquelle je lui ai confié la barre technique de l’équipe immédiatement après le départ de Mouassa. Si je l’ai fait aussi, c’est pour lui donner une nouvelle fois laa chance d’exercer et démontrer à tout le monde qu’il peut diriger la JSK.»
                                  
    • Adjoint
      «Pourquoi en ramener un ?»
       «Saïb est l’entraîneur en chef, ça c’est clair. A ses côtés, il y a Benhamlat et Mahrez. Je n’oublie pas non plus que dans ce staff, il y a un kiné, Guillou, et un responsable du matériel, Tahi. C’est donc un staff complet et tout le monde dans son domaine fait correctement son travail. Je ne vois pas pourquoi ramener un adjoint. Cette question n’est pas d’actualité.»

    • Wassiou
      «On lui proposera de prolonger»
      «La situation de Wassiou est loin d’être claire. Contrairement à ce qui est rapporté par-ci par-là, nous n’avons pas tranché son cas. En effet, nous n’avons pas encore décidé de le libérer au profit d’un autre club. Wassiou est un très bon joueur qui peut rendre service à notre équipe. C’est pourquoi nous lui proposerons durant le mercato une prolongation de contrat. Je ferai tout pour le convaincre de rester. Dans le cas où il refuserait, nous n’aurons pas d’autre choix que de le transférer.  Nous n’aurons aucune difficulté à le faire pour la simple raison que nous avons deux offres sérieuses pour lui.»

    • Traoré
      «S’il veut partir, je lui faciliterai la tâche»
       «Je dois reconnaître que beaucoup d’espoirs reposaient sur Traoré. Finalement, il n’a pas beaucoup joué. Comme je l’ai déjà dit, il a été victime de la rude concurrence qui existe au niveau du compartiment offensif. Comme j’ai eu vent qu’il voulait me parler, je l’ai appelé ce matin (jeudi, ndlr). D’une part, pour avoir de ses nouvelles — comme tout le monde le sait, il gravement malade  — et, d’autre part, pour évoquer avec lui sa situation. J’étais clair avec lui à ce sujet : s’il veut changer d’air, je lui faciliterai la tâche.»
    • Par : Abdellah Haddad  
    •  Source : http://www.lebuteur.com/stories.php?story=07/11/23/6657869





    C’est le moment d’aider la JSK !

    21/11/2007 04:48

    C’est le moment d’aider la JSK !


         
     

    En dépit du fait que la JSK est l’un des clubs les plus populaires d’Algérie, les industriels ne se bousculent au portillon. C’est pour cela que le président Moh-Chérif Hannachi lance à chaque fois des appels en leur direction, notamment ceux de la Kabylie pour sponsoriser le club le plus titré de notre championnat. Mais jusqu’à présent, ses appels sont restés vains.

    Cependant, les amoureux des Jaune et Vert espèrent que la dynamique créée autour du club soit suivie par les industriels de la région. Le budget de fonctionnement de la JSK nécessite 20 à 22 milliards de centimes et il est temps que chacun apporte sa contribution pour que l’équipe aille de l’avant.

    Saïb redonne une âme à l’équipe
    Jamais, depuis le départ de Khalef de la barre technique, la JSK n’a suscité autant d’engouement que cette saison. Moussa Saïb s’est révélé un véritable patron sur le terrain car il a su donner une âme à l’équipe. Les entraîneurs qui se sont succédé à la tête de la formation du Djurdjura n’ont pas pu imposer leur vision des choses et une vraie discipline au sein de l’équipe. C’est pour cela que les supporters se sont éloignés un peu de l’équipe, mais depuis l’arrivée de l’ancien Auxerrois on a constaté que pratiquement toute la Kabylie est derrière son équipe. Cela grâce aux résultats enregistrés par les coéquipiers de Fawzi Chaouchi et au travail de mobilisation effectué par le comité de supporters. Le jeune entraîneur des Canaris a su redonner confiance au public et cela a créé une dynamique autour de l’équipe. En plus de cela, plusieurs changements ont eu lieu dans l’organigramme du club et cela a beaucoup plu aux fans, avec notamment l’installation de Mourad Amara à la tête de la section de football et Rabah Issad, dit Rabah Lalmas, comme secrétaire général. Par ailleurs, le président kabyle promet le renforcement de son bureau par d’autres membres à l’occasion de la tenue de l’assemblée du club ce jeudi. Il créera plusieurs postes, entre autres la commission de sponsoring pour donner à la JSK une autre dimension. L’équipe aura aussi un porte-parole.

    Les résultats vont-ils encourager les industriels à venir
    Les Canaris affichent une forme éblouissante depuis l’entame du championnat et c’est ce qui leur a permis de s’asseoir sur le trône. Ce retour sur la scène nationale pourrait encourager les industriels à venir en aide à la JSK qui ambitionne de faire son grand retour sur le plan africain dans les saisons à venir. L’exemple de l’ESS peut s’appliquer au club kabyle. La formation des Hauts Plateaux, qui a remporté la coupe arabe et le championnat l’an dernier après plusieurs années de disette, a suscité l’intérêt de plusieurs sponsors, notamment ceux établis à Sétif et c’est pour cela que l’ESS s’est permis des folies dans le recrutement. Le retour de la JSK en force en championnat pourrait pousser les industriels à sponsoriser l’équipe notamment en coupe d’Afrique.
    Evidemment, l’engouement suscité auprès des fans après son bon départ pourrait valoir à l’équipe d’être sponsorisée par plusieurs sociétés car pour qu’un sponsor aide un club, il doit s’assurer que celui-ci draine une grande foule.
    Afin d’assurer le financement du club, le président Moh-Chérif Hannachi fait des pieds et des mains pour convaincre les industriels de la région à intégrer le comité directeur de la JSK. Il y a beaucoup de gens qui ont de l’argent en Kabylie mais pour une raison ou une autre, ils ne viennent pas aider l’équipe. Il leur a lancé plusieurs appels mais aucun d’entre eux ne s’est manifesté jusqu’à présent. En dépit de ses connaissances et de ses relations, Hannachi ne peut pas subvenir tout seul aux besoins de l’équipe. C’est pour cela qu’il fait les yeux doux aux grands industriels de la région qui aiment la JSK. Il faut reconnaître que tous les amoureux des Jaune et Vert souhaitent qu’un homme d’affaire comme Rebrab sponsorise leur équipe car c’est quelqu’un qui peut injecter des sommes considérables et cela permettra à la JSK de concurrencer les grands ténors de l’Afrique. Si Rebrab consent à venir aider l’équipe, cette dernière n’aura aucun souci à se faire sur le plan financier. Le président Hannachi profitera, sans aucun doute, de la tenue de l’assemblée ce jeudi pour solliciter de l’aide auprès des industriels amoureux des Canaris. Espérons que cette fois, son appel ne reste pas sans écho car la JSK a besoin de tout le monde pour aller de l’avant.
    N. B.

    Source :http://www.competition.dz/article.php?art=1808



    Commentaire de gina (23/11/2007 18:21) :

    Hebergeur d'imagesBonne fin de semaine a toi .Un noel blanc cette année au canada yessss yes yess a dimanche boop

    http://gina.vip-blog.com




    Blog de la chanson Kabyle .

    21/11/2007 04:28

    Blog de la chanson Kabyle .


                        Ecouter La chanson kabyle sur le net gratos  :

                                               http://amazigh2.musicblog.fr/home/






    Mouloud Mammeri, un anthropologue méconnu.

    21/11/2007 04:17

    Mouloud Mammeri, un anthropologue méconnu.


    Le professeur Ali Sayad présente le chercheur
    dont il a été l’élève et le collaborateur.
    Mouloud Mammeri a été non seulement un grand chercheur, mais aussi un véritable animateur, organisateur et dirigeant. En plus de la création de la revue Libyca qui publiait des «travaux originaux» en préhistoire et en anthropologie socioculturelle, M. Mammeri a entrepris de faire du CRAPE, dont il a été le directeur de 1969 à 1979, un véritable pôle de la recherche scientifique

    Mardi 21 Novembre 2007

    Par Reda Cadi

    «Mouloud Mammeri, le défricheur de savoirs.» C’est le titre qu’a choisi le professeur Ali Sayad pour sa conférence, lundi dernier à la médiathèque Bachir Mentouri, sur les travaux et l’apport du défunt écrivain et chercheur Mouloud Mammeri. «On connaît beaucoup le côté écrivain de Mouloud Mammeri, mais le côté anthropologue a été très peu développé», dira d’emblée le conférencier, qui a été l’élève de Mammeri avant de devenir son collaborateur au Centre de recherches anthropologique, préhistorique et ethnographique (CRAPE), aujourd’hui Centre national de recherches préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH). «Le travail anthropologique de Mammeri, qui a sillonné l’Algérie de long en large, porte sur la littérature orale du Gourara, la poésie berbère et les poèmes de Si Mohand», dira l’universitaire qui précisera que Mammeri «a été le premier, le défricheur qui a ouvert la voie de la littérature orale». «A l’ancienne ethnographie, il lui substituait de manière claire et définitive la terminologie anglo-américaine d’anthropologie sociale et culturelle sans délaisser le volet préhistorique, qu’il renforçait par ailleurs», ajoutera M. Sayad. De plus, Mouloud Mammeri a été un véritable animateur, organisateur et dirigeant. Outre la création de la revue Libyca qui publiait des «travaux originaux» en préhistoire et en anthropologie socioculturelle, ainsi que la bibliographie «systématique» et par rubriques scientifique du Maghreb, M. Mammeri a entrepris de faire du CRAPE, dont il a été le directeur de 1969 à 1979, un véritable pôle de la recherche scientifique. Durant ces dix années, il a réussi à faire du centre un creuset du savoir et un «lieu de convergence» pour les préhistoriens, anthropologues, sociologues, linguistes, géographes et historiens algériens et étrangers. Il a ainsi institué la tradition des rencontres scientifiques au sein du CRAPE en organisant des séminaires ; certains étaient exclusifs et réservés uniquement aux chercheurs du CRAPE auxquels ils permettaient, en plus des échanges enrichissants, de renforcer le travail d’équipe et d’autres étaient ouverts à tous les chercheurs extérieurs aussi bien algériens qu’étrangers. Lors de ces séminaires, les participants débattaient des «problèmes afférents à la validité épistémologique ainsi qu’aux présupposés idéologiques de l’anthropologie classique, avec comme perspective plus lointaine la définition d’une anthropologie dont les pays du tiers-monde ne seraient plus seulement les sujets mais les acteurs», expliquera le professeur. En dehors de ces rencontres scientifiques, le CRAPE s’ouvrait également aux étudiants et à leurs professeurs qu’il accueillait à l’occasion de portes ouvertes ainsi qu’aux citoyens qui pouvaient rencontrer aussi bien les chercheurs que le directeur du CRAPE. «Da l’Mouloud les recevait et leur ouvrait la bibliothèque du Centre», dira l’anthropologue. On se souvient de cette époque où une visite au CRAPE était un véritable cours. L’idée d’aller au Centre était très contagieuse. Un étudiant disant à ses potes qu’il y allait s’entendait souvent répondre : «Attends, on vient avec toi.»
    Car chaque étudiant savait qu’il était non seulement le bienvenu au centre mais qu’il y apprendrait certainement quelque chose. Et cet engouement était principalement dû à la disponibilité de tous les chercheurs du CRAPE, à leur tête Mouloud Mammeri dont la modestie n’avait d’égale que son respect pour l’homme, quel qu’il soit. 
    R. C.

                                           Source : http://www.latribune-online.com/2111/culture.htm

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    Tin Hinan, une reine ou un roi ?Son squelette a été découvert en 1925.

    20/11/2007 00:02

    Tin Hinan, une reine ou un roi ?Son squelette a été découvert en 1925.


    Reine mythique des Touareg Ahaggar, devenue figure légendaire et incontournable de l’identité berbère, Tin Hinan n’a pas fini — encore aujourd’hui — de livrer tous ses secrets.

    Plus de 15 siècles après sa disparition, elle remplit son univers de fantasmes et aiguise bien des curiosités scientifiques. 82 ans après la découverte du tombeau dit de Tin Hinan à Abalessa (73 km à l’ouest de Tamanrasset), les « doutes » sur l’identité réelle du personnage inhumé ne cessent de hanter la communauté scientifique. Des incertitudes que des chercheurs du Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH) appellent à dissiper. De nouvelles fouilles et des tests ADN s’imposent, selon eux, pour identifier le squelette découvert en 1925. Il va sans dire qu’un tel « projet » paraît hautement risqué pour les « gardiens du temple ». La légende et le mythe fondateur des Touareg survivront-ils cette fois-ci à l’implacable vérité scientifique ? Abalessa. Vendredi, 9 novembre. La caravane de préhistoriens, invités de marque du colloque international sur la préhistoire maghrébine (organisé à Tamanrasset du 4 au 9 novembre), marque sa dernière halte. Le voyage au bout de l’Askrem, entamé la veille, prend fin, non sans émotion, sur ces terres d’Abalessa, l’ancienne capitale du Hoggar, au pied d’un des plus grands monuments berbères, le tombeau « présumé » de Tin Hinan. Le monument funéraire se dresse devant ses scrutateurs, gorgé de mystères. Quelques-uns des grands noms de la recherche préhistorique algérienne, Malika Hachid, Abdelkader Haddouche et Slimane Hachi, pour ne citer que ceux-là, font les précieux guides pour leurs collègues du Maroc, de Tunisie, de France, d’Espagne, de Belgique, d’Italie… émerveillés et insatiables. L’histoire et la mémoire des lieux, chacun y est allé de ses certitudes et de ses doutes pour la conter. Au sommet du mausolée, et devant l’assistance disposée en cercle dans une chambre mitoyenne avec celle abritant la « sépulture » de Tin Hinan, Malika Hachid et M. Haddouche plaidaient avec force arguments la reprise des fouilles pour déterminer avec précision le sexe et l’identité du personnage inhumé dans la fameuse chambre n°1. M. Hachi, directeur du CNRPAH, objecte fermement. « Mais en quoi serait-il important de le savoir ? », fait-il mine de s’interroger. « Nous sommes ici, dit-il, dans un site archéologique qui abrite un mythe fondateur qui structure toute la société. » « Il faut laisser de côté le mythe », déclare-t-il, lui « donner sa chance de survie » et ne pas se substituer à la société qui est la seule, d’après lui, à savoir s’il faut laisser vivre ou mourir la légende.

    Abalessa et la polémique des scientifiques

    Le débat, plutôt l’échange entre les deux chercheurs, s’enflamme. Malika Hachid répliquera du tac au tac : « C’est un travail purement scientifique. Il s’agit de reprendre des fouilles et des études anciennes, car si on suit la légende et la tradition orale, on a affaire à un mausolée abritant une femme, mais si on suit l’archéologie et l’anthropologie, on a une version qui n’est pas aussi précise. C’est pour cela qu’il faut reprendre toutes les fouilles, étudier de nouveau le squelette, envisager une reconstitution faciale, et des analyses ADN pour savoir si c’est un XX ou XY, un homme ou une femme. » Face à un tel assaut, M. Hachi ironise : « Tin Hinan, femme ou homme, mon Dieu, en quoi serait-ce important ?! » « Ah si, répond Malika Hachid. C’est important, surtout pour une femme archéologue comme moi ! » Le mythe, rappelle-t-elle, était déjà à la base des recherches menées jusque-là. « On range de côté le mythe » Tin Hinane, on a un squelette et on ne sait pas à quoi il correspond. Il y a un doute. Un doute que Marie-Claude Chamla, qui a étudié le squelette, a clairement exprimé. Sur le plan purement archéologique, anthropologique, physique, il y a nécessité de reprendre les fouilles, surtout à la lumière de nouvelles études comme celle de l’architecte de l’Office du parc national de l’Ahaggar (OPNA), Karim Arib, des gravures découvertes à la base du monument et aussi en exploitant le fonds documentaire inédit qui nous a été légué par Félix Dubois. Grand reporter et explorateur, Félix Dubois (1862-1945) était présent sur les lieux en 1903 bien avant les premières fouilles entamées en 1925 par la « mission » franco-américaine conduite par Maurice Reygasse (directeur du musée de préhistoire et d’ethnographie du Bardo) et l’Américain, le comte de Prorok. Une mission qui fera longuement sensation vu la valeur et l’importance de la découverte. Tin Hinan, la « reine mère » des Touareg Ahaggar, venait de renaître de ses cendres. Les deux archéologues découvriront dans la chambre d’inhumation le squelette attribué par la suite à Tin Hinan. Les ossements reposaient, d’après les premières descriptions faites par Reygasse, sur les restes d’un lit en bois sculpté. Le squelette en bon état de conservation était couché sur le dos, orienté vers l’Est, les jambes et les bras légèrement fléchis et la tête coiffée de plumes d’autruche. 15 bracelets en or et en argent, des perles d’antimoine, des perles de métal, un anneau et une feuille d’or, des perles rouges, blanches et colorées, des graines de collier, deux poinçons en fer... et autres objets précieux et moins précieux ont été découverts sur et autour du squelette. Des bijoux d’inspiration sahélienne, selon Malika Hachid, et un trésor funéraire d’une valeur inestimable, pesant 7 kilos d’or. Une telle découverte ne laissa personne indifférent. Le comte de Prorok s’est arrangé, d’après Reygasse, pour obtenir discrètement de Paris les autorisations nécessaires pour transférer le squelette et les objets funéraires aux Etats-Unis. Officiellement pour les présenter dans les universités US. Des chercheurs pour Camps crieront au « vol ». Sa chevauchée à l’Ouest, Tin Hinan l’effectuera sous l’appellation « d’Eve du Sahara » que de Prorok lui choisira.

    Une reine berbère à New York !

    La reine berbère sillonnera en post-mortem plusieurs Etats dont celui de New York. Et ce n’est que suite aux « vives protestations » des autorités coloniales que le trésor d’Abalessa a été restitué au musée du Bardo. Le docteur Leblanc, doyen de la faculté de médecine d’Alger, était le premier, sur demande de Maurice Reygasse, à réaliser la première étude anthropométrique sur le squelette d’Abalessa. Le squelette qui mesure entre 1,70 et 1,75 m est, d’après Leblanc, celui d’une « femme de race blanche ». Il se basera dans ses conclusions sur les caractères du crâne, la dimension réduite du sternum et des côtes, la forme et la dimension du bassin et l’aspect des os longs des membres. Leblanc signale aussi que les vertèbres lombaires et le sacrum présentent des lésions manifestes avec déformation sur la cinquième lombaire. Autrement dit, Tin Hinan « boitait ». En recoupant avec les « sources historiques », notamment Ibn Khaldoun, on conclura rapidement que le squelette était vraisemblablement celui de Tin Hina. D’après Ibn Khaldoun, les ancêtres des Touareg, les Berbères Houara, appelaient Tin Hinan, Tiski « la boiteuse ». Le patronyme « Tin Hinan » signifie, selon l’analyse linguistique réalisée par Dida Badi, chercheur au CNRPAH, « celle des campements ». Mais tout n’est pas aussi parfait. Le « fabuleux destin » de Tin Hinan est vite assiégé par les doutes. Après Gabriel Camps, les travaux de Marie-Claude Chamla et Danilo Grébénard ont installé définitivement la « légende » Tin Hinan dans une intenable posture. Pour cause, le squelette est, selon eux, celui d’un homme. Mais comment expliquer dès lors la présence de la parure féminine ? Dans ses mémoires éditées en 1968 sur les Populations anciennes du Sahara et des régions limitrophes, Marie-Claude Chamla conclut que les « restes étaient ceux d’une femme à caractéristiques masculines » et ajoute que « si les objets découverts dans la tombe n’étaient pas spécifiquement féminins, nous aurions opté pour le sexe masculin » et ce d’après les « caractères du crâne et du squelette, âgés entre 40 à 50 ans, moyennement robuste », écrit-elle.

    Squelette d’homme, parure de femme

    Presque à la même période, un autre chercheur, Grébénard en l’occurrence, avance une thèse moins « indulgente » pour le mythe. Dans son article consacré à l’étude du mobilier funéraire, il écrit ceci : « (…) Le mausolée renferme un personnage certainement de sexe masculin, dont l’inhumation est à la fois datée par le Carbone 14 et par une empreinte de monnaie à l’effigie de l’empereur romain Constantin le Grand, émise entre 308 et 324 après J.-C. » Il va plus loin dans son interprétation du « mythe fondateur » des Touareg. Pour lui, la « légende de Tin Hinan est une création récente, 200 à 300 ans, conjoncturelle, créée par les Touareg Kel Rela pour des raisons d’ordre politique, afin de conserver le pouvoir et leur suprématie sur tous les Kel Ahaggar. Elle est donc totalement étrangère au tombeau et au personnage qu’il contenait ». Cependant, il n’y a pas que le sexe du personnage qui donne encore des migraines aux scientifiques. Le monument d’Abalessa renferme d’autres troublants mystères. Le site, « mal fouillé », selon les archéologues algériens, peut encore révéler — si les recherches reprennent — de précieuses indications pour comprendre aussi bien l’histoire et la servitude initiale du monument. A ce sujet, note Malika Hachid, les archéologues ont avancé deux hypothèses.

    Part de légende, part de vérité

    Il s’agit pour la première d’une « sépulture qui a reçu le squelette du personnage dit de Tin Hinan puisqu’on ne sait pas qui sait ». La deuxième, le « monument a d’abord été un fortin », une sorte de petite « tighremet » qui abritait l’Aghlid local (roi) (qui ) à sa mort y a été inhumé, transformant l’endroit en un mausolée. L’étude de Aribi, explique-t-elle, rend les choses plus claires. Les plans développés par l’architecte font ressortir qu’il y a d’abord eu une petite forteresse liée à un habitat de plaine où on venait se réfugier dès qu’il y avait une menace. Pour savoir par qui le site a été sacralisé, « une question d’anthropologie culturelle », il faudrait, selon Malika Hachid, reprendre les fouilles. Les reprendre à la base… du monument, propose-t-elle, où « rien n’a été déplacé ». « C’est là, fait-elle rappeler, que je suis tombé sur la gravure du cavalier, du chameau et des deux inscriptions libyques. Une gravure datant du IIIe siècle. » Une découverte « importante » car elle vieillit d’un coup le site d’un siècle, alors que la datation radiométrique de la lampe romaine et de la tunique en cuire rouge qui recouvrait le squelette le situait entre le IVe et Ve siècles de l’ère chrétienne. A peine cet exposé des motifs terminé, le préhistorien M. Haddouche (ex-DG du Bardo et de l’OPNA) vole au secours de sa collègue au CNRPAH, en mettant en avant le « problème d’ordre chronologique » que posent les 14 chouchets — monuments funéraires — découvertes autour du tombeau d’Abalessa. Leur datation doit être revue, selon lui. « Si les chouchets, explique-t-il, étaient implantées sur le versant du fortin, cela cause un problème d’ordre chronologique, car le fortin a été construit avant. De nouvelles fouilles nous permettront de savoir si celles-ci avaient été islamisées. » Ce qui renvoie à une toute autre époque le règne de Tin Hinan. Les enjeux historiques prennent tout leur sens. Les enjeux politiques aussi. La réaction épidermique de Slimane Hachi, directeur du CNRPAH, aux propositions des deux chercheurs en dit long sur le « souci » qu’a l’establishment à préserver le mythe, même au détriment de la dérangeante vérité scientifique, reléguée au second plan. « On ne joue pas avec la mémoire », commentait Slimane Hachi. La « mémoire », c’est d’abord celle des tribus touareg de l’Ahaggar, descendants de Tin Hinan et de Takama, qu’il incombe de protéger contre les « pourfendeurs » de mythes. La légende n’en est pas moins belle pour autant. Le père de Foucault — qui recueillera au début du siècle les récits des Touareg de l’Ahaggar — rapportait la légende sublimée de Tin Hinan. C’est celle d’une femme venue avec sa servante Takama de sa lointaine contrée du Tafilalt, sud du Maroc, soumettre les Isabaten, la population autochtone qui vivait dans l’Atakor, et fonder son royaume sur la voie des caravanes. Autrement, on n’en sait que peu de choses sur elle, sur son vécu ou son règne. Peut-être faudrait-il juste se satisfaire du souvenir exalté d’une femme qui du désert en a fait une légende.

    M. Aziri

    Source : http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=80816



    Commentaire de tinhinane (02/12/2007 16:03) :

    l'histoire des berbères est tres interessante,

    http://tinhinane92.skyblog.com




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